@moderatus
Effectivement, ceux un peu âgés se souviendront du choc qu"’avait crée la une d’un numéro du nouvel obs, revélant à l’aube des années 80 un phénomène extraordinaire : Le journaliste avait rencontré un illettré....Un fait de société qui parut incroyable à beaucoup. De fait on se rappelle tous que la lecture était quelque chose d’acquis pour une écrasante majorité en huitième, et que le certificat d’études à l’époque sanctionnait des compétences que ne rempliraient pas la plupart des bacheliers.
Bien sûr il faut comparer ce qui peut l’être, mais il faut reconnaître qu’en cinq ou six ans les élèves accédaient alors à une sorte de trousse à outils qui leur donnait les moyens, par la promotion interne des entreprises d’accéder parfois à l’ingénierie.
Ce n’est donc pas seulement l’école qui est en cause, mais une sorte de promesse de société ouverte, ne manipulant pas la langue de bois, et cultivant l’espoir, et la promotion.
Rien à voir avec le présent, ou, à tort ou raison, des gamins identifient très tôt qui’ils n’ont pas leur place dans la société, ou la compétition et donc l’influence des parents et du carnet d’adresses est primordiale. Inutile de dire que l’investissement alors, ira de pair, ainsi que les premiers troubles du comportement et des conduites.
Comment faire pour réintroduire l’éthique pour les uns, et les cours de morale pour les autres, et réciproquement, en faisant de ces matières quelque chose de passionnant et de structurant ?...Je parle là de nous mêmes, de toute la société en général.
Une assurance, le bonheur n’est une notion durable que s’il est collectif.