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Commentaire de Julien Alric

sur Système monétaire et Banque centrale européenne


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Julien Alric 22 février 2007 20:33

J’ai survolé je l’avous. Quelques erreurs, beaucoup d’imprécisions qui font penser à une méconnaissance du détail de la création monétaire, et de ces facteurs.

Vous soulevez quelques points intéressant :

- Il est vrai je pense, comme c’est le cas pour de nombreux domaines complexes, que beaucoup d’acteurs n’ont qu’une vision très parcellaire de l’économie. Ceci dit la plupart des gens qui y travaillent ne sont pas aussi myopes que vous semblez le croire. Pour beaucoup les mécanisme de la créations n’ont pas de secrets. Moins nombreux sont toutefois ceux qui maitrisent ces mécanismes et toutes leurs implications macro-économique.

- Toutefois le champs est connu. Ce que je veux dire par la c’est que toutes les personnes aux commandes savent par coeur comment cela marche, et quelles manettes utiliser en fonction des informations qu’ils reçoivent et des but qu’ils cherchent à atteindre. L’économie est un domaine très fluctuant, mais les réactions des agents sont en grande partie prévisibles et controlables.

- Bien sur des crises peuvent avoir lieu, des erreurs peuvent même être comises. Mais cela n’a rien à voir avec le mécanisme de la création monétaire, mais plutôt avec les informations qu’on posséde sur les agents et nos limites d’intervention. La plupart des crises sont locales et du à des facteur conjoncturels. Un secteur du marché de londre qui s’effondre, un pays qui traverse une période de récession, tout cela ne remet pas toute l’économie en cause mais affecte un nombre limité de personne pour une généralement courte période de temps. Les moyens de productions étant la, l’économie repart.

- Autrement dit, chaque agent : ménage, entreprise, multinationale, marché financier, pays, monde, peut en théorie traverser une crise, mais cela ne reléve pas de la création monétaire (même si celle-ci et surtout tout les mécanismes de crédit ou qui s’y apparentent influent).

- Les fluctuations de l’économie sont naturelles et dépendent en général de décisions politiques. Le role de l’économiste est d’atténuer au mieux les périodes de récession, et de faire perdurer les périodes d’expansion.

- L’expérience du passé, une bonne connaissance des différents paramétres et de leurs effets, font que les banques comettent de moins en moins d’erreurs.

- Ceci dit je vous accorde un point. Il existe une incohérence légére entre la quantité d’argent en circulation, et la quantité de biens produits. En effet, bien que la théorie veuille que production et valeurs de la monnaie s’accordent naturellement (ex : 1000 Euros en circulation dans une économie et un produit lambda à 100, en doublant la masse monétaire, le prix est lui aussi senser doubler), dans la réalité du fait que nous manquions d’informations (masse monétaire, quantité demande et offre) les prix rencontrés ne sont que des approximations. (ex : ce n’est pas parce que ta banque te consent un prêt de 1000€ que tout les bars du coin vont faire baisser le café de 0,000000000001€). Et encore ce que je dis la est imprécis, et légérement biaisé.

- Ceci dit il est aussi vrai que l’endettement de certains pays, l’endettement de certaines populations auprès des banques, la forte capitalisation étrangére des principales valuers françaises... entrainent une certaine source d’inconnus pour le futur.

- Pour éviter les endettements, il est vrai qu’il suffirait par exemple d’interdire les prêts. En effet, le tout avec une masse monétaire fixe. On réglerait pas mal de problémes. Mais on perdrait tout ce qui fait le dynamisme de notre économie. Sans crédit, pas d’investissement, pas de risques, pas de grands travaux, pas d’inovations, pas de progrès... Mieux vaut donc alors un systéme pouvant traverser de fortes variations, même s’il est vrai qu’il doit encore être possible d’en corriger certaines imperfection et ce à plusieurs niveaux.

Enfin bon bref, je n’ais eu qu’une lecture superficielle de ton texte. C’était juste les pensées qui m’ont traversé que ma lecture à généré.


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