Ces personnes ont besoin non pas d’un hébergement d’urgence (dont beaucoup ne veulent pas d’ailleurs), mais d’un vrai logement à eux, même petit, et aussi de soins et d’une vraie prise en charge. Il faut rappeler qu’un tiers des SDF sont atteints de troubles psychiatriques (allant même jusqu’à la schizophrénie) et un tiers souffrent d’addictions diverses (les études ne disent pas si ces deux tiers se recoupent par contre).
L’argent est là, pas la volonté politique. Les clochards, les fous et les poivrots ne votent pas n’est-ce pas... Quant aux bobos bien-pensants, ils préfèrent calmer leur mauvaise conscience avec des causes plus exotiques et plus médiatiques.