Primum non nocere

@Claire29

Je suis en psycho, je vois très bien de quoi vous parlez. Pure désinformation, du moins dans la forme dans laquelle vous amenez la chose, puisque qu’en réalité il faudrait déjà pour ce faire que ledit môme soit prédisposé, genre un schizotypique. Risque plus que rarissime et limité à l’échelle d’une population.

Et de toute façon, croyez moi que ces parents-là savent quotidiennement que leur gosse est prédisposé. S’ils ne savent prévenir les risques, c’est une toute autre histoire, qui ne concerne pas franchement les pouvoirs publics là.

@Claire29

Bien peu de risques, lorsque l’on sait les problèmes que pose la consommation de tabac, la consommation d’alcool, celle de barbituriques, et même les quelques risques qu’induisent... le café. Bah oui, l’alcool, le café, les anti-dépresseurs provoquent également vos fameux risques cardiovasculaires, d’hypertension, du foie, de concentration, de mémorisation, etc. Mais je suppute que vous ne commenceriez jamais une journée sans caféine/théine et ne faite jamais un repas entre amis sans rouge. Et ne trouverez bien sûr que des avantages à vos consommations, mais pas à celle d’une population qui n’a pas vos habitudes, et est bien plus hétérogène que quelques diables en HLM / fils de bobos friqués.

Un article d’amalgames faciles, dénonciateur avant tout du peu de sympathie qu’à l’auteur vis-à-vis de ce/ceux qu’il désigne rapidement comme des bobos, un pouvoir UMPS laxiste-libéral et des « jeunes de issus de l’immigration » qui n’ont rien demandé à personne.

Bon, pourquoi pas après-tout, chacun le voit comme il l’entend, il y a quelques centaines de manières d’aborder le problème. Ceci dit je vous enjoins à venir crapahuter du coté de Marseille, d’Aulnay-sous-bois, ou encore Dreux. Des coins loin de l’ambiance « bobo-socialo-gaucho-libéraux » et bien bien loin de votre petite place de rien du tout. Au moins n’aurez vous pas besoin de fantasmer le trafic et la gêne s’il vous venait d’écrire à ce sujet.

Ceci dit le débat sur la légalisation se pose, puisqu’effectivement à l’instar de la prohibition de l’alcool, la prohibition du cannabis sous ses différentes formes est une plaie. Les autorités se félicitent de coffrer deux « têtes de file » sans pour autant stopper ledit trafic, au contraire, toujours plus actif façon hydre de Lerne (coffrer un gros fournisseur, c’est augmenter les prix, augmenter les prix c’est augmenter le profit du prochain gros fournisseur à venir pointer).
Quand on voit qu’en plus de cela, les états se doivent maintenant de calculer approximativement leur « économie souterraine » dans le PIB, effectivement il serait temps de faire quelque chose. Et je ne parle même pas du fait que le plus gros des risques que prennent les usagers sont liés au trafic et à l’obtention, et peu à la consommation, qui ne diffère avec l’alcool que dans les effets recherchés. Certains aiment les bons crus, d’autres aiment les « bons aromates », grand bien leur fasse.

C’est à la population, malheureusement percluse de préjugés médiatico-diabolisants, de faire bouger les choses. Les politiques ne feront rien sans cela, bien sûr, puisque ça ne concerne pas directement leur rente de pieds-en-éventail.

Vous auriez sûrement mieux fait de le lire, cet article, vous auriez pu dès lors nous faire profiter d’un commentaire moins hors-sujet. Enfin, l’auteur en jugera, mais je ne l’ai pas lu tentant « d’enfumer le monde et surtout les enfants ».

Quel est dont cet amalgame facile entre homosexualité et « pratiques sodomites » ? Elles ne leurs sont pas réservées, de souvenir, et bon nombre de couples hétérosexuels et cis-hétérosexuels s’adonnent à ce genre de pratiques. En quoi ce que les hétéros comme les LGBTQ font au lit vous concernerait-il ?

Quant à votre remarque sur les femmes culturistes, débandez-donc, qu’en ont-elles à faire ? Elles ne le font ni pour vous, ni pour votre bon plaisir ou vos fantasmes, qu’ils soient normés ou non.

La non-discrimination, théorique elle, n’est malheureusement pas en accord avec les réalités de terrain, d’où les actions des associations LGBTQ pour investir le champ pédagogique et inverser certaines tendances, au risque de se mettre en porte à faux. Je crois que c’est là que le bat blesse. Cette différence entre les textes de loi/circulaires/contenu et la manière dont ils s’articulent dans des réalités sociales.