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mike gallantsay

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Tableau de bord

  • Premier article le 16/07/2011
  • Modérateur depuis le 14/04/2012
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Derniers commentaires



  • mike gallantsay 24 avril 2012 07:31

    @Christian Labrune

    « On lui demanderait de choisir entre un coup de pied au cul et un coup de poing dans la gueule, au lieu de prendre ses jambes à son cou il se mettrait dans la position du penseur de Rodin et après dix minutes de profondes cogitations il finirait par exprimer une préférence. »

    Comparaison n’est pas raison ! Quand-même la vôtre semblerait percutante.



  • mike gallantsay 24 avril 2012 06:46

    @Ronfladonf

    « C’est un ’droit » corrompu" et malade. Il ne sert plus à rien."

    Et suivant cette logique nihiliste constatons que le travail étant aliénant et exploité, il faut choisir le chômage, l’École un instrument de formatage des classes opprimées, laisser se développer l’illettrisme, et, puisque les directions syndicales sont complices du système proclamer fièrement qu’il ne faut surtout pas se syndiquer... 

    Un raisonnement similaire, il y a soixante dix ans, conduisait à dire que, puisque les allemands avaient percé dans les Ardennes, le mieux était de déclarer Paris ville ouverte, puisqu’ils occupaient Paris, demander l’armistice, et comme désormais ils avaient gagné la guerre, la bonne tactique était de collaborer avec eux, comme ça ils seraient bien attrapés...

    C’est sûr que chez Sarkozy on ne redoute rien tant que l’abstention « révolutionnaire »... Ils se chient dessus quand ils y pensent !

    Voter ne sert effectivement plus à grand-chose, mais il y a malgré tout, toujours, une hiérarchie des périls. Laisser Sarkozy gagner, alors que tout le monde le voyait à la rue depuis plus d’un an, c’est donner à sa clique de factieux une légitimité inouïe dont je vous prie de croire qu’ils useraient avec une brutalité dont nous n’avons eu qu’un aperçu depuis cinq ans. Ils auraient eu trop peur pour ne pas se venger.

    En s’imaginant que l’abstention, qui constituerait surtout une petite jouissance narcissique Moi si lucide, qui, contrairement à tous ces veaux, ne suis pas dupe !ébranlerait, si peu que ce soit le système de domination, contrairement à l’apparence, vous fétichisez mille fois plus le vote que les bons gros bourrins comme moi, qui vont simplement, sans aucune illusion sur la suite, et bien persuadé que l’illusion démocratique est le ciment de la domination oligarchique, faire dégager Sarkozy ; le seul enjeu, certes médiocre, mais du moins très tangible, de cette calamiteuse histoire.

    Vous le fétichisez en vous imaginant que le fait de ne pas exercer ce droit est terriblement subversif. Il y a belle lurette que la moitié des étasuniens ne votent pas aux présidentielles, sans que cela n’ôte à celui qui gagne la course à l’échalote une once de plus-value.

    Dans la réalité, l’Oligarchie s’en fout. « S’ils ne veulent pas s’en servir, ça nous fera des vacances ! Et des soucis en moins ! »

    Mais vous pouvez préférer vous faire plaisir en vous disant que vous avez accompli un acte révolutionnaire...

    Choisis ton opium ! Chantait Colette Magny.



  • mike gallantsay 24 avril 2012 05:50


    @
    JACKTURF

    « ABSTENTION DE TOUTE FAÇON ! ABSTENTION ! »

    Mais bien sûr... Dans l’état-major de Sarkozy c’est la pire de leurs craintes...
    Et quand on évoque devant lui l’hypothèse d’une abstention massive Vincent Boloré fait une crise d’épilepsie et Serge Dassault se pisse dessus de trouille...

    Si vous le dîtes...



  • mike gallantsay 24 avril 2012 05:05

    « Malheureusement, vous n’avez rien compris à ce que j’ai expliqué. Je ne parlais pas de l’intérêt du Front de Gauche en tant que force politique conventionnelle, mais de l’intérêt des luttes sociales, et de la conscientisation des citoyens, dans lequel le FdG peut, s’il le comprend, jouer un rôle éminent. »

    Bien entendu c’est moi qui n’ai rien compris...

    Effectivement je ne suis pas expert en gauchisme pataphysique. Celui qui professe que puisque le travail est aliénant il faut lui préférer le chômage, et que puisque les élections ne permettront jamais de changer le Monde, le mieux c’est de les perdre...

    Le pire c’est que vous croyez énoncer quelque vérité inouïe...

    « Ce score de 11% (excellent en vérité, quand on part de 5%), compte surtout tenu de l’effet psychologique résultant du contraste avec les espoirs soulevés, n’annonce rien de bon pour les législatives du Front de Gauche, du moins, on voit mal ce dernier gagner beaucoup de sièges à l’assemblée. Est-ce une mauvaise nouvelle ? De mon point de vue, non. »

    Autrement dit : « Puisque ces choses nous dépassent feignons d’en être les organisateurs ! »

    Dans ma lointaine jeunesse militante j’avais appris qu’il fallait « éviter d’ériger son impuissance en principe théorique. » Mais je présume que ces considérations vieillottes ne sont plus de mise à l’heure du turbo-capitalisme et donc de son pendant les turbo-révolutionnaires...

    « Si le Front de Gauche, dans sa masse, choisit la rue, alors il y a un grand espoir pour le peuple. »

    Qu’est-ce que ça veut dire concrètement « choisir la rue » ? Faire des manifs ? C’est bon, le FDG vient d’en organiser trois assez spectaculaires en un mois. Dans le cadre de la Société du Spectacle, entre la Gay Pride et Sauvons la Planète, on peut recommencer toutes les trois semaines si ça vous fait plaisir, mais je doute fort que le « peuple » (concept brumeux) ne finisse pas par se lasser.

    A l’automne dernier nous y avons passé du temps dans la rue, pour s’opposer à la réforme des retraites. Avez l’immense sucés que l’on sait.

    Mais du moins, la marche à pied est-elle bénéfique pour faciliter la digestion...

    Organiser des grèves ? Le FDG n’est pas un syndicat, et encore faudrait-il, au delà des incantations émouvantes et enflammées "s’engager plus que jamais dans la lutte retrouvée au plus près de la classe ouvrière, sans laquelle notre combat strictement aucun sens" Roulement de tambour ! ― qu’il soit implanté dans les entreprises. Ce qui n’est pas le cas et ce qui ne risque pas de l’être, compte tenu de la très faible proportion d’ouvriers dans ses organisations, sauf au PCF, et encore... Et aussi dégénéré soit-il, il en est encore chez eux qui ont lu le Gauchisme maladie infantile.

    Je vous recommande d’en faire une (re ?) lecture.

    On peut penser ce qu’on veut de Lénine chef d’État, et pas que du bien... Mais comme organisateur révolutionnaire il me semble qu’il touchait un peu sa bille, non ?

    Extraits :

      « Ainsi d’après eux deux parti communistes se trouveraient en présence :

    • L’un est le parti des chefs qui entend organiser la lutte révolutionnaire et la diriger par en haut, acceptant les compromis et le parlementarisme, afin de créer des situations permettant à ces chefs d’entrer dans un gouvernement de coalition...

    • l’autre est le parti des masses qui attend, d’en bas l’essor de la lutte révolutionnaire, qui ne connait et n’applique dans cette lutte que la seule méthode menant clairement au but ; qui repousse toutes les méthodes parlementaires et opportunistes.

      Quel vieux fatras connu de longue date ! Quel enfantillage de gauche (…) Ces gens s’efforcent ainsi d’inventer quelque chose de tout à fait original et dans leur zèle à raffiner ils en deviennent ridicules.

    C’était « un vieux fatras connu de longue date » en ...1920 ! Mais récurent tout au long du 2Oème siècle. A chaque défaite, à chaque recul, la bonne vieille incantation fétichiste de « la Rue » renait de ses cendres.

    90 ans plus tard ce serait redevenu le must de la pensée critique...

    « Mon plus grand espoir : que dans ce chemin retrouvé de la rue, qui a déjà commencé lors de cette campagne, la gauche radicale trouve sur sa route, l’idée de la vrai démocratie, celle qui se passe au moins largement d’élus. »

    Le « chemin retrouvé de la rue »...Quel pathos !

    Ma foi, je n’ai jamais eu trop de mal à le retrouver, c’est là que j’y gare la voiture...

    Mon Dieu que tout cela est neuf :

    • « Mais en arriver sous ce prétexte a à opposer la dictature des masses à la dictature des chefs, les élus, c’est une absurdité ridicule, une sottise (…) Nier la nécessité du parti et de la discipline de parti,voila ou en est arrivé l’opposition. Or cela équivaut à désarmer entièrement le prolétariat au profit de la bourgeoise. Cela équivaut, précisément, à faire siens ces défauts de la petite bourgeoise qui sont la dispersion, l’instabilité, l’inaptitude à la fermeté, à l’union, à l’action conjuguée, défauts qui causeront inévitablement la perte de tout mouvement révolutionnaire, pour peu qu’on l’encourage. »

    « En tous les cas, la saison des tempêtes ne fait que commencer, tous à vos postes de combat ! »

    Et on peut savoir où il est mon poste de combat ?

    Et l’État-Major, il est où ?

    Et l’intendance ? La logistique ? Les transmissions ? Les munitions ? Enfin tout ce qui est nécessaire dans une guerre...

    Une façon simple pour repérer les révolutionnaires d’opérette est de mesurer le degré d’emphase de leur rhétorique.

    En général ça ne pardonne pas.



  • mike gallantsay 23 avril 2012 17:08

    « Conclusion : et si ce résultat n’était pas tout simplement idéal ? »

    Ben ouais... Quand on y pense... C’est comme le gars qu’on vient d’amputer des deux jambes et qui se dit que, tous comptes faits, ça lui fera beaucoup moins cher en frais de pédicure...

    « Et s’il fallait espérer une lourde veste pour le Front de Gauche aux législatives, »

    Puis, poursuivant son raisonnement sublime réalise que si on lui coupait aussi les deux bras, son indemnité cotorep serait sérieusement réévaluée...

    « pour que ses dirigeants les plus lucides entrent en résistance radicale, dans la rue, pendant que madame Le Pen et ses sbires font leur besogne à l’assemblée ? »

    Et, enfin, dans un grandiose orgasme de la pensée, demande à ce qu’on lui coupe aussi le dernier membre qui lui reste pour s’éviter de souffrir du manque de partenaires !


    Putain ça phosphore chez-vous.

    • « C’est drôlement tordu mais bougrement intelligent ! » comme disait Jacques Villeret dans « Un diner de cons ».

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