@Gollum, Ce n’est peut-être pas tant les scientifiques, mais les politiques et
les économistes qui font un mauvais usage de la science. Cependant ces
derniers sont sans doute encouragés par les mauvais scientifiques qui
outrepassent les règles absolues de la science. C’est notamment à
destination de ces derniers que j’ai écrit cet article.
Tous ces « scientifiques » qui prétendent qu’il existe des génies en
science, dont la parole est une vérité absolue et définitive, tout ceux
qui prétendent que les postulats de la mécanique quantique sont
recevables scientifiquement. Oui, il est vrai que ces déviances
dogmatiques sont fortement teintées d’un esprit religieux. Newton ou
Einstein sont trop souvent considérés par la « science dogmatique » comme
Jésus ou Moïse le sont par la religion. Rappeler simplement que Newton
et Einstein faisaient caca comme tout le monde provoquera l’indignation,
et l’accusation de crime de lèse majesté. Ces dogmatiques font un mal
considérable à la science, car ils en effacent les contours et la
rendent poreuse à son antithèse : le dogme. D’où la difficulté que
l’homme de la rue éprouve pour déterminer le rôle exact de la science,
sa place au sein des activités humaines. Et ce flou entretenu est bien
utile à certains.
Cela dit je persiste à penser que la science, bien faite et respectée
dans ses limites, n’est qu’un des outils qui seront nécessaires à
découvrir ce qu’est l’esprit humain. Il en faudra beaucoup d’autres.
Compter uniquement sur elle n’est pour moi pas raisonnable, en tout cas
en l’état de nos connaissances. En tout état de cause la science ne
pourra tenir compte d’un « esprit déjà là dès les origines », que si elle
est capable de le quantifier et de le mesurer. Sans cela un tel concept
appartient plutôt à la métaphysique.