@mursili
Cher·e Internaute,
Votre réaction, bien que vive, appelle une réponse fondée sur des faits et une éthique de la précision.
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Sur le « baratin ou radotage » :
Si mon message vous a paru long, c’est que la complexité historique et juridique du conflit israélo-palestinien exige des nuances. Réduire ce débat à des slogans (« génocide ») ou à de l’ironie (« mon capitaine ») ne sert ni la cause palestinienne, ni la mémoire des victimes de génocides avérés.
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Sur l’accusation de « génocide » :
Utiliser ce terme pour décrire les actions d’Israël à Gaza est juridiquement infondé et moralement problématique. La CPI, l’ONU et les ONG dénoncent des crimes de guerre ou crimes contre l’humanité possibles, mais aucun tribunal ne parle de génocide. Confondre ces notions affaiblit la lutte contre les véritables génocides (Rohingyas, Ouïghours) et banalise la souffrance de leurs victimes.
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Sur la mémoire et l’oubli :
Personne ne nie les souffrances des Palestiniens à Gaza : pertes civiles, blocus, destructions. Mais qualifier cela de « génocide » revient à instrumentaliser une tragédie pour en occulter une autre (la Shoah). La mémoire exige de la rigueur, pas de la surenchère.
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Pour un dialogue constructif :
Plutôt que de clore le débat par des anathèmes, engageons-nous sur des faits :
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Le droit international condamne la colonisation israélienne en Cisjordanie.
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Le Hamas est accusé de crimes de guerre pour ses roquettes visant des civils israéliens.
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La paix passe par la reconnaissance mutuelle, pas par la diabolisation.
En espérant que ces clarifications nourrissent une réflexion plus sereine,
Cordialement,