Didier Cozin

Effectivement cette onzième raison existe, des salariés (minoritaires) ne souhaitent pas se former ou développer leurs compétences au travail.

Dans ce cas, la perte d’employabilité serait de leur faute et de leur fait et l’entreprise ne pourrait être accusée de ne pas avoir maintenu leur employabilité.
 La Loi de mai 2004 évoquait d’un co-responsabilité sur le développement des compétences et les salariés doivent eux aussi faire une partie du chemin. La formation est un effort, surtout hors temps de travail mais sans cet effort il n’y aura pas beaucoup d’espoir de rebondir vers un autre emploi en cas de rupture professionnelle.

Les étudiants français face à l’anglais :
....sont au 69e rang d’un classement mondial opéré sur 109 pays et au 25e dans la liste des 43 Etats européens.....

Article du journal le monde du 25 aout 2009 « 

Le problème ne tient pas au fait que le DIF est réalisé (principalement) hors temps de travail/ Les salariés ont répondu à une enquête pour l’ANACT en 2008 qu’ils étaient prêts à se former, y compris hors de leur temps de travail (ils ont compris que leur employabilité ou que leur promotion professionnelle passait par un vrai effort formation).

Non le problème sera surtout financier en 2010 : dans les entreprises les plus exposées à la crise il sera très difficile de mettre en oeuvre le DIF faute de moyens, dans les entreprises plus confortables ce sera possible mais alors avec un enjeu social moins important (car ces salariés ne risqueront guère de perdre leur emploi ou leur employabilité à court terme).

Il est vraisemblable que le DIF sera réalisé par 20 à 30 % des salariés en 2010 (les compteurs bloquent et les salariés connaissent à 93% le DIF), ensuite le mouvement sera irrépressible mais les budgets manqueront presque partout si la crise s’installe.

Nous allons passer d’un modèle de société matérialiste et consumériste à une société plus apprenante.

Une solution peut être dans ce créneau du nettoyage : créer son emploi via le statut d’auto-entrepreneur, démarcher par exemple les syndics de co-propriétés et proposer ses services pour 15 ou 20 euros par heure. C’est beaucoup moins que ce que paient les syndics pour le ménage (plus ou moins bien effectué) par des entreprises de nettoyage.
L’investissement est minime, il faut juste un véhicule (et encore on peut faire la tournée des immeubles en vélo), quelques seaux, balais et produits d’entretien.
On peut estimer à 1000 euros l’investissement initial et les gains pourront atteindre 100 euros par jour soit 2 000 euros par mois environ. Quant aux charges : 23 % tout compris, ceci sans comptabilité pariculière. Je signale aussi qu’un site http://www.federation-auto-entrepreneurs.fr/
relie les auto-entrepeneurs et leur permet même de trouver des missions.

Bon courage à tous 

Les sociaux conservateurs adorent l’Etat et les fonctionnaires, leur but : recréer une petite URSS en France et évidemment quand un socialiste leur dit la vérité ils n’apprécient guère.

Mes chers anciens camarades, votre combat est un combat d’arrière garde, la fonction publique est là avant tout pour se servir elle-même sur le dos de l’Etat et des pauvres.
Au XIXème siècle V Hugo avait écrit "le paradis des riches est bati sur l’enfer des pauvres"
Au XXI ème il pourrait écrire "le paradis des personnels à statut est bâti sur la précarité des autres travailleurs".

Mais il faut être politiquement correct et dès qu’un socialiste franchit le Rubicond il est taxé de Sarkozyste par ceux qui ne peuvent ouvrir les yeux.

Dommage que tant de français préfèrent que notre pays chute plutôt que d’oublier leur idéaux (dépassés) de jeunesse.