• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > De l’URSS à la Fédération de Russie via la CEI

De l’URSS à la Fédération de Russie via la CEI

Le territoire de l'URSS varia dans le temps, surtout avant et à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Le pays était composé, avant sa dissolution, d'un certain nombre de républiques et régions autonomes en plus de ses quinze républiques fédérales : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine. 

La constitution de 1978 de la Russie reconnaissait un certain nombre de subdivisions administratives, dont quelques-unes disposaient d'un certain degré d'autonomie. Leur existence justifiait à la « Russie soviétique » son statut d'État fédéral, au sein même d'une plus vaste fédération que constituait l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques). La Russie était donc aussi appelée la RSFSR (république socialiste fédérative soviétique de Russie). La confusion entre URSS et RSFSR est fréquente.

Elle comportait notamment 16 républiques autonomes (bachkire, bouriate, de Carélie, du Daghestan, kabardino-balkare, de Kalmoukie, des Komis, des Maris, de Mordovie, d’Ossétie du Nord, oudmourte, tatare, de Tchétchénie-Ingouchie tchouvache, Touva, yakoute). Elle comportait aussi 5 oblasts autonomes (Adyguéens, du Haut-Altaï, juif, des Karatchaïs-Tcherkesses, Khakasse). Elle comportait enfin 10 districts autonomes (des Bouriates d’Aga, de Bouriatie-Oust-Orda, des Evenks, des lamalo-Nenets, des Komis-Permiaks, des Khantys-Mansis, des Koriaks, des Nenets, des Tchouktches, de Taïmyr). Il était déjà très abusif de parler de réelle autonomie à propos de ces républiques, oblasts et districts, mais cela va être pire avec la mise en place d’un état dictatorial par Poutine.

Nous allons voir que l’URSS va laisser sa place à la CEI. Cette dernière n’aura plus guère de rôle à jouer au moment où la RSFSR va être remplacée par la Fédération de Russie (constitution de décembre 1993).

De multiples interprétations sur ces évènements circulent. Avant de pouvoir en discuter, il faut au moins avoir connaissance des faits. Je donne ci-dessous une chronologie de quelques faits qui me paraissent importants.
 

JPEG 

En 1989, pour la première fois depuis le début de l'ère soviétique, des élections libres ont lieu.

En 1990 les partis politiques sont autorisés. Cette ouverture est surtout l'occasion pour les peuples des différentes nationalités composant l'URSS de manifester leurs souhaits de souveraineté.

Le 12 juin 1990, Boris Eltsine fait voter la souveraineté de la RSFSR par le 1er Congrès des députés du peuple de la RSFSR.

Le traité START I, est signé le 31 juillet 1991 par les présidents George H. W. Bush et Mikhaïl Gorbatchev quelques mois seulement avant la dislocation finale de l'Union soviétique. Ce traité entre en vigueur le 5 décembre 1994 ;

Le 25 août 1991, le PCUS est dissous, puis la plupart des républiques qui constituent l'URSS prennent leur indépendance dans les jours ou semaines qui suivent.

D'août à décembre 1991, les quinze républiques soviétiques ont dénoncé le traité de création de l'URSS et, comme la Constitution soviétique l'autorisait, elles ont quitté l'Union.

Le 8 décembre 1991, signature de l’accord de Minsk sur l’établissement de l’USG (Union des Etats Souverains). L’accord est signé par la Russie (RSFSR), la Biélorussie et l’Ukraine. L’objectif est de tenter de maintenir des liens privilégiés entre les pays issus de l'ex-URSS.

Le 21 décembre 1991, onze républiques signent les accords d'Alma-Ata établissant officiellement la Communauté des États indépendants (CEI) et déclarant que l'URSS a cessé d'exister. Ce nouvel accord modifie donc l’accord de Minsk. Les onze républiques signataires sont : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine. La Géorgie ne participe pas à la conférence d’Alma-Ata mais elle rejoindra la CEI sous la pression russe deux ans plus tard, le 23 octobre 1993, dans le contexte du cessez-le-feu entre les forces gouvernementales géorgiennes et les séparatistes d'Abkhazie. L’objectif de cet accord d’Alma-Ata est d'acter la fin de l'existence de l'URSS en tant que « sujet du droit international et de la réalité géopolitique » et de préserver les liens entre les futurs nouveaux États. La déclaration conjointe précise que la CEI n'est « ni un État, ni une entité supranationale ». Les républiques Baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie) refusent d’y adhérer. Ces républiques avaient été contraintes de rejoindre l’URSS en 1940 lors de l’accord entre Hitler et Staline par la volonté de ces deux dictateurs.

La confirmation à Alma-Ata de la création de la CEI par onze des quinze anciennes républiques signifie de façon irrémédiable la fin de l'URSS. La déclaration publiée par les onze stipule explicitement que « l'Union des Républiques socialistes soviétiques cesse d'exister avec la création de la Communauté des États indépendants ».

Le 24 décembre 1991, la Russie est reconnue par l’ONU comme État continuateur de l’Union soviétique et lui succède au Conseil de sécurité des Nations unies.

Le 25 décembre, Eltsine proclame d'autorité, lors d’une séance au Parlement, la dissolution de l’Union soviétique et l’indépendance de facto de la Russie. Le président soviétique alors en poste est Mikhaïl Gorbatchev. Il est le huitième et dernier dirigeant de l'URSS. Il démissionne et déclare son poste supprimé. Il transfère ses pouvoirs, y compris le contrôle des codes de lancement de missiles nucléaires, à, Boris Eltsine. Ce soir-là, à 19 h 32, le drapeau soviétique est abaissé pour la dernière fois du Kremlin et est, le lendemain à l'aube, remplacé par le drapeau russe. 

Le 26 décembre 1991, le Soviet suprême se réunit et dissout formellement l’Union soviétique.
Le 30 décembre 1991, un nouvel accord est signé à Minsk. Il prévoit un transfert des armes nucléaires tactiques vers la Russie dans un délai de 6 mois. A ce moment, quatre anciennes républiques de l’URSS possèdent l’arme nucléaire : la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan. L’Ukraine est alors la troisième puissance nucléaire mondiale.

Le 20 mars 1992, la force collective de maintien de la paix de la CEI est créée à Kiev. Entre 1992 et 1993, les Russes interviendront, dans ce contexte, en Transnistrie, au Tadjikistan, en Ossétie du Sud et en Abkhazie.

Le 21 avril 1992, la RSFSR est renommée fédération de Russie. 

Le 15 mai 1992, sept États de la CEI (la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie, le Tadjikistan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan) signent à Tachkent un traité de sécurité collective.
Le traité START II est signé le 3 janvier 1993 par les présidents George H. W. Bush et Boris Eltsine dont la ratification est retardée jusqu'au 14 avril 2000 en raison de désaccords entre les deux États ; bien que ratifié, le traité n'entre pas en force, les deux États signataires s'accordant alors sur la signature du traité SORT de désarmement stratégique ?

En 1993, le commandement militaire unifié de la CEI est aboli.

En 1993, la Charte de la CEI a été adoptée et ratifiée par sept membres de la communauté (la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Kirghizistan). Cependant, l’unité politique de la CEI se révèle difficile à construire car l’Ukraine et le Turkménistan refusent d’accepter la Charte. 

Le 23 octobre 1993, la Géorgie a été contrainte de demander l'adhésion à la CEI, en échange d'une intervention militaire russe devant stabiliser la situation politique en Abkhazie et en Ossétie du Sud. 

La CEI n’a pas été remplacée par la Fédération de Russie. Elle existe encore. Elle était composée au départ de 11 républiques, puis 12 avec l’adjonction de la Géorgie. Il en reste 8 depuis le départ en 2023 de la Géorgie, du Turkménistan, de l’Ukraine et de la Moldavie.
La CEI, qui a notamment pour ambition de régler les conflits postsoviétiques à l’échelle intergouvernementale, échoue dans cette mission. Elle ne réussit pas non plus à empêcher les risques de balkanisation dans le Caucase

Le 12 décembre 1993, création de la Fédération de Russie. Nous avons vu que dès le 21 avril 1992, la RSFSR avait été renommée fédération de Russie. Mais c’est vraiment avec la mise en place de la nouvelle constitution qu’on peut parler de la création de la Fédération de Russie. La constitution est approuvée par référendum. Cette constitution remplace la constitution soviétique de 1978 de la RSFSR. Cette RSFSR était l’une des 15 républiques de l’URSS. Elle en était de facto la république dominante tant politiquement qu’économiquement. Elle représentait les trois quarts du territoire de l'Union, plus de la moitié de sa population, les deux tiers de son industrie et environ la moitié de sa production agricole. La Constitution russe du 12 décembre 1993 a posé les fondations d'un « État de droit, démocratique fédéral, doté d'une forme républicaine de gouvernement ». Il est indispensable d’écrire cette expression avec des guillemets. (Version de 2014 de la constitution) C’est cette constitution qui acte la création de la Fédération de Russie. Cette constitution consacre le régime dictatorial de la Russie qui sera bientôt gérée par un seul homme : Poutine. Celui-ci modifiera pour cela cette constitution. Cela est exprimé en des termes charmants par un juriste français (Marie-Elisabeth Baudoin) qui examine comment fonctionne la cour constitutionnelle 
« Un des principaux défis qui se posent aujourd'hui à la Cour constitutionnelle russe concerne l'extension du pouvoir présidentiel et le renforcement de la centralisation du pouvoir, ou de la fameuse « verticale du pouvoir » selon l'expression de Vladimir remplace Poutine. Or, il apparaît que l'action de la Cour constitutionnelle se trouve largement contrainte par des facteurs exogènes, qu'ils soient d'ordre politique ou normatif. Depuis 1993, la domination du Président sur la scène politique russe se traduit soit par l'absence de respect de la majorité parlementaire, soit par la totale soumission du Parlement au Président. En effet, de 1993 à 1999, la Russie a connu un Parlement dominé par l'opposition au Président, sans que celle-ci ait d'influence sur la composition du Gouvernement. À partir de 2000, une évolution sensible est apparue, le Président Poutine ne se voyant pas opposer une majorité parlementaire ouvertement hostile. Enfin, avec les élections législatives du 7 décembre 200, a vu le jour un Parlement largement acquis à la cause présidentielle, ce qui lui laisse une totale liberté d'action, encore accrue par les élections du 2 décembre 2007. »

En 1994, la CEI ne parvient pas à mettre fin au conflit entre l’Arménie à l’Azerbaïdjan à propos du Haut-Karabagh (1992-1994). 

Le 5 décembre 1994 sont signés les mémorandums de Budapest. Ce sont trois documents signés en termes identiques par la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Ukraine ainsi que par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, qui accordent des garanties d'intégrité territoriale et de sécurité à chacune de ces trois anciennes républiques socialistes soviétiques (RSS) en échange de leur ratification du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). En 2009, les États-Unis et la Russie confirmeront la validité de ces trois mémorandums. Avec ces référendums,la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Ukraine renoncent à la possession d'armes nucléaires et s'engagent à rejoindre le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

Entre 1994 et 1999, la CEI se trouve paralysée. On peut dire qu’avec ka dictature que Poutine met alors en place, la CEI n’a plus vraiment de rôle. Par exemple, la brutalité de l’intervention russe en Tchétchénie (première guerre de Tchétchénie (1994-1996)) remet en question le pouvoir unificateur de la CEI. 

En 1994, face à l'immobilisme de la CEI et aux difficultés économiques dues à l’éclatement de l'Union soviétique, certains pays issus de l’ex-URSS prennent des initiatives pour créer des unions plus poussées et plus dynamiques au sein de l’espace post-soviétique. Une partie des républiques de la CEI, notamment la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie, l’Ukraine et le Kirghizstan, plaident pour un rapprochement plus important que celui de la CEI. En effet, une proposition faite en 1994 par le président kazakh Nazarbayev envisage la création d’une Union eurasiatique, mais cette proposition ne sera jamais adoptée. 

Le 2 avril 1996, la « Communauté de la Russie et de la Biélorussie » est formée. 

En 1996, l’Ukraine, la Géorgie, l’Azerbaïdjan et la Moldavie forment ce qui deviendra le GUAM (Organisation pour la Démocratie et le Développement). 

En 1997, les tensions entre Kiev et Moscou diminuent lorsqu'un traité est conclu. Selon ce traité, la Russie reconnaît les clauses bilatérales du traité « Paix et Amitié » confirmant l'appartenance de la Crimée à l’Ukraine. L’ancienne flotte soviétique de la mer Noire et ses installations sont alors partagées entre l’Ukraine et la Russie, la base navale de la flotte de la mer Noire est située à Sébastopol, grâce à un bail qui expirera en 2017. 

Le 2 avril 1997, la « Communauté de la Russie et de la Biélorussie » devient l’« Union de la Russie et de la Biélorussie ». 

Le 29 avril 1998, Berezovski est nommé secrétaire exécutif de la CEI, il est également chargé de préparer les réformes « en profondeur ».

En 1999, l'organisation, dite alors GUUAM, succède au GUAM par l’adjonction de l'Ouzbékistan. Cette organisation pro-occidentale regroupe des États qui se sentent menacés par la Russie. Cela n’est pas du goût de Poutine. Ces quatre États sont membres de la CEI au moment où ils se constituent en son sein. Ils subissent des conflits territoriaux latents où la Russie joue un rôle de premier plan2, avec l'entretien en particulier de bases militaires : Transnistrie russophone pour la Moldavie, Crimée et minorité russe en Ukraine, Abkhazie et Ossétie du Sud (et dans une moindre mesure Adjarie) en Géorgie, et Haut-Karabagh occupé par l'Arménie (alliée de la Russie) pour l'Azerbaïdjan.

Septembre 1999, Poutine est promu Premier ministre.

Le 31 décembre 1999, la démission de Eltsine fait de Poutine le président par intérim

Le 26 mars 2000, Poutine remporte l’élection présidentielle dès le premier tour avec 52,9 % des voix. Il est ainsi confirmé dans cette fonction.
 


Moyenne des avis sur cet article :  1.45/5   (44 votes)




Réagissez à l'article

66 réactions à cet article    


  • rogal 7 mars 09:14

    Et maintenant une « menace existentielle » russe pour la France, voire pour le reste de l’Europe ? Ne confondrait-on pas menace et danger ?
    Il y a incontestablement danger, comme chaque fois qu’un voisin devient trop puissant. À cet égard, le danger russe est permanent pour nous depuis la Seconde Guerre mondiale, et il est permis de le qualifier d’existentiel. Pour qu’il y ait menace, il faut quelque chose en plus.


    • Astrolabe Astrolabe 7 mars 09:22

      @rogal
             
      Comme une guerre d’invasion d’un pays européen décidée par Putin il y a maintenant 3 ans ?


    • Com une outre 7 mars 11:37

      @Astrolabe
      Une opération spéciale à la demande de peuples opprimés par un autre pays européen non démocratique serait plus juste.


    • Philomo 7 mars 11:49

      @Astrolabe
      Ce n’est pas une guerre d’invasion ! Visiblement vous ne connaissez pas les vraies raisons de cette guerre ! A votre avis quelles sont-elles ?


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 12:06

      @rogal

      « Il y a incontestablement danger, comme chaque fois qu’un voisin devient trop puissant. »

      Je ne peux pas partager cette assertion. Il faudrait donc toujours chercher à être plus fort que ses voisins. La perspective de créer des fédérations socialistes permet au contraire de regrouper des « voisins » qui veulent vivre ensemble en paix et en harmonie. Ils peuvent alors éventuellement regrouper leurs forces contre un ennemi commun...


    • rogal 7 mars 14:23

      @Jean Dugenêt
      Socialistes ou pas, les alliances sont faites pour être suffisamment fort en présence d’un danger. Quant à « vivre en harmonie », Hongrie 1956, Tchécoslovaquie 1968, etc., donnent le droit d’en douter.


    • Seth 7 mars 15:57

      @Jean Dugenêt

      Désolé mais le terme « socialiste » utilisé par tout un tas de trucs politiques informes à commencer par la hollandouillerie ne veut plus rien dire.

      Son utilisation est devenue douteuse.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 16:06

      @rogal
      « Socialistes ou pas, les alliances sont faites pour être suffisamment fort en présence d’un danger. »

      Je suis d’accord avec vous. Cependant, des alliances peuvent aussi avoir d’autres buts. Par exemple, des alliances commerciales permettent que chaque pays fasse profiter aux autres pays de l’alliance ce qu’il produit le plus.

      « Quant à « vivre en harmonie », Hongrie 1956, Tchécoslovaquie 1968, etc., donnent le droit d’en douter. »

      En effet ! Le pacte de Varsovie n’avait pas pour but que les pays vivent en harmonie. Du point de vue du Kremlin, il s’agissait de considérer les autres pays quasiment comme des colonies ou au moins comme une « zone d’influence ». Ce n’est pas ce que j’appelle des « alliances socialistes ». Je n’ai jamais défendu le stalinisme.


    • Fergus Fergus 8 mars 10:16

      Bonjour, Jean Dugenêt

      D’accord avec vous. 
      Une Fédération de Russie entourée de pays que l’on peut à mon avis qualifier non seulement de « zones d’influence » mais de vassaux, à l’image de la Biélorussie et de ce qu’entendait faire Poutine de l’Ukraine en plaçant à la tête de cet état un gouvernement aux ordres de Moscou tel que ceux du Pacte de Varsovie de l’époque stalinienne.
      Poutine rêve clairement de reconstituer cet empire !


    • Com une outre 7 mars 09:52

      A quand un article sur le régime dictatorial américain ?


      • Astrolabe Astrolabe 7 mars 09:54

        @Com une outre
                
        En suivant votre logique, comment expliquez-vous que tant de migrants, parfois au prix de leur vie, cherchent à rejoindre chaque jour le «  régime dictatorial américain » ?


      • titi titi 7 mars 09:56

        @Com une outre
        "le régime dictatorial américain ?

        "

        C’est vrai qu’un article sur le Vénézuela serait de bon aloi.


      • Com une outre 7 mars 09:59

        @Astrolabe
        De qui parlez-vous ? Des mexicains ? Je n’en vois pas d’autres représentatifs en nombre.


      • sylvain sylvain 7 mars 10:14

        @Astrolabe
        parce qu’ils sont riches ?? vous pensez qu’ils viennent pour « la democratie » ?? ils n’ont meme pas le droit de vote


      • sylvain sylvain 7 mars 10:16

        @Astrolabe
        En russie aussi il y a une immigration importante, venant d’a peu pres tous les pays en stan. Immigration aussi mal traitee en russie qu’en amerique, c’est la tout l’interet de l’immigration. La non plus ils ne viennent pas pour la democratie


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 12:07

        @Com une outre
        C’est faisable... Vous pouvez prendre l’initiative...


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 13:04

        @titi

        "le régime dictatorial américain ?

        C’est vrai qu’un article sur le Vénézuela serait de bon aloi."

        J’aborde ce sujet dans un autre article actuellement en modération. Il y a peu de chances qu’il passe. Son titre : « Les dictatures récentes ». Je voudrais ensuite écrire un article intitulé « Les dictatures actuelles ». Il s’agit de faire ressortir des critères objectifs permettant de déterminer si un régime est une dictature. En fait, je classe les dictatures selon une typologie. Avec cette méthode, on devrait pouvoir affirmer pour bon nombre de régimes actuels que ce sont des dictatures. Par contre, il ne sera pas certain que les régimes qui ne seront dans aucune liste ne soient pas des dictatures. Il faudra ouvrir la discussion à ce sujet et laisser chacun de donner des définitions supplémentaires.
        Voici les types de dictatures que j’ai définis :
        Monarchie absolue de droit divin.
        Monarchie absolue élective.
        Les dictatures militaires.
        Les dictatures théocratiques.
        Les dicdactures avec mascarades démocratiques (chef d’État élu avec plus de 85%.


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 13:17

        @Astrolabe
        "En suivant votre logique, comment expliquez-vous que tant de migrants, parfois au prix de leur vie, cherchent à rejoindre chaque jour le « régime dictatorial américain » ? "

        On peut poser la même question pour ceux qui viennent dans les pays d’Europe. Je crois que c’est avant tout pour avoir un meilleur niveau de vie. C’est parfois pour ne pas mourir de faim


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 13:22

        @sylvain
        "En russie aussi il y a une immigration importante, venant d’a peu pres tous les pays en stan. Immigration aussi mal traitee en russie qu’en amerique, c’est la tout l’interet de l’immigration. La non plus ils ne viennent pas pour la democratie« 

        En Russie, cela pose une autre question. Avec la »Fédération de Russie« , Poutine veut faire croire qu’une quantité de populations qui n’ont rien à voir avec la culture russe et qui ont des revenus minimes seraient des Russes. En fait personne n’y croit et surtout pas ceux qui accueillent les migrants à Moscou aux cris de »La Russie aux russes« . Mais Poutine a décidé de régner sur un Empire et non pas sur un pays.

        J’ai un article en modération sur ce sujet. Il est intitulé : »La fraternité du peuple russe"


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 13:24

        @Maître Yoda
        J’ai écrit : « C’est parfois pour ne pas mourir de faim... »


      • Seth 7 mars 14:14

        @Jean Dugenêt

        C’est quoi un « pays en stan » ?


      • sylvain sylvain 7 mars 14:27

        @Jean Dugenêt
        J’ai vu tes articles en mode, la plupart etaient en positif quand j’ai vote.

        Pour ce qui est de la russie, c’est pas tellement different de ce qui se passe en occident. L’occident l’a simplement fait a une autre echelle : il a voulu fait croire aux populations du monde entier, qui ont des revenus minimes, qu’ils auraient droit au reve occidentale des series americaines.

        Personne n’y croit vraiment non plus, et surement pas les populations locales— nous— qui les accueillons aux cris de « la france aux francais », « l’italie aux italiens »...

        Ce qui est surprenant par contre, c’est le nombre de couillons qui croient que poutine est different lui. Il est juste plus petit en fait.


      • Com une outre 7 mars 16:07

        @Jean Dugenêt
        Il y a pour pondérer votre analyse, les démocratures, comme le sont aujourd’hui une bonne partie des pays européens dont la France.


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 16:10

        @Seth
        "C’est quoi un « pays en stan » ?

        « 

        L’expression n’est pas de moi. Vous avez sans doute voulu poser la question à quelqu’un d’autre. Il s’agit des pays dont le nom se termine par »stan" comme Kazakhstan, Turkménistan...


      • SilentArrow 9 mars 03:27

        @Astrolabe
         

        En suivant votre logique, comment expliquez-vous que tant de migrants, parfois au prix de leur vie, cherchent à rejoindre chaque jour le « régime dictatorial américain » ?

        Beaucoup de ces gens qui cherchent refuge aux USA fuient des régimes installés et soutenus par les USA.

        En d’autres termes, le niveau de vie aux USA dépend de l’exploitation de ces pays que les gens fuient.

        À l’époque de l’URSS, il était de bon ton de dire avec un sourire en coin que l’on vivait mieux dans l’enfer capitaliste que dans le paradis communiste. Il est vrai qu’on vivait mieux en Occident qu’en URSS, mais le monde dit libre comprenait tous les pays du tiers-monde non communiste. Si on avait fait une sorte de moyenne du niveau de vie en URSS et dans ce « monde libre », je ne sais pas de quel côté la balance aurait penché.


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 mars 15:04

        @sylvain
        "En russie aussi il y a une immigration importante, venant d’a peu pres tous les pays en stan. Immigration aussi mal traitee en russie qu’en amerique, c’est la tout l’interet de l’immigration. La non plus ils ne viennent pas pour la democratie

        « 

        Tu as raison de dire que c’est la même chose dans les faits. Une grande puissance (Russie ou USA) profite d’une population de migrants qui sont maltraités. Mais, il y a une grosse différence. Aux USA, ceux qui sont considérés comme des migrants ne viennent pas d’un autre État des USA. Ils viennent du Mexique, de Haïti... En Russie, ceux qui sont maltraités, surexploités à Moscou et dans la Moscovie viennent la plupart du temps d’une autre région de la »Fédération de Russie". En principe, ils sont du même pays. J’ai écrit tout un article pour dire que le discours de Poutine est faux.


      • SilentArrow 12 mars 06:40

        @Jean Dugenêt
         

        J’ai écrit tout un article pour dire que le discours de Poutine est faux.

        Entre Poutine et Zelensky, le trotskiste Dugenêt choisit le nazi. Je ne suis même pas étonné de n’être pas surpris.

      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 12 mars 11:33

        @SilentArrow
        « Je ne suis même pas étonné de n’être pas surpris. »

        Je ne suis même pas étonné de n’être pas surpris de n’être pas étonné ne pas être surpris...


      • SilentArrow 13 mars 00:41

        @Jean Dugenêt

        Il manque un « de ».


      • titi titi 7 mars 10:16

        @L’auteur

        La vraie question est : qu’était l’URSS ?

        Une Union des Républiques Socialistes Soviétiques soeurs et donc égales ?

        Ou bien un maquillage de l’ancien empire colonial des Tsars ?


        • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 12:12

          @titi
          C’est effectivement une question intéressante. Il faut en fait étudier l’histoire de l’URSS. Celle de Staline n’avait plus aucun rapport avec celle de Lénine. Ajoutons que ce que voulait construire Lénine n’a jamais été pleinement réalisé. Après la guerre civile, il s’est trouvé face à d’énormes difficultés qui lui ont fait appliquer la NEP. Après Staline, il y a eu encore des modifications.


        • Aristide Aristide 7 mars 12:20

          @Jean Dugenêt

          Ajoutons que ce que voulait construire Lénine n’a jamais été pleinement réalisé.

          Argument usé jusqu’à la corde consistant à évacuer toute question sur le modèle mis en place par Lénine au seul prétexte qu’il ne serait pas arrivé à son terme !!!

          Et pourtant, l’URSS est morte de l’incapacité de son modèle à répondre aux aspirations des populations... et il avait le temps de le faire ... 1917 à 1991 !!!


        • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 13:14

          @Aristide
          "Argument usé jusqu’à la corde consistant à évacuer toute question sur le modèle mis en place par Lénine au seul prétexte qu’il ne serait pas arrivé à son terme !!! "

          Toute cette discussion n’a rien d’usé. Il est au contraire normal d’examiner ce qu’il a réalisé à la lumière de ce qu’il aurait voulu faire s’il avait vécu plus longtemps.

          Il faut effectivement voir le rapport entre l’empire russe des tsars et l’URSS (cette question a été soulevée par un autre intervenant). Quand le tsar et tombé, quelques mois avant la révolution d’Octobre, sous le gouvernement de Kérenski, sur tous les territoires de l’ancien empire russe, les peuples ont envisagé la mise en place de nouveaux régimes dans une période fortes mobilisations populaires.

          Lors du traité de Brest-Litovk, des pays ont été cédés par Lénine : la Finlande, la Pologne et les Pays Baltes.

          Lénine a proposé la mise en place de l’URSS par la mise en place de deux principes :
          Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (toute population qui le veut peut créer un pays indépendant).
          Tout pays peut adhérer librement à une Fédération (URSS) et tout pays peut en sortir.


        • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 13:29

          @Aristide
          "Et pourtant, l’URSS est morte de l’incapacité de son modèle à répondre aux aspirations des populations... et il avait le temps de le faire ... 1917 à 1991 !!!"

          « il avait le temps de le faire de 1917 à 1991 ». Personne n’a dirigé l’URSS pendant une aussi longue période. Lé période stalinienne a été la mise en place d’une terrible dictature. C’est un modèle que Poutine apprécie. Par contre, Poutine a en détestation ce qu’a fait Lénine.


        • Seth 7 mars 14:22

          @Jean Dugenêt

          Ce qui serait intéressant serait de se pencher sur les duettistes eltsine le soulard et gorby le demeuré et éventuellement sur des interventions extérieures.

          Ainsi que de définir pour quelle raison exactement le yankistan s’est trouvé en position de signer des accords qui ne le concernaient pas le moins du monde et si cela eut des conséquneces.

          Et ignorez ma question supra : j’ai saisi ce que sont les « pays en stan » et pardonnez moi si j’ai le cerveau lent.  smiley


        • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 16:16

          @Seth
          "Ainsi que de définir pour quelle raison exactement le yankistan s’est trouvé en position de signer des accords qui ne le concernaient pas le moins du monde et si cela eut des conséquneces.« 

          Je ne vois pas de quels accords vous parlez. Je ne connaissais pas l’expression yankistan. Vous enrichissez mon vocabulaire.

           »Traditionally, countries such as Turkmenistan, Tajikistan, Pakistan, Kyrgyzstan, Uzbekistan, and Afghanistan - collectively known as the « STANS », are considered to be the embodiment of desperate, backward, currupt, morally and financially bankrupt states"


        • Seth 7 mars 16:33

          @Jean Dugenêt

          Le traité START I, est signé le 31 juillet 1991 par les présidents George H. W. Bush et Mikhaïl Gorbatchev

          Le terme « stan » (invention du bon américain moyen) est insultant et méprisant mais fait partie du langage du « yankistan » prétendant mener le monde et désigne un sorte de gloubi boulga de pays très secondaires et sans grande importance.


        • titi titi 7 mars 21:44

          @Jean Dugenêt

          "Lors du traité de Brest-Litovk, des pays ont été cédés par Lénine

          « 

          Lors du traité de Brest-Litovsk sont institués une Ukraine indépendante et une Biélorussie indépendante. Les bolchéviques de Lénine signent ce traités.

           » Tout pays peut adhérer librement à une Fédération (URSS) et tout pays peut en sortir.

          "
          Un an plus tard quand l’Allemagne est battue par la France, les bolchéviques de Lénine envahissent Ukriane et Biélorussie.

          Tsars, Lénine, Staline, Poutine, le fait de signer de traités et se torcher avec c’est le mode de gouvernance de la Russie.


        • Aristide Aristide 9 mars 15:17

          @Jean Dugenêt

          Personne n’a dirigé l’URSS pendant une aussi longue période. 

          Allons, ce que vous essayez de faire passer pour une circonstance atténuante expliquant la difficulté du modèle soviétique à répondre aux besoins et aspirations des populations cache assez mal, le défaut intrinsèque du modèle communiste, de sa doctrine et de son application ...


        • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 mars 15:28

          @titi
          « les bolchéviques de Lénine envahissent Ukriane et Biélorussie. »

          Il n’y a pas eu d’invasion. Il y avait une guerre civile sur la totalité de l’ancien empire Russe. À un moment, le territoire contrôlé par l’armée rouge ne recouvrait même pas la totalité de la Russie. À d’autres moments, ce territoire dépassait largement la Russie. L’Armée rouge était composée de russes, d’ukrainien, de biélorusses...
          Vous pouvez voir diverses cartes ici :
          https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=248c1a1232d6ce85&sxsrf=AHTn8zpdUA8XU_pjmQdVkjlS1Yj4sHbFQw:1741530395611&q=guerre+civile+en+Russie&udm=2&fbs=ABzOT_BnMAgCWdhr5zilP5f1cnRvZiloEzC9Z2SN5Zmit1UHYF_iECit9HwlcazCNSdLTK fbX1v4j5rOi8ow-5Wwm8MStlAAVfIxeYNFyY6cDpSnNjSb-KNtOLFTfDgEXdGhuI8L0ZlU_8USozvLL1zalrq8p3vYxYN3sYifCjd4_n-hZPZHdGKiTVpro-lfU4P4JbC3G2Ge&sa=X&ved=2ahUKEwiH-eGkmv2LAxUUVaQEHXVZAEgQtKgLegQIEhAB&biw=942&bih=642&dpr=1.09#vhid=AZ1Dv6VejAxqcM&vssid=mosaic


        • Mustik 7 mars 16:17

          Haut-Karabagh occupé par l’Arménie (alliée de la Russie) pour l’Azerbaïdjan.  

          Un gros erratum :

          1° le Haut-Karabagh ( Artsakh en arménien) n’était pas occupé par l’Arménie, c’est une République autoproclamée non reconnue internationalement,

          2° historiquement pour plus de 20 siècles, sa population était homogène arménienne

          3° lors du découpage de l’URSS concocté par Lénine, le Nakhitchevan et l’Artsakh ont été arbitrairement rattaché à la RSS de Bakou

          Nakhitchevan en arménien médiéval signifie « là où il est descendu » s’agissant d’un apôtre ou du Christ lui-même ?

          En février 1932, Mustafa Kemal a su habilement traiter avec le Shah d’Iran pour échanger des territoires afin de permettre de réunir la Turquie au Nakhitchevan par un couloir de 5km de large sur 20 km de profondeur. D’où, en 2025 la menace de conquête territoriale pour réunir par la route Bakou et Ankara à travers l’Arménie et 2 provinces longtemps arméniennes...

          C’est le célèbre Shah Abbas qui a déporté tous les Arméniens du Nakhitchevan ( on cite 200,000 personnes) vers la Perse ( Ispahan, Nor Djoulfa) afin d’exploiter leurs qualités artisanales : d’où les fameux tapis « persans » ...

          En Iran aujourd’hui, la communauté arménienne dispose officiellement de 2 sièges de Député.

          En 2005, malgré les protestations de l’UNESCO, Aliyev a fait détruire un cimetière du XIVè siècle comportant 10,000 croix de pierre monumentales pour trafiquer la réalité historique. Le même Aliyev qui finance les restaurations du Vatican et dont l’épouse a été décorée par François à en perdre le souffle. 

          Dieu sait rappeler les siens smiley


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 16:57

            @Mustik
            « lors du découpage de l’URSS concocté par Lénine, le Nakhitchevan et l’Artsakh ont été arbitrairement rattaché à la RSS de Bakou »

            Je suis très étonné par cette affirmation et j’aimerais que vous m’en donniez la source. Je crois savoir que Lénine n’a jamais fait un « découpage de l’URSS ». Aucune frontière n’a été tracée arbitrairement. Ce sont les peuples qui ont décidé de créer des États. La politique de Lénine n’avait rien de commun ni avec celle de Staline ni avec celle de Poutine.


          • Mustik 7 mars 18:03

            @Jean Dugenêt
            Là tu es complètement à côté de la plaque, j’ai l’enregistrement d’hélène Carrère d’Encausse, ancienne secrétaire perpétuelle de l’Académie française qui déclare viva voce :
            « Staline apportait les cartes à Lénine qui déplaçait les populations et les frontières de façon à ce qu’en cas de séparatisme, les conflits s’installent. »
            De la sorte les peuples étaient condamnés à cohabiter.
            Si tu me communiques une @dresse, je t’envoie le fac simile des 2/3 de la Conférence...
            Tout le monde sait cela !


          • Mustik 7 mars 18:07

            @Jean Dugenêt
            Si le gouvernement français avait imité Lénine au cours de la progression des troupes, il aurait créé autant de gouvernorats que de peuples (Mzabi, Kabyle etc..)
            EN rattachant Hassi-Messaoud au gouvernorat du Mzab ( Ghardaïa ), ceux d’Alger auraient été moins tentés de se révolter en suivant les incitations de la CIA.
            Les Berbères et les Arabes de l’Algérois, ça fait pas bon ménage
            On serait moins dans la merde aujourd’hui avec toute cette racaille de bras cassés...


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 19:56

            @Mustik
            Là tu es complètement à côté de la plaque, j’ai l’enregistrement d’hélène Carrère d’Encausse, ancienne secrétaire perpétuelle de l’Académie française qui déclare viva voce :
            « Staline apportait les cartes à Lénine qui déplaçait les populations et les frontières de façon à ce qu’en cas de séparatisme, les conflits s’installent. »

            Hélène Carrère d’Encausse était une anticommuniste qui a inventé mille tares au sujet de Lénine. De son point de vue, Lénine serait le responsable de la dictature de Staline. C’est typiquement dans son registre de mettre en scène les deux personnages complotant ensemble contre les peuples.


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 7 mars 20:02

            @Mustik
            "Si le gouvernement français avait imité Lénine au cours de la progression des troupes, il aurait créé autant de gouvernorats que de peuples (Mzabi, Kabyle etc..) « 

            Quand Lénine a accordé et encouragé le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il est certain que, dans un premier temps, beaucoup de petites régions ont voulu mettre en place leur propre gouvernement. Lénine a respecté les engagements pris. Cependant, par la suite, beaucoup de regroupements ont été opérés.

            Je ne comprends pas bien ce que tu racontes à propos de l’Algérie, mais je constate ton profond mépris pour les populations concernées  : »On serait moins dans la merde aujourd’hui avec toute cette racaille de bras cassés... "


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 mars 09:15

            @Mustik

            « Staline apportait les cartes à Lénine qui déplaçait les populations et les frontières de façon à ce qu’en cas de séparatisme, les conflits s’installent. »

            J’ai une citation de Lénine, facile à vérifier, qui prouve que sa politique était complètement à l’opposé de ce qui est affirmé ici. Elle est dans ce texte. Il s’agit en plus la question très ancienne de l’Ukraine :

            « Pas un démocrate, pour ne rien dire d’un socialiste, n’osera contester l’entière légitimité des revendications ukrainiennes. Pas un démocrate, de même, ne peut nier le droit de l’Ukraine à se séparer librement de la Russie : c’est précisément la reconnaissance sans réserve de ce droit, et elle seule, qui permet de mener campagne en faveur de la libre union des Ukrainiens et des Grands-Russes, de l’union volontaire des deux peuples en un seul Etat. Seule la reconnaissance sans réserve de ce droit peut rompre effectivement, à jamais et complètement, avec le maudit passé tsariste qui a tout fait pour rendre étrangers les uns aux autres des peuples si proches par leur langue, leur territoire, leur caractère et leur histoire. Le tsarisme maudit faisait des Grands-Russes les bourreaux du peuple ukrainien, entretenant systématiquement chez ce dernier la haine de ceux qui allaient jusqu’à empêcher les enfants ukrainiens de parler leur langue maternelle et de faire leurs études dans cette langue. »


          • Mustik 8 mars 10:35

            @Jean Dugenêt
            Je pense que tu fais un amalgame qui n’est pas de mise entre :
            le binôme très particulier Russie-Ukraine et,
            Kremlin-populations multiples de l’URSS
            à l’occasion du conflit actuel, j’ai appris, comme tant d’autres je suppose, que le berceau du peuple russe est en Ukraine qu’on désignait alors par « russ » ou « rouss » selon les présentateurs ?
            Les actualités qui pullulent sur les media modernes nous enseignent énormément de choses entre autres : la complexité des circonstances historiques avec leurs mises à jour.
            Je dirais que ça demande se sortir des sentiers battus, des a priori et d’être capables de re-malaxer la pâte pour intégrer chaque nouvel ingrédient avant d’aboutir (provisoirement ?) à une nouvelle conclusion...


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 mars 11:54

            @Mustik
            "à l’occasion du conflit actuel, j’ai appris, comme tant d’autres je suppose, que le berceau du peuple russe est en Ukraine qu’on désignait alors par « russ » ou « rouss » selon les présentateurs ? "

            Rien ne permet d’affirmer que la Rus’ de Kiev était le berceau du peuple russe. C’était tout autant le berceau du peuple ukrainien.
            La Rusʹ de Kiev est la plus ancienne entité politique commune à l’histoire des trois États slaves orientaux modernes : Biélorussie, Russie et Ukraine.


          • Mustik 8 mars 16:00

            @Jean Dugenêt

            Arrête arrête, t’es en train de te mordre la queue
            Ouille smiley


          • Dudule 8 mars 22:59

            @Jean Dugenêt :

            Si, si.

            Staline, en tant que géorgien, avait été considéré par Lénine comme un grand spécialistes des « nationalités » pour le découpage des républiques socialistes soviétiques.

            Et devinez ce qui est arrivé ? Une GIGANTESQUE Géorgie (d’où, problèmes), une MINUSCULE Arménie (d’où, problèmes) et une ÉNORME Ukraine avec plein de Russes dedans (d’où, problèmes). Une Ukraine avec dedans juste les gens qui se pensent Ukrainiens ne comporterait ni le Donbass, ni aucun accès à la Mer Noire, et même pas Kiev... Moins de la moitié des frontières actuelles en allant vers l’ouest. Ce que finalement, L’Ukraine pourrait devenir dans les mois qui viennent.

            Sachant en passant, que l’Ukraine en tant qu’État n’a jamais existé avant l’URSS, et que même l’identité ukrainienne pose pas mal de problèmes. Il me semble pertinent, comme à d’autres, qu’il faudrait plutôt parler de Ruthénie, Ukraine signifiant juste « zone frontalière » en Russe (Y Kraïna phonétiquement). Les gens qui se considèrent Ukrainiens sont ethniquement des Ruthènes (pour faire simple, moitié Slovaque, moitié Polonais).

            La grosse absurdité, ce que ces oncs de dirigeants occidentaux font la guerre (par procuration, mais il faut bien appeler un chat un chat) pour défendre les frontières de l’ex-URSS... Tout cela au nom de intangibilité des frontières...

            Or, lors de l’effondrement de l’URSS, les différents dirigeants des RSS (Républiques Socialistes Soviétiques) savaient bien que ses (de l’URSS) frontières étaient souvent discutables. D’où une close des traités fondant la CEI qui stipulait le droit à l’autodétermination des différents oblasty des différentes RSS. Close que bien évidemment, ni la Géorgie, ni l’Azerbaïdjan, ni l’Ukraine (évidemment) n’ont respecté.

            Donc, intangibilité des frontières (sauf en Yougoslavie parce que c’est nous les bons et les autres les méchants), ben ça dépend de la liberté des peuples à disposer d’eux même, qui fait aussi parti du droit international, et de la « responsabilité de protéger » (jurisprudence Kouchner). Et des traités que d’autres pays ont signé entre eux ET QUI NE NOUS CONCERNE EN AUCUNE FAÇON !

            Et donc encore, ben, puisque l’Ukraine n’a pas respecté les traités de la CEI (dont, jusqu’à preuve du contraire, elle fait toujours parti), et qu’en plus les maboules de Kiev ont lancé leurs milices fascistes sur le Donbass et la côte de la Mer Noire, les Russes avaient la « responsabilité de protégé » kouchneroïde, en plus du droit au séparatisme des oblasty mécontents. Ils sont donc dans leur bon droit. En fait, les référendum organisés dans les différentes régions ou ça a été possible jusqu’à présent (Crimée, Logansk, Donetsk, Kherson...et bientôt Zaporijé) ont une signification bien précise dans le cadre des traités qui lient l’Ukraine et la Russie. Ça a été présenté comme une misérable mascarade par les médias occidentaux, mais ça n’est absolument pas le cas : ils sont un point de droit international crucial.

            Mais bon, pour les occidentaux, le droit international, c’est leur bon vouloir. Le droit international en Palestine ? Non, non, ça c’est pas grave... Et puis, Oh ! Regardez ! Un match de foot super important...

            Et les Européens... ben, ils ne savent plus trop ce qu’ils font dans ce bordel depuis que le Patron (les USA) a virés de bord. D’où panique, et grand n’importe quoi... Parce que c’est pas vraiment des stratèges ces gugusses. Plutôt des petits chienchiens qui ont perdu leur mémère.. L’ajustement est difficile, forcément.


          • Dudule 8 mars 23:35

            @Jean Dugenêt

            Dire que la Rus’ de Kiev n’est pas le « berceau du peuple Russe » est évidemment faux : d’abord la Rus’ de Kiev avait deux pôles, aussi important l’un que l’autre : Kiev et Novgorod. Mais la Rus’ de Kiev désigne un seul peuple (en fait des tribus slaves unifiés au cours des siècles précédents) ayant une langue et une culture commune.

            Le « peuple Ukrainien » n’existait pas du tout jusqu’à une époque assez récente, et surtout pas au moment ou la Rus’ de Kiev dominait les terres slaves de l’Est. C’est l’invasion Mongole au XIIIeme siècle qui sépare les région du Nord et du Sud, qui vont alors suivre des routes plus ou moins parallèles, suivant l’époque de leur libération du joug Mongolo-Tatare (plus c’est tardif, plus les Russes et les gens libérés ont divergé) et de quelle armée vient cette libération : Polonaise ou Russe. C’est à dire de qui viendra l’emprise culturelle sur ces régions.

            Savoir si les Russes ou les Ukrainiens (Ruthènes...) sont ethniquement et/ou culturellement les héritiers de la Rus’ de Kiev n’a pas de sens : les deux le sont. Ces régions ont été séparés par les invasions mongoles. Le sud dévasté, le nord épargné mais devant versé un tribu colossal et coupé de l’Occident... Les Mongoles, guerriers des steppes, préférant guerroyer dans les steppes du sud plutôt que dans les forêts du Nord, ils ont fait un exemple du Sud (et quel exemple !...On a rarement vu une barbarie pareil dans toute l’histoire de l’Humanité, qui en a pourtant vu...) pour faire payer et asservir le Nord.

            La contradiction, c’est qu’effectivement le redressement de la Russie, que l’invasion a coupé de l’Occident (dont elle faisait entièrement partie...Anne de Kiev, etc) vient plutôt du sud (l’Ukraine d’aujourd’hui), qui libéré par les Polonais (en partie, je simplifie pour ne pas écrire un mémoire) garde le contact avec l’Occident. Il y a une certaine contradiction parce que le sud a été absolument dévasté par les Mongols, et le nord relativement épargné. Il n’empêche que les dirigeants de la Russie qui après la libération du joug Mongol (bataille de Koulikovo) vont rechercher une certaine renaissance, des réformes et renouer le contact avec l’Occident (ça ne commence pas avec Pierre le Grand) en faisant appel à ce que l’on appellerait aujourd’hui des Ukrainiens...


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 mars 20:02

            @Dudule
            "la Rus’ de Kiev avait deux pôles, aussi important l’un que l’autre : Kiev et Novgorod. Mais la Rus’ de Kiev désigne un seul peuple (en fait des tribus slaves unifiés au cours des siècles précédents) ayant une langue et une culture commune« 

            Tout cela est entièrement vrai. Mais pourquoi le peuple désigné alors par la Rus’ de Kiev serait-il devenu plus tard le peuple russe et pas le peuple ukrainien ? Pourquoi écrivez-vous cela »Dire que la Rus’ de Kiev n’est pas le « berceau du peuple Russe est évidemment faux » ?


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 mars 20:17

            @Dudule
            "Staline, en tant que géorgien, avait été considéré par Lénine comme un grand spécialistes des « nationalités » pour le découpage des républiques socialistes soviétiques.« 

            Vous êtes tellement imprégné du modèle à Poutine que vous croyez que tout le monde fonctionne comme lui.

            Staline a effectivement exercé la fonction de »ministre aux nationalités« soit, en fait, »Commissaire du peuple aux nationalités« . Mais, ce n’était pas Lénine qui décidait de tout. Les nominations étaient décidées collectivement par tous les membres du gouvernement.

            De grandes divergences sont apparues sur cette question des nationalités entre Lénine et Staline. Regardez ce texte sur ce sujet.

             »Staline ne distinguait pas entre le nationalisme des oppresseurs et celui des opprimés, c’est-à-dire entre le nationalisme grand-russe de l’Etat tsariste et celui des peuples opprimés - Polonais, Juifs, Tatars, Georgiens, etc : les deux sont renvoyés dos à dos, comme manifestations d’un « chauvinisme grossier ». Or, cette distinction, comme nous verrons, occupe une place centrale dans la réflexion de Lénine."


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 mars 20:27

            @Dudule
            Je ne peux pas reprendre ici tout ce que j’ai expliqué sur l’origine de l’Ukraine comme Etat indépendant. Vous pouvez sur ce sujet regarder mon article « Poutine contre Lénine » et cet autre article « L’Ukraine doit-elle perdurer ou disparaître ? »

            Ces deux articles sont évidemment censurés sur AgoraVox.


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 9 mars 20:49

            @Dudule
            "Staline, en tant que géorgien, avait été considéré par Lénine comme un grand spécialistes des « nationalités » pour le découpage des républiques socialistes soviétiques.

            « 

            Je répète que sur ces questions Lénine a été opposé à Staline. Cela a tourné au désastre peu de temps avant la mort de Lénine. Je vous renvoie pour cela à ce texte. Il faut lire la fin du texte avec le chapitre intitulé »Le drame Géorgien".


          • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 mars 09:34

            @Dudule
            Dans le texte dont je vous recommande la lecture ce trouve la citation ci-dessous. Vous constaterez, qu’il n’y a pas eu de collaboration harmonieuse entre Lénine et Staline.

            "Contre Staline, qui était géorgien, désigné clairement dans la discussion, il (Lénine) lança : « Le Géorgien qui considère avec dédain ce côté de l’affaire, qui lance dédaigneusement des accusations de “social-nationalisme” (alors qu’il est lui-même non seulement un vrai, un authentique “social-national”, mais encore un brutal argousin grand-russe), ce Géorgien-là porte atteinte en réalité à la solidarité prolétarienne de classe ». Ces lignes furent dictées les 30 et 31 décembre 1922 ; le 4 janvier, il ajouta à son testament le post-scriptum sur Staline, dont il dénonçait la brutalité et qu’il recommandait d’écarter du secrétariat général du parti. Il transmit le dossier des Géorgiens à Trotski, en lui demandant de se charger de leur défense, c’est-à-dire du rapport dévastateur contre Staline.« 

            Voici le texte du post-scriptum ; en date du 4 janvier 1923, du testament de Lénine.

             »Staline est trop brutal, et ce défaut, pleinement supportable dans les relations entre nous, communistes, devient intolérable dans la fonction de secrétaire général. C’est pourquoi je propose aux camarades de réfléchir au moyen de déplacer Staline de ce poste et de nommer à sa place un homme qui, sous tous les rapports, se distingue de Staline par une supériorité – c’est-à-dire qu’il soit plus patient, plus loyal, plus poli et plus attentionné envers les camarades, moins capricieux, etc. Cette circonstance peut paraître une bagatelle insignifiante, mais je pense que pour prévenir une scission, et du point de vue des rapports entre Staline et Trotsky que j’ai examinés plus haut, ce n’est pas une bagatelle, à moins que ce ne soit une bagatelle pouvant acquérir une signification décisive."

          • LeMerou 8 mars 08:41

            @Jean Dugenêt

            Bonjour,

            Merci de ce rappel historique, de ce que fut ce Pays à nos jours, Tenu depuis longtemps d’une main de fer, compte tenu de l’immensité du territoire. La cassure, ou fracture, je n’oserais dire démantèlement plus ou moins organisé de ce dernier, n’est finalement pas très vieille.

            Le partage territorial ayant engendré aussi des conflits à l’intérieur de ces derniers, démontrant une instabilité notable que peut être le temps effacera par un changement générationnel.

            Nul doute aussi que chez certain subsiste encore l’idée de ce qu’était l’« empire ». Nul doute non plus que dans certains des Pays ayant acquis leur « Autonome » désormais, subsiste aussi une certaine nostalgie, même si elle n’était pas rose. Nul doute non plus que dans ces « Pays » des actions ou idéologies de notre gentil gendarme du Monde soit instillées..

            Je pense que pour nous il est très difficile de comprendre l’esprit « Slave » ou « Russe », tellement de chose nous sépare culturellement. La Russie à vu progressivement des « Pays » anciennes province s’éloigner de son aile , l’herbe étant plus verte ailleurs.

            Vous avez écrit :

            « Depuis 1993, la domination du Président sur la scène politique russe se traduit soit par l’absence de respect de la majorité parlementaire, soit par la totale soumission du Parlement au Président. En effet, de 1993 à 1999, la Russie a connu un Parlement dominé par l’opposition au Président, sans que celle-ci ait d’influence sur la composition du Gouvernement. À partir de 2000, une évolution sensible est apparue, le Président Poutine ne se voyant pas opposer une majorité parlementaire ouvertement hostile. Enfin, avec les élections législatives du 7 décembre 200, a vu le jour un Parlement largement acquis à la cause présidentielle, ce qui lui laisse une totale liberté d’action, encore accrue par les élections du 2 décembre 2007. »

            J’ai trouvé ce passage amusant à la finale, écoutant nos politiciens évoquer à peu près la même chose, mais la France étant un Pays libre et démocratique, la chose serait normale. Ne prônent ils pas que le parlement lui soit totalement acquis ? Les oppositions n’étant « tolérées » que pendant les périodes électorales. Mais c’est un autre sujet.

            Bon, de là à déclarer que pour l’UE l’ennemi public n°1 est désormais la Russie, comme si l’Europe avait réellement besoin d’un ennemi, me paraît complètement invraisemblable.

            Même si M. POUTINE tente par tous les moyens, de retrouver une partie de l’empire perdu, s’aidant de cela de ce que nous appelons les « Russophiles » énergumènes n’ayant absolument rien compris aux charmes de l’Europe, qui pour certain devraient quitter leur Pays pour rejoindre la « Sainte Russie », Cela ne fait pas de lui un ennemi, mais je peux me tromper.

            Qu’il soit un ennemi commercial, je suis disposé à le croire ; malgré qu’au sein de la belle unité fédératrice Européenne il y en ait déjà, mais qu’il soit un ennemi territorial expansionniste, là je doute.

            Mais bien sûr ne faisant pas parti, de « l’élite », il est impossible pour le Gaulois que je suis, de comprendre quoique ce soit à la géostratégie, une notion excessivement complexe dont les enjeux m’échappent totalement, n’ayant aucun « enrichissement » possible de ma condition. 


            • LeMerou 8 mars 08:49

              @LeMerou

              Deux questions :
              Que possède l’Europe que la Russie n’a pas ?
              Que possède L’Europe surtout, qui serait indispensable à la Russie pour sa survie et celle de son peuple ?

              Oui là peut être que la question d’une menace « existentielle » serait à envisager.


            • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 mars 08:51

              @LeMerou

              Merci d’avoir développé votre point de vue.

              Vous m’avez attribué la paternité d’une citation qui n’est pas de moi. J’avais précisé :

              "Cela est exprimé en des termes charmants par un juriste français (Marie-Elisabeth Baudoin) qui examine comment fonctionne la cour constitutionnelle"

              J’ai choisi cette citation parce qu’elle permet d’anticiper sur ce qu’est devenu

              la Russie par la suite sous la direction de Poutine.


            • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 mars 08:55

              @LeMerou

              « Que possède l’Europe que la Russie n’a pas ?
              Que possède L’Europe surtout, qui serait indispensable à la Russie pour sa survie et celle de son peuple ? »

              Je ne sais pas répondre précisément à ces questions. Je pense surtout que la Russie a un président qui la mène au chaos.
              Malgré tout, je reste partisan d’une mise en commun de nos ressources dans « Les Etats-Unis Socialistes d’Europe » afin de garantir la paix sur le continent.


            • pemile pemile 8 mars 09:17

              @Jean Dugenêt « « Que possède l’Europe que la Russie n’a pas ?  »

              Une bonne relation avec l’Ukraine ! smiley

              Et voila que Trump demande que le pays en jaune donne plus de terres au pays en rouge !

              https://media.pubeurope.com/media_attachments/files/114/122/879/465/932/387/ original/69cf1950a4cf23fe.jpeg


            • Astrolabe Astrolabe 8 mars 09:36

              @LeMerou

              « Que possède l’Europe que la Russie n’a pas ? »

               Par exemple : La possibilité d’utiliser le mot guerre ou invasion pour ce conflit sans finir au tribunal !


            • Fergus Fergus 8 mars 10:20

              Bonjour, Astrolabe

              Et la possibilité d’organiser des élections libres sans que les opposants soient exécutés, emprisonnés ou contraints à l’exil !


            • microf 10 mars 15:15

              Un coup en dessous de la ceinture : l’Europe ne s’attendait pas à une telle perfidie de la part de Moscou  

              Dans cet article, il ya cet extrait :

              " La communauté scientifique mondiale discute activement de la possibilité d’inclure la russophrénie dans la liste officielle des maladies mentales. Il s’agit d’un état obsessionnel grave dans lequel le patient est convaincu que la Russie est sur le point de s’effondrer totalement et qu’elle va bientôt asservir le monde entier. Les experts russes suggèrent d’y ajouter la croyance irrationnelle que l’on peut faire des choses désagréables à la Russie et qu’il ne vous arrivera rien pour cela."

              J´ai voulu partager ce petitr texte dans ce Forum oú je trouve qu´il ya de nombreux RUSSOPHRÈNES, par politesse, je ne les nommerai pas, mais ils sauront ce reconnaitre rien qu´en lisant ce texte.


              • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 10 mars 15:28

                @microf
                "le patient est convaincu que la Russie est sur le point de s’effondrer totalement et qu’elle va bientôt asservir le monde entier."

                Il n’est pas doué en logique élémentaire celui qui a écrit cela. Ceux qui le publient ne valent guère mieux et que dire de ceux qui jugent utile de faire de la publicité pour une pareille ânerie...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Jean Dugenêt

Jean Dugenêt
Voir ses articles



Publicité




Palmarès



Publicité