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Commentaire de eric

sur Cette « gentrification » qui chasse les classes populaires de Paris


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eric 1er février 2018 19:38

Vivre dans Paris intra muros n’est pas un droit d’ l’homme.

Dire le contraire est une affirmation de petit bourgeois progressistes autant qu’ignares et égoistes. La population de la France a en gros doublé depuis Napoléon III, pas la taille de la ville. La population de Paris a explosé à l’époque et Haussmann a intelligemment choisit la formule qui permet de construire le plus de M2 de plancher par m2 au sol. ’ Plus que les pavillons, les logements qui préexistaient et les barres d’immeuble contemporaines.
Il considérablement accru la capacité d’accueil intro muros.
Plein d’autres facteurs jouent.
Aucun groupe social ethnique , humain ne recherche la mixité sociale de proximité. Les gens ne sont pas contre un peu de diversité dans leur quartier, pas dans leur escalier en général. C’est un fait statistique. Le nombre de m2 par personne s’est accrut dans l’ensemble. La famille moyenne a décrut, le nombre d’isolé a augmenté. Paris, ce sont essentiellement des petites surfaces,parce que cela se loue et se vend plus cher. Parce que la demande a crut.
Les transports ont complètement transformé les données de toutes ces questions depuis Napoléon trois.
Une femme de ménage allant à pied de Belleville au 7 ème, y passait sans doute plus de temps que d’aller de Cergy par le RER. Les cadre n’ont pas moins de déplacement si ils bossent à la défense. Les familles « riches » mais nombreuses sont plus touchées que les familles moyenne mais sans gosse par l’exclusion parisienne. Du reste, la division des grandes surface du centre au profit de bobos DINK, est un des aspects de la questions.
La volonté de planter du logement social intro muros est délirante, tu construis beaucoup moins de m2 pour beaucoup plus cher, et pour économiser quoi ? de 15 à 30 minute de transport  ? Tout en ayant moins de surface et en étant obligé de vivre dans des quartiers où tout est nettement plus cher, ne serais ce qu’ à cause des coûts du locatif commercial.

Bref, les délires idéologiques progressistes expliquent essentiels des difficultés du secteur logement, en particulier pour les plus faibles .

Aujourd’hui, tous les textes passés par ces gens, visent à leur permettre à eux de se loger dans ce qui leur parait le plus prestigieux, à moindre coût et au détriment du collectif et du social.
Ainsi ; ils contrôlent les prix là ou les pauvres ne peuvent pas loger de toute façon : les centres historiques... !

Une bonne nouvelle ? La plupart des électeurs progressistes sont devenu proprio dans les dernières 30 années. Cela signifie qu’à terme, il vont faire pression pour une baisse de la fiscalité sur le patrimoine immobilier « raisonnable » ( c’est à dire le leur).


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