"Cette volonté de cimenter le statu quoi est illustré au mieux par un
récent article, paru dans l’hebdomadaire français « Marianne » sous le
titre « Des candidats moutonniers, incapables de penser par eux mêmes »
se référant aux candidats au concours d’entrée de 2017 à la prestigieuse
Ecole nationale d’administration (ENA). Le jury pointe « une certaine
unicité de vues entre les candidats » et « une frilosité qui empêcherait
les aspirants énarques de proposer une réflexion, une vision
personnelle des sujets traités ». En Eurasia d’Orwell il s’agirait là de
la classe B.«
Il ne faut pas tout mélanger. Ces candidats sont tout à fait capables de penser par eux-mêmes, mais ils ont peur ! Ils ont peur de sortir des clous du politiquement correct et de la pensée unique, et par là même de se pénaliser.
On lit dans le rapport : »Cette uniformité autant que cette frilosité se retrouvent dans les
questions contemporaines du concours. Le jury s’étonne ainsi de ne
retrouver aucune référence au mariage pour tous et aux manifestations
d’ampleur qui ont occupé les rues au moment du vote de la loi. « C’est
comme si le candidat imaginait la copie idéale comme un texte éthéré,
où n’apparaîtraient surtout pas les sujets délicats », regrettent les
correcteurs, qui estiment que « cette autocensure aboutit à des copies très uniformes où le point de vue personnel apparaît rarement »."
Et là, c’est la tyrannie des minorités (sexuelles, en l’occurrence) qui pointe sa sale gueule !