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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > L’Alliance Anticorrida propose de sponsoriser une corrida (...)

L’Alliance Anticorrida propose de sponsoriser une corrida !

Pedro Haces Barba, alias « Don Bull » propose, en septembre prochain à Las Vegas, des corridas sans aucune effusion de sang avec, grande première, les stars actuelles de la tauromachie (Pablo Hermoso de Mendoza, El Zotoluco, Morante de la Puebla, El Juli, Sebastien Castella, Antonio Barrera etc.)

Au grand dam des professionnels du secteur taurin européen, Simon Casas en tête, qui dénoncent unanimement une « sinistre mascarade dénuée d’intérêt » avec des « figures de la tauromachie qui se prêtent à la pantomime ». Certains appellent même les spectateurs à hurler « Las Vegas, que verguenza ! » pendant les prochaines prestations de ces toreros à Dax, Bayonne, Nîmes ou Béziers...

Une réaction pour le moins étonnante de la part de ceux qui n’en finissent pas de clamer leur amour pour le taureau. Ne devraient-ils pas, au contraire, être ravis que soit proposé un spectacle qui respecte l’intégrité de l’animal et qui, de ce fait, a tout pour réconcilier enfin les pro et les anti ?

Et, sacrilège au yeux du mundillo français, Don Bull annonce que ces corridas respectueuses de l’animal, sans pique ni épée mais avec des banderilles terminées par du velcro, devraient aussi être essayées dans les arènes de La Monumental à Barcelone !

Car, ce n’est un secret pour personne, le grand public n’est attiré ni par le sang, ni par les actes de cruauté perpétrés lors des corridas. En revanche il est friand du folklore du paseo, de la fanfare et des passes artistiques du torero.

Voilà pourquoi l’Alliance Anticorrida, vient de proposer à Don Bull Productions de sponsoriser à hauteur de 2 000 dollars, une ou plusieurs des représentations qu’il organise. 
Don Bull Productions devant, cela va sans dire, donner à l’association « l’assurance qu’aucuns sévices ne seront exercés sur les animaux ».
 
http://www.allianceanticorrida.fr

http://www.petition-anticorrida.org

http://www.villes-taurines.com

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82 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 11:13

    Quel sera le sort des taureaux après cette corrida sans aucun sévice ?
    Seront-ils ramenés dans leur élevage pour y mourir de vieillesse ?
    Dans ce cas, je dis « bravo » !
    Seront-ils abattus en abattoir comme un quelconque boeuf ?
    Dans ce second cas, bonjour l’hypocrisie ! ! !


    • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 12 août 2009 12:52

      Pourquoi posez-vous la question alors que vous savez très bien que vous donnez la réponse ? Pour pouvoir asséner « bonjour l’hypocrisie ! ! ! » C’est donc là tout ce que vous proposez....

      En ce qui nous concerne, nous préférons prendre nos responsabilités et nous positionner pour tout ce qui peut , ici et maintenant , réduire un tant soit peu la souffrance physique ou morale d’un être sensible.

       A moins que vous n’ayez la solution pour abolir la corrida tout de suite.
       Dans ce cas, bien entendu, ce sera total respect !


    • brieli67 12 août 2009 14:19

      comme fillon adoooooooooooooooooooooore
      tous les mercredis à la sortie du conseil des ministres

      http://www.biertijd.com/mediaplayer/?itemid=14623


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 15:24

      à Alliance Anticorrida (xxx.xxx.xxx.179) 12 août 12:52 

      « Pourquoi posez-vous la question alors que vous savez très bien que vous donnez la réponse ? »

      Et, vous, pourquoi me faites-vous un procès d’intention ?
      Je vous ai posé mes deux questions en toute bonne foi ?
      J’ignore laquelle des deux opportunités vous allez choisir.
      Merci de me faire connaître votre réponse.


    • brieli67 12 août 2009 17:49

      les gallodromes

      le rôti en moins de 6 minutes

      http://www.galponperu.com/videos.asp

      ben oui dans notre 59 : http://pagesperso-orange.fr/gallodrome/club.htm


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 13 août 2009 08:03

      à Claire Starozinski
      &
      Alliance Anticorrida (xxx.xxx.xxx.179) 12 août 12:52

      Madame,
      Voudriez-vous condescendre à répondre à mes questions initiales ?

      Quel sera le sort des taureaux après cette corrida sans aucun sévice ?

      Seront-ils ramenés dans leur élevage pour y mourir de vieillesse ?

      Seront-ils abattus en abattoir comme un quelconque boeuf ?

      Un peu de courage, svp...


    • Cascabel Cascabel 13 août 2009 09:01

      Le problème de la corrida n’ est pas la mise à mort de l’animal mais les tortures qu’on lui inflige, pendant et avant le show.
      Abroger les tortures n’a rien d’hypocrite.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 13 août 2009 09:05

      à Cascabel (xxx.xxx.xxx.121) 13 août 09:01 

      « Le problème de la corrida n’ est pas la mise à mort de l’animal »

      Donc, au terme de cette corrida sans aucun sévice, vous ne verriez aucun inconvénient à ce que le toro soit tué en public, dans l’arêne ?


    • Cascabel Cascabel 13 août 2009 09:17

      Personnellement aucun. Je ne suis pas végétarien.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 13 août 2009 09:51

      à Cascabel (xxx.xxx.xxx.121) 13 août 09:17 

      « Personnellement aucun ».

      Merci pour la franchise de votre réponse.
      Je souhaite la même franchise de la part de Claire Starozinski, présidente d’Alliance Anticorrida



    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 août 2009 11:29

      Ouais,

      il ne manque plus que le hambeurkger « Mundillo » ou « Pablo », « le loto Corrida » pour gagner dix millions de dollars, le machines à sous à cornes de taureaux et tout le tremblement. Ainsi la promotion est assurée pour installer en Espagne le futur « las Végas » de l’Europe, etc...

      Moi, je suis absolument contre... ... sauf si je peux gagner des millions de dollars...


      • Le péripate Le péripate 12 août 2009 11:36

        La pitié est un affect universel, universel dans les deux sens : nous sommes tous objets potentiels de pitié puisque notre corps est susceptible de souffrir, et sujets potentiels de pitié, puisque susceptibles d’éprouver de la pitié pour la souffrance d’autrui, l’identifiant immédiatement avec la nôtre. C’est un exemple remarquable d’égoïsme qui mène à l’altruisme. La pitié n’est pas un sentiment désintéressé et c’est ce qui fait sa valeur sociale. La première ruse de cette pitié est de porter à soulager autrui. Mais une autre ruse possible est de jouir de ne pas souffrir soi-même.

        La tendance d’une société fondée sur la pitié est d’accorder des droits aux animaux comme aux hommes. Mourir, tuer, certes, mais sans souffrances. On ne fait plus souffrir les animaux et on tue les être humains pour qu’ils ne souffrent pas.

        Mais on peut aussi considérer que cette obsession de la souffrance physique conduit à la perte du sentiment du propre de l’homme, de la différence humaine ; à la perte du sentiment de la dignité humaine.

        Ce sont deux positions irréconciliables.


        • Margarida 12 août 2009 14:08

          Bravo le Péritate pour ce remarquable exercice philosophique sur la souffrance et la pitié ... Toutefois votre conclusion me laisse perplexe ?! Doit-on comprendre que pour conserver sa « dignité humaine » il ne faut plus être « obsédé » par la souffrance physique et donc accepter sereinement de voir souffrir aussi bien les Hommes que les animaux ? Je n’ose pas croire que c’est bien le message que vous avez voulu faire passer... rassurez-moi !


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 15:36

          Margarida :
          J’ai eu le plaisir que vous m’interpelliez le 16/7. Je vous ai répondu le 16/7.
          Depuis : silence de votre part. Serait-ce que vous seriez d’accord avec moi ?
          Ou bien est-ce votre Alzheimer ?...

          Une quatrième commune française anticorrida !

          Par Margarida (xxx.xxx.xxx.168) 16 juillet 02:15

          Ola ! Aficionado Llabrès ? Tu sais que ta littérature n’est même pas digne d’un mauvais roman de gare ? Je suis désolée mais il faut que tu regardes la réalité en face, tu n’as aucun talent mon vieux, alors mets un bé-mol sur ton emphase tout à la gloire du « bon » taureau et de la « vraie » corrida, avec envolées lyriques désolantes de platitudes... ta prose est vraiment chiotte, n’est pas Hemingway qui veut ! J’ai eu du mal à lire ton post jusqu’au bout, parce que des phrases comme celle-là = Cet enchaînement de loyauté, de beauté et de courage me permet d’accepter la souffrance et la mort du taureau qui s’est montré brave et digne d’affection me donnent carrément envie de vomir mon repas et ta mauvaise prose n’en vaut vraiment pas la peine, alors j’ai lu en diagonale, ça m’a permis d’éviter le pire !
          ========================================================================
          Par Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 16 juillet 11:39 

          à Margarida

          Ola ! Aficionado Llabrès ? Tu sais que [...]
          Pourquoi ce tutoiement intempestivement vulgaire ? Je ne sache pas que nous ayons gardé ensemble les toros bravos. Et pour cause...

          ta littérature n’est même pas digne d’un mauvais roman de gare ? Je suis désolée mais il faut que tu regardes la réalité en face, tu n’as aucun talent mon vieux, alors mets un bé-mol sur ton emphase tout à la gloire du « bon » taureau et de la « vraie » corrida, avec envolées lyriques désolantes de platitudes... ta prose est vraiment chiotte,
          L’avis d’un autre commentateur anti corrida : « Un texte très bien écrit, en effet, et presque séduisant ».

          n’est pas Hemingway qui veut !
          Je ne voudrais certes pas avoir écrit « Mort dans l’après-midi » que vous devez admirer et qui est d’une imbécillité remarquable : lire ses commentaires sans aucune pitié sur les chevaux éventrés des picadors qui courent en traînant leurs intestins derrière eux (à l’époque de votre grand écrivain, les chevaux des picadors n’étaient pas caparaçonnés) ; votre grand écrivain trouve cela comique (premier chapitre).

          J’ai eu du mal à lire ton post jusqu’au bout, parce que des phrases comme celle-là = Cet enchaînement de loyauté, de beauté et de courage me permet d’accepter la souffrance et la mort du taureau qui s’est montré brave et digne d’affection me donnent carrément envie de vomir mon repas et ta mauvaise prose n’en vaut vraiment pas la peine, alors j’ai lu en diagonale, ça m’a permis d’éviter le pire !
          "J’ai eu du mal à lire ton post jusqu’au bout« et »ta mauvaise prose n’en vaut vraiment pas la peine, alors j’ai lu en diagonale« : »jusqu’au bout« et »en diagonale« sont contradictoires.
           »ça m’a permis d’éviter le pire !« Comment savoir sans avoir lu intégralement ?
           »me donnent carrément envie de vomir mon repas". Un steak de toro bravo, c’est dur à digérer. C’est votre problème ! ! !


        • Le péripate Le péripate 12 août 2009 15:37

          Hélas, si. Mais je ne tranche pas, j’en suis bien incapable. Pour être plus complet, il aurait fallu que j’aborde une autre version de l’universel humanisme, la charité, mais c’est vraiment par trop hors sujet.
          Retenons simplement que la tension entre différences idées de la dignité n’est pas soluble dans la raison.


        • franck2010 12 août 2009 12:38

          Ouaip, on va pas épiloguer : Interdiction immédiate de la corrida !


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 15:46

            à franck2010 (xxx.xxx.xxx.99) 12 août 12:38 

            « Ouaip, on va pas épiloguer : Interdiction immédiate de la corrida ! »

            Quel sera le sort des taureaux après cette corrida sans aucun sévice ?
            Seront-ils ramenés dans leur élevage pour y mourir de vieillesse ?
            Dans ce cas, je dis « bravo » !
            Seront-ils abattus en abattoir comme un quelconque boeuf ?
            Dans ce second cas, bonjour l’hypocrisie ! ! !


          • franck2010 12 août 2009 17:28

            I l n’y a pas de boeuf quelconque, Jean-Pierre Llabrés rejoignez le camp des végétariens avant qu’il ne soit trop tard....

            Le salut de votre âme en dépend !! Aimeriez vous être embroché ad aeternam sur un pal chauffé à blanc ! Que nenni !!


          • Pie 3,14 12 août 2009 13:53

            Une corrida « velcro » à « Las Vegas »... il fallait y penser, le milieu de la tauraumachie doit encore en trembler de peur.


            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 15:38

              à Pie 3,14 (xxx.xxx.xxx.200) 12 août 13:53

              Une corrida « velcro » à « Las Vegas »... il fallait y penser, le milieu de la tauraumachie doit encore en trembler de peur.

              ou de ridicule.


            • Margarida 12 août 2009 14:03

              Personnellement j’aurais bien aimé voir la tête de certains taurins (Casas en tête du peloton !) quand ils ont découvert l’annonce de Don Bull et ensuite la proposition de l’Alliance Anticorrida, ça devait valoir son pesant de cacahuètes ... A part çà je ne suis pas sûr que le taureau ne souffre pas. En effet, même dans une corrida sans effusion de sang, le stress du déracinement, du transport, de l’inconnu et enfin de l’affrontement dans l’arène avec un environnement bruyant doit être très éprouvant pour ces pauvres et paisibles bovidés que sont les taureaux. Pour ma part AUCUNE corrida, avec ou sans mise à mort ! Qu’on fiche la paix aux taureaux et que les gens trouvent autre chose pour se distraire que de le faire sur le dos d’un animal sans défense.


              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 15:41

                à Margarida (xxx.xxx.xxx.14) 12 août 14:03

                "A part çà je ne suis pas sûr que le taureau ne souffre pas. En effet, même dans une corrida sans effusion de sang, le stress du déracinement, du transport, de l’inconnu et enfin de l’affrontement dans l’arène avec un environnement bruyant doit être très éprouvant pour ces pauvres et paisibles bovidés que sont les taureaux".

                Quel sera le sort des taureaux après cette corrida sans aucun sévice ?
                Seront-ils ramenés dans leur élevage pour y mourir de vieillesse ?
                Dans ce cas, je dis « bravo » !
                Seront-ils abattus en abattoir comme un quelconque boeuf ?
                Dans ce second cas, bonjour l’hypocrisie ! ! !


              • G. Bonemaison 12 août 2009 14:25

                Les aficionados purs et durs, tenants de l’orthodoxie taurine, risqueraient-ils donc de se sentir frustrés dès qu’il n’y a plus de sang répandu, plus de souffrance ni de torture au programme des spectacles ?La fameuse « éthique » suppose-telle la tuerie mise en scène et ritualisée. Etonnant ! Cela expliquerait sans doute que « nous ne comprenons rien » à leur passion (selon la condescentante formule régulièrement assénée). Toréer sans blesser ni tuer, un autre rêve américain ? Si ça marche et si Las Vegas devient terre de mission, l’Alliance anticorrida n’a pas eu tort de s’impliquer dans l’expérience. Rien n’est superflu quand il s’agit de faire reculer une trop sinistre survivance.


                • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 15:52

                  à G. Bonemaison (xxx.xxx.xxx.169) 12 août 14:25

                  "Toréer sans blesser ni tuer, un autre rêve américain ? Si ça marche et si Las Vegas devient terre de mission, l’Alliance anticorrida n’a pas eu tort de s’impliquer dans l’expérience. Rien n’est superflu quand il s’agit de faire reculer une trop sinistre survivance".

                  Dans l’abstrait, votre discours pourrait sembler impressionnant. Mais qu’en est-il dans le concret ? Quelles sont vos réponses à ces questions ?
                  Quel sera le sort des taureaux après cette corrida sans aucun sévice ?
                  Seront-ils ramenés dans leur élevage pour y mourir de vieillesse ?
                  Dans ce cas, je dis « bravo » !
                  Seront-ils abattus en abattoir comme un quelconque boeuf ?
                  Dans ce second cas, bonjour l’hypocrisie ! ! !


                • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 16:45

                  à Actias (xxx.xxx.xxx.34) 12 août 16:24 

                  Je vais poursuivre votre raisonement.
                  Permettez-moi de penser que vous n’êtes pas nécessairement la personne la mieux placée pour terminer mon raisonnement.

                  En fait « peu importe » la fin du toro :
                  Dans mon esprit, la « fin du toro » est déterminante.



                • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 18 août 2009 17:37

                  Bonjour Actias et contente de vous revoir ici. Toujours droit dans vos bottes avec vos raisonnements imparables, construits et humanistes. Merci d’exister smiley


                • Josette Mosnier 12 août 2009 16:39

                  Pour ma part, rien ne vaut l’interdiction, une fois pour toutes, de la corrida ; suivie, comme chacun sait, par une minorité de « fans ». Cette sponsorisation est une bonne initiative, à condition qu’elle soit bien explicitée.. la déstabilisation morale de quelques animaux qui seraient utilisés pour cette démonstration serait le moindre mal à subir si cela pouvait sauver tous les autres sacrifiés..
                  Toute vie sur terre est respectable, et oui, la vie d’un être humain vaut bien celle d’un animal ; et ceux qui pensent le contraire rejoignent l’obscurantisme du Moyen Age.


                  • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 23 août 2009 11:23

                    Je rappelle que nous sommes pour l’abolition de tous les spectacles qui portent atteinte à l’intégrité de l’animal... En attendant ce jour, et pendant que les animaux agonisent, l’Alliance Anticorrida a choisi d’accepter toute alternative qui permet de réduire, ici et maintenant, les sévices qui leur sont infligés.
                    Concernant les corridas sans effusion de sang, outre les autres arguments développés par l’association et la colère des aficionados qui va grandissant, encourager une telle initiatitive permettrait au grand public, de faire enfin la différence. Les tour operator ne pourraient alors plus se permettre, comme c’est le cas actuellement, de déverser impunément dans les arènes des cars entiers de touristes dont la majorité ressort écœurée d’un spectacle auquel elle n’aurait jamais assisté en connaissance de cause.


                  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 août 2009 16:48

                    à Josette Mosnier (xxx.xxx.xxx.134) 12 août 16:39

                    "la déstabilisation morale de quelques animaux qui seraient utilisés pour cette démonstration serait le moindre mal à subir si cela pouvait sauver tous les autres sacrifiés".

                    Comment pensez-vous que s’achèvera cette corrida sans aucun sévice ?
                    Quel sera le sort des taureaux après cette corrida sans aucun sévice ?
                    Seront-ils ramenés dans leur élevage pour y mourir de vieillesse ?
                    Dans ce cas, je dis « bravo » !
                    Seront-ils abattus en abattoir comme un quelconque boeuf ?
                    Dans ce second cas, bonjour l’hypocrisie ! ! !


                    • franck2010 12 août 2009 17:38

                      Jean-Pierre Llabrés vous êtes devenu un savant fou se délectant dans d’inutiles et cruelles vivisections. 


                      « Josef
                      Mengele sort de ce corps et laisse Jean-Pierre Llabrés poursuivre sa route vers le végétalisme »




                    • Josette Mosnier 24 août 2009 16:28

                      A M. Llabrès
                      Je suis d’accord ; l’idéal serait l’interdiction pure et simple de la corrida. Mais l’humanité est-elle prête à prendre conscience de la cruauté qu’elle engendre, encourage, et développe, ne serait-ce que par son silence, ses regards détournés, ou pire, ses applaudissements honteux devant l’agonie d’un animal dans une arène ? Ceci n’est pas nouveau, hélas !
                      Si les taureaux peuvent être ramenés dans leurs prés pour y mourir de vieillesse, quel bonheur ! Abattus en abattoir comme un quelconque boeuf, vous dites ? pourquoi ce terme ? en quoi un boeuf « quelconque » mérite-t-il de mourir dans des conditions que chacun sait atroces dans les abattoirs, alors que chacun détourne également pudiquement les yeux au nom du sacro saint profit ?

                      Je ne pense pas être hypocrite, et vous ?
                      Et, au lieu de polémiquer sur un terme ou un autre,... pourquoi ne pas AGIR ?



                    • King Al Batar albatar 12 août 2009 17:44

                      En ce qui me concerne je préfererait vivre une vie de taureau, dans un champs, a procréer quite a mourrir dans une arene au terme d’un combat que je ne pourrait gagner..... Que de me faire castrer très tot pour etre bien gras afin de finir dans un abattoir, en ayant vecu une vie de merde, sans sexe et une mort indigne.

                      Peut etre me reste t il suffisement de virilité pour mesurer l’importance de la procréation et l’honneur de mourrir au combat.....

                      Peut etre n’ai je pas la sensibilité heurté, comme vous, les soi disant humanistes qui veulent tout interdire ! Mais une chose est sure : vous n’interdirez jamais le mal, ni l’instinct de mort, de domination ou de mechanceté de chaque être humain.....


                      • franck2010 12 août 2009 19:31

                        C’est pas albatar ,  c’est al-batard..un mixe d’Al capone et de ...... !

                        Nous les soi-disant humaniste , on ne castre personne, on essoreille personne...Comme les pacifistes on ne fait la guerre à personne...

                        Meurt au combat Al-batard  !!! ne te gêne pas pour nous, fini castré , sois fier d’être traîné hors de l’arêne par les pieds...

                        MAIS PAR PITIE , LAISSE LES TAUREAUX EN PAIX.

                        par instinct de mort *


                      • King Al Batar albatar 12 août 2009 20:28

                        Albatar est un savoureux melange entre Albator, sale batard et mon nom de famille..... De plus dans le language des jeunes hip hop, a’l’batar estune expression courante, mon cher....


                        Alors si je comprend bien, selon vous il ne faut jamais tuer d’animaux. C’est a dire que la chaine alimentaire selon vous est une horreur...... Vous vous rendez compte des fourmi tuent des pucerons.

                        Allumez votre dvd et regardez Candy.

                        Merci. Aurevoir !

                      • King Al Batar albatar 13 août 2009 00:03

                        Merci de m’expliquer........


                        Si vous vous adresser à moi, essayer de faire en sorte que je comprenne !

                      • King Al Batar albatar 13 août 2009 11:33

                        Je ne m’adressait pas a vous mais a Franck2010.

                        En ce qui concerne votre message, je l’ai très bien compris, même si je n’adhère pas à vos idées.

                        Elles ont au moins le mérite d’être ce qu’elles sont.

                        Cordialement,


                      • lamarck 20 août 2009 12:05

                        Si le taureau finit castré si tôt, d’où vient la semence qui sert à féconder nos vaches, naturellement ou artificiellement ? Du fermier ? Et si ce n’est pas un taureau mature que j’ai vu au pré lors de mon dernier footing près du village de Montvilliers, mais une vache, elle avait une sacré malformation des pis ! L’élevage et la sélection, c’set pas comme ça que ça marche. Faut arrêter de se faire des films qui ne correspondent ni aux faits, ni à la science, grand juge de paix. On est au XXIe siecle, alors foin de superstitions et d’anthropomorphisme taurin. Pour pouvoir juger la vie comme vous le prétendez, il faudrait au taureau autre chose qu’un embryon de néocortex. On est dans la vrai vie, pas dans un roman de Rudyard Kipling, ou un film de Walt Disney. Par cette perception de la psychologie animale, vous n’êtes pas loin des mamies à leurs toutous.


                      • Pie 3,14 12 août 2009 19:12

                        On reproche à la corrida non pas de tuer des animaux (il en meurt des millions chaque jour pour la consommation humaine) mais de les tuer dans le cadre d’un spectacle.

                        Pourtant en terme d’utilité, il n’est pas plus utile de tuer des animaux pour les manger ( nous pouvons nous passer de protéines animales ) que pour un spectacle.
                        Reste le problème moral de la cruauté, or nous savons que la mise à mort est un procédé aussi immédiat que celui pratiqué dans les abattoirs et que les banderilles ne provoquent que des éraflures sur le cuir de l’animal.
                        Entre une vie de taureau sauvage qui se termine dans les arènes en quinze minutes et celle d’un bestiaux élevé en batterie qui se termine par une décharge électrique, laquelle est la plus cruelle ?
                        Je n’en sais rien mais je me garderais bien de porter un jugement aussi définitif que celui des anti-corrida.


                        • franck2010 12 août 2009 19:40

                          Les deux sont cruels...

                          La mise à mort immédiate, la mort !! Si c’était le cas le public partirait aussitôt...s’il reste c’est pour l’agonie ...

                          et j’agonie l’agonie... pas la mort qui est naturelle *


                        • Pie 3,14 12 août 2009 20:01

                          Agonie ? avez-vous déjà assisté à une corrida ? la mise à mort se fait en une seconde, un coup porté avec une épée courte au niveau de la base du coup qui tue instantanément.


                        • franck2010 12 août 2009 20:17

                          Taisez vous malheureux ! Entre le moment où le taureau, qui fait partie d’une espèce différente, pénètre dans l’arêne et le moment où il est tué ....il se passerait une seconde !

                          Un spectacle d’une seconde....un banderille = une seconde !

                          Alors pourquoi toutes ces banderilles ?

                          Et pourquoi ces hourris qu crient : « Cojones, cojones !!!  »

                          La corrida : fête des frustrés, des sans couilles qui retrouvent leur virilité ou leur sexualité de jeune fille dans le spectacle du courage d’autrui

                          Par vive le franquisme !!

                          VIVA LA MUERTE !



                        • Cascabel Cascabel 13 août 2009 09:14

                          Sans compter les tortures qui précèdent le corrida.


                        • lamarck 20 août 2009 22:18

                          Pour des éraflures, elles tiennent bien, ces banderilles. Vous avez vu leurs pointes ? Tant qu’il est vivant, le taureau a un épiderme et un derme richement innervé, pas un cuir, et il est sensible à la douleur. Le but des banderilles est d’évacuer le sang pour éviter les hémorragies internes, pas de faire souffrir, mais ils provoquent le décollement des muscles de la colonne vertébrale. Et la pique du picador, c’est une éraflure indolore ? Elle neutralise la principale arme du taureau en lésant muscles du garrot et sectionnant les ligaments. Pratiquement incapable de relever la tête, le taureau a l’air de charger, ce qui ajoute à l’esbrouffe, tout en le rendant moins dangereux. Quant à l’estocade, sans aller jusqu’à des ratés comme Losada à St-Gilles, elle est raement foudroyante, et le taureau est trop souvent encore vivant quand on lui découpe les oreilles et la queue. J’ai pas mal bourlingué, et à l’étranger comme dans mon département actuel, la Meuse, c’est fou ce qu’il y a comme bovins en patûre. Vous avez raison de ne pas juger, vos connaissances sont on ne peut plus fantaisistes. Et allez voir un diététicien pour qu’il vous explique la différence entre protéïnes animales et végétales (une différence dans le taux d’acides aminés soufrés si je me rappelle mes cours de bioch : cystéïne, méthionine, etc), ainsi que les avantages et inconvénients de la viande.


                        • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 23 août 2009 11:38

                          Vous affirmez que la mise à mort se fait en une seconde ? 
                          Alors c’est vous qui n’avez pas dû assister à une corrida... Des éraflures ? de 7 cm de profondeur et la pique qui pénètre jusqu’à 30 cm...
                           Quant à la puntilla elle vient clore une lente agonie quand justement l’estocade n’a pu être donnée après plusieurs tentatives...
                          Renseignements sur http://www.allianceanticorrida.fr/combat.html


                        • laurent 12 août 2009 19:36

                          Trés surprenant que les aficionados s’indignent du manque de sang dans une corrida.
                          N’ y aurait-il donc que cela qui puisse les faire vibrer ?
                          La torture n’a plus sa place dans notre société !Personnellement, je suis pour la suppression pure et simple de ces trés scabreux « divertissements ».Maintenant, si la solution la plus rapide et la plus efficace était une corrida sans blessures ni souffrances pour le taureau, alors je dis banco ! 


                          • franck2010 12 août 2009 19:46

                            Il n’y a aura pas de solution immédiate. L’Homme qui a inventé la nature, devra revenir sur ses pas... Il devra accepté son animalité ( cette capacité à mourir sous les coups de la nature ), alors et seulement alors il acceptera la loi de la nature, la respectera. Avant celà il restera un barbare, aprés celà il sera un homme. Jamais avant.


                          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 13 août 2009 08:28

                            à laurent (xxx.xxx.xxx.62) 12 août 19:36

                            Trés surprenant que les aficionados s’indignent du manque de sang dans une corrida. N’ y aurait-il donc que cela qui puisse les faire vibrer ?

                            Vous vous trompez complètement en pensant que les aficionados aiment la corrida pour les douleurs infligées au toro ou pour le sang. La vérité est ailleurs, inaccessible aux anti-corrida viscéraux.


                          • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 23 août 2009 12:27

                            Manger de la viande c’est consommer du pétrole et participer au réchauffement climatique. Les élevages industriels ont des besoins énergétiques colossaux : chauffage du local, nourriture pour la croissance des animaux, chaîne du froid et pétrole pour leur transport (le kilo de viande de veau équivaut au minimum à 220 kilomètres de trajet en voiture) d’où émissions importantes de gaz à effet de serre. Ajoutons le méthane émis par les ruminants et l’énergie pour la cuisson de la viande.

                            Les surfaces cultivées pour fournir l’alimentation des animaux dits « de boucherie » occasionnent la destruction d’espaces naturels. C’est particulièrement vrai pour le soja, une des causes de la déforestation de l’Amazonie. Elever un seul bovin nécessite des  tonnes de blé et des m3 d’eau alors que des populations entières meurent de faim et n’ont pas accès à l’eau potable !

                            Pour ma part je suis végétarienne depuis 13 ans et curieusement plus jamais malade. Mais je n’impose rien, je n’agresse personne et, dès ce moment là les gens sont plus enclins à écouter vos arguments.

                            Quant aux autres, j’ai pris l’habitude d’ignorer leurs provocations gratuites (sauf lorsque trop de lâcheté s’en mêle) d’autant que, la plupart du temps, elles émanent d’aigris qui ont fort à faire pour résoudre leur équations personnelles. Cela dit je ne critique en aucune façon ceux qui alimentent honnêtement le débat, au contraire.


                          • Bois-Guisbert 23 août 2009 12:59

                            Manger de la viande c’est consommer du pétrole et participer au réchauffement climatique.

                            Ben tant pis, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?

                            J’ai été habitué comme ça et chez nous, c’est le morceau de viande ou l’espèce de poisson qui désignent le plat que nous consommons, le reste, c’est ce que nous appelons la garniture... Assez négligemment.

                            Et puis, il faut que je vous dise deux mots à propos de ma femme. Elle a été élevée par sa mère, veuve, en même temps que ses quatres frères oeuvres. Sur la table familiale, la viande, ce n’était pas dix fois par année...

                            Quand je l’ai connue et que je l’ai présentée à mes parents, les premières fois, il a fallu lui dire qu’elle n’était pas obligée de se goinfrer des morceaux de barbaque d’une valeur de trois ou quatre bouchées... Tant cela lui paraissait extraordinaire...

                            Elle a vite compris, mais elle continue de rattraper le temps perdu avec un appétît qui m’enchante. Voilà Madame, alors vos histoires de consommation de pétrole et de réchauffement climatique, on s’en tamponne les papilles gustatives. Surtout elle !!!


                          • Bois-Guisbert 23 août 2009 14:56

                            « ...frères oeuvres... »

                            Oooooopppsss

                            de ses quatres frères et soeurs...


                          • lamarck 24 août 2009 18:12

                            J’ai adoré votre post : c’est un bijou d’égoïsme tellement outrancier, qu’on se demande si vous ne le faites pas exprès. Dans le cas contraire, Jean-Claude Convenant n’a qu’à bien se tenir. Grâce à vous, je ne dois pas attendre le strip de Cabu en page 7 du Canard Enchainé, vous êtes tout comme. Quoique, par l’argumentation, plutôt du vieux modèle, celui qui a eu les honneurs d’un recueil par le même Cabu dès 1972, entre le journal de Marie, et un album du grand Duduche. Si vous vous moquez du pétrole, vous devez être concerné par l’eau que vous mettez dans la pastaga, chez vous, ou au camping des 3 colombes, où le même emplacement vous est réservé, à la même période, depuis 40 ans. Entre deux « Secret story », vous avez entendu qu’ il y a encore eu un clash au sujet du maïs, grand consommateur d’eau en période de sécheresse. Pourquoi du maïs, alors que la France n’est pas le pays de la polenta, ou du pain de maïs (que j’adore). Si les mauvaises langues prétendent que c’est à cause des subventions, d’autres, comme le préfet des Charentes nous apprend que c’est pour l’alimentation du bétail.
                            Sinon, le concept de développement durable vous passe loin au dessus de la tête, après vous le déluge ?


                          • Bois-Guisbert 25 août 2009 13:02

                            Entre deux « Secret story », vous avez entendu qu’ il y a encore eu un clash au sujet du maïs, grand consommateur d’eau en période de sécheresse.

                            Je m’en fous, je ne suis même pas Popcorn pendant « Secret Story », mais je vais vous dire une chose : s’il y a mille comme vous pour chaque un comme moi, la planète sera sauvée quand même. Et moi, au moins, j’aurai des souvenirs gastronomiques !


                          • lamarck 27 août 2009 13:25

                            Si je vous ai peiné, je m’en excuse. Je mange moi aussi de la viande, et mon but était un peu de vous taquiner (avouez que vous l’avez cherché). Mais surtout, je voulais montrer que l’orientation alimentaire était un sujet complexe, propice aux polémiques, qui justifie des forums à elle seule. Alors la voir simplifiée, et utilisée comme alibi à la barbarie par des gens qui ne savent pas faire la différence entre végétarien et végétalien (il faut dire à Pie 3,14 que l’on peut se passer de viande, sans pour autant faire une croix sur les protéines animales), c’est gonflant.
                            Comparer le fait de tuer rapidement un animal, de la façon le plus indolore possible, dans le but de se nourrir (acte élémentaire de survie), avec 1/4 d’heure de torture, une mort laborieuse pour le pur plaisir, et « l’art », c’est un peu comme quand Kadhafi ou Poutine donnent à la France des leçons en matière de droits de l’homme. Le pire, c’est toute la phraséologie qu’ils annonent, en concluant : « vous ne pouvez pas comprendre ».
                            Le choix alimentaire dépasse le cadre de la sensiblerie animale, et touche à la santé, et à l’environnement. Ce n’est pas comme arrêter la camomille, ou d’assister aux corridas. Un blogueur canadien s’amusait de ce que pour sa grand-mère, manger de la viande était un signe de réussite sociale, les légumes étant réservés aux humbles, tandis que maintenant, c’est l’inverse, vu les prix des fruits et légumes. Comparez le prix d’un steak, haché ou non, avec celui d’un pavé de soja.


                          • vegspirit vegspirit 1er novembre 2011 13:09

                            @Bois-Guisbert : effectivement c’est tellement moins compliqué que de se mettre en mode « je réfléchis » ... à part vos papilles gustatives il existe des priorités dans votre vie de petit être humain individualiste ?


                          • Vanda Marta 12 août 2009 20:12

                            Ça est une parfaite bêtise.
                            Quand nous combattons pour l’abolition de tous les courses de taureaux incruentes ou non et quand nous combattons pour stopper l’avance des corridas a d’autres pays cette association veut sponsoriser ces corridas !!!
                            Les aficionados dans ce moment sont certainement très amusés et Don Bull sera très heureux de recevoir plus d’argent spécialement de la part d’une association qui se dit anticorrida.
                            Ce sont ces types d’attitudes qui passent l’idée que tous qui se battent contre les corridas sont des idiots.
                            Avec cette attitude vous êtes en train de financier les abuseurs d’animaux.


                            • franck2010 12 août 2009 20:21

                              *



                              ...................................................INTERDICTION DE LA CORRIDA..........................................*




                              *


                            • Ariane13 12 août 2009 21:49

                              mais où est le problème ? pourquoi en France, faut-il toujours devoir s’expliquer ? une bonne initiative vient d’être trouvée et de suite, il faut l’attaquer. En tout cas, bravo à tous ces professionnels qui ont répondu présents, EUX OUI prouvent qu’ils aiment le taureau, les autres ne sont que mascarades et simulacres d’amour. Alors, venez apprécier ce spectacle et ensuite vous pourrez en parler ! ou alors, avez-vous peur de basculer de l’autre côté ? celui où l’animal est aimé et respecté ?
                              Bravo Claire


                              • franck2010 12 août 2009 22:44

                                On ne castre pas, on stérilise...nuance.

                                Nos efforts seraient vains si nos chats se reproduisaient plus vite que les adoptions.

                                Nous sommes végétariens. Se nourrir par les végétaux necessitant moins d’eau, moins d’énergie pour une alimentation aussi complète que celle des mangeurs de viande.

                                Sur une planète surpeuplée nous proposons un modèle viable.

                                La tauromachie ne fait pas partie de vos droits inalliénables même si elle fait encore partie de vos privilèges.

                                Effectivement vous avez le droit de clamer votre point de vue, sinon nous n’aurions aucun mérite à vous convaincre.


                              • franck2010 13 août 2009 00:19

                                « Pourquoi tue-t-on les taureaux ? Pourquoi, dans la tauromachie espagnole, le taureau meurt-il ? La question est simple, rarement posée, et la réponse ne va pas de soi.
                                On avance parfois que la corrida serait une sorte de rite sacrificiel. Le sacrifice d’un animal est un des actes essentiels du culte dans de nombreuses religions : les hommes immolent collectivement une bête, au cours de cérémonies soigneusement ordonnancées, afin d’obtenir en échange quelque grâce de la part des divinités destinataires de l’offrande. Certes, dans la corrida, il n’y a guère d’esprit divin, sinon ce duende capricieux qui descend parfois inspirer les artistes andalous lunatiques... Pour rendre justice à la thèse ’sacrificialiste’, il faudrait dire que la corrida est, sinon l’accomplissement effectif d’un rite profane qui aurait pour finalité le sacrifice du taureau, le simple vestige d’un tel rite, fossilisé en spectacle, dont le sens originel et profond se serait perdu. »

                                Si une secte se présente avec sa philosophie particulière et avec son nombre limité d’adorateurs...alors qui des afficionados ou de nous forment une secte ?

                                Francis Wolff le signataire de ce monument de la pensée humaine qu’est ’ Philosophie de la Corrida, mérite largement d’être votre gourou.

                                Bien à vous...


                              • benefactor 17 août 2009 15:40

                                Pour Ierma, de la part de benefactor, carrière internationale dans une multinationale américaine spécialisée en informatique, Big Blue (IBM) en qualité de cadre créatif.
                                 ************

                                Pour votre information, et dans le cas où vous désireriez comprendre ce qui motive les anti-corridas, voici les textes exprimant ma position personnelle, que j’envoie aux personnes adeptes de cette pratique :

                                Aux aficionados, bonjour,

                                Ayant eu connaissance de votre attrait pour la corrida espagnole avec mise à mort, je me permet de vous présenter ci-dessous un point de vue différent du vôtre.

                                Peut-être n’avez-vous pas encore perçu que toute vie sur cette terre est soumise à un phénomène appelé « évolution ».

                                Cette évolution ayant pour but d’améliorer le côté spirituel de l’âme humaine, c’est-à-dire la connaissance de ce qui est bien et de ce qui est mal.

                                Vous aimez vos traditions locales, et en cela, vous êtes conditionné par l’éducation que vous avez reçue de votre milieu de naissance, de vos parents, des élus locaux, des personnes à qui cette activité profite financièrement.

                                Or la tradition amène systématiquement un arrêt, un blocage dans l’évolution positive des individus d’une communauté, d’une région ou d’un pays.

                                Ces individus se contentent de reproduire le comportement de leurs aînés, et n’évoluent que dans le monde physique, matériel et cruel.

                                Le monde spirituel est complètement ignoré.

                                Ce conditionnement empêche leur jugement personnel de constater que ces « divertissements tauromachiques ou autres » sont basés sur la cruauté, la souffrance, la mort violente.

                                Leur capacité intellectuelle s’en trouve ainsi altérée et les empêche de dépasser les coutumes de ces traditions, d’étudier si celles-ci sont bonnes ou mauvaises, en accord ou désaccord avec le but réel de la vie sur cette terre, c’est-à-dire avec les règles de vie prônées par les grandes religions ( et non pas celles prônées par certains religieux ).

                                La tradition et son corollaire la conviction, éteignent ainsi le fonctionnement de la réflexion, annihilent la conscience et amènent insensiblement à la suffisance, la prétention, la fatuité.

                                La barbarie devient donc un sujet de peu d’importance, tout cela en croyant bien faire, pire, en croyant faire le bien.

                                C’est ainsi que naissent l’intégrisme, le fanatisme ou alors l’imbécillité.

                                **********************************

                                Ne nous méprenons pas : mon but n’est pas de vous juger mais simplement de vous aider.

                                Considérez moi plutôt comme quelqu’un se voulant un éveilleur de conscience, ne cherchant pas à convaincre mais seulement à faire réfléchir.

                                Une majorité d’individus évolue uniquement dans le monde des instincts ( monde matériel et cruel ) et ignore ou se désintéresse de la morale ( monde spirituel ), c’est-à-dire du but réel de la vie sur cette terre, du genre de mission que leur âme personnelle doit accomplir sur cette terre à travers les tribulations de la vie, et de la manière dont celle-ci doit résoudre les épreuves qu’elle doit affronter.

                                Ce sont des âmes mortes.

                                Ces personnes, par manque de conscience, ne comprennent pas qu’à chaque instant de leur vie, leurs décisions et actes conditionnent leur avenir, en bon ou en mauvais.

                                Les scientifiques appellent cette réaction « la loi de cause à effet ».

                                L’unique objectif de cette lettre est de vous aider à accomplir votre deuxième naissance : celle de l’âme s’ouvrant à la morale, celle-ci amenant la connaissance du bien et du mal.

                                Cette nouvelle étape, la spiritualité, suit logiquement celle de la matérialité instinctive.

                                 

                                *********************************************************

                                Permettez-moi maintenant de vous suggérer d’étudier les causes et les conséquences de la cruauté ( corrida et autres,) inédites pour votre intellect, telles qu’exprimées dans le site Internet « de-la-vie.com » .

                                Ne prendre en compte que les chapitres suivants :

                                03-L’être humain

                                http://www.de-la-vie.com/5-textes-barbarie-spiritualite/texte-03-etrehumain.htm

                                04-Mission de l’âme

                                http://www.de-la-vie.com/5-textes-barbarie-spiritualite/texte-04-missioname.htm

                                05-La barbarie

                                http://www.de-la-vie.com/5-textes-barbarie-spiritualite/texte-05-barbarie.htm

                                06-L’éducation

                                http://www.de-la-vie.com/5-textes-barbarie-spiritualite/texte-06-education.htm

                                10-Pouvoir et violence

                                http://www.de-la-vie.com/5-textes-barbarie-spiritualite/texte-10-pouvoirviolence.htm

                                11-La tradition

                                http://www.de-la-vie.com/5-textes-barbarie-spiritualite/texte-11-tradition.htm

                                12-La corrida

                                http://www.de-la-vie.com/5-textes-barbarie-spiritualite/texte-12-corrida.htm

                                 

                                En complément, vous pouvez également étudier le site :

                                http://www.protection-animale-catholique.org

                                 

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                                C’est avec l’espoir que vous saurez vaincre vos convictions, et que vous serez en mesure de vous inspirer de la citation suivante, que je vous souhaite une sereine étude :

                                Francis Bacon :

                                « Lis, non pour contredire ou réfuter, ni pour croire ou admettre, mais pour peser le pour et le contre et réfléchir. »

                                Sincères salutations

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                                PS :

                                Mais qu’est-ce que la corrida espagnole ?

                                La corrida n’est que l’exploitation commerciale du sadisme humain, à des fins d’argent facile, en vendant de la violence, de la souffrance et de la mort.

                                C’est tout simplement l’apologie de la barbarie.

                                Sadisme : « C’est une perversion consistant à faire souffrir un être vivant, qui peut aller jusqu’à sa mort, en éprouvant de la volupté et de la jouissance à cette souffrance et à cette mort. »

                                Barbarie : « Manque de civilisation. Cruauté, férocité, inhumanité. »

                                Alain Finkielkraut : « La barbarie n`est pas la préhistoire de l`humanité mais l`ombre fidèle qui accompagne chacun de ses pas. »

                                La barbarie sadique est le fait d’individus intelligents mais sans aucune conscience de la conséquence désastreuse de leurs actes.

                                Le philosophe Confucius a très bien expliqué ce qu’est la Conscience en nous transmettant ceci :

                                « La Conscience est la lumière qui permet à l’Intelligence de distinguer le bien du mal . »

                                Afin d’éviter une incompréhension, due à une interprétation différente des mots employés, voici deux définitions provenant d’un dictionnaire :

                                Intelligence  : « Faculté de connaître, de comprendre. Faculté de synthèse et d’ordre, qui ramène à l’unité et à l’identité du moi les états psychologiques diffus et éphémères. »

                                « Elle connaît le monde et elle-même, localise dans le temps les états passés, s’élève du particulier au général, compare les idées par le jugement, enchaîne les idées par le raisonnement, conçoit des rapports constants et nécessaires qu’on appelle lois, et constitue la science. »

                                Conscience : « La Conscience telle qu’on l’entend en psychologie présente trois caractères principaux :

                                « - elle est le type de la connaissance immédiate ou intuitive, dans laquelle le sujet pensant et l’objet pensé ne font qu’un.

                                « - elle est la forme commune de tous les phénomènes psychologiques.

                                « - elle est essentiellement impénétrable et personnelle.

                                « La Conscience morale est la faculté d’appréciation, départie à tout être humain, du bien et du mal.

                                « Certains philosophes y voient le résultat de l’expérience, individuelle ou accumulée.

                                « Elle est, dans tous les cas, le fondement de la morale pratique et le guide immédiat de la vie journalière. »

                                Qu’est-ce que le Bien et le Mal :

                                Le Bien  : « Avoir conscience et connaissance des lois divines régissant l’Univers et oeuvrer pour leur respect et mise en pratique dans la vie de tous les jours. Le respect et la protection de toute vie quelle qu’elle soit ainsi que le respect de l’environnement, de la Nature. »

                                Le Mal : « Ce qui cause à des êtres vivants, volontairement ou non, de la peine, des dommages, de la souffrance ou la mort. Ce qui est néfaste à l’environnement, à la Nature. »

                                K Lorenz : « En dépit des atrocités qu`ils commettent, des hommes peuvent alors éprouver le sentiment d`être absolument dans leur droit. La pensée conceptuelle et la responsabilité morale atteignent leur niveau le plus bas. »

                                ************

                                Le premier novembre 1567, le Pape Saint Pie V publia la Bulle « DE SALUTE GREGIS DOMINICI » interdisant formellement et pour toujours les corridas de toros, et décrétant la peine d’excommunication immédiate contre tout catholique qui les autorise et y participe.

                                Ordonnant également le refus d’une sépulture religieuse aux catholiques qui pourraient mourir des suites d’une participation à quelque spectacle taurin quel qu’il soit.

                                ************

                                Http ://www.de-la-vie.com/14-citations/corrida/corrida.htm


                              • Cropcircle 12 août 2009 23:36

                                  la corrida....c’est ça
                                 Il faut savoir ;extrait de la page du CRAC\"LA PRÉPARATION AU COMBAT.Avant le combat,le taureau est parfois préparé.Yeux enduits de vaseline(afin de le désorienter)usage en dose massive de tranquillisants,hypnotisants,et même sprays paralysants(les mêmes utilisés par les forces de l’ordre,qui ont pour effet d’altérer la vue)Pattes enduites d’essence de térébenthine,qui lui procure des brà»lures insupportables,dans le but de l’empêcher de rester tranquille.Aiguilles cassées dans les testicules,dans le but d’empêcher le taureau de s’assoir ou de s’affaler.Coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge,dans le but de rendre plus difficile la respiration.Coups de pieds et de planche sur l’échine et sur les reins,pour ne laisser aucune traces.Les sabots sont limés,voire incisés et on enfonce des coins de bois entre les onglons,cette opération est faite pendant la contention dans la boîte àtreuil(en même temps que l’afeitado)Et juste avant de rentrer dans l’arène,on lui laissera tomber une trentaine de fois des sacs de sable de 100kgs sur les reins,après l’avoir immobilisé.
                                Quand on sait que les gens qui vont voir les corridas,connaissent ces tortures...on les appellent comment....des pervers...des bourreaux.


                                • franck2010 13 août 2009 00:06

                                  Non pas des pervers, pas des bourreaux !

                                  Non des esthètes , Christian Lacroix en fait partie !

                                  http://chroniquesduplaisir.typepad.fr/chroniques_du_plaisir/images/2007/07/ 08/christian_lacroix.jpg

                                  Non des philosophes , Francis Wolff en fait partie !!

                                  http://www.evene.fr/livres/livre/francis-wolff-philosophie-de-la-corrida-28707.php?citations

                                  Non des Humanistes , Roselyne Bachelot en fait partie !!!

                                  http://kamizole.blog.lemonde.fr/files/2008/02/roselyne-bachelot-banc-ministre.1202367502.jpg


                                • Cascabel Cascabel 13 août 2009 09:31

                                  En effet cropcircle ; ce qu’est devenu la corrida est une grimace affreuse de ce qui fut autrefois un spectacle rituel, dangereux, cruel certes mais esthétique et un tant soit peu loyal.
                                  Les taureaux sont petits et gras, alors qu’ils étaient grands et musclés. La torture que le taureau connaissait se limitait à l’arène et le toréador jouait réellement sa vie à chaque fois car l’animal était vif et fort. Si la corrida fonctionnait encore de cette façon là je ne la trouverais pas scandaleuse.

                                  Mais si il s’agit uniquement de faire souffrir un animal amoindri alors c’est indigne et révoltant.


                                • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 13 août 2009 09:47

                                  à Cascabel (xxx.xxx.xxx.121) 13 août 09:31 

                                  "Les taureaux sont petits et gras, alors qu’ils étaient grands et musclés. [...] Mais si il s’agit uniquement de faire souffrir un animal amoindri alors c’est indigne et révoltant« .

                                  Je suis un aficionado »plutôt critique" des dérives de la corrida (que je suis loin de connaître toutes).
                                  http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/corrida-je-suis-un-aficionado-42892
                                  Cependant, réduire toutes les corridas à seulement quelques corridas truquées, contre lesquelles il faut lutter, me semble queque peu excessif et injuste.
                                  Par exemple, la taille des toros a été notablement rehaussée par rapport aux années 50/60 en imposant un minimum de 5 ans aux animaux combattus dans les arênes de première catégorie.


                                • franck2010 13 août 2009 17:10

                                  On imagine parfaitement un torero risquer sa peau tout seul dans l’arêne à chaque réunion.... :) ... probablement les vocations se feraient moins nombreuses.

                                  par picador....


                                • Cascabel Cascabel 14 août 2009 00:43

                                  @ Jean Pierre & Frank

                                  Déjà dans les années 30 Hemingway (lire son livre à ce sujet « mort dans l’après-midi » ) considérait la nouvelle corrida comme un simulacre sans risque, tape à l’œil et aux procédés douteux.
                                  La corrida est censé être un combat dangereux entre l’homme et la bête, faute de quoi ce spectacle ne présente aucun intérêt. Si le taureau n’est pas une vrai bête sauvage et le torrero un danseur de la mort alors on ne parle plus de corrida.

                                  Comme le but actuel est de jouer avec l’animal sans rien risquer, alors les tortures et la mise à mort sont en trop. Dans un post plus haut j’ai dit que la mise à mort e me gênait pas, c’est vrai car tuer un animal me semble légitime pour un prédateur,mais je ne vois pas l’intérêt du spectacle en tant que tel.
                                  Quoi qu’il en soit on ne peut que se réjouir de voir disparaître cette corrida décadente et sadique.


                                • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 août 2009 07:51

                                  à Par Cascabel (xxx.xxx.xxx.121) 14 août 00:43 

                                  "Déjà dans les années 30 Hemingway (lire son livre à ce sujet « mort dans l’après-midi » ) considérait la nouvelle corrida comme un simulacre sans risque, tape à l’œil et aux procédés douteux".
                                  Personnellement, je considère Hemingway comme une référence très douteuse.
                                  Je ne voudrais certes pas avoir écrit « Mort dans l’après-midi » qui est d’une imbécillité remarquable : lire les commentaires de Hemingway sans aucune pitié pour les chevaux éventrés des picadors qui courent en traînant leurs intestins derrière eux (à l’époque, les chevaux des picadors n’étaient pas caparaçonnés) ; Hemingway trouve cela comique (premier chapitre).

                                  La corrida est censé être un combat dangereux entre l’homme et la bête, faute de quoi ce spectacle ne présente aucun intérêt. Si le taureau n’est pas une vrai bête sauvage et le torrero un danseur de la mort alors on ne parle plus de corrida.
                                  Je suis parfaitement en accord avec vous.

                                  Comme le but actuel est de jouer avec l’animal sans rien risquer
                                  Je ne crois pas que la majorité des corridas en soient à ce stade.


                                • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 23 août 2009 10:50

                                  Désolée de vous contredire mais , quand on est documenté et qu’on vit comme nous sur les lieux , les sources que vous donnez (et vous n’y êtes pour rien) sont fausses pour la majeure partie d’entre elles.
                                   Il est inutile d’inventer des sévices, la réalité est assez ignoble ainsi.
                                  D’autant que ce faisant, ceux qui prétendent cela offrent des armes aux aficionados qui se gaussent en disant qu’on ne sait pas de quoi on parle et c’est dommage pour tout le monde... Pour des infos fiables voir ici  : http://www.allianceanticorrida.fr/combat.html


                                • jackie 19 août 2009 20:56

                                  pour répondre à ceux qui trouvent la position de l’Alliance anticorrida hypocrite, je leur répondrai ce que mon époux me dit souvent devant mon impatience à trop vouloir tout et tout de suite :« A trop vouloir on n’obtient rien du tout ! »
                                  Abolir la corrida tout de suite..... c’est ce que toute personne civilisée souhaite immédiatement mais ça, ce n’est regarder que d’un côté de la lorgnette car, malgré les opposants nombreux, il ne faut pas se leurrer la corrida a encore beaucoup de bouffons qui l’adulent, et nos impôts servent toujours à cautionner cette barbarie franquiste.
                                  Alors, battons-nous intelligemment comme le fait C Starozinsky en mettant le milieu taurin face à leurs responsabilités d’êtres humains ; ils n’aiment ni la souffrance ni le sang(prétendent-ils) mais la culture tauromachique et son folklore ; il est donc judicieux d’aller dans le sens de C Starozinsky puisqu’il respecte la culture sans le côté cruel !
                                  Quant à Llabrès, je me demande le pauvre s’il n’est pas atteint du syndrôme de l’idiotie ou d’Alzheimer ce qui, dans ce cas, lui donne droit à toute notre compassion ! Car il est le seul à ne pas avoir compris la réponse de C.Starozinsky et si il pense que les abattoirs sont aussi cruels il a raison et libre à lui, dans ce cas, de ne pas cautionner cette souffrance en optant pour le régime végétarien, voire végétalien. 
                                  Mais pour autant ,on excuse pas une tyrannie par une autre encore plus grande, ce qu’est la corrida.
                                  je pense qu’il est plus judicieux de poser la question au milieu taurin qui saura mieux que quiconque lui répondre !
                                  je ne voudrais pas partir sans féliciter Franck 2010 et benefactor pour leur exactitude dans leurs propos


                                  • lamarck 20 août 2009 12:12

                                    Votre mari a raison : comme je le faisais remarquer à un aficionado, Al Capone n’est pas tombé pour ses crimes, mais pour fraude fiscale (de toute façon, il était déjà bouffé par la syphilis). Il faudrait par exemple attaquer la tauromachie aux cordons de la bourse : largement déficitaires, elles ne survivent que grâce aux finances publiques.


                                    • Herbert Sogno revherber 20 août 2009 17:53

                                      Bonjour,

                                      Je dois avouer que j’ai pas eu la patience de tout lire de ces joutes oratoires dont les contenus ne me paraissent néanmoins pas tous dénués d’intérêt loin s’en faut mais je me permets un petit message concernant l’initiative audacieuse de l’Alliance Anticorrida, dont je suis membre, car elle m’a bien interpelé. Quels sont les risques ou les pièges, y a-t-il un réel bénéfice et si oui lequel ? A vrai dire je découvre cette démarche aujourd’hui même et je n’ai peut-être pas fait le tour de la réflexion mais cependant deux idées s’imposent à moi en priorité que je suis tenté d’exposer.

                                      D’un point de vue ponctuel, il me semble que cette sponsorisation peut s’avérer fort concluante dans la mesure où elle étaye par l’exemple l’éventail des arguments incriminant l’inutilité de la cruauté inutile tauromachique : il n’est pas nécessaire de s’adonner à l’atroce sublimation de la torture physique d’un être sensible pour préserver tout l’éclat d’un spectacle dont se réjouissent malheureusement, mais c’est un fait inexpugnable, de très nombreuses personnes. L’affrontement reste intact ( et préserve même sa loyauté jusqu’au bout ) , le folklore garde sa splendeur et la beauté des deux combattants est toujours aussi présente ( et même plus longtemps qu’à l’ordinaire ). Le challenge pour l’Alliance, à mon avis, mais c’est sans doute son engagement quotidien, est de pouvoir bénéficier d’une communication maximale tous azimuts pour mettre en exergue cet argument de très forte probité selon moi.
                                      D’autre part, elle permettrait, comme on peut le supposer à la lecture ou l’écoute de quelques réactions hostiles, à condtion de favoriser au maximum leur publicité dans l’intermède, de mettre en évidence la déviance des motivations de nombreux afficionados dont l’éloquence plaide si effroyablement contre eux—même.

                                      Par contre, je dois reconnaitre que sur le long terme, il ne me parait pas souhaitable qu’une organisation s’opposant à la tauromachie s’investisse dans la promotion d’une pérénisation d’un tel spectacle, du moins sous cette forme. D’abord, d’une manière générale, on peut être certain que les animaux seront de toute façon très mal traités, et puis le combat sans le sang mais qui mime le combat fatal, reste porteur de toute une symbolique qu’il est urgent d’abolir de toute façon même pour le bien être de l’humanité elle-même. Néanmoins, forces économiques, inerties populaires des coutumes festives, notoriétés et reconversions des stars et affiliés , diplomaties des faces non perdues, etc... obligeant, il n’est peut-être pas superflu de s’interroger sur l’éventuelle avancée que peut représenter la création de spectacles de substitution, même au devenirs transitoires, mais avec des garanties éthiques absolues, fortes et controllées. En effet, la lutte est malheureusement peut-être beaucoup plus subtile qu’il ne nous semble. Nous voudrions tous en finir immédiatement avec cette écoeurante boucherie pitoyable et aberrante, et l’intérêt d’emmerder les animaux pour nous distraire à des pitreries ne peut nous sembler guère moin limité. Mais pouvons-nous gagner cette lutte juste parce-que notre colère nous étouffe ? notre écoeurement nous broie les viscères, le déchirement s’abat sur nos coeurs ?

                                      Je tiens à saluer ici l’immensité de la personne qui nous tire vers cette victoire qu’elle construit avec une patience, une intelligence, une persévérance si remarquables qu’elles l’invitent vers les livres d’Histoire de nos petits enfants par la grande porte.

                                      Mon admiration illimitée pour Claire Starozinski, HB.


                                      • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 23 août 2009 10:55

                                        Lors d’un débat avec Wolff il a évoqué comme argument le « geste parfait » du torero. Je lui ai alors demandé combien de fois se produisait ce « geste parfait » ? Il a été incapable de répondre.

                                        Geste parfait = estocade foudroyante


                                        • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 23 août 2009 11:24

                                          A VANDA MARTA...

                                          Et NON justement, les aficionados sont fous de rage et c’est bon signe pour tous les anticorrida sincères qui luttent au quotidien.

                                          Et pourquoi vous cacher derrière le pseudo Vanda Marta, alors que vous vous nommez Maria Lopes, du Portugal, et vous êtes autoproclamée « Coordinatrice du mouvement international anticorrida » dont curieusement personne ne parle…
                                          Et c’est bien là que le bât blesse !

                                          Quant à moi, il est hors de question que vous mettiez en doute mon éthique sur le sujet, pas plus que sur un autre en terme de protection animale d’ailleurs.

                                          Il paraît que ce genre de petit commentaire occupe, ça fait passer le temps, ça meuble, ca remplit les journées, les petites discussions sur Internet. On transfère les mails, les infos reçues, si besoin on les déforme, c’est plus rigolo ! Salir les gens, caché derrière son clavier, en bavant lâchement sur les associations qui obtiennent des résultats. : c’est un sport dans le milieu de la protection animale. Pour cela, vous en êtes une digne représentante


                                          • Ariane13 23 août 2009 22:02

                                            j’aimerais réagir aux propos de C. Starosinski et de Vanda Marta. Je comprends ce que veut dire la dernière citée car dès que j’ai lu cet article pour la 1° fois, je me suis demandé si Claire n’était pas tombée sur la tête et en fait, quand on rentre en profondeur dans l’article, on comprend le but de Claire. Démontrer que l’on peut TB s’amuser avec un taureau sans mise à mort ni sévices. je dois dire que j’ai lu l’article au dessus édité par Cropcircle, j’ai été écoeurée et surtout loin de me douter de tout ce qu’endure ce pauvre taureau avant de se « battre », tout me fait dire qu’il s’agit plus d’une exécution que d’un spectacle, magnanimes qu’ils sont, ils abrègent ses souffrances, pfft ! de beaux lâches oui ! et quand le monde décidera de grandir ? et quand les enfants des toreros refuseront de suivre les traces du papa ? tu parles de traditions ! du bourrage de crâne, sans se soucier ni des animaux, ni des décirs des enfants, où est la pantomime et la mascarade là ? Par contre, Mme Vanda Marta/Maria Lopes, si vous voulez vous associer à notre combat, c’est sans souci mais de grâce, ne nous déchirons pas alors que nous sommes dans le même camp ! celui de l’amour des animaux pour lequel Claire, je dois dire, est sur tous les fronts, à l’affût et à l’écoute des sans voix.


                                            • Alliance Anti-corrida Alliance Anticorrida 25 août 2009 10:20

                                              J’ignore si tout le monde a pris connaissance du post de Bois-Guisbert
                                              Il ne s’agit même plus d’égoïsme. C’est autre chose...
                                              Quant à moi, paralysée par l’écoeurement, les mots me manquent pour commenter une telle vision de la vie.


                                              • laurent 25 août 2009 20:06

                                                C’est bien là le problème ,concernant la pitoyable intervention de Bois-Guisbert, sa vision de la vie est tellement etriquée que son post laisse sans voix...Je pense trés sincèrement qu’il est plus à plaindre qu’a blâmer !

                                                Laurent


                                              • Herbert Sogno revherber 25 août 2009 20:28

                                                Message pour Bois-Guibert :

                                                Bois-Guibert, imaginez que demain tel explorateur découvre dans la forêt amazonienne un fruit tellement succulent que même vous le trouveriez encore meilleur que la viande. Faudrait-il raser immédiatement tout ce poumon de la vie terrestre pour se ruer sauvagement sur ce fruit afin de compenser rapidement les dizaines de milliers d’années que des milliards d’entre nous s’en sont passés ?

                                                Qu’appelez-vous la planète ? Sont-ce vos vieux jours et ceux de vos proches que vous appelez la planète ? Quel pourcentage de la planète rêvez-vous qu’il puisse être sauvé avec que des comme vous et êtes-vous seulement assez vieux pour avoir la plus petite chance d’être épargné de vous voir tomber avec la branche que vous sciez ?

                                                Essayez de comprendre que les gens comme nous qui s’adressent à vous pour attirer votre attention sont informés : par la consommation de viande et tant d’autres comportements analogues que l’homme s’entête à perpétuer avec une cécité volontariste - malheureusement il s’agit surtout d’ignorance, de paresse et de lâcheté - la planète court bel et bien à la catastrophe, il n’y a aucun doute scientifique, hormis ceux liés aux fruits des efforts que certains consentent, comme ici, pour l’éviter.

                                                Comprenez que ce ne sont pas seulement vos enfants que nous souhaitons protéger mais aussi les nôtres. C’est parce-que nous aussi sommes capables d’un petit peu d’égoîsme que nous vous invitons cordialement mais prestement à regarder au-delà du lieu et de l’instant où se trouve votre nombril.Je me doute bien que vous vous moquez de l’Amazonie mais j’aurais pu écrire « sous les maisons » ou « sans oxygène » à la place. Vous comprenez n’est-ce-pas le sens du prix que vous attribuez à vos papilles ? Enfant je dévorais la viande comme personne mais je n’aurais jamais su comme c’est bon si je n’y avais pas goûté un jour ; et elle ne me manque plus du tout depuis très longtemps.
                                                 
                                                Je déteste être agressif et donc je me suis retenu très fort d’écrire « puisque vous continuerez de manger de la viande, abonnez-vous donc au coeur et à la cervelle, mais oui, c’est vrai après tout, pourquoi pas, sait-on jamais ? » puis encore « pourquoi n’essayez-vous donc pas l’humain tant qu’à faire puisque sur le long terme et/ou la grande distance, indirectement ça revient strictement au même » mais padonnez-moi de mentionner ces colères contenues et comprenez ce que je veux dire : la question n’est pas de savoir si vous arrêterez de manger de la viande mais quand ! Elle se ramène à : « Oh non ! celui-là non ! Pas celui-là, c’est impossible c’est un Louis XV, celui-là il faut le sauver ! ».


                                              • Josette Mosnier 25 août 2009 17:43

                                                Certes, j’ai pris connaissance du gribouillage de Bois-Guisbert... qui prône l’absence de toute conscience en « bouffant » de la viande jusqu’à plus soif... chacun a le droit d’aimer la viande, comme d’autres ont le droit de respecter la vie. Mais qu’il se contente de manger ce qu’il aime dans son coin, en se faisant le plus discret possible... cela éviterait aux autres d’avoir envie de vomir


                                                • Ariane13 25 août 2009 20:06

                                                  oui Claire, j’ai lu les propos de ce monsieur. Ne dit-on pas que « le français creuse sa tombe avec ses dents », notre M. et Madame Bois Guibert en sont la stricte application, avec tout ce que la viande véhicule comme toxines et maladies. mais bon, se gargariser de faire une orgie de bouffe alors que des gosses meurent de faim partout dans le monde ! je laisse ce monsieur en face de ses responsabilités ...


                                                  • Herbert Sogno revherber 27 août 2009 17:03

                                                    Retour sur les réflexions de Le Péripate du 12/08 et proposition d’une analyse sur le mur d’incompréhension qui oppose afficionados et anti.

                                                    La longueur du texte suivant se rapproche plus de celle d’un essai que de celle d’un article et je suis bien conscient que ça doit faire passablement désordre. Mais ces remarques sont nées ici et en tant que novice, ne sachant où les mettre à meilleur escient, je les publie ici.

                                                    La pitié comme l’égoïsme ne sont pas des constructions humaines mais des héritages de la nature. La Théorie de Sélection à des Niveaux Multiples ( dite SNM ) , qui émerge depuis le milieu du XXe siècle chez les évolutionnistes, décrit les convergences et les divergences, parfois conflicttuelles, d’intérêt entre différentes entités emboîtées les unes dans les autres : les individus, les groupes d’individus ( familles, troupeaux - le plus souvent en compétition alimentaire ) , les groupes de groupes, les espèces, familles d’espèces ou sur une autre voie les écosystèmes et ainsi de suite jusqu’à la planète ou biosphère ( Théorie dite « Gaïa » ) qui peut être considérée comme un organisme animée d’une dynamique interne tendant à se maintenir ; d’une manière imagée, comme toutes les entités qui la constituent, elle veut survivre.
                                                    L’égoïsme est un moteur d’actions de survie de l’individu ancré dans le vivant par sélection depuis la création : l’amibe qui s’en balance de se bouger à l’approche de l’amibe gras-double qi veut se la faire, périclite. Celle qui taille la route a une longue descendance jusqu’à nos cellules, c’est-à-dire nous.
                                                    Dans un troupeau d’herbivores, un grand nombre d’égoïstes ou quelques trop égoïstes coupent les vivres de leur tribu et finalement, la pression de sélection favorise la survie du troupeau voisin des économes ou collaborants ou autre ( à relier au problème du Dilemme du Prisonnier en probabilités et par suite à toute la politique et l’économie ). C’est ainsi que la nature instillé à tous les organismes supérieurs dont les condtions de vie s’inserrent dans un niveaux de groupe quelconque des moteurs qui sont la pitié, la charité, l’empathie, l’affect de lien ( au sens réduit de sentiments et émotions ) etc... qui constituent des armes et facettes de l’égoïsme du groupe. Et non de l’individu !

                                                    Lorsque des buffles chargent un trio de lions qui ont pourtant presque partie gagnée sur un de leur congénère au péril de leur vie en lui sauvant la mise, ils agissent contre leur intérêt mesurable - je ne parle pas ici de l’intérêt de leur patrimoine génétique - puisque tant que c’est pour un autre, ça n’est pas leur tour. Ils sont mus uniquement par leur souffrance propre imposée par la vision qui leur est insupportée de la détresse fatale de leur « ami ». Ils ne font pas de calcul sur les espoirs de retour d’ascenseur. La sélection naturelle l’a fait pour eux. Lorsqu’une chatte allaite un chiot adoptée ou mieux encore une chienne un bébé écureuil, elles n’ont strictement tien à attendre en retour, tout comme ceux qui militent généreusement pour la défense des droits de qui ou quoi, anonymement.
                                                    Egoïsme individuel et égoïsmes du groupe sont deux attributs de l’animalité nourrissant des intérêts partiellement et directement conflictuels : le bénéfice par retour pour l’individu existe bel et bien mais il est incertain, aléatoire, non mesurable et son anticipation s’exclue par définition de la démarche charitable. Ils sont moteurs de calculs ou de décisions et non le résultat. Egoïsme et pitié sont en ce sens des forces antagonistes inassociables horizontalement même si indissociables verticalement. Les antagonismes, créant des situations tampon sont d’ailleurs un constante absolue des règles de la nature ( tampon : forces opposées en équilibres limitant ainsi la destruction de la stabilité installée par une perturbation extérieure ).

                                                    S’ils sont imprimés dans nos comportements innés par filiation génétique immémorielle, ils n’en demeurent pas moins fortement soumis à l’impact de l’héritage culturel, reçu passivement ou acquis activement. De la même façon que toutes nos réactions instinctives, nos pulsions, nos émotions, ils sont modulés, tempérés ou amplifiés par notre mémoire et la réflexion qui s’y développe.
                                                    Ainsi, le boursicoteur, qui risque progressivement de s’enfoncer dans sa bulle, pour qui gagner, c’est gagner plus, par boucle de rétroaction amplificatrice, va finir comme un monstre qui n’a qu’une vague idée à quel point il vampirise un système auquel ils ponctionne tant plus qu’il n’apporte : des genres meurent massivement et péniblement, quelques dominos plus loin, pour qu’il puisse acheter son yacht attrappe-pétasses. Il est hors du groupe écologique ( l’homme a réalisé au 20e siècle un inédit total de l’histoire de l’animal en ayant congloméré tous les groupes emboîtés de la tribu à l’espèce en un seul ensemble : l’humanité - du moins sous de nombreux critères ).
                                                    Celui qui s’investit dans l’humanitaire va affronter une succession de problèmes s’enchainant sans fin en débouchant les uns sur les solutions des autres et réciproquement et enrichissant sans cesse sa mémoire et sa réflexion de constats alarmants, de perception et compréhension de la souffrance d’autrui, d’informations sur les chaînes contraignantes qui menacent qui ou quoi sinon tous, ... et son coeur du souvenir des cris et pleurs....
                                                    Ainsi égoïsme et charité sont deux caractères potentiellement cummulatifs mais surtout allègrement influencés par les circonstances.
                                                    Heureusement qu’il y a la loi des équilibres pour limiter un peu autant d’écarts.

                                                    Résumons. Nous sommes donc tous plus ou moins capables d’empathie, force intérieure innée et inexpugnable mais plastique, à un ou deux facteurs d’échelle près. En tout cas, passées les atrocités du 20e siècle, la quasi-totalité d’entre nous - sauf cas considérés comme pathologiques - en dispose assez pour ne plus pouvoir supporter la mort directe et en direct d’humains par violence infligée par un congénère, et encore moins pour cause de spectacle. Il n’en a pas toujours été ainsi. Mais qu’est-ce qui peut bien faire que ce cap n’est pas entièrement franchi en ce qui concerne les animaux. Qu’est-ce qui fait qu’un afficicionado est capable de jubiler de la mise à mort d’un bovidé alors qu’un humain à sa place lui retounerait le coeur - du moins nous plaisons-nous tous à le conjecturer, pour la plupart d’entre eux, sûrement au moins un peu.
                                                    Ne serait-ce pas la même chose qui fait qu’un anti-corrida est capable d’éclater un moustique qui lui casse les pieds sans l’ombre d’un auto-questionnement ( à l’initiateur près : il ne part pas chasser le moustique ) : nécessairement oui, c’est la perception de la nature de l’être tué qui est le seul paramètre variable.

                                                    Objet ou sujet, telle est la question !

                                                    Lorsque le chat torture une souris jusqu’à la mort, il ne s’occuppe pas du tout que toute sa subjectivité exprime dans la plus grande épouvante possible, dont les indices corporels lui sont parfaitement lisibles ( paupières écartelées, respiration décuplée, tension musculaire généralisée pour optimiser la préparaton à la détente, mouvements chaotiques etc... ) car communs à tous les mammifères : Pitié je ne veux pas mourir. Non, lui le chat, ce qui l’intéresse et fait tout l’objet de son attention, c’est de déjouer la résistance qu’’elle peut lui opposer ; l’art de tuer, c’est la clé de la survie pour un félin et c’est pourquoi tout le processus mental qu’il met en oeuvre est focaalisé sur l’objectivité de sa proie.
                                                    De même pour le toréro : il faut que l’animal passe par ici, qu’il ne me cogne pas là, que je le pique ici et à cet instant là pour l’affiblir comme-ci et le dézinguer comme ça. C’est là le coeur du problème à mon avis. Pourquoi l’anti-corrida éprouve de l’empathie pour cet animal ( empathie = souffrir ensemble, c’àd souffrir de la souffrance de l’autre ) alors que le bourreau n’en est pas du tout affecté ni ses admirateurs. S’il en avait, il ne pourrait pas planter, l’empathie est invincible dans l’action de tuer ; il ne peut guère planter dans un humain, mais sans doute pas plus dans un chien, ni même dans un cheval. L’anti peut se mettre à la place du taureau, mais pas à celle du moustique. Le toréro, lui, peut s’identifier à l’humain, ou même au chien - au sens du vécu mis en jeu - mais le taureau, lui, c’est une chose.

                                                    Il y a donc nécessairement un problème de gradation ( un concept toujours totalement négligé dans nos modes de raisonnement purement binaires : même nos lois sont conçues à la hache ).

                                                    Alors gradation de quoi dans cette perception de la victime comme objet ou sujet ? Eh bien de la quantité de communauté qui lui est imputé avec son meurtrier ( on retrouve la notion d’appartenance au groupe avec ici un ensemble qui s’étend au delà de l’humanité ).
                                                    Communauté d’état biensûr pour commencer. Si l’on pouvait mesurer la quantité d’être ( ou de subjectivité ) d’un animal sur un spectre complet de critères purement objectifs tous liés aux activités et potentiels cérébraux et endocriniens, alors là où le moustique vaut 1 et l’homme 1000, le taureau est à 999 ( - 1 pour l’intellectualité de l’homme ).
                                                    Mais pas seulement, car le taureau et le cheval sont très finement équivalents de ce point de vue. Et bien que les chevaux soient trop souvent victimes collatérales, planter l’épée, non, ce doit être trop dur. L’autre communauté, appelons la de classe ou de caste, tient au fait que chevaux et chiens appartiennent à la société civile. La moitié d’entre nous a des liens affectifs avec au moins l’un d’entre eux, ou sinon en a eu ou en est témoin. De ce fait il y a encore appartenance à un même groupe soumis aux différentes exprssions coopérigènes de l’égoïsme de groupe ( pitié, charité, affect, empathie etc... ). Les bovins, eux, sont produits à l’usine, à l’écart et pour être consommés, comme les voitures. Ils sont au ban de cette classe accoutumée à les exploiter comme une ressource. Si on a de l’empathie pour ses ressources, on est amené à s’en priver ( heureusement les alternatives en la matière nouss sont tellement plus favorables, mais c’est un autre sujet ).

                                                    Alors toutes ces digressions pour démontrer quoi finalement ? Eh bien à mon avis, mais je crois avoir un peu pris le temps de le justifier, tout simplement pour alimenter l’allégation que si on veut bitumer les pistes menant à l’abolition de cette pratique désolante, il n’est peut-être pas vain de mettre plus l’accent sur celle qui sème la division : la perception et la représentation de l’animal tué.
                                                    Avec un minimum de culture en biologie, 999 n’est rien moins qu’une évidence. Mais pour l’afficionado, le taureau c’est parfois un moustique et demi dans sa tête. Et là, on n’a aucune chance de toucher une fibre sensible.
                                                    Et le namour de chienchien qui vous accueille comme un revenant de guerre tous les soirs quand vous rentrez du boulot prêt à se rouler parterre avec vous, ça stimule plus facilement l’émotivité que le gros cornu qui vous toise menaçant dans son pré pour vous signifier de pas vous approcher de ses filles. Pourtant, du point de vue éthologique, les deux attitudes sont des comportements sociaux naturels de communication : l’un pour la meute, l’autre pour le troupeau.
                                                    Cependant, il y a quelques français qui ont des bovins pour animaux de compagnie. Personnellent, je me suis fait lécher les mains par mes gerbilles qui interprétaient jusqu’à une dizaine de mots après deux ans : cerveaux sans circonvolution de la taille d’une graine. Jusqu’où pourraient aller ces propriétaires de bovins dans la communication et l’affectif en poussant l’effort ? Certainement aussi loin qu’on peut le faire avec un chien ( avec peut-être correction du biais de relation prédateur-prédaté qui décuple l’instinct de fuite et de distance des prédatés face aux animaux à vision axiale, dont nous sommes ) et c’est très loin d’être rrien !

                                                    Mais ! Las !.... Les afficionados sont si loin de tout ça...
                                                    Il faudrait non seulement leur dire, mais surtout prouver, creuser, explorer, démontrer, interpeler vigoureusement les sciences et même la recherche, multiplier les expériences personnelles et surabonder à leur diffusion pour ouvrir leur conscience à la connaissance qui leur manque.
                                                    C’est un combat indispensable de lutter pied-à-pied pour défendre chaque position. Chaque taureau sauvé est une victoire, chaque militant conquis un nouvel espoir. Mais chacun d’eux sait combien le dialogue de sourd est épuisant. Comment convaincre sans parler de la même chose. Nous ne voyons pas l’animal de la même façon. Nous ne pourrions jamais lui faire du mal et eux n’ont aucune idée de ce que nous ressentons. Ce cri intérieur qui se refuse à accepter l’atroce irréparable, qui nous ferme les yeux de stupeur, nous glace la chair d’impuissance, nous mord les doigts de gratuité, nous enfonce le coeur qui se déchire sous le joug des gestes froids et méthodiques et nous baigne le ventre d’une amertume honteuse et incommestible, .... tout ça pour un morceau de viande sur pied ??

                                                    Ils ferment nos yeux, efforçons-nous d’ouvrir les leurs. Je sais trop bien qu’il ne suffit pas de souffler dessus. Mais le débat, les réflexions, les études et les échanges sur le thème « qu’est-ce-que c’est qu’un taureau, qu’est-ce-que c’est que vous tuez dans les arènes ? » me manquent dessiccalement.
                                                    J’ignore s’ils seront incités par cet appel, où que ce soit, à s’épanouir un jour, mais biensûr ils s’étendent à toutes les nombreuses questions sur la condition animale. Ils ne me semblent pas dérisoires.

                                                    Je ne me sentirais pas aigri de lire des réactions, même hostiles, sur la démarche comme sur le fond.

                                                    PS : pour éviter les objections un peu légères sur d’hypothétiques vérités inaccessibles, je tiens à rappeler aussi l’évience que dans la corrida, ce n’est pas la mort qui est donnée en spectacle, mais le meurtre. Ce spectacle est constitué d’un combat fatal entre deux protagonistes dont la victoire est acquise à l’un deux. Comme pour le deltaplane, il y a des accidents, mais ça n’est pas l’idée de départ.


                                                    • lamarche david (eldoctor) 9 avril 2011 15:46

                                                      n’oublions pas que notre but est de lutter contre cette indignation, la corrida !!! cette torture, cette soif de sang qui dure depuis si longtemps au nom de la culture ... la lutte continue !!!


                                                      • vegspirit vegspirit 1er novembre 2011 13:01

                                                        Pour ma part je ne valide pas cette méthode, c’est toujours prôner les jeux avec des animaux qui n’ont rien demandé et faire la part belle aux assassins que l’on appellent dans cet article « star de la tauromachie »

                                                        Qu’ils se mettent eux même sur la gueule ces salopards de toréro !

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