Considérations narcissiques, ou « animeuses » 2
1. Le narcissisme c'est l'amour de soi excessif. Un peu d'amour-propre est si nécessaire que même le petit (ou selon "grand") Jésus a émis cette considération : "aime autrui comme toi-même". C'était donc qu'il fallait s'aimer avec une certaine qualité pour pouvoir aimer autrui qualitativement. D'ailleurs en psychanalyse freudienne l'estime de soi dépend d'un narcissisme fondamental ou primaire, tandis que nous pécherions à verser dans le narcissisme secondaire ou futile manifestement non-fondamental... ce narcissisme qui faisait titrer toutes les revues de France et de Navarre voilà quelques années pré-covid déjà : les hypernarcissiques. C'est la marotte de l'hypermodernité dans laquelle pense que nous sommes entrés Gilles Lipovetsky depuis la même époque, après l'Ere du Vide dans les années 1980... et qui au final accoucha du concept insituable de pervers narcissiques sous le coup desquels tombent avant tout les personnes qu'on pourrait qualifier (au sens clinique) de débiles narcissiques même si ça ne fait plaisir à personne : débilité au sens de morbidité, fragilité. Et bien qu'insituable nombre de débiles narcissiques attestent être tombés sous l'infâme férule de pervers narcissiques : c'est triste. Il faut croire que comme dans une folie à plusieurs ces deux-là étaient faits pour se rencontrer, genre SM social hélas non-consenti. Mais de là à diaboliser les pervers narcissiques il ne faut pas déconner : souvent les pervers narcissiques ne sont pas très intelligents et on les capte à ce qu'ils flagornent avant de sacquer sans raison (ce qui répugne aux gens saines). Enfin s'il faut se taper un pervers narcissique dans un service ça reste relou de chez relou : écrasez les infâmes !
2. Bref dans le monde post-covid (c'est-à-dire dans le monde ayant connu une réorganisation sanitaire planétaire panoptique terrifiante en plus de l'éco- et de l'islamo-terrorisme...) tout ça s'est accentué avec en plus des émeutes qu'a préféré ne pas affronter Gérard Colomb, et Fabrice Lucchini qualifie cette ambiance de brutale, dépourvue de délicatesse (en plus d'avoir comparé la réorganisation sanitaire de digne du Docteur Knock). Comme si les confinements n'avaient pas suffi en termes de repli identitaire privatif et prédateur sur la base des politiques identitaires religieuses ou sexuelles précédentes, nous voici avec des replis narcissiques où l'on va même écrire des bouquins sur la connardise et tout ce que vous voulez tels que, en 2022 : le Connard, enjeux et perspectives, enquête sur un phénomène de société mal compris et sous-évalué, de Eric la Blanche. Parce que ce repli narcissique prend de l'ampleur et doit être diagnostiqué. Mais dès avant covid on avait des trucs sur la bêtise et tout ce que vous voulez. 2018 : Psychologie de la connerie de J.F. Marmion, 2019 : Histoire de la bêtise de François Bégaudeau, et ainsi de suite au moins jusqu'à Flaubert et son Dictionnaire des idées reçues ; écrit vers 1850 mais publié par de certaines éditions Louis Conard en 1913 (ça ne s'invente pas).
3. La publicité pour Orangina demandait fin 1990 au sujet de l'Orangina rouge "Mais pourquoi est-il si méchant ?" et il répondait maladivement "Parce queeeee !"... En sommes-nous là ? Toutes nos vautreries narcissiques sont-elles purement gratuites ?... Elles ont l'excuse des condtionnements sociétaux, des carcans, des circuits dans lesquels tournent nos sociétés mercantiles où les "nouveaux riches" sont d'un m'en-foutisme sidérant et d'un "à-quoi-bonisme" déplorable en face de ceux discrédités pour "déplorables", comme s'il n'y avait aucun lien de cause à effet entre leur richesse et les dépenses des masses... notre unité est si organique qu'on se sent Gros Jean comme devant dès qu'il est question d'écologie et que l'on ne peut en vendre qu'à raison qu'elle permet des économies, d'ailleurs souvent sur la tête des masses (c'était très bien joué d'avoir fait trier le peuple plutôt que de recruter et développer les centres de tri : le narcissisme écologiste est d'une connerie et d'une connardise sans nom quand il s'y met...). Mais est-on vraiment méchant ? Les gens (qui comme on l'a lu ne doivent pas être pris pour tout le monde) sont-ils délibérément méchants ? Ou même bêtes ? (Etais-je délibérément bête et méchant contre la connerie et la connardise des écologistes ? Ceux que mes considérations flattent narcissiquement répondront que non ou que c'était bien mérité. Une réponse narcissique type. Et les écologistes d'avoir tiqué narcissiquement à se vautrer contre moi.) M'enfin pire encore : tout cela est-il bien narcissique ?
4. La névrose narcissique c'est la psychose. En tout cas c'en est la voie royale, suivez mon regard. Et la psychose c'est quoi ? Eh bien contrairement à la névrose la psychose c'est justement la manie dont tu n'as pas mais pas du tout conscience, mais que tu subis quand même donc sur quoi tu n'as pas de regard et qui part en roue libre parfois bien trop loin pour qu'on puisse encore te rattraper, là où la névrose aurait été pénible mais gérable. Emblématiquement le psychopathe dépourvu d'empathie et condamné à exercer du Mal pour se procurer des sensations existentielles minimales, dans sa solitude paralogicienne... La schizophrénie est confondue avec le trouble dissociatif d'identité à cause des films mais le schizophrène est avant tout un pauvre diable en souffrance dangereuse pour lui voire pour autrui jusqu'à la violence ingénue et le suicide... Le paranoïaque semble connu et d'ailleurs on dit justement parano dès que quelqu'un nous semble dans "un délire logique" qui le persécute, enfin c'est une forme de schizophrénie particulière... La dépression aussi est une psychose parce qu'elle concerne la personne sombrant dans ses affects personnels "d'inadéquation mondiale" sans contrôle sur ses manies. Enfin si la dépression est devenue la maladie de notre temps France en tête, ce n'est pas un hasard puisqu'on se sent justement en inadéquation avec le monde en France... ce pays qui pour beaucoup n'est qu'une idée sans incarnation. Et dans la mondialisation avec toutes ses corporations non-gouvernementales et leurs collusions gouvernementales en plus des autres organisations déterritorialisées, le quidam a de quoi devenir parano ("complotiste"). Le tout au travers d'une pusillanimité médiatique si démultipliée dans les revendications tous azimuts que ça peut finir idéologiquement et publicitairement grave schizo. Alors dans un sens on a envie de répondre que oui tout cela est bien narcissique. Et Roland Jaccard de se suicider des décennies après avoir écrit l'Exil intérieur : schizoïdie et civilisation en 1975, trois ans après Gilles Deleuze & Félix Gattari Capitalisme et schizophrénie. C'est l'hyper-réalité simulée de Jean Baudrillard (1981), la société du spectacle de Guy Debord (1967). Les gens (qu'on ne prend pas pour tout le monde) ne s'en rendent pas comptent : après tout il faut aussi vivre heureux...
5. Enfin narcissique c'est trop simple. Si ce n'était que Narcisse se mirant dans une rivière à s'en laisser mourir de faim nous serions déjà débarrassés, ou alors il aurait fallu décréter un nouvel état d'urgence sanitaire pour pallier à toutes les carences alimentaires du monde. C'est pire que cela puisqu'on parle d' "autisme" dans lequel sont entrés petits et "grands". Pardon pour les autistes : la majorité est inoffensive, mais enfin c'est aussi une psychose inhérente à l'inquiétude possessive maternelle inconsciente, ça gironne trop compulsivement un peu comme nous sommes gironnés par la technologie telle qu'en parlait déjà Friedrich Jünger dans la Perfection de la technique en 1944. (Aux antipsychanalystes sur l'autisme : il faut des dispositions physiologiques à tout certes. L'autisme serait aussi inhérent à un trouble du système neuro-digestif... à moins que ce trouble ne découle psychosomatiquement de la psyché génitrice et précisément du gironnement inconscient, à t'en susciter un impact neural indigérable. Certes des inquiétudes possessives, bien des mères en éprouvent sans que cela ne produise automatiquement de l'autisme : elles ne sont pas spécialement inconscientes d'une part, d'autre part ce n'est pas toujours par absence de trouble neuro-digestif chez le jeune, mais par absence redoublante de l'hostilité inconsciente pour le père afin de gironner inconsciemment, ou tout simplement l'absence d'introversion caractérielle pour le jeune qui dans le pire des cas fera une forme légère d'autisme. De toutes façons les psychiatres font les malins mais la maladie mentale reste quelque chose d'impossible à isoler comme on isole un gène ou un électron bien que ce soit le rêve des laboratoires pharmaceutiques... Tenez : les sociétés extrêmes-orientales sont ethnopsychiatriquement plus "autistes" à nos yeux, sans que cela ne relève de l'autisme pourtant : rien n'est ferme dans ces domaines quasi-spirituels des champs psycho-culturels... Fin de la digression pour les antipsychanalystes.) Mais si ce dont nous parlons n'est pas plus du narcissisme que de l'autisme, alors qu'est-ce donc alors à la fin ?
6. Quand les animaux se retrouvent dans des zoos ils développent une animosité qu'ils n'avaient pas dans la nature se traduisant régulièrement pas des lassitudes dignes de nos dépressions. Je n'ai pas utilisé cette notion d'animosité dans mon premier paragraphe sans y avoir réfléchi préalablement : le biologiste Henri Laborit et l'ethologue Konrad Lorenz nous parleraient aisément de cette animosité animale dès les années 1970, en fait parfaitement naturelle et saine dans les conditions d'enfermement pour survivre : car on a de l'agressivité défensive jusqu'à fuir. Aujourd'hui 75% de la population mondiale vit dans les zoos urbains. Entre conditions sociales difficiles, conditionnements sociétaux amariles (idéologies, publicités) et confinements planétaires fébriles rendus "possibles" depuis le covid, avec des amoks éco- ou islamo-terroristes eux aussi manifestes (des pulsions forcenées dignes de ces massacres américains à l'arme à feu avant de se suicider ou d'être abattu) notre monde déplore les effets dont il chérit les causes (causes qu'il adore d'ailleurs sécréter parce qu'il en a besoin en tant que tel pour fonctionner). On appelle cela endémique. C'est-à-dire que le monde s'affole et affole naturellement, chacun cherchant une porte de sortie vers la lumière, du moins quand il se laisse trop obscurcir par les 3C (non pas café, clope, caca mais conditions sociales, conditionnements sociétaux, confinements planétaires).
7. L'animosité moi ça me fait penser à un autre psychanalyste que Sigmund Freud, j'ai nommé Carl Gustav Jung. Parce que Jung parla sexuément au masculin d'animus (pour la femme) et au féminin d'anima (pour l'homme) que je me bornerai à neutraliser par animum. Or cet animum engendre des comportements irascibles pour tou·te·s... C'est-à-dire que tout un chacun sait classiquement faire son autocritique (son mea culpa si vous voulez) ça tout le monde connaît, c'est lié si vous voulez aux parts d'ombre. Il y en a toujours et partout des ombres et même que selon la position de votre lumière ce ne sont pas les mêmes pour tous... "Ce qui est bon pour toi ne l'est pas toujours pour moi voire prend sur moi". "La liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres" n'est pas un diction facile à appliquer même voire surtout quand l'autorité est libérale, avec l'émergence des consortiums. Enfin tout ceci n'est pas de l'animum mais de l'ombre donc, des parts d'ombre. Les parts d'ombre ne sont pas spécialement maudites : au contraire c'est en les révélant qu'on les dédiabolise, déculpabilise, et se rend ainsi capable de faire le bilan voire y remédier. Quid des parts maudites ?
8. Les parts maudites c'est un truc qu'avait évoqué le philosophe Georges Bataille en économie générale, écodynamique avant l'heure, écologique avant l'heure, dans l'ouvrage du même nom au singulier : la Part maudite (1933). Les parts maudites sont des débordements, des surabondances, des effusions, des effervescences, des luxuriances, des bouillonnements, des grouillements, des pulsions, des instincts, des rayonnements, des circulations hors champ. Quand nous devenons irascibles l'autocritique des parts d'ombre devient inopérante parce que l'irascibilité aveugle notre jugement, même quand on est conscient des défauts de l'irascibilité. L'animum nous hante à nous éprendre lubiquement, maniaquement, illusionnément. Ça ne se laisse pas rationaliser comme les parts d'ombre qu'il suffit généralement d'éclairer de nos raisons. Ici les raisons sont parfois reconnues mais elles ne servent à rien, et le plus souvent sont dédaignées ou déniées pour encore plus lubiques, maniaques, illusoires que nos lubies, manies, illusions. Normal : "nous sommes agis" par l'animum qui fait ressortir les parts que nous maudissons alors nous maugréons en les maudissant encore plus, jusqu'à bouc-émissariser celui ou celle qui les évoque devant nous, l'enculé·e ! Oui parce que "c'est un·e enculé·e" de "de nous prendre traîtreusement"... en face avec franchise, n'est-ce pas ?... Du coup nous devenons encore plus "franc·he·s" (ou pas) : nous devenons con·ne·s. De bon·ne·s gros·se·s vrai·e·s connards·sses... "Qu'ils viennent me chercher !" haha.
9. L'adjectif pour dire "qui éprouve de l'animosité" n'existe qu'approximativement : on dit je l'ai mauvaise, j'ai le seum de nos jours. Disons animeux·se. Nous devenons animeux, nous sommes animeux. Les gens (quoi qu'il ne faille pas les prendre pour tout le monde) sont devenus animeux de nos jours : des animaux de zoo. Petits et "grands" les gens animeux sont d'un fiel, d'une perfidie, d'une prétention, d'une fureur, d'une fronde sans nom, troublés qu'ils sont par leur propre animum à l'animosité animale, affolée et affolante, contre tout le monde et personne. Ma gueule. Et souvent avec le sourire... D'ailleurs quand Fabrice Lucchini s'agite parodiquement à ce propos devant une caméra quand il mime cette animosité sous le coup lui-même de son animum, "m'enfin c'est extraordinaire !" et comme ça personne ne le trouve bien crédible. On se dit qu'il joue la comédie...
10. Ce que disait Jung de l'animum en substance c'est que chez l'homme (anima) il va avoir tendance à fonctionner par caprices focaux, tandis que chez la femme (animus) il va avoir tendance à fonctionner par intransigeances vagues. Je crois que chacun trouvera un trait rapide soulignant le plus gros défaut du sexe opposé en général, par lequel d'ailleurs on parle justement de sexe opposé, dans ces caprices focaux et ces intransigeances vagues. Mais Jung n'avait pas parlé que de cette sexuation parce qu'il historisait le psychisme, en disant que la dialectique de l'animus et de l'anima était une dialectique survenue dans le monde moderne désenchanté. En effet dans les sociétés théologiques l'animum prend régulièrement la forme archétypale d'un ange : tout l'islamisme se laisserait résumer par une telle histoire dans laquelle Mahomet gérerait son irascibilité en fantasmant la venue de l'archange Gabriel, jusqu'à se motiver à écrire le Coran (au passage : soutien plein et entier à Salman Rushdie)... Or c'est à ce point de mon exposé que mon propre animum vient m'affoler à vouloir affoler, pour me prémunir de l'accusation diffamatrice d'islamophobie en évoquant des choses similaires dans toutes les religions monothéistes (ce qu'on appelle typiquement le mysticisme). Du coup je m'en abstiendrai parce que je sais que je ne suis pas islamophobe mais circon-monothéiste par hygiène spirituelle en général. Plutôt Narcisse !... Or comme j'évoque le monde polythéiste, Jung historisait en expliquant que l'animum s'exprimait sous des formes animales personnelles : vous savez cet animal identitaire que l'on retrouve typiquement chez les Amérindiens et qui nous fait si plaisir "Hugh, ô Lapin-Lent". Après ce sont évidemment les ancêtres, les esprits et les Dieux... De nos jours il n'y a pas à lambiner le totem oxydantal est le chat (les vidéos de chats) : les chats aussi sont des manifestations de nos animums.
11. Non mais voilà, l'animum positivement c'est cette "petite voie de la conscience" qui suscite nos digressions, nos rêvasseries et nos créativités. C'est toujours de Jung que cela. Donc évidemment il serait judicieux de s'y initier ou d'y être initié dès le plus jeune âge, de le gérer à travers des formes renouvelées de rites intiatiques afin que nous ne nous retrouvions pas comme aujourd'hui avec ce Chat Animique terrifiant, totem géant jouant à la souris avec la planète entière à commencer par les grandes corporations qui font toujours passer les gouvernements pour de grands méchants loups... alors qu'elles ont plus de moyens qu'eux et qu'elles sont les chats déterritorialiés de ces souris territorialisées. De nouveaux rites initiatiques pour une recivilisation.
12. En attendant pour les plus en détresse tels que Friedrich Nietzsche il reste toujours l'alcyon, oiseau mythique représentant l'âme dans l'antique monde méditerranéen... D'ailleurs il est trop gros pour être félinement chassé.
13. Cessez d'être animeux : déployez vos ailes !
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