La comparaison des deux affiches est intéressante, dans la mesure où l’affiche censurée montre des femmes, certes nues, mais gardant leur espace propre, leur dignité, leur humanité.
De plus elles assument leur nudité sans honte, même si ...
Dans l’affiche du jour, au contraire, elles sont couchées, entassées, honteuses et complaisantes.
L’affiche censurée revendiquait une liberté, celle de son corps propre et d’en disposer de son plein gré.
L’autre montre sa marchandisation, sa financiarisation, sa manipulation. Elle est caractéristique de notre époque, où les marchands ont acheté le monde.
Au fond, c’est un symptôme de là où nous sommes. Mas pas forcément de là où nous voudrions être.