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Commentaire de ffi

sur La mécanique quantique menacée par une théorie universelle de l'entropie-formation ?


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ffi ffi 22 février 2013 16:37

Les niveaux d’énergie sont un formalisme pour décrire des faits non géographiques...

cependant, vous savez tout de même que les nombres quantiques définissent non seulement des niveaux d’énergie, mais aussi des formes d’orbitales qui impliquent un certaine vision de l’espace des charges. Vous savez tout de même que le méthane est un carbone SP3 et que les hydrogènes occuperont les sommets d’une tétraèdre régulier...
Comment gérez-vous cela avec une simple idée de résonance ?

De la même manière, les charges électronique oscillent autour de leur position d’équilibre.
 
Les harmoniques sphériques furent étudiées avant la quantique.
Toute fonction dépendant des orientations peut s’exprimer comme une combinaison linéaire des harmoniques sphériques.

L’oscillation de la charge autour de sa position d’équilibre est à analyser selon les directions du réseau des charges, ce qui justifie d’utiliser les harmoniques sphériques. Ces oscillations sont contraintes par la « texture » du champ électrique autour de la charge, ce qui dépend de l’ordonnancement du réseau des charges proches, donc du composé chimique et de sa phase thermodynamique.

Dans mon modèle simplifié de la boule uniformément chargée, toutes les directions sont équivalentes, le champ électrique est isotrope : il peut être correctement représenté par la première des harmoniques sphériques. On a Y0,0 = 1/√(4π) (-> Couche ’s’). Mais le champ magnétique, que j’ai ici négligé, et qui est toujours anisotrope, joue aussi son rôle, d’où que l’on a deux résonances possibles de type s (oscillation d’une charge dans une champ électrique uniforme, selon une hélicité droite ou gauche par rapport au champ magnétique).

Cependant, la couche ’s’ est particulière, le champ électrique n’étant pas nécessairement isotrope autour de la charge, car les autres charges sont placées selon une maille. On a donc des résonances propres à certaines directions : toutes les directions ne sont pas équivalentes. Il faudra utiliser les harmoniques sphériques.

Bien sûr qu’il y a des transitions électroniques dans le laser à électrons libres.
J’y vois la démonstration qu’une collection de charges, ordonnancées selon une maille régulière, suffit à espérer une résonance collective. C’est le champ magnétique qui permet d’ordonner le « cristal » électronique dans le laser à électron.

Certes, on peut parler d’une transition électronique, mais je ne trouve pas cela explicite, puisqu’il s’agit de l’oscillation d’une charge à une de ses fréquences de résonance.

On pourrait aussi parler d’une transition phonique à propos du son d’un stradivarius et j’en comprendrais grosso-modo le principe. Mais si je veux construire un stradivarius, j’ai besoin d’avoir dans mon modèle des informations pour en déduire la géométrie de l’instrument.


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