@ddacoudre
Article intéressant. Depuis bien longtemps, à l’arrivée de la période électorale pour les présidentielles le refrain est toujours le même
— Sécurité
— Culture et scolarité
— Travail
— Réduction des inégalités
— Immigration
et depuis peu
— Environnement
Tous sans exceptions, nous promettent monts et merveilles, certains sachant qu’il sera impossible de les tenir et d’autres ne sachant pas qu’elles ne peuvent pas être tenues (quoique pour quelque uns je doute..).
L’ordre de classement des thèmes étant variable suivant la condition sociale et l’âge.
L’histoire nous apprends qu’une majorité de ces promesses ne sont pas tenues, pour des motifs divers, ce qui engendre deux sentiments chez le votant
Le premier est une grande lassitude, (la déception est partie depuis longtemps), un désintérêt qui augmente progressivement, touchant majoritairement des tranches d’âges qui n’ont pas connu les années chantantes, et les années de déception.
Le deuxième une prodigieuse envie de changement, de révolution, etc.. Ce sentiment est exacerbé au maximum lors des campagnes électorales, alors se forge des convictions, des satisfactions, des idéaux, qui font oublier l’inéluctable.
Le jour fatidique arrive, gonflés à bloc prêt à tout, le premier bulletin est versé dans l’urne, immédiatement suivi d’un sentiment du devoir accompli pour la Nation.
Les résultats de l’orchestration maléfique organisée depuis tant d’années pour sauvegarder ce régime des partis politiques tant voulu après la libération fait son office.
Et là, le fier citoyen prends peur, déçu dans un premier temps du score de son champion, qui en plus tente vainement d’expliquer sa défaite, se victimisant à cause de sombres manipulations par le pouvoir en place.
Dans cet état le fier citoyen tant évoqué dans notre chant révolutionnaire, regarde les deux champions restant et le jour « J » survient le syndrome du rideau......
Mais que pense l’électeur derrière le rideau de l’isoloir, dans ces quelques minutes ou il est face à lui même, à ses doutes, ses convictions, tentant de se remémorer les phrases, slogans, promesses martelées par tous les mé(r)dias. Ces convictions brisées.
Se dit-il .
— Fais chier ! Vont se faire « Fo....) j’vote blanc
— Ah non pas lui ou elle ! (C’est un sale con ou conne, j’aime pas sa gueule, etc...), une peur insidieuse s’étant immiscée en lui. Le votant dans l’euphorie du départ veux du changement, espérant secrètement que cela continue comme avant, ou que cela soit pour les autres.
(Je vous fait grâce de ceux heureux de voir leur champions, qui pour la plupart d’entre eux n’hésite pas.....)
Et à 20H, le votant est devant sa télé, es journaleux piaffent d’annoncer les premier un résultat qu’il connaissent déja.
Et sauf très grosse couille survenue pendant le mandat électoral, le sortant retrouve son siège.... Remerciant avec une hypocrisie sans bornes ses électeurs, justifiant son score »démocratiquement obtenu« , alors qu’il ne représente en fait qu’une minorité des votants.
Et le cirque repart pour cinq années, le jeu reprend, les traditionnelles manifestations de début d’années, d’avant les vacances, de début de rentrée, accommodés parfois de mouvements populaires dus à une actualité savamment orchestrée. Quelques uns écrirons des livres sur la »révolte qui gronde".....