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Commentaire de Christian Labrune

sur Vingt ans après la mort de Thomas Sankara : « on peut tuer un homme mais pas ses idées »


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Christian Labrune Christian Labrune 19 octobre 2012 10:03

« nous devons nous rappeler qui était Thomas Sankara, le Che Guevara de l’Afrique. »

à l’auteur

Ai-je bien lu ? Sankara comparé au « petit boucher de la Cabaña » ? On manie donc l’insulte aussi bien que l’éloge, dans cet article. A moins qu’on ne sache pas qui était Guevara.

Je lis aussi :

« il [Sankara] prend le pouvoir à la faveur d’un coup d’État sans effusion de sang ».

 Ce brave homme, de fait, ne paraît pas avoir eu des penchants vraiment sanguinaires, comme l’autre qui prenait plaisir à Cuba, s’il faut en croire les historiens, à trucider au révolver les opposants à la nouvelle « démocratie » - avant d’allumer un bon cigare ! Peut-être que Sankara n’a pas eu le temps de devenir sanguinaire, comme l’autre, mais on ne peut tout de même pas accuser un homme des meurtres qu’il aurait peut-être commis si on l’avait laissé vivre plus longtemps ! A contrario, on ne peut pas non plus l’excuser, par cette curieuse comparaison, des assassinats qu’il aurait pu commettre par la suite. 

Il est vrai que sur AgoraVox, parmi les révolutionnaires en pantoufles qu’excitent les Robespierre et toutes les figures de despotes expéditifs du passé et du présent, il semble qu’il n’y ait plus qu’un seul mot d’ordre : « Faut qu’ça saigne », et qui en rappelle un autre : « Viva la muerte ! » 


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