@Eric F

Des effets « retard » ! Vous m’étonnez. Lorsque certaines conditions atmosphériques ne sont plus rassemblées, les maladies respiratoires disparaissent. Dès que la pollution peut rejoindre la haute atmosphère, le pic de maladies respiratoires redescend.

L’effet « retard » ! Vous avez l’imagination fertile.

Ce sont toujours les mêmes profils de personnes qui décèdent des maladies respiratoires hivernales. Et parmi celles-ci, les personnes âgées au système immunitaire affaibli. Même les « vaccinés » décèdent des maladies respiratoires lors des pics de pollution. La « vaccination » ne change strictement rien à la mortalité des personnes fragilisées.

... Chaque fois que la concentration de l’air en particules fines augmentait de 10 microgrammes par mètre cube, le nombre d’admissions pour asthme dans les centres d’urgence augmentait d’un pour-cent. Des chiffres semblables ont été rapportés pour d’autres marqueurs de la pollution atmosphérique comme l’ozone ou le dioxyde d’azote.
... Pire : lorsque se produisent des pics de pollution, comme c’est le cas fréquemment chez nous durant l’hiver sous la « mer de brouillard », les concentrations en particules fines peuvent facilement passer de 20 à 150 microgrammes par mètre cube. On estime alors que le nombre d’admissions dans nos centres d’urgence peut grimper de 15% environ.

Tous les chercheurs sont « unanimes ». A chaque « pas » de 10 microgrammes de pollution atmosphérique par m3, la mortalité augmente de 20 à 40% ! (les auteurs estiment l’augmentation moyenne de mortalité de 20 à 40 % par µg/m3d’augmentation des PM2,5.)

Et la question que je me pose est bien celle de savoir que si l’on sait que chaque « pas » de10 microgrammes d’augmentation de la pollution augmente de 20 à 40% la mortalité, que se passe t-il donc au niveau des services d’urgence lorsque la pollution est multiplié d’un facteur 10 ? Rien de spécial ou un « pic d’admissions » ou un « pic de mortalité » ou les deux à la fois ?