Avec une presse qui racle le fond de la cuvette des toilettes pour faire sa pub et un gouvernement qui hurle au scandale sur ce fait divers certes nauséabond, mais marginal au regard des problèmes actuels, je me demande si les deux protagonistes ne profitent pas de la mauvaise farce. Mesdames et Messieurs les complices de la presse et du gouvernement, le scandale c’est : les personnes qui n’ont plus d’emploi, les entreprises qui ferment ou délocalisent, les citoyens qui n’ont plus de quoi se soigner, se nourrir, se loger, les financiers qui se goinfrent, les hauts fonctionnaires qui tapent dans la caisse ou se font rincer par les lobbys, la déliquescence de nos services publics (Hôpitaux, écoles etc.…). Mais il est vrai que ces scandales là, dont vous êtes grandement responsable, vous passez votre temps à les étouffer avec des histoires qui attisent la haine et le communautarisme.