Chalot
« Louphi ! quand je
dis la France
c’est le gouvernement, l’Etat »
On n’a pas bougé d’un
iota !
« Quant à Victor Hugo,
j’ai déjà répondu : il n’était pas raciste, pas révolutionnaire non plus
mais un humaniste social »
Là aussi, on n’a pas bougé
d’un iota ! Il ne suffit pas de répondre n’importe quoi ! Il faut
surtout argumenter, donner des argumentd valables, documentés ! Sinon,
c’est du Charlot !
Pour ma part, voici
quelques harangues impérialistes et de surcroît racistes de Victor Hugo
extraits de son discours sur l’Afrique – 18 mai 1789. Les emphases soulignent
les passages racistes les plus saillants, indiscutables !
« Quelle
terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire,
l’Australie elle-même a son histoire ; l’Afrique n’a pas d’histoire »
« Déjà les deux peuples colonisateurs, qui
sont deux grands peuples libres, la
France et l’Angleterre, ont saisi l’Afrique ; la France la tient par l’ouest
et par le nord ; l’Angleterre la tient par l’est et par le midi. Voici que
l’Italie accepte sa part de ce travail colossal. L’Amérique joint ses efforts
aux nôtres ; car l’unité des peuples se révèle en tout. L’Afrique importe à
l’univers. Une telle suppression de mouvement et de circulation entrave la vie
universelle, et la marche humaine ne peut s’accommoder plus longtemps d’un
cinquième du globe paralysé. »
« De hardis pionniers se s’ont risqués, et,
dès leurs premiers pas, ce sol étrange est apparu réel ; ces paysages lunaires
deviennent des paysages terrestres. La France est prête à y apporter une mer. Cette
Afrique farouche n’a que deux aspects : peuplée, c’est la barbarie ; déserte,
c’est la sauvagerie ; … »
« Aux
faits populaires viennent s’ajouter les faits humains ; la forme définitive
s’entrevoit ; le groupe gigantesque se devine ; et, pour ne pas sortir des
frontières que vous vous tracez à vous-mêmes, pour rester dans l’ordre des
choses où il convient que je m’enferme, je
me borne, et ce sera mon dernier mot, à constater ce détail, qui n’est qu’un
détail, mais qui est immense : au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir
un homme ; au vingtième siècle, l’Europe fera de l’Afrique un monde.
(Applaudissements.)
Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la
civilisation, tel est le problème. L’Europe le résoudra.
Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette
terre. Prenez-la. A qui ? À personne.
Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l’Afrique
à l’Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la
concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le
sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie ;
non pour la conquête, mais pour la fraternité. (Applaudissements prolongés.)
Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos
questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. »
L’humanisme « social » de Chalot, c’est le racisme, le brigandage, l’impérialisme ! On
le constate !