Bonjour Loup Rebel,
Et merci de nous faire part de
vos réflexions…
Que n’y ai-je pas pensé ?
J’ai pas les mots pour le dire :
mais c’est bien sûr ! Eurêka !
À vous lire vos commentaires sous divers
sujet, j’avais bien l’intuition que vous pourriez me suggérer des solutions
pour développer les idées émises dans cet article. J’ignorais que « le
concept d’un inconscient structuré comme un langage était né sous sa plume (LACAN)
».
C’est exactement ce que je voulais insinuer en introduisant mon article sur
la communication
paradoxale par : « “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu”. [Traduction du Prologue de l’évangile de
Jean. Le texte original grec fait mention du terme « Logos » qui est
soit traduit par « Verbe », soit par « Parole ».] Et si la Parole (le Verbe ou le
Logos) était aux humains ce que le langage informatique de programmation est à
l’ordinateur ? »
Article que j’ai souhaité rédiger en premier
pour introduire celui sur la
relation d’emprise et ce dernier sous lequel nous discutons. Je comprends
donc de mieux en mieux pourquoi LACAN a été le philosophe le plus détesté de sa
génération (ou le moins aimé, je ne me souviens plus très bien de votre
remarque à ce sujet, mais l’idée est la même). Une génération qui vouait un culte à l’innée.
Avez-vous entendu parler de l’hypothèse
Sapir-Whorf ? En linguistique, cette conception a été « ridiculisé »
et « laminé » par le très important et surpuissant courant chomskien qui
postule pour une acquisition innée d’une grammaire
universelle. Théorie encore largement dominante à l’heure actuelle. Or,
avec l’avènement des neurosciences (récent), la théorie chomskienne est en
train de s’effondrer comme un château de cartes, réhabilitant par là les hypothèses lacaniennes et relançant également les recherches en ce sens.
C’est le
nouveau postulat de l’apprentissage
implicite du langage. Comme quoi : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Lavoisier).
Bref, pour revenir à ce qui nous concerne ici au
sujet de la « novlangue » (entre guillemets) des psychopathes,
nous pourrions dire que ce langage possède les trois dimensions de la novlangue
orwellienne (là sans guillemet puisque correspondant à la véritable
définition de ce terme), PLUS une quatrième qui est son idiosyncrasie.
Nous
sommes donc là dans « quelque chose » qui, en rajoutant une dimension
à cette problématique, en complexifie l’approche mais tout se recoupe. Cela
explique bien des choses, notamment pourquoi il est si difficile d’appréhender
la psychopathie.
En même temps, cette quatrième dimension est d’une évidence. J’ai déjà donné plusieurs
conférences sur la manipulation en précisant bien à chaque fois une chose :
pendant la phase de « séduction » le pervers narcissique repère chez sa proie
ce que je nomme des « mots stigmates ». Nous avons tous nos propres
mots stigmates, ceux qui vont nous « hérisser l’échine » lorsque
nous les entendons. Une fois, ce repérage effectué, il abusera de ces « mots
stigmates » pour, dans les « tours de parole » d’une discussion,
réussir à vous faire « péter les plombs » afin d’asseoir son emprise
sur vous et s’assurer (se rassurer, cf. commentaire de Morpheus) de son immunité conflictuelle. Et la suite… bhein, j’peux pas la dire sur un forum de discussion
public. Mais, si le sujet vous intéresse au-delà du débat public, j’ai encore
plein de détails à expliquer (dont certains feront l’objet d’autres articles)
sur cette histoire de « mots stigmates ».
Ainsi, n’avoir pas pensé à
cette idiosyncrasie alors que j’en parle tout le temps… J’vous autorise à me
dire que j’suis « con ».
!
En tout cas, vraiment merci !
Maintenant,
la question se pose de savoir comment faire partager cela, en premier lieu, aux
victimes de ces prédateurs (cf. Savério
TOMASELLA déjà cité) ?
C’est-à-dire comment toucher leur conscience altérée
et « décervelée » par des années d’un « effort pour rendre l’autre
fou » afin qu’il puisse mettre des mots sur leurs maux et espérer s’en
sortir ?
L’avantage avec un terme connu comme celui de « novlangue »,
c’est qu’il touche beaucoup de monde et remplit la fonction d’information
auprès des différents domaines touchés par la psychopathie, à savoir, le
politique, le social, le juridique et le psychiatrique. Là, pour l’heure,
je cale.
À suivre donc !!!
Cordialement,
P. S. :
Heu… Pour le temps,
aucun problème. Si d’autres pensées vous viennent à l’esprit, je recevrais
toujours une alerte mail m’indiquant un nouveau message. Sinon, il y a aussi
mon blog. Finalement JL avait bien raison : c’était bien un appel au secours que je vous avais lancé et auquel vous avez répondu, sauf qu’il se trompe d’appel au secours. On parlait pas du même 