@Spartacus
« Dès le 20 juin, une partie des négociateurs communistes est arrêtée par la police française puis libérée sur l’intervention des autorités allemandes. Ces négociations se prolongeront jusqu’à la fin du mois d’août, néanmoins dès la deuxième quinzaine de juillet, les Allemands doutent de la fiabilité d’un accord et les communistes commencent à comprendre le piège. Dans le même temps, la direction communiste publie clandestinement /Humanité et l’ » Appel au peuple de France « dit » Appel du 10 juillet 1940 « demandant de ne pas accepter l’ordre vychiste. Comment des responsables de la direction communistes comme Jacques Duclos et Maurice Tréand ont pu, à ce point, abandonner leurs convictions antifascistes pendant que d’autres, tels Gabriel Péri et Charles Tillon, refusaient de se compromettre et jetaient les bases d’un combat futur contre l’occupant ? A partir de 1941, pendant quatre ans, lés communistes massivement engagés dans la Résistance paieront chèrement » l’impôt du sang « ; déportations, fusillades, massacres, tortures... En 1949, un rapport du secrétariat du PCF, resté secret et que ce livre publie, condamnera explicitement les négociations de juin 40... »
Les bourgeois eux commençaient à négocié avant même qu’il y ait une guerre et une occupation (le mouvement des cagoulards)... ça fait une ENORME différence !