Imhotep,
FM raconte l’état d’un homme tiraillé entre ses pulsions sexuelles et sa morale.
Il cherche des mots, ou des expressions, qui seront chirurgicalement sincères et qui lui permettront d’exprimer ses doutes et toute sa mauvaise conscience, et même si tout n’est pas dit beaucoup est assez facile à déduire.
J’ai employé hier l’expression « un certain courage » pour qualifier ce décullotage public, impudique et quasi suicidaire, et vous me l’avez reproché. Je conçois que le mot courage puisse être mal ressenti dans un tel contexte. C’est le courage d’une certaine honnêteté que rien ne l’obligeait, sinon lui-même, à dévoiler. J’avais aussi dit « inconscience » tant cet exercice introspectif, face caméra, m’avait à l’époque sidéré.
FM adopte une posture en laissant planer des doutes sur ses regrets, son attitude comme son écriture, cherchent trop la nuance et risquent fatalement l’incompréhension.
Votre article a le mérite d’essayer de recadrer un débat qui est parti sur des bases très éloignées du ressenti des lecteurs juste après avoir terminé la lecture de son bouquin.