@Jeussey de Sourcesûre
une occupation
soft de l’espace européen qui veut s’affranchir des liens avec
les USA ?
Les dirigeants actuels de l’Europe sont à plat ventre devant les
USA.
Mais les analystes étatsuniens sentent bien que cela ne va pas
durer.
Le brexit était une forme d’avertissement. L’impossibilité de
dissimuler plus longtemps les pertes abyssales de la Deutsch bank et
la période d’errance financière qui s’en suivrait en serait une
autre.
Mais bien sûr l’horreur absolue, l’apocalypse, serait pour eux
l’élection de Jean-Luc Mélenchon car elle signifierait le retour de
la France indépendante sur la scène internationale, avec une forte
probabilité que la politique et le discours nouveaux seraient
approuvés et suivis par d’autres pays dont des membres de l’UE.
Or l’abaissement de la France, pays de sursauts
révolutionnaires et où la laïcité est proclamée dans la
Constitution, a toujours été un objectif majeur du pays le
plus impérialiste du monde et celui qui sur chaque dollar, écrit
que chaque citoyen a foi en Dieu.
La guerre froide a servi par ricochet cet objectif que le perspicace
de Gaulle avait combattu et qu’un Mitterrand dénonçait sur le tard
et confidentiellement malheureusement après s’être abaissé devant
Reagan en 1981 en véritable féal qui rend des comptes à son
maître.
En 1944, pour dissuader le parti communiste et la résistance
populaire d’installer un pouvoir provisoire trop « à gauche »
en France, les Étatsuniens ont organisé un défilé colossal de
soldats US sur les Champs.
Pour ne pas mettre la puce à l’oreille des Parisiens, ces hommes en
uniforme ont marché sans armes, mais c’était bien le message :« À
bon entendeur salut ! Nous empêcherons une république sociale en
France, par la force s’il le faut. Nous en avons les moyens. »
Et comme Moscou était d’accord avec les USA, aucune tentative
révolutionnaire n’a eu lieu, le PCF étant subordonné lui, aux
intérêts russes.
Ces installations de soldats de différentes nationalités mais du
même « camp », la soumission pleine et entière aux intérêts
US a le même objectif qu’à Paris en 1944, celui de dissuader la
tentation de l’indépendance, de leur faire comprendre que les
peuples ainsi occupés ne sont pas libres de
choisir ce qui leur paraît bon pour eux, en l’occurrence une
relation normale avec la Russie.