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Commentaire de ffi

sur La mécanique quantique menacée par une théorie universelle de l'entropie-formation ?


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ffi ffi 21 février 2013 13:58

Pourquoi donc le champ électrostatique supposerait-il la continuité des charges ?
Ce n’est pas vrai... On a le flux du champ = q/ε. Il n’y a justement pas de continuité au niveau d’une charge, il y a singularité (en 1/r², c’est une hyperbole).

Bon, je me suis servi de la boule uniformément chargée, pour montrer la logique de mon hypothèse, surtout parce que cela simplifie énormément les calculs...
 
Cependant, la cristallographie montre que les charges sont organisées en réseau ordonnées, au niveau microscopique, lesquels sont répartis de plus dans des domaines mésoscopiques (voir ferromagnétisme, ferroélectricité).

Si l’on néglige le niveau mésoscopique, une bonne modélisation implique donc de prendre en compte chacune des directions de l’espace, car le potentiel n’est pas le même selon les diverses directions du cristal, ceci pour chaque emplacement particulier à une type de charge.

Un élément chimique n’est jamais composé d’une densité homogène de charges.
Ma boule uniformément chargée est donc une version très simplifiée.

En pratique, nous aurons des résonances pour chacune des directions caractéristiques de la maille du réseau de charge.

Il en découle logiquement les harmoniques sphériques, puisque nous devons regarder ce qu’il en est dans toutes les directions.

Le photon ne se comporte pas comme le champ, il consiste en un dipôle électrostatique en mouvement d’oscillation, ce qui produit un rayonnement. Contrairement au champ électrostatique qui est isotrope autour d’une charge et varie en 1/r², le champ du rayonnement du dipôle électrostatique n’est pas isotrope, mais directionnel, avec une puissance maximale dans le plan perpendiculaire à l’oscillation du dipôle. Le champ du rayonnement d’un dipôle électrostatique oscillant varie en 1/r dans le plan perpendiculaire à l’oscillation, tandis qu’il est nul dans la direction d’oscillation. La plupart de l’énergie est concentrée dans la direction de propagation.

C’est pour cela que la lumière est une onde directionnelle à vibration transversale : elle est la mise en oscillation successive des dipôles électrostatique de la matière.
 
Toute antenne, quelle qu’elle soit, repose sur ce principe d’oscillation d’un dipôle.
Ce n’est pas à la quantique que l’on doit l’invention de la radio...

L’intéressant, dans cette formule E = ½*m*(c/4π)²,
c’est qu’on y retrouve l’angle solide (4π)., ce qui est logique, vu que toutes les directions dans la boules sont équivalentes, puisque la boule est uniformément chargée. Il en irait autrement dans un réseau de charges discrètes, non uniformément réparties.


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