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Commentaire de velosolex

sur L'Ukraine et le modèle du conflit entre «  petit  » et «  grand  »


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velosolex velosolex 1er juillet 2022 21:57

 Rarement, voir jamais,une guerre n’a été si peu anticipée par les observateurs. La veille de l’invasion, Zelensky ne voulait pas croire encore les alertes communiqués par les observateurs américains, sur l’émminence d’une invasion. 

Pourquoi ?...Parce que nous sommes gouvernés par la rationnalité. Du moins, l’époque moderne, nous en avait convaincu. Cette guerre ’« à l’ancienne », déjà en elle même est anachronique, fait descendre un rideau de fer devant la Russie, comme l’avoue Poutine, en le reprochant étonnament aux occidentaux, comme si c’était eux les responsables de la volonté d’Anschuss, et du Blietzkrieg qui s’est mal passé. 

Même en 14, conflit dont on cherche encore les causes, en n’en ’imputant la responsabilité tantôt à l’Allemagne, à la serbie, ou à une ensemble de causes à effets, cette guerre était moins surprenante que celle ci. Ne parlons pas de celle de 40, qui est le seul moyen pour l’Allemagne de ne pas rembourser ses crédits militaires, et de ne pas entrer en recession. Point commun avec la guerre d’Ukraine : Le nationalisme exarcerbé et la volonté de puissance et d’immunité de l’agresseur. 

Car la Russie n’avait aucune iraison cohérente pour ce lancer dans cette folie. Son économie basée sur l’exportation des matières premières avait une belle continuité avec l’europe, et des partenariats économiques se développaient. La menace fantasmatique de l’OTAN « aux portes » ne tient pas. L’otan jamais ne se risquerait à agresser le premier la russie qui est surarmée, et depuis 30 les puissances occidentales ont privilégié de se désarmer, tant l’on était certain d’être rentré dans une nouvelle aire, où seuls des conflits régionaux limités, pouvaient encore se produire. Mais depuis le livre du Fukuyama, « la fin de l’hiistoire », il était admis que les interdépendances étaient trop importantes pour ramener ce genre de conflit suicide, où à l’instar de la guerre de 14, il n’y a que des vaincus. 

Les européens ne sont évidemment pas intéressés par la poursuite de ce conflit catastrophique, comme le prétend l’auteur. Pourquoi le seraient ils ? Ils ont établi des sanctions utiles, et courageuses, mais qui se retournent bien sûr contre leur intéret économique. Cette postiion n’avait pas été anticipé par le Kremlin, ayant à tort vu les Ukrainiens comme des läches, qui ine se batteraient pas, et les européens, comme des décadents, qui ne bougeraient pas un pouce. C’est sûr que les guerres terribles contre la Tchétchénie et la Syrie qu’il a autant écrasé sauvagement, et remplis de scènes de crime à l’identique de ce qui se passe actuellement n’avaient pas été sanctionné. 

Inutile de dire que les points de vue de l’auteur me paraissent fumeux, et très borgnes, dépendant d’une vision orientée de l’affaire. Les Russes auraient du prendre leçon de leur échec en Afghanitan. On ne gagne pas une guerre même si on envahit le terrain si on n’est pas légitime. Quand à la victoire des Talibans, suite au retrait des américains, il était facile de l’imaginer. L’Afghanistan est un pays tribal, ou les fondamentalistes n’ont pas eu à faire beaucoup d’efforts, pour s’imposer. Les armes données par les américains n’ont servi à rien, tout simplemen parce que les militaires aghans n’avaient pas envie de s’en servir, et aspiraient à ce retour en arrière.

Par contre, les même armes sont accueillis avec enthousiasme par les Ukrainiens, comme elle avaient été accueilli pareillement en 79 quand les USA ont donné des missiles Singer aux étudiants ismamiques, descendant alors les hélicoptères Russes, et anéantissant des colonnes de chars. Un type qui défend son pays contre l’oppresseur, ça vaut trois ou quatre de ces soudards, ne se battant que pour leur solde.

Poutine a salement merdé. C’est un psychopathe qui a médusé de stupeur certains même de ses soutiens passés, par son apragmatisme, son incapacité à dominer ses afffects de haine, basés sur un nationaliseme borné, qui lui a occulté ne serait ce que des principes de prudence et de retenue indispensable. Au lieu de ça, il envoie son pays en enfer, transformé en paria pour des générations par l’ampleur du crime. Il pouvait continuer à avoir des rapports amicaux avec l’Ukraine, deux pays voisins qui pouvaient s’entendre en se respectant. Les Ukrainiens vont s’arracher la langue Russe, et sa culture, se rapprocher de l’europe, pendant que les pays nordiques cherchent eux aussi à se protéger de l’ours, en ralliant l’otan. Son opération spéciale, comme il dit, lui est revenu dans la gueule comme un boomerang. 


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