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Commentaire de Pascal L

sur L'histoire naturelle de l'Europe et du monde de l'islam. Où le déclin de l'Europe risque-t-il de mener à l'horizon 2070-2080 ?


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Pascal L 29 décembre 2022 20:11

@Hamed
Je ne juge pas les musulmans, j’étudie l’islam par la science et je vois des mensonges commis par les califes, ce qui n’est pas la même chose. Je me suis réveillé lorsque une mosquée s’est construite près de chez moi et que j’ai vu se multiplier les voiles et les barbes. J’ai voulu savoir ce qui motivait ces personnes et je me suis aperçu que les prédicateurs invités appartenaient aux Frères Musulmans... Leur police de la pensée patrouillait dans leur quartier pendant le Ramadan et harcelaient les non Musulmans d’origine africaine. Ces Musulmans-là cherchent à me convertir à l’islam, raison de plus pour essayer de comprendre.
Un autre aspect, qui a été déterminant pour moi, c’est une parole donnée par l’Esprit-Saint en 2015 qui m’a encouragé à lire des livres écrit par des scientifiques sur l’islam et à combattre la pauvreté spirituelle. Encore une fois, je ne juge pas, mais je constate en interrogeant les personnes que je rencontre. La richesse spirituelle est atteinte lorsque nous dialoguons avec Dieu. Le soufisme ou les marabouts sont des spiritualités pré-chrétiennes ou le dialogue se fait avec des esprits, non avec Dieu. Jésus n’a pas cessé de chasser ces esprits et il a confié la suite ainsi que la guérison des malades à ses disciples. Beaucoup de musulmans ne dialoguent jamais avec Dieu. Pour nous, réciter des prières n’est qu’un monologue et non un dialogue. Je rencontre aussi beaucoup d’athées ou même des chrétiens qui montrent une grande pauvreté spirituelle. Je les invite donc à se laisser toucher par Dieu. C’est toujours Dieu qui prend l’initiative de la rencontre et attend souvent que nous soyons prêts à l’entendre, prêts à accepter que, en toute humilité, nous ne réalisions pas notre projet mais le sien. C’est le oui de Marie, donné en toute confiance, lorsque l’ange lui a demandé si elle acceptait de devenir la mère de Jésus, tout en ignorant quelles en seraient les conséquences (le Coran dit autre chose). J’ai confiance en Dieu, quelles qu’en soient les conséquences car il m’a déjà montré son amour infini. Si nous ne faisons pas confiance à une personne qui est capable de tant d’amour, alors à qui ferions nous confiance ? Je suis scientifique et je sais qu’il n’y a qu’une seule vérité. Si deux religions disent des choses différentes, je sais qu’il y a au moins une erreur ou pire, un mensonge.

« L’historiographie peut posséder un caractère scientifique non parce qu’elle fournirait des preuves absolues (expérimentables) mais parce qu’elle peut conduire à des certitudes, à la manière dont un tribunal traditionnel confronte des témoignages et des indices. C’est la méthode qui fait de la recherche historique une discipline scientifique : elle requiert un recueil le plus exhaustif possible des données se rapportant à la question traitée, après examen critique et impartial (signification, fiabilité, raison éventuelle de maquillages) avant de déterminer des convergences. Ce sont celles-ci qui imposent la certitude historique. Autrement, s’il ne s’agissait que de choisir quelques données arbitrairement en refusant de tenir compte d’autres données avérées, on ne parlerait pas de recherche historique mais de mauvais roman » (source eecho.fr)

Dans l’islam, les incohérences sont traitées d’une toute autre manière. A chaque fois, une histoire qui réconcilie les termes de l’incohérence est créée mais il n’existe pratiquement jamais de faits vérifiables qui permettrait de consolider cette histoire. De fait, il existe des bibliothèques entières contenant de telles histoires et dans lesquelles les musulmans puisent selon les besoins. Le nombre même de ces histoires interroge. J’appelle cela une culture de l’excuse, pas une culture de la Vérité. La langue arabe est très riche quand elle nous parle de mensonges. Cela me rappelle les Inuits, quand ils parlent de la neige. Le Cheikh Al Hamad compte vingt-deux catégories de mensonges.

« n’est-ce pas ne pas être chrétien à vous opposer à d’autres croyants » Etre chrétien n’est pas être naïf. Je ne connais qu’un seul Dieu et ce n’est pas Allah. Accepter la croyance de l’autre alors que nous connaissons les mensonges qui en sont à l’origine, c’est du relativisme qui va si bien avec notre époque mais c’est aussi un mensonge. Se taire serait criminel car le mensonge ne peut conduire vers le salut. Je sais que le Dieu que je connais est la vérité parce que je l’ai rencontré. Bien sûr, vous n’avez pas fait une telle rencontre, vous ne pouvez obtenir cette certitude et de fait, il ne peut vous en vouloir parce qu’il vous aime également. Mon rôle est de dire, pas de faire croire, car cela appartient à Dieu et votre chemin vers Dieu appartient à vous seul. Je ne peux que vous encourager à faire cette rencontre. Le Dieu que j’ai rencontré veut sauver toute l’humanité et certainement pas un groupe particulier. Ce ne sera ni les musulmans, ni les chrétiens, ni les juifs, ni les bouddhistes, ni les autres. Ce sera des individus qui accepteront personnellement l’amour de Dieu mais y avoir été préparé est un avantage. La désignation de groupes est une caractéristiques des idéologies politiques qui veulent dominer le monde et c’est un mensonge car Dieu s’adresse à des individus. Désigner un groupe ennemi, c’est leur enlever toute humanité pour les combattre. C’est dans ces idéologies que se trouve l’orgueil...

Personnellement, je ne suis rien mais je fais confiance à Dieu lorsqu’il me demande d’aider d’autres personnes à être sauvées. Je ne place pas ma fierté en moi-même mais en Dieu qui me guide. Dieu commence toujours par nous faire aimer ce qu’il a à nous donner. Il prend le temps nécessaire pour nous expliquer ce qu’il attend de nous. Son objectif est bien le salut de toute l’humanité ; je ne fais pas de mal en proposant ce salut et le chemin pour y arriver aux personnes que je rencontre et ce n’est qu’une proposition qui n’implique aucune obligation. L’amour est incompatible avec une obligation. Pour nous, ce salut passe par l’acceptation de l’amour infini de Dieu et cette acceptation passe par un chemin de pardon. C’est donc entre Dieu et vous et mon rôle s’arrête bien avant. Nous devons pardonner à ceux qui nous ont offensés et demander pardon à ceux à qui nous avons fait du mal. Il est d’ailleurs facile de comprendre que nous ne pourrons pas vivre une éternité à côté de personnes que nous ne pouvons pas aimer. Dieu ne peut pas ignorer le cri de ceux à qui nous avons fait du mal. La guerre en serait la conséquence. C’est pour cela que ceux qui ne pourrons pas accepter ce chemin de pardon ne seront pas sauvées mais c’est leur choix. Notre orgueil est de fait notre pire ennemi sur ce chemin. C’est pour cela que St Augustin disait que l’enfer est le paradis des orgueilleux. Il ne peut y avoir des orgueilleux au paradis.


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