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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Idiosyncrasie du pervers narcissique (partie 2/2) : définitions


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Philippe VERGNES 12 février 2015 22:21

Bonsoir JL,

Puisque pour une fois sous un de mes articles vous ne postez pas un message empreint de mépris, de calomnies ou d’accusations mensongères à mon encontre (comme votre première intervention sous ce fil de discussion), quand bien même nous ayons compris que ce n’était pas spécialement à moi que s’adresse votre commentaire, je vais vous faire part de quelques précisions qui éclaireront, ou non, votre lanterne selon l’usage que vous leur réserverez. (Car il n’est pas dit que votre démon intérieur ne s’excite pas en prenant connaissance de ses informations. Votre interprétation de ce post nous le dira plus tard.)

Mais je dois d’abord vous confier que vous me faites rire. Pas d’un rire moqueur, car je loue toujours l’effort intellectuel à sa juste valeur lorsque mon contradicteur se montre capable d’en produit un. Et ce quelles que soient ses intentions préalables.

Or, c’est bien ce que vous avez fait là, aussi, je salue comme il se doit cet effort. Cependant, je ne peux qu’en rire, car vous dites : « Tout arrive, j’ai relu l’ouvrage de référence. »

En effet, tout arrive : vous avez enfin ouvert un livre de Paul-Claude Racamier, car il est curieux que vous puissiez prétendre relire cet ouvrage que vous dites « de référence », d’une part parce qu’il est loin d’être l’ouvrage de référence de P.-C. Racamier sur Les perversions narcissiques, comme cela est indiqué par l’éditeur du bouquin que vous citez (détail que vous avez visiblement oublié au passage), et d’autre part parce que si vous aviez déjà lu cet ouvrage, il aurait suffi que vous parveniez jusqu’à la page 71 pour trouver la citation que vous contestez. Vous auriez pu alors constater par vous-même que vous m’accusez d’une déformation dont vous êtes le seul à vous rendre coupable.

Accusation d’autant plus injuste donc que vous insistez bien, par un « surlignage » en gras, sur le fait que vous préservez le sens de la citation que vous attribuez à Racamier, alors que vous le pervertissez (étymologiquement perversion signifie « bouleversement, transgression d’un texte »), et que de mon côté j’offre aux lecteurs un extrait en tous points conformes aux écrits de cet auteur.

Comprenne qui pourra !

Vous dîtes : « Comme on le voit, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat, le texte original n’était pas trahi. Le remplacement de pensée analytique en lieu et place de pensée analytique était nécessaire pour tenir compte de cette dernière précision. »

Il me semble que vous voulez plutôt dire : « le remplacement de pensée créative en lieu et place de pensée analytique… »

Mais qu’à cela ne tiennent, ce remplacement comme vous dîtes, loin de respecter les écrits de Racamier les pervertit. Pourquoi ?

Parce que Racamier avait une éloquence, une élocution, une précision dans le langage et une connaissance de la langue française dignes des plus grands auteurs qui ont marqué l’histoire de France et que ni vous, ni moi ni la plupart de ses critiques, dont j’ai pu prendre connaissance, n’avons jamais eus ou ne pourront jamais avoir.

Parce qu’encore et comme vous le dîtes si bien, les mots ont un sens et ce sens ne se révèle pleinement que dans leur contexte. Or, dans le contexte de la théorie de Racamier, créative ne peut en aucun cas être synonyme de analytique et ne peut donc s’y substituer. L’envers d’analytique est synthétique. Or, j’ai bel et bien une pensée synthétique, ce qui ne signifie pas qu’elle ne soit pas analytique également puisque dans tout exposé, les deux types de pensée se complètent pour former un essai abouti. La plupart des articles de presse sont synthétiques, car l’analyse demanderait de trop longs développements.

Ainsi, l’envers de la pensée créative est la pensée destructrice, synonyme dans l’oeuvre de Racamier de pensée perverse comme j’ai déjà eu l’occasion de la définir dans l’un de mes tous premiers articles sur ce site.

Et cela fait toute la différence, car la pensée destructrice est au cœur de toutes pathologies narcissiques perverses ou du narcissisme malin, terme qui vient de faire son entrée dans le DSM-5.

Vous donnez un parfait exemple de pensée destructrice lorsqu’en postant votre premier commentaire ici, tout comme la plupart de vos interventions sous mes articles, vous dîtes : « … Le titre de cet article en donne le ton qui est bien tel que l’a souligné MisterMarko ci-dessus ; et le fond montre une vision propre à l’auteur qui relève davantage du Malleus malificarum que d’une analyse scientifique », révélant par là que vous critiquez un texte sans même le lire et, qui plus est, en vous servant du post d’un autre intervenant dont vous pervertissez le sens pour servir vos intentions destructrices comme en atteste la suite de mes échanges avec ce même intervenant.

Maintenant que démonstration est faîte que mes écrits restent fidèles à la pensée de Racamier, alors que les vôtres la détournent, comme vous pourrez le constater par vous-même en lisant jusqu’à la page 71 du livre que vous êtes allé acheter pour l’occasion, je suis fondé à porter les accusations que je porte à votre encontre chaque fois que vous venez me calomnier sous mes propres articles en affichant des prétentions sur un savoir que vous ne possédez pas. Attitudes qui sont plus dignes d’un imposteur, d’un escroc ou d’un mystificateur que de quelqu’un qui se prétend honnête. Libre à vous d’en décider, la balle est dans votre camp !


(Mais si vous n’avez pas encore compris qu’il ne vous sera vraiment pas facile de me piéger comme vous avez toujours souhaité le faire jusqu’à présent, alors que de mon côté, cela m’est d’une facilité infantile sur ce sujet dont vos lacunes sont visibles comme le nez en plein milieu du visage, alors, c’est que vous êtes vraiment un dément stupide digne de porter le surnom de Tati Danielle en référence à la « méchanceté » exprimée par ce rôle. Encore une fois, c’est à vous de voir !)

P.S. : Pour info, « méchant » est un mot d’enfant, à l’âge adulte on parle de perversité. smiley !

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