J’ai des relations mondaines
Après avoir rappelé que Georges Brassens aurait atteint ses cent ans le 22 octobre, que qu'une semaine après le 27 octobre, il nous avait quitté à l'age de 60 ans et que j'ai regardé avec beaucoup d'attention le documentaire "Brassens par Brassens", j'ai relu les commentaires et il me faut peut-être y revenir d'une manière un peu plus parodique.
Je n'ai pas l'habitude de parodier les auteurs des articles, mais je vais faire une exception pour la bonne cause de l'humour argulentum ad hominem ou plutôt "ad feminae". En espérant que cela soit sans rancune. Brassens n'aimait que ses amis proches mais il n'aimait pas les relations mondaines et se réfugiait dans son blockhaus sous la maison.
Catégories : psychologie, santé, société

Qui est venu commenter mon article le plus souvent ?
Quels sont les commentaires les plus nombreux ?
Ne cherchez pas, je les ai comptés, il y en a environ 70 sur les 139 qui suivent l'article.
Ce sont ceux de notre chère "Mélusine ou la Robe de Saphir".
Je vais devoir la remercier encore plus que tous les autres, moi qui ne vient plus très souvent sur cette antenne, d'avoir pris tant de temps pour avoir complémenté mon billet puisque sur cette antenne, le nombre de commentaires fait monter la sauce de la Renommée comme chantait Georges Brassens.
Ai-je été seul gâté par ses commentaires ?
Pas du tout. Elle les a saupoudré partout.
Commentaires envoyés, plus de 28.300 depuis le début et le compteur continue à tourner.
Aucun article publié.
Son but : Pour poser mon grain de sable dans les "Siècles à venir". René Char.".
Son lien vers un "A propos" "Cette page n'existe pas ! Vous allez être redirigé sur la page d'accueil".
Mais je reste à la suite de mon billet parce que j'avoue je l'ai testée.
J'ai essayé de comprendre quels étaient ses ressorts.
Je lui ai demandé "Quand allez-vous écrire votre vie d’un trait dans un eBook comme je l’ai fait il y a longtemps ?
Une biographie ne s’écrit jamais sur un site comme Agoravox et encore moins par bribes dans des commentaires mais dans un journal personnel".
Sa réponse m'a surpris."je préfère rester dans l’ombre,.... ce fut mon métier. Femme de l’ombre. Je compte sur la mémoire akashique d’internet. Comme je suis en synchronicité avec l’actualité. C’est bizarre. Mais je me suis toujours trouvée là où quelque d’important se passait.... Entre mes quatre murs, je suis plus Tranquille. Nabum d’ailleurs, s’inspire de mes écrits. Lui ne craint pas de sortir. C’est un homme. Vous savez bien qu’il y a une épidémie de viol dans le quartier de la Bastoche.... Vu le combat que je mène... Je n’ai pas la KALACH de ZEmmour. ). ce qui m’intéresse comme je l’ai dit en 2017 (je fus tisserante et descend d’une famille de tisserands et Forgerons comme les DOGONS...) Je tisse des liens entre les personnes sur Agora.... ;Comme ATHENA... Rassembler ce qui est opposé.....Trame et chaîne. Annick de Souzenelle explique très bien".
Alors je suis resté au niveau "chansons" pour essayer de comprendre
Boris Vian chantait en 1954 "Je suis snob"
J'suis snob
J'suis snob
C'est vraiment l'seul défaut que j'gobe
Ça demande des mois d'turbin
C'est une vie de galérien
Mais quand je sors avec Hildegarde
C'est toujours moi qu'on regarde (suite à cette adresse)
Charles Trenet chantait en 1959 "J'ai des relations"
J'ai des relations mondaines,
J'ai des relations.
J'connais la baronne du Maine,
Son fils Absalon.
J'vais les voir chez eux un'fois par s'maine
Dans leur vieux salon
Où tout un gratin s'démène, s'promène
En large et en long.
J'y côtoie des gens illustres,
Membres de l'Institut,
Rassemblés autour d'un lustre
Ils me disent « Tu » !
Par un jeu savant d'miroirs et d'glaces,
Dans leurs beaux atours,
On les voit d'profil, de dos et d'face,
Croquant des p'tits fours. (suite à l'adresse)
Souchon chante en 1988 "Dandy" dans "Ultra Moderne Solitude"
Elle danse les yeux fermés
Toutes les nuits dans des fêtes
Elle danse de tout son cœur
En fumant des cigarettes
Dandy elle est dandy
Elle affecte une nonchalance dandy
Comme elle trouve que la vie
Elle est triste à dormir
Elle danse là toutes les nuits
A sa bouche un beau sourire
Dandy elle est dandy
Elle affecte une négligence dandy (suite à l'adresse)
D'autres chansons exitent probablement, mais il faut chercher les raisons plus profondément.
En 1970, chantait Becaud "La solitude, ça n'existe pas"
Je reprends, un de mes vieux billets de 2011 qui en parlait de cette putain de solitude de plus en plus réelle comme mal du siècle.
Un paragraphe d'un de mes vieux billet sur la solitude avait pour titre "Le solitaire de choix" avec, en référence, le livre "Ocean's songs" de Olivier de Kersauson qui en navigateur solitaire, écrivait dans l'épilogue cette série de pensée :
"La médiocrité de l'autre a pu me désarçonner plus d'une fois. Mais elle ne me surprend plus ; je connais la mienne. Il est admis qu'on meurt seul. Mais pourquoi la solitude ne serait-elle que les deux extrémités de cette histoire ? Je trouve que c'est bien de vivre seul, et tout le temps. J'ai compris que je mourrai seul. C'est un geste d'amour de tenir la main de celui qui se débat dans les affres de la mort. Je ne me fais pas d'illusion : je finirai seul. Je suis accroché à ma solitude. Cela ne signifie pas que je suis complètement fermé à l'amitié, mais c'est mon plaisir d'être seul comme c'est mon plaisir de naviguer. La solitude n'est pas forcément réconfortante mais elle me ramène à mes actes et me conduit à être en perpétuelle négociation avec moi-même. Je ne suis jamais fatigué de la solitude et c'est souvent une corvée d'en sortir. Être seul me permet des débordements avec moi-même et de me sentir grisé par le silence. Je peux rester assis sur un banc sous les châtaigniers trois heures en correspondance avec moi-même. Aucune fatigue et une jubilation intellectuelle au bout du compte. Seul, je brûle d'activités. J'évapore de la pensée en paroles. Un atelier de fumigation à moi tout seul. La solitude me permet de faire passer avec une vertigineuse rapidité images, idées, rêves fous, hypothèses cinglées, parfois fécondes. Et ainsi de remonter le film de ma vie. Je peux rester ainsi une demi-journée à la lisière de mes rêves et de mes souffrances. Je suis ramené à moi-même. Que vais-je entreprendre demain ? Quel sera mon prochain rêve ? Je suis seul avec ma conscience. Tous les deux, nous formons un vieux couple de jumeaux un peu acariâtres qui s'engueulent, boudent et prennent toute la couverture. Seul, je purge mon esprit. Ce n'est pas une satisfaction de soi-même ou un dédain pour les autres. Seul, je fais une copie au net de ma vie.".
Une dernière réflexion reçue dans un mail pour l'exprimer : "J’apprécie la solitude et j’aime aussi partager certaines choses avec quelqu’un. Seul tout le temps n’est pas agréable et être tout le temps à deux est étouffant.L’idéal est le mi temps à deux".
Quand on sait qu'aujourd'hui les couples se séparent après une période moyenne de sept années, cela craint.
Je pense que la psychologie a encore beaucoup de travail pour comprendre où est la limite entre solitude volontaire ou solitude subite.
Allusine
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