• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de trevize

sur Le capital du XXIe siècle : Trois siècles de transformation du capital


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

trevize trevize 13 juin 2014 22:01

Le capital ne crée pas la richesse. Avoir un gros tas de billets, ou même une usine ne produit rien en soi.
Le travail ne produit pas vraiment de richesse non plus. Tous les prolétaires vous le diront : leur travail leur rapporte à peine de quoi survivre.

Ce qui crée la valeur c’est l’échange.

Si je trouve le bon gogo, je peux vendre une babiole presque sans aucune valeur (exemple : une biscotte avec une tache qui ressemble à la tête de jésus ), contre un paquet monstrueux d’argent, et chacun des deux aura l’impression d’avoir gagné quelque chose (moi, un paquet de biftons, et le gogo une relique sacrée)

Par contre, je peux avoir une usine hi-tech, si ma chaîne de production est mal réglée, mes produits m’auront coûté une fortune mais n’auront aucune valeur. Même si la production se passe bien, si mes produits ne trouvent pas d’acheteur (produit dépassé technologiquement , de mauvaise qualité...) mes produits n’ont alors aucune valeur.
Si je ne suis pas efficace, que je passe trop de temps ou gaspille trop de ressources dans ma production, alors la valeur de mes produits ne reflétera pas le travail qu’il m’a coûté.
Ce qui compte c’est l’échange ; si les deux parties sont satisfaites, ou du moins que la satisfaction de l’un dépasse l’insatisfaction de l’autre, alors il y a création de valeur.

Chaque individu a son propre système de valeur. L’argent n’est qu’une des innombrables tentatives de l’humain d’établir une échelle de valeur universelle. C’est aussi certainement la plus lamentable et l’un de nos plus cuisants échecs en la matière ; mais à quelque chose, malheur est bon, car il paraît que nous apprenons en faisant des erreurs...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès