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Primum non nocere

Primum non nocere

Etudiant, donc comme je l'entend souvent "un sale D'jeunss" (Je vous autorise à me lapider, mais très doucement) je me complaît dans certaine mélophilie, une légère misanthropie, et quelques idées naïves qui ont la peau dure. Féru de psychosocio, entre autre, j'aime à m'amuser des stéréotypes dans l'air du temps et m'essaye constamment à réfléchir à contre-courant de la doxa.
Plutôt dans la réaction que la rédaction, il ne serait pas étonnant que l'on se doive réhabiliter la théorie du chaos si je venais à être publié. Mes excuses par avance, donc, si mon bordelisme usuel venait à être source d'incompréhension lors de mes interventions/publications.
Primum non nocere.

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  • Premier article le 07/06/2014
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Derniers commentaires



  • Primum non nocere Primum non nocere 6 juillet 2014 13:40

    Ce n’est pas exactement une nouveauté que de voir les USA se servir des sciences sociales dans un cadre militaire. Un certain nombre de techniques d’interrogatoire modernes, développés durant la guerre froide, viennent directement de la psychologie clinique et la psychiatrie après tout. Il en va de même pour les techniques utilisées par l’armée US dans la gestion des populations civiles en territoire de guerre. Et j’en passe.
    Le budget militaire US est tellement énorme, c’est à travers ça que nombre d’avancées ont été effectuées au niveau technique, technologique et social (DARPA, MIT, toussa toussa). La plupart des labos privés et diverses sciences en expansion aux USA ne peuvent vraiment s’offrir de budget que par le biais des contrats avec la Defense.



  • Primum non nocere Primum non nocere 18 juin 2014 18:20

    - On est une gêne en tant que mâles , vous êtes une potentielle source de plaisir en tant que femelles
    - Ils vont pas vous tomber le poing dessus comme ils le font pour nous
    - Vous êtes rien pour eux à ce moment à part une source de plaisir. D’où les insultes qui pleuvent quand il y’a refus de votre part

    Je me doit d’espérer que vous n’avez pas osé faire ce ridicule amalgame, ce raccourci éhonté (et sexiste, oops), de croire que mon discours féministe me cataloguait automatiquement dans la catégorie des femmes. Déduction absurdement stéréotypée.
    Erf, vu votre ton, vous me prenez bien pour une femme. Je ne vois pas pourquoi continuer de discuter de sexisme face à ça -.-’

    Et au fait, je cède plus facilement ma place à une femme qu’à un homme... C’est là le même sexisme si on suit ce chemin : Oui.



  • Primum non nocere Primum non nocere 18 juin 2014 13:54

    Nemotyrannus, je suis bel et bien en accord avec une partie de votre argumentaire. Dans les faits, ce sont des facteurs interdépendants qui sont en jeu. En l’occurrence, rien n’empêche d’être végétarien et écolo : le fait d’être écolo n’inclus ni n’exclus d’être végétarien, le fait d’être végétarien n’inclus ni n’exclus d’être écolo.

    Même si il y a un certain nombre de vérités (un brin stéréotypées, mais vérités quand même) dans votre développement, cela n’exclus pas l’aspect sexiste de ce type spécifique d’agression/harcèlement. Prenez donc votre premier commentaire Quand ils agressent pas les femmes , ils tabassent les hommes est déjà une reconnaissance de votre part des différences de comportements de ces individus fonction du genre de la victime. Coups et blessures pour les uns, sévices sexuels pour les autres.

    Que cette forme particulière de sexisme soit à ancrer dans une systémique plus globale de fonctionnement de ces petits conn#rds est tout à fait vrai, mais n’enlève rien à son caractère sexiste. Je m’étonne donc que vous en refusiez de manière si péremptoire le caractère sexiste.



  • Primum non nocere Primum non nocere 18 juin 2014 13:28

    Plusieurs petites choses, Eric  : Se balader en minijupe, nombril apparent et seins a l’air est une forme de renoncement a des normes collectives de comportement permettant de gérer un peu les agressions sexuelles. J’ai été, fut un temps lointain, de ces petits métalleux énervants, ceintures de cal7.62 à la taille, gabardine, New Rock, treillis, de gros A cerclés un peu partout et surtout du noir du rouge, du noir, du rouge, du noir, du rouge partout et tout le temps. C’est une forme, adolescente et un brin ridicule (surtout du haut de mes 50 kilos haha) de ce que vous appelez doucereusement un « renoncement à des normes collectives ». Pourtant, quel que soit votre avis et celui de quiconque là dessus, j’en ai (encore heureux) le droit le plus absolu. Au même titre que j’ai eu ma période baba-sarouel, et qu’aujourd’hui j’aime à me balader habillé d’un col V et d’un skinny taille basse ou d’un bermuda-baggy. Je n’exhibe ni mon c#l, ni mes mollets pour ces dames, mais pour moi, par goût (discutable, mais n’empêche).
    En quoi une femme voulant porter une jupe au dessus du genou (grand dieu, quelle folie) ou un top court en été (pour rappel, population masculine à demi nue dès 25°, et ce même en pleine ville) serait à blâmer  ? Vous ne faites qu’alimenter une certaine culture de la culpabilisation des victimes, vous entretenez le sentiment que la rue est un espace masculin dans lequel les femmes doivent tout contrôler les concernant, tant l’habillement que la démarche et ne pourraient circuler de manière pleinement libre et sûre, à toute heure du jour et de la nuit, en tout lieu. C’est une atteinte fondamentale à la liberté de tout un chacun.

    Par ailleurs, pour l’anecdote, plusieurs sociologues et/ou psychologues ont pu remarquer dans des études comparatives inter-culturelles que même en Afghanistan, le harcèlement de rue existe. Dois-je vous rappeler la mode de ce coin charmant du monde ?

    Parce que la seconde réaction constitue un réflexe naturel. How dare you ! Vous présenteriez vous, face à un juge, avec un tel argument ? Franchement ? Y croyez vous, vous-même ? Le corps d’une femme n’est pas à votre disposition, pas plus que vous n’avez une « nature » à mettre des mains. Qui plus est, à vous lire, vous prétendez que les hommes ne sont que de pauvres victimes, de pauvres animaux qui ne peuvent se contrôler. J’ai une plus haute opinion du genre auquel j’appartiens que vous visiblement. Un harceleur est un harceleur, un agresseur est un agresseur, ne me faites pas croire qu’ils ne sont pas responsables de leurs actes.

    En mettant l’accent sur un prima de la liberté individuelle, on finit par en arriver a ce genre d’impasses. En imaginant qu’il y aurait d’un coté des gros macho et de l’autre des victimes, on passe complètement à côté de la réalité profonde du phénomène et des éventuelles solutions. La réalité est bien plus complexe, c’est vous qui voulez apparemment lire une restrictivité du réel à ces deux seuls « hyper-groupes » dans le texte de fabienm, votre grille de lecture m’a l’air faussée.

    Ce n’est ni un problème d’homme, ni un problème de femmes, mais bien plus généralement un problème de société et d’humanité. Des questions relationnelles. Je crois que c’est la seule remarque rationnelle de votre commentaire. Incroyable d’arriver à une conclusion comme celle-ci après un développement (à mon sens) aussi surréaliste.



  • Primum non nocere Primum non nocere 18 juin 2014 10:32

    @Alois Frankenberger, ce que vous dites me sidère. Ça ressemble plus à de la justification qu’autre chose, genre « vite vite, éviter la responsabilité vite ». Nan parce que pour info une bonne gueulante c’est déjà pas mal quand on est témoin d’une agression de ce type. Un truc soft, facile a retenir, du style « Non mais oh tu fais quoi sale [censored] d’[censored] de [censored] » ça suffit a calmer les ardeurs de certains, pas besoin de lui briser trois rotules et deux nez (auquel cas c’est peut-être vous qui avez un problème).

    Qui plus est, dans les théories de dynamiques des groupes (en socio-psycho), on voit un autre truc lié à l’effet témoin explicité par l’auteur. C’est que si UN bouge, d’autres bougent aussi. L’effet témoin minimise les responsabilités de chacun (« si personne bouge, pourquoi bouger »), le fait de se sentir anonyme (souvent caractéristique des situations de foule) est la condition qui favorise le plus la désindividuation, mais ça fonctionne aussi à l’envers (« si il bouge, je peut/doit bouger »). Les effets de l’anonymat peuvent, le cas échéant, être positifs, notamment dans le cas où les individus sont placés dans une situation favorisant les comportements pro sociaux tel que l’altruisme, l’aide à personne en danger, etc.

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