Bonjour, rosemar
La famille d’Alexia Daval s’est elle-même déclarée satisfaite du verdict. Et je le comprends, comme je comprends les jurés qui sont arrivés à ce verdict.
Certes, il s’est agi d’un meurtre qui a d’autant plus choqué que l’auteur des faits a joué ensuite ce qui a été perçu comme une comédie macabre, et sans doute ce comportement a-t-il donné lieu à un débat animé lors de la délibération.
Pourquoi 25 ans de détention et pas la perpétuité ? Tout simplement parce que c’est un meurtre qui était jugé et pas un assassinat. A cet égard, il faut savoir que la moyenne des peines prononcées pour les homicides est de 15 années de réclusion, et plus précisément de 17 ans pour les crimes conjugaux (cas de cette affaire).
Pour ce qui est des mensonges à répétition de Jonathan Daval, cela ne pouvait pas être retenu contre lui, une personne suspectée ou poursuivie pour un crime ou un délit ayant, en droit français, le droit de mentir pour tenter d’échapper au châtiment !
Notez pour finir que — fait très rare — ni la défense ni le parquet ni la partie civile n’ont interjeté appel. Ce qui démontre que dans ce dossier le jugement prononcé a semblé équitable à tous.