Arcelor fait face à un pb particulier :
- son assaillant, se drapant dans dans les règles de marchés qu’au passage il ne subit pas (société controlée à 90% par la famille MITTAL, Arcelor ne peut faire une contre-offre)
- fait une offre à 75% en actions dépourvues des droits attachés à celles détenues par la famille MITTAL,
- et à 25 % en cash, qu’il paiera en vendant des actifs à un court bradé pour avoir ces liquidités.
Il est donc naturel qu’Arcelor essaye de se défendre devant une offre qui est très intéressante pour MITTAL qui a besoin de cash et qui veut éliminer un concurrent.
Pour la suite, contrairement à ce que dit MITTAL, Arcelor n’hypothèque pas son avenir. Il est probable que les investisseurs préféreront souscrire à une augmentation de capital d’Arcelor plutôt qu’à celle d’une société comme MITTAL avec un capital verrouillé par une famille disposant de droits de vote décuples.