« Il est déjà amusant de voir que lorsque l’on présente le premier levier, il est souvent accompagné d’un commentaire du type, » cela équivaudrait à une baisse des salaires"
Cette formulation est en effet doublement fausse
1) la part des cotisations retraite et assurance maladie des salariés, même selon le régime de la répartition, est du salaire différé ; pas de baisse donc, mais une répartition entre salaire instantané individuel et salaire différé solidaire. Question de choix politique
2) la part dite patronale est aussi : soit du salaire différé (aux dépend du salaire instantané) , soit est payée par les consommateurs dont l’immense majorité sont aussi les salariés
D’où l’idée de faire participer les revenus du capital (qui sont aussi ponctionnés sur le travail) pour établir une solidarité plus juste