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Commentaire de Patrick Samba

sur Covid-19 : le quotidien d'un professeur de collège


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Patrick Samba Patrick Samba 16 décembre 2020 20:55

@jjwaDal.

« Dans quel asile sommes nous entrés ? »

 : le souci c’est que nous ne sommes pas entrés dans un espace délimité réservée à la folie. C’est tout l’espace environnant qui est devenu un « asile ».

Et comme il est très difficile de convaincre même les gens convaincus du caractère déraisonnable, irrationnel des évènements, que nous avons affaire à un délire collectif du même ordre que celui qui a envahi la France pendant un mois en mai 1969 (Covid-19  : l’exemple de la rumeur délirante, dite d’Orléans, de mai 1969), je finis par penser qu’on n’en sortira pas avant longtemps.
Quand une personne délire, il est relativement facile d’en contenir les manifestations en raison d’un rapport de force permettant cette contention. Le malade est seul entouré de professionnels qui peuvent imposer leur pensée.
Mais lorsque c’est la grande majorité de la population qui délire, et la quasi intégralité de la classe politique, comment la petite minorité non-délirante dépourvue de moyens pourrait-elle imposer une pensée rationnelle ?

Peut-être les abus de pouvoir manifestes finiront-ils par pousser les délirants intolérants à ces abus à se révolter (comme on le constate ces derniers samedis en manifestation), mais comme ils sont délirants, en cas de passage du pouvoir dans leurs mains, comment agiraient-ils ultérieurement autrement qu’en prenant des mesures délirantes ?

La seule solution : propager la connaissance du délire.
Ou qu’il se produise un coup d’Etat organisé par des militaires non-délirants. En espérant qu’ils soient démocrates. Comme au Portugal lors de la révolution des œillets.


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