@lsga
« une sorte d’oscillateur harmonique quantique ? », NON.
Le paysage n’est pas oscillateur.
Le photon, aussi bien à l’émetteur qu’à l’absorbeur a pour fréquence le battement entre les fréquences brogliennes de l’état initial et de l’état final. Je simplifie en n’abordant pas leur vitesse radiale relative, et le glissement de fréquence résultant.
« la réalité de l’interférence entre les photons et la grille », Non, vous n’y êtes pas.
Les interférences observées par Thomas Young au tournant 18e-19e siècle, et développées puis théorisées par Augustin Fresnel résultent du fait que chaque photon de l’onde emprunte deux ou plusieurs trajets simultanément, lesquels diffèrent entre eux de une, deux, trois ou davantage de fois la longueur d’onde. Placée dans les zones sombres de l’interférence, la grille est largement inconnue des photons, aux imperfections de la collimation près.
Dans une expérience type Aharanov-Bohm, le solénoïde enjambé est largement inconnu des électrons, sauf s’il est alimenté, auquel cas le trajet supérieur et le trajet inférieur ne sont plus de même longueur optique pour l’onde électronique, et l’ensemble des franges d’interférences se déplace dans le sens de rotation du champ magnétique A (qui est exactement celui du courant dans la nappe de courant circulaire). Là c’est facile à dessiner car avec la symétrie cylindrique, tout le phénomène est à deux dimensions seulement, tout dans le plan sagittal.