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Commentaire de Electric

sur Si Einstein s'est trompé, il n'y a pas d'ondes gravitationnelles


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Electric Electric 26 juin 2014 14:20

http://www.alterinfo.net/Pour-bien-percevoir-Einstein_a45564.html

Abstract :

Ratcliffe décrit une expérience proposée par Einstein. Elle implique un observateur en chemin de fer. Deux coups de foudre se produisent simultanément – l’un tombant du ciel vers le point A sur le sol, et l’autre sur le point B. À cet instant, il se trouve que train est placé de sorte que son extrémité avant passe sur le point A et son extrémité arrière sur le point B. La situation est montrée dans le schéma du haut de la figure 1 ci-dessus.

Le train se déplace à vitesse, v, constante vers la droite. En supposant que la lumière voyage à une vitesse finie, l’observateur au point M n’aura pas conscience de l’éclair avant que s’écoule le temps, T, [de sa propagation jusqu’à l’observateur]. Mais le train s’est déplacé vers la droite pendant cet intervalle de temps. Le schéma du bas montre la position du train après que le temps, T, soit passé. À présent en position Mnew, l’observateur voit l’éclair du coup de foudre B. Or, puisque la lumière de A doit venir de plus loin, il ne l’a toujours pas vue.

L’observateur conçoit donc que le coup de foudre B est arrivé avant le coup de foudre A. La raison en est naturellement dans le fait que le référentiel de l’observateur se déplace relativement au contexte inertiel fixe – la Terre. Einstein en arrive ensuite à conclure que, dans le référentiel de l’observateur, qui se déplace vers la droite, les deux événements n’étaient pas vraiment simultanés.

Pouvez-vous voir l’erreur ? S’il avait dit que la perception de l’observateur sur ce qui s’est passé était que le coup de foudre B s’est produit en premier, il aurait eu raison. Seulement, son interprétation énonce que, dans le référentiel en mouvement de l’observateur, les deux événements ne sont pas en réalité simultanés.

Einstein a confondu la perception de la réalité de l’observateur avec la réalité elle-même.

Une autre interprétation encore plus confuse et fausse de ce qui s’est réellement passé dans cette expérience, c’est que le temps, tel qu’il est mesuré par un chronomètre tenu par l’observateur, aurait ralenti. C’est parce que l’intervalle entre le coup de foudre B et son observation en Mnew a aussi diminué. Le chronomètre en mouvement mesure un peu moins de nanosecondes [puisqu’il avance vers l’événement] – comme ça, Einstein déclara, « Les horloges ralentissent dans un référentiel en mouvement. » Il s’agit bien évidemment de balivernes.

Ratcliffe réfute facilement l’hypothèse selon laquelle une horloge en mouvement ralentirait, grâce à l’exemple suivant. Considérons deux horloges, A et B, se déplaçant l’une vers l’autre sur une ligne droite commune. Les Relativistes considèrent qu’une horloge se déplaçant dans un référentiel quelconque par rapport à une autre immobile, tourne plus lentement. En appliquant cela à A, B tournera plus lentement. En appliquant cela à B, A sera plus lente. Or, chaque horloge ne peut pas tourner plus lentement que l’autre. Cette idée est donc contradictoire.

Pour citer Ratcliffe, « L’erreur faite [par Einstein], celle qu’il commet constamment dans le développement de la théorie de la Relativité Restreinte, c’est qu’il confond ses référentiels et ne fait pas de correction pour les différents temps de trajet à vitesse constante des signaux couvrant des distances différentes. »

Plus important encore, j’ajouterais que, par erreur, Einstein ne s’étend pas sur la distinction entre perception de la réalité d’un observateur et réalité elle-même. La réalité existe. La réalité continuera d’exister même quand vous et moi serons morts et incapables de la percevoir.

Si Einstein avait observé l’expérience de Coriolis, qui implique le lancer d’un ballon dans un manège, il aurait conclu à tort que le ballon incurve vraiment sa trajectoire dans la « réalité » du référentiel en rotation. C’est ce que perçoit l’observateur. Mais ce n’est pas ce qui se passe dans la réalité. « Voir c’est croire » devient parfois « voir c’est induire en erreur. » Les perceptions d’un observateur ne doivent pas être indûment défendues comme ayant une validité égale à la réalité. Les perceptions sont souvent infidèles.

« Ma réalité est tout aussi valable que la tienne » n’est pas universellement vrai.

Conclusion

L’ouvrage The Virtue of Heresy de Ratcliffe fournit une critique solide à la portée de tous sur les erreurs fondamentales dans la logique de la Relativité Restreinte et Générale qui sont passées inaperçues dans le passé, même de gens dotés d’une expérience exceptionnelle en physique et en mathématiques. Il attaque les fondements de la théorie eisnteinienne avec clarté, contre-exemples, et décorticage fin de certains résultats imprécis de la « pensée expérimentale » qui furent construits à toute vitesse à l’appui de ces idées.

Ce livre est un atout qui a de l’impact. En le combinant aux analyses dévastatrices de Steve Crothers, sur les erreurs dans l’analyse tensorielle, qui se dressait jusqu’ici efficacement comme une barrière impénétrable à toute critique de la Relativité Restreinte et Générale, normalement les gens intelligents ne doivent plus se sentir intimidés. Nous devons nous souvenir que le modèle erroné de la Terre au centre de l’Univers de Ptolémée a perduré pendant au moins mille ans. Mais c’était avant que les esprits curieux aient accès aux livres et à Internet. Désormais, peut-être que nous n’aurons plus à attendre longtemps avant que soient écartées les fausses théories de la relativité.


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