a Zen
A Louvain, en revanche, la bataille menée par l’Opus fut perdue grâce
à la ténacité du vice-recteur, le Père Gabriel Ringlet. Il a refusé de
renouveler le bail de deux résidences pour étudiants ouvertes sur le
campus par l’Opus, en interdisant à celui-ci de distribuer sa
littérature aux étudiants aussi longtemps qu’il triche sur son identité.
Cette décision a été prise à l’unanimité par le conseil
d’administration de l’université. « L’Opus ne vise que l’élite de la société, explique le Père Ringlet,
ce qui est inacceptable pour notre université. Je ne peux pas voir ma
foi là-dedans. La quête de la perfection a quelque chose de très
orgueilleux et de malsain. Je ne peux accepter une religion qui lave
plus blanc que blanc... la couleur des sépulcres !
Car, au bout du chemin, on trouve toujours l’exclusion, le racisme. En
ces temps de montée de l’extrême droite, on ne se prémunit peut-être pas
assez contre les dictatures spirituelles. »
C’est bien d’une dictature qu’il s’agit, qui risque de prendre la
papauté en otage. Cette « arme du Pape » est à double tranchant et
pourrait se retourner contre lui.«
J-P 2, n’a pas mené une »croisade" style Opus Dei, il est resté libre de cela.
J’ai assisté au questionnement lancé par les étudiants de l’UCL auprès de JP 2 concernant l’Opus...depuis lors, j’ai eu d’autres centres d’intérêt.
A l’époque, je ne me suis pas senti concerné car comme bonhomme engagé dans l’information, j’étais et le suis encore (rétrospectivement) persuadé de la nécessité de neutralité.
Les conditions ont changé, l’époque a changé. Il y a maintenant une question civilisationnelle.
Avec le recul historique, il est dit que l’Opus a aidé au refinancement du Vatican. Outre cela, JP 2 a été confronté à des enjeux internes et externes dont nous ne savons que peu de choses aujourd’hui.
Aujourd’hui, pour moi, je revisite Saint Thomas...c’est mieux que rien...et c’est modeste.
Il est temps de remettre des discours cohérents au milieu de la vie socio-économique, vu la crise très importante actuelle. Cette soumission à laquelle 30 ans de mauvais choix ( constat maintenant) nous a conduit.
Autant pour les cathos et les non cathos. Car pour moi, maintenant, outre les questions personnelles de chacun d’entre nous, c’est de savoir comment accepter ce qui se passe et affirmer qu’il faut que cela change....mais j’ai pas le truc
Zen et la Belgique... 