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Commentaire de Voltaire

sur Jules Verne ou le roman psychorigide


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Voltaire Voltaire 3 avril 2013 12:13

L’article me parait très réducteur.
Certes, l’aspect volontariste, souvent héroïque, des personages principaux des romans de Jules Verne est une constante. Le capitaine Hatteras, ou Kéraban le Tétu par exemple, illustrent bien cet élément caractérisque de ses héros. Mais au delà de ces personnages animés de volonté farouche (souvent par idéal, que ce soit d’aventure ou de patriotisme, voire d’idéal humaniste), que d’autres héros infiniment plus complexes. Que dire d’Hector Servadac, ou des anti-héros de la chasse au météor, ou des naufragés du Chancellor... ?
Nombres de romans de Jules Verne contiennent aussi de vigoureuses critiques envers la société industrielle qui émerge ou le capitalisme sauvage (Les indes noires, famille sans nom, P’tit Bonhomme, les naufragés du Jonathan...).
Si l’héroïsme est effectivement très souvent glorifié, les romans de Jules Verne, et la société, le monde qu’il dépeint, n’ont rien d’ennuyeux ou d’ordonné. Certes, on y retrouvera aussi nombre de clichés typiques de la fin du 19ème siècle (sur les juifs ou les noirs par exemple), mais ce que décrit Jules Verne, c’est aussi la possibilité de changement par la volonté de quelques uns, que ce soit pour se tirer d’affaire (l’ile mystérieuse, deux ans de vacances...) mais aussi pour défendre des causes nobles, voire éthiques (Mathias Sandorf, la Jangada...).


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