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lib 19 mai 2008 14:09

Non, il ne s’agit pas de 30 % d’erreurs, soi-disant, mais de 73 %.

27, ce serait le taux de cas avérés. Mais je n’ai rien vérifié.

Ce qui compterait à mon sens, c’est de corriger les erreurs. Pour que des innocents en nombre se fassent esquinter, c’est que le malaise se situe au niveau de l’enquête.

Et aussi au niveau des institutions. Mais la position importante, c’est de déclencher une réaction appropriée à la hauteur des problèmes.

La pédophilie, c’en est un, l’erreur judiciaire un autre. Evidemment, que se justifier par un sempiternel fatalisme devant le dommage collatéral ne peut pas être admis.

53 % des français ont élu un homme pour appliquer une politique nouvelle. Si la politique prévue fait plus de bien que de mal, et devant le fait accompli, il faut corriger, par les moyens à disposition. C’est tout.

Si ce n’est pas la politique qui est en cause, parce que ce n’est pas celle qui était annoncée, c’est l’homme qu’il faut corriger. Quand c’est l’homme le plus puissant de France, appuyé des puissances d’argent les plus écrasantes, il va falloir du courage.

On n’a pas toujours les épaules pour affronter le gigantisme des problèmes, faut-il se coucher ?

Non, on grandit quand le problème diminue, même si ce n’est que peu.

La circulaire royale était -elle criminogène, ou est-ce l’usage qu’on en a fait ?

Certains dénoncent la démocratie en ce qu’elle favoriserait la concentration des pouvoirs, un comble...

Il faut atterrir.

Attaquer Royal sur sa politique d’éducation, et à travers sa position de lutte contre la pédophilie, c’est à double tranchant.

Qu’elle perde ou qu’elle gagne, dans tous les cas, la lutte contre la pédophilie, elle, ne doit pas y perdre.

Lib.



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