@Yanleroc et Olivier cabanel
Tout d’abord, la France a une longue histoire. des présidents et
chefs de gouvernements prestigieux, engagés depuis l’Empereur Napoléon, et
l’époque contemporaine, De Gaulle, Giscard, Mitterrand, Chirac, Jospin.
Mais c’était au temps radieux de la domination occidentale. C’est
pratiquement la même chose en Allemagne, et ailleurs.
Mais depuis le début du XXIème siècle, il s’est opéré un
retournement géostratégique et géoéconomique du monde. Les prestigieux
présidents ont fait leur temps, nous avons des Sarkozy, des Hollande, des
Macrons qui sont le produit du Grand Capital, comme d’ailleurs en Allemagne,
Angela Merkel, et aujourd’hui Theresa May, et avant elle Blair, Brown, Cameron,
et en Allemagne, Angel Merkel, ce qui signifie que la l’Europe comme la
France se cherche.
Et les gouvernants mentent à leurs peuples. Et c’est la raison
pour laquelle la situation se complique et le Grand Capital se dévoile et entre
dans la politique et place ses pions. Pour installer partout l’austérité,
tailler partout sur les dépenses budgétaires, appauvrir les peuples parce
qu’ils n’ont rien à offrir. Et le Grand Capital se cramponne toujours sur ses
acquis, en bon rentier. C’est l’industrie de la finance, l’industrie de rente
qui fonctionne en Europe et qui s’est mise en place depuis les années 1980. Et
Bruxelles, la Banque centrale européenne, et les gouvernements "
placés" doivent jouer leur rôle dans le grand échiquier monétaro-financier
occidental, du moins tant qu’il détient encore le monopole. Et je ne pense pas
que ce monopole il aura à le détenir longtemps. La mutation du monde
s’accélère.
Voilà, la situation où elle en est l’Europe et la France.
Précisément, si çà fonctionne en Allemagne parce qu’elle tire le plus de
l’Europe et explique la pérennité de Merkel, il va autrement du deuxième moteur
qu’est la France. Et Mélenchon n’a pas si bien dit, la France est insoumise, la
révolution de 1789 est née en France. Elle est réfractaire à toute domination.
C’est la France qui est au centre de l’Europe et non l’Allemagne. Et elle a un
grand passé historique dans la construction de l’Europe, on peut même dire
qu’elle a été le moteur de l’entité européenne. Et son peuple comme ses élites
ne sont pas des suiveurs décérébrés.
Voilà pourquoi Emmanuel Macron est une chance pour la France et
l’Europe. Parce que, à travers lui, s’est dévoilé le Grand Capital que le Front
national a longtemps combattu. Et je pense que l’étiquette de raciste lui a été
confectionnée pour le mettre au ban des partis, parce qu’il est le seul parti à
le dénoncer. Et lui est tombé dans le panneau, parce qu’il tire un peu de cette
propagande qu’on lui fait. Et il ne fait pas aussi l’effort de comprendre que
ce n’est pas avec une vision à forte connotation populiste qu’il va arriver à
présider la France.
Non. A mon sens, il faut de la profondeur dans la réflexion, il
faut de l’honnêteté, de l’engagement, du pragmatisme et du réalisme dans les
enjeux en cours. Et le jeune Macron va permettre aux politiques français de
tous bords, s’ils sont honnêtes et engagés, de réfléchir à ce qu’il faut faire
pour la France et même pour l’Europe. De faire un peu comme a fait le
Royaume-Uni avec le Brexit, mais sans le Frexit. S’imposer à l’Allemagne, ne
pas recevoir des ordres de l’Allemagne, partager équitablement les
responsabilités avec l’Allemagne, proposer une véritable politique économique
et non mercantile comme elle le fait l’Allemagne pour son industrie.
Et c’est la raison pour laquelle Angela reste aux commandes depuis
onze et demi au pouvoir. Un système qui marche, pourquoi changer la meneuse de
jeu européen dans le monde
Voilà mon raisonnement Si je me trompe, corrigez-moi, s’il vous
plaît