@Julien30
Quelle patience !!!
Il y a tout de même un point très intéressant dans ce débat, mais qui se heurtera au réel de nos finances. Bayrou a voulu dissocier, contre l’avis des tenants du projet ; d’un côté les soins palliatifs et de l’autre l’aide à mourir, en fait le suicide assisté et l’euthanasie pour être plus clair.
Ce débat scindé en deux sera surement plus difficile sur les soins palliatifs pour une simple question de budget. Un effort considérable doit être fait pour mettre en place un vrai maillage du territoire pour un accès aux soins palliatifs à tous cexu qui le demande. Et c’est là que le bât blesse, on sait la situation désastreuse de nos finances publiques...
La loi sur l’aide à mourir ne contiendra que le minimum exigé par les activistes tels que l’ADMD. Le reste sera mis en place plus tard, car ces activistes ne se satisferont pas de cette loi minimale.
Un exemple ? Le projet prévoit que seules les affections incurables dont l’issue est fatal à court ou moyen terme seront prises en compte. Fergus, comme l’ADMD, contestera ce point pour supprimer cette restriction d’une fin proche, court et moyen terme. C’est dans la loi au plus quelques mois. Il est à parier que cette limitation sautera et de longues maladies incurables seront prises en compte…
L’accès aux malades mentaux n’est pas totalement fermé, la limitation aux adultes de plus de 18 ans sautera… Dors et déjà, il est admis que la décision collégiale n’est pas indispensable !!! Il est facile de s’imaginer que des médecins favorables au suicide assisté seront sollicités sans qu’un collège de médecins puisse s’y opposer ...
De multiples évolutions auront lieu immanquablement.