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Commentaire de velosolex

sur Le survivalisme


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velosolex velosolex 29 avril 2021 12:04

@Pauline pas Bismutée

« Imaginez le futur, la guerre des monde » Interessant article de libé, ce matin, qui parle du projet du gouvernement de réunir des écrivains de science fiction avant de prévoir les risques de demain...A ce sujet il semble qu’hier les lanceurs d’alerte sur la chine, et sur la mondialisation, n’ont guère été entendu, Se pose le problème d’une gestion enarque du territoire, avec des crânes d’œufs n’ayant aucune vision ni aucune force d’anticipation. Même plus de concurrence avec les polytechniciens qui ont disparu du paysage politique. Des ingénieurs de formation plus pragmatiques et évolutifs. En tout cas cette réunion d’auteurs « romanesques » si on peu s’en féliciter semble bien être la preuve d’un grand désarroi dans les schémas décisionnels. 
Copié collé :

 « la Red Team ». Sous cette appellation explicitement empruntée à la guerre froide ont été réunis dix auteurs de science-fiction grâce à l’imagination desquels l’armée française espère anticiper « les menaces, les défis, les ruptures » de demain. C’est que, comme l’expliquait sur France Culture Roland Lehoucq, président du festival de science-fiction les Utopiales et coordinateur de la Red Team, la science-fiction est « un genre éminemment utile ».Au-delà de l’expression, c’est le projet même de la Red Team qui a déclenché une querelle dans le petit milieu de la science-fiction française. La Volte, maison d’édition porteuse d’une science-fiction engagée, incitait dans une tribune les auteurs, s’ils souhaitent se rendre « utiles », à investir les champs de « l’accès aux soins et de la santé, de l’éducation, des migrations, du lien au vivant » plutôt que de se mettre « au service d’un Etat en guerre permanente ». Romain Lucazeau, auteur de la saga Latium (Folio SF, 2016) et membre de la Red Team, préfère tempérer  : « Notre rôle n’est pas d’imaginer des armes du futur, mais d’envisager comment le contexte peut évoluer. » Si les réactions à un projet qui pourrait ne sembler qu’une opération de com à peu de frais ont été si vives, c’est que le milieu de la science-fiction a appris à se méfier de l’instrumentalisation de sa capacité à imaginer des futurs. L’exemple le plus caricatural est celui de la Chine, qui a su récupérer la science-fiction pour faire coller les rêves des écrivains à ceux du Parti - en 2015, le vice-président du pays appelait les écrivains de science-fiction à « alimenter leur foi et celle des jeunes Chinois dans la réalisation du rêve chinois ». D’une manière plus discrète, la science-fiction est déjà mobilisée par une poignée de commerciaux adeptes de ce qu’on appelle le « science fiction prototyping ». Quelques exemples parmi une longue liste : l’entreprise SciFutures, qui vend les services d’écrivains de science-fiction pour « accélérer l’innovation » à des entreprises comme Visa, Ford ou Intel ; l’influent cabinet de conseil PwC, qui livrait récemment un rapport intitulé « Utiliser la science-fiction pour favoriser l’innovation » ; Microsoft, qui publie Future Visions (Melcher Media Inc), un recueil de nouvelles « inspirées par Microsoft » et qui explore des sujets de recherche de l’entreprise, telles que la science prédictive, la traduction en temps réel ou le machine learning. "


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