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Accueil du site > Tribune Libre > L’humanitaire démasqué

L’humanitaire démasqué

L’histoire que je vais vous conter est terrible : elle est celle d’un individu sans dignité et sans remords. Celle d’un individu à qui on aurait accordé volontiers crédit, pourtant, à mener des enquêtes sur la pollution à l’uranium du Tigre, en Irak, ou à dénoncer l’usage des obus au phosphore par Israël lors de l’opération « plomb durci ». Le responsable d’une association humanitaire américaine, Human Rights Watch, une ONG qu’il vient de décrédibiliser totalement aujourd’hui, (et qui a continué pourtant quelques jours à le défendre  !). Elle qui n’en n’avait pas vraiment besoin semble-t-il, à la voir se dépêtrer avec les avis divers la concernant. Jugée trop à gauche par Israël, l’organisation n’avait pas besoin de ça pour se faire tacler davantage. Un homme qui a commis l’erreur, un jour, de révéler un hobby qui aurait pu peut-être passer pour sans conséquence (et encore, pas vraiment avec le sujet choisi, car il ne collectionnait pas les boîtes de camembert à vrai dire !) s’il n’avait été appuyé par des propos antérieurs et une activité professionnelle qui révèlent un véritable état d’esprit nauséabond chez lui. Cet homme, c’est Marc Garlasco, et son histoire est tout simplement terrible et ahurissante, car elle est symptomatique de ceux qui ne se sentent jamais vraiment responsables de leurs actes.

Cet homme avait pourtant des responsabilités, dont visiblement il n’a pas pris totalement conscience, en agissant de manière irréfléchie. Démontrant par la même qu’en matière d’être humain, rien n’est jamais simple. Car cet homme est aussi responsable de la mort d’autres personnes, dans une vie antérieure que ses fonctions actuelles avaient tout simplement oublié de signaler. Le cas terrible de Garlasco, c’est le procès de l’irresponsabilité totale, en fait, et c’est pour cela que je vous propose d’y revenir, tant certains jeunes sujets (il n’a pas encore quarante ans) sont aujourd’hui tentés d’oublier certaines valeurs fondamentales de l’être humain, pour ne vivre que leurs propres désirs ou leur propres passions, en contradiction complète avec ce qu’ils vivent au quotidien, parfois. Retour sur l’homme qui n’aurait jamais dû être à la place où on l’a trouvé dernièrement, s’il avait pris véritablement pleinement conscience du sens de ses responsabilités. En réalité, il ne les a jamais eues. Ou alors, Marc Galasco est à la fois Dr Jekyll et Mr Hyde. 

Cela commence par une photo accusatrice, répandue sur le net comme une traînée de poudre à la mi-septembre. On y distingue un individu en sweat-shirt blanc, portant une croix de fer allemande noire et un slogan écrit en gothique, naturellement, en tain de boire une bière et de déguster un sandwich à ce qui est visiblement une convention de collectionneurs. A ses côtés une petite fille, que d’aucuns disent être la sienne. C’est bien Marc Garlasco, et l’endroit une réunion de vente et d’achats de collectionneurs d’objets de la seconde guerre mondiale. Des bloggers, intrigués, ont cherché à en savoir davantage sur ce qui semblait bien être le hobby du week-end du bonhomme s’affichant auprès d’un enfant avec pareil accoutrement… pour découvir assez rapidement et tomber sur d’autres photos, celle d’un véritable collectionneurs d’objets nazis. Spécialisé dans la "Flak", ces canons anti-aériens dans lequel avait été enrôlé son grand père maternel. Un fin connaisseur, semble-t-il ayant rédigé à ce propos un ouvrage de 430 pages sur la question, à savoir les "insignes de reconnaissances de la Flak" ("The flak badges"). Un acharné, même, se promenant le soir sur le net à hanter les forums sous le nom révélateur de "Flak88" (le canon anti-aérien allemand le plus connu avait un calibre de 88 mm).

Selon celui qui a déniché ses activités de loisirs, cela a pris moins d’une heure à trouver tout ça : l’homme ne faisait pas vraiment mystère de ses activités. Les photos des vitrines de la collection de l’individu révèlent plus qu’un simple goût pour l’histoire personnelle de son grand-père. Poignard et épées nazis, décorations à croix gammées, chars d’assaut miniatures et têtes de mort, documents imprimés à en tête d’aigle, il n’hésite pas sur le net à exhiber tour l’étendue de son obsession véritable, allant jusqu’aux uniformes et les calots.. au milieu du forum, il exhibe celle de son neveu jouant au basket, pour montrer la qualité de son appareil photographique. Ou explique comment mieux prendre les photos en intérieur. Un neveu dont il se moque de bien étrange manière en rappelant aux lecteurs qu’il allait rater le "nazi show" du 22 juin, date anniversaire de l’invasion de l’URSS par les troupes allemandes (1) !

Il exhibe aussi sa voiture, une Mini, portant une plaque indiquée encore une fois "Flak 88"… l’obsessionnel n’est pas très loin, avec les chiffres 8 dont on connaît bien la symbolique en milieu néo-nazi. Il ne se cache donc pas vraiment, question idéologie, et visiblement, en décorations nazies, chez lui, il y en a pour un paquet d’argent. Au milieu de l’exhibition également, une phrase du forum laisse songeur : "j’ai eu une année chanceuse" dit-il. Ce à quoi on lui répond "Pour sûr, je n’ai pas idée de combien le HRW te paie"…. l’homme ne fait donc pas mystère de son travail véritable : c’est effectivement un délégué de l’organisme humanitaire américain Human Rights Watch, qui fait autorité dans le monde, qui passe pour être progressiste, pourtant, et qui, cette année là, lui aurait "rapporté davantage"… en raison de quoi, c’est ce que nous allons voir… Ce que des bloggeurs viennent de découvrir est un fameux scandale, qui va bien au delà de la simple collectionnite nazillonne...

Mais auparavant, il nous faut citer pour le moins Emma Daly, la directrice de communication embarrassée de HRW, la première concernée et la première à avoir reconnu que "Flak88" et Marc Garlasco étaient bien le même individu. Celle qui a ajouté aussitôt que "Garlasco n’est pas pronazi" et que "ces accusations sont monstrueuses, il ne s’occupe pas de collections nazies. Garlasco est un étudiant en histoire militaire et il s’intéresse à l’histoire militaire." La pauvre, on aimerait bien la croire. Car avec l’intéressé, HRW, qui se veut "très éthique" selon le Professeur Gerald Steinberg (de NGO Monitor, plutôt opposé à HRW), n’est pas qu’un peu dans la mouise. HRW aurait mieux fait de vérifier son CV avant d’en faire son spécialiste des armes au sein de l’association humanitaire ! C’est "absurde" (2) clame même encore HRW deux jours après la découverte des activités de leur membre, HRW qui entonne aussitôt les discours anti-israël avec lequel l’association a eu maille à partir à plusieurs occasions… "absurde", oui, mais surtout de l’avoir recruté, lui ! Au bout de plusieurs jours de flottement, la direction de HRW finissait pourtant par suspendre l’individu,"dans l’attente d’un enquête" sur son compte. Cette enquête n’est pas difficile à faire, pour autant. Elle prend moins de temps que de visionner ses vitrines fétichistes.

Car cet argent amassé, Marc Garlasco l’a gagné cette année en commettant rapport sur rapport sur les crimes israéliens à Gaza, enquêtant sur les débris d’obus au phosphore, devant lesquels il va même poser comme devant des trophées. C’est "l’expert" en chef, venu au nom des Droits de l’Homme constater l’usage d’armes interdites depuis la seconde guerre mondiale. L’homme est en mission pour l’humanité, et retourne, soupèse et photographie les débris qui jonchent encore le territoire de Gaza pour rendre son verdict. L’homme fait autorité, paraît-il, et ses textes précis sont repris dans les agences du monde entier, décrivant par le détail les horreurs de l’emploi des armes interdites. Seuls quelques détracteurs mettent en cause ses compétences en armement, et trouvent surtout étrange certaines signatures sur le web venues "naturellement" défendre son travail d’investigation. Dans un de ses rapports, il accuse Israël d’avoir utilisé un drone indiquant une cible erronée qui a provoqué la mort de 29 civils. Tout le monde est horrifié, bien entendu, et moi le premier. Mais personne ne retient le chiffre, qui chez lui est pourtant important… comme nous allons le voir. L’homme n’a pas que "88" pour lui rappeler des souvenirs.

Surpris, nous le serons davantage encore lorsque l’on va découvrir que ce second chiffre est chez en effet lui important, sinon primordial dans sa carrière. Car l’homme qui savait si bien dénoncer les tirs inconséquents…. est à l’origine lui-même de tirs du même acabit, il y a à peine six années de cela. Il sait donc très bien de quoi il parle question massacre de civils ! Mais cela, c’est un magazine allemand qui va nous le dire. Le 4 mars dernier, en effet, il avait été l’objet d’un article fort élogieux, sa notoriété d’humanitaire aidant, de la part du magazine Der Spiegel, qui était allé l’interviewer dans son domicile de Pleasantville, à 30 km à peine au nord de New-York…. une petite ville tranquille à 40 000 dollars de revenus moyen. Garlasco gagne plus que correctement sa vie au sein de HRW, c’est une évidence. Une interview qui n’évoque pas pour autant les hobbies inquiétants de l’individu, qui pourtant devaient être visibles chez lui… et que le Spiegel n’a pas vu, ou n’a pas voulu voir, mais qui révélait un bien étrange personnage, déjà. Car on y apprenait avec effroi qu’avant de devenir le commissaire chargé de découvrir les crimes d’Israël… il avait commis les mêmes, au nom du Pentagone !!

Dans cet ahurissant article, passé visiblement inaperçu, on apprenait en effet qu’avant d’être représentant de la paix, en quelque sorte, notre homme travaillait au Pentagone… comme faiseur de guerre, comme "cibleur" de bombardiers, exactement. Le responsable des objectifs et des cibles du déluge de bombes laser des F-117 et des B-1 lors de l’entrée en guerre en Irak (Choc&Awe, le 19 mars 2003), c’était lui !!! L’initiateur des 1 700 sorties aériennes, dont 504 avec des missiles de croisière, c’était lui ! Car des objectifs à déclarer, il n’en manquait pas, visiblement, principalement urbains car ciblés à Bagdad même le plus souvent. Selon les chiffres officiels, on relèvera 6 616 civils morts en tout dans l’attaque du pays. Et très certainement davantage : ce n’était autre qu’une BlitzKrieg moderne, avec un surnom américain bien entendu. En fait, bombarder Saddam était devenu l’obsession des ne-cons, depuis des mois, et il leur fallait à tout prix une liste d’objectifs.. que s’était empressé de fournir le héros du jour…toujours désireux de plaire ou de faire plaisir, visiblement. 

L’article du Spiegel commence d’ailleurs par là, expliquant une terrible erreur commise par les américains, lors du bombardement du 5 avril 2003, à Al-Tuwaisi, un quartier de Bassorah. Un objectif déterminé par les renseignements réunis par Marc Garlasco, visant Ali Hassan al-Majid, plus connu sous le nom d’ "Ali-le-Chimique", surnom hérité pour avoir gazé, on le sait, des Kurdes irakiens. Deux bombes de 500 kg, les mêmes que celles tombées à Kudunz, avaient été larguées… sur le dignitaire irakien, le tout suivi en direct sur écran de contrôle à 10 000 km de là par Garlasco, qui s’écriait alors gaiement "on a fait sauter Ali le Chimique". 

Deux semaines après, la mauvaise nouvelle tombait : le proche adjoint (et cousin) de Saddam n’était pas à l’endroit indiqué (il sera capturé et condamné à la pendaison bien plus tard en 2007, attendant toujours sa sentence à l’heure qu’il est)… Mais à la place d’Ali il y avait bien 17 civils, tués, et plusieurs autres blessés. Le Pentagone ne déclenchera pourtant pas d’enquête : l’armée américaine avait fixé auparavant à 30 le nombre de victimes civiles pour mettre en marche ses procédures internes. En dessous, c’était considéré comme une simple erreur sans conséquence, ce qui en dit long aussi sur l’état d’esprit qui a précédé l’invasion irakienne… et l’acceptation par l’auteur de plans d’attaque reposant sur des principes fort peu reluisants. Selon Der Spiegel, toujours, Marc Garlasco avait établi une bonne centaine d’objectifs prioritaires au total dans son travail de cibleur : effectivement, au début du conflit, Donald Rumsfeld ayant avant tout ciblé le dictateur, avait aussi décidé de bombarder partout où il était censé se trouver. Et comme l’homme se déplaçait souvent... La liste était longue, mais elle est aujourd’hui connue : le 20 mars à Bagdad, sur un bunker prétendu de Saddam : 14 morts, des blessés. Le 7 avril sur un restaurant où est censé être le dictateur : 18 morts et des blessés : Cheney avait annoncé ce jour-là un peu précipitamment que Saddam était mort sous les décombres. Et ainsi de suite… jusqu’au largage de bombes clusters en plein Bagdad… L’armée US mentira scandaleusement à ce propos, affirmant en avoir largué 1 500 dans tout le pays alors qu’on en décomptera au total…10 782 !

Selon Garlasco lui-même, les cibles étaient le plus souvent déterminées (par lui) grâce aux appels téléphoniques de l’entourage du dictateur. Sans trop se soucier, visiblement de ce qu’il pouvait y avoir autour comme civils sur place. Déjà, à l’époque, on avait cité le réseau Thuraya, dont on vous a déjà parlé ici comme étant celui utilisé plus tard en Irak par Blackwater, et retrouvé également à Mumbai. Permettant une localisation précise à 100 m près, pas plus, en GPS, selon les experts, la bombe elle-même l’étant de 10 m. Selon Slate, cette imprécision fondamentale était connue des militaires US. Et donc obligatoirement aussi par celui qui déterminait pour eux les cibles : autrement dit par… Marc Ernst Garlasco, puisque tel est son nom complet. Selon le Spiegel toujours, Garlasco avait quitté son poste à peine quinze jours après le fiasco d’Al-Tuwaisi, en fait l’un des derniers d’une longue série… Le Pentagone en a-t-il eu assez de ces rapports faussés ? L’homme est-il parti de lui-même ? Nul ne le sait. De toute manière, ce qu’on peut relever, c’est quand il part, la vague de bombardements en Irak est terminée, et son bilan... un vrai fiasco. Saddam Hussein était toujours vivant, il se cachait dans les environs de Tikrit, sa ville natale, où il sera découvert le 13 décembre 2003. Ce qu’il y a de plus intriguant encore, c’est que selon le site "Our Bombs", à la suite du bombardement d’Al-Tuwaisi, Garlasco et HRW se sont rencontrés sur place pour aller voir les dégâts... et selon lui c’est là qu’il aurait pris conscience des erreurs de bombardement ! Dès lors, en tout cas, HRW sait à qui elle a affaire et n’ignore rien de son rôle au sein des militaires !

Or, la même année, et la veille même de l’arrestation de Saddam, le 12 décembre 2003 exactement, ce même Garlasco remettait à la presse au nom d’HRW un rapport accablant de 147 pages sur ces fameux bombardements finalement pifométriques du début de campagne irakienne, annoncés comme étant sans dégâts collatéraux au départ. Le fameux concept de "guerre propre", déjà fourgué par le père du précédent président US. Selon le rapport la "décapitation" visée du régime de Saddam avait avant tout touché les civils et n’avait en rien affaibli le commandement des armées irakiennes. Un rapport signé Garlasco, un des trois "experts" nommés par HRW pour mener l’enquête, un Garlasco alors depuis neuf mois déjà passé dans l’association. Le rapport citait le nombre de 5 700 à 7 356 civils tués entre le 20 mars et le 1er mai 2003 par les attaques américaines. Parmi les faits reprochés aux américains par HRW, le bombardement de Mansour, dans la banlieue de Bagdad, qui avait fait 18 morts, tous civils. Un bombardement historiquement bien répertorié, effectué par un B-1, qui avait utilisé des JDAM à 56 000 dollars pièce (des bombes guidées par GPS) de 2000 livres : c’est l’attaque du restaurant où était censé être Saddam Hussein. Le rapport précise qu’il visait Saddam, qui n’était pas à cet endroit. Un lieu tout simplement "ciblé" par Garlasco !

Effarant de cynisme, donc : celui qui dénonçait les bombardements au nom d’HRW était celui qui les avait proposés comme objectifs quelques mois auparavant au nom du Pentagone (4) ! Dr Jekyll et Mr Hyde, sans nul doute : l’homme n’avait pas hésité une seconde à rédiger ses propres méfaits, dans le but, on s’en doute, d’en obtenir gratification, reconnaissance interne ou augmentation de salaire et achat à la clé de quelques colifichets nazis sur Internet : "la première bonne année" de son mandat, sans doute. Incroyable histoire ! Incroyable cynisme ! Mais ce n’est pas tout, il pouvait aussi faire pire encore, semble-t-il : en ne reconnaissant surtout pas sa responsabilité criminelle. Aujourd’hui, il peut donc toujours, six années après, nous décrire les larmes aux yeux les destructions d’Al-Tuwaisi (3), sa fausse empathie passe mal. Comme passent mal également ses appels désespérés de janvier 2009 demandant à ce que "cessent les bombardements israéliens sur Gaza, qui est densément peuplée" s’écriait-il (5) ! : une seule photo de l’endroit où ont été largués des milliers parmi les 10 000 clusters américaines devrait lui rafraîchir un peu la mémoire ! 

Lors de l’interview du Spiegel, en effet, interrogé sur le fait qu’il aurait pu avoir une once de remords sur les "moins de trente" civils tués lors du bombardement d’Al-Tuwaisi, (sans parler des autres !) Garlasco avait eu cette phrase étonnante, en affirmant qu’il ne se sentait en aucun cas coupable  : "Je n’ai pas construit la bombe, je ne pilotais pas l’avion et n’ai pas pris la décision de bombarder. J’ai émis une recommandation" (6)…. Voilà qui sonnait mot pour mot en écho des dénégations d’un Adolf Eichman lors de son procès : "J’ai fait mon devoir, conformément aux ordres. Et on ne m’a jamais reproché d’avoir manqué à mon devoir. En résumé, les deux avaient suivi les ordres, savaient très bien à quoi cela menait au final, mais pas un des deux ne voulait endosser la responsabilité de leurs actes. Ce deux-là ne seront jamais des Claude Eatherly, déboussolé, miné, abattu, rongé par le remords...

A partir de là, que l’on trouve chez Garlasco des documents nazis n’a donc strictement rien d’étonnant : dans une période de sa vie, il aura fait dans l’humanitaire, comme d’autres échappés d’Allemagne avaient été surpris à le faire en Argentine ou en Bolivie, voilà tout, dans une autre période de leur vie également. En ayant totalement oublié ce qu’ils avaient pu commettre auparavant. Garlasco vivant de nos jours sans jamais avoir de remords sur les crimes de sa vie précédente, qu’il n’endossera donc visiblement jamais. Mieux encore, puisqu’il avait finalement réussi la prouesse de faire condamner les siens, de crimes, par son nouvel employeur, en camouflant soigneusement qui les avait provoqués ! A condition de ne pas dépasser 30 victimes, bien entendu, comme il était venu le raconter tout aussi cyniquement sur 60 minutes, le 31 août 2008 (7), alors qu’il travaillait pour HRW ! Avouant ce jour là cependant, avoir "recommandé" ... au moins 50 préparations d’objectifs (8) ! L’homme qui accusait Israël de crimes de guerre en avait commis lui aussi ! Quelle aubaine pour ses détracteurs israéliens qui n’en demandaient pas temps ! 

Garlasco personnalise en effet "la banalité du mal", chère à Annah Arendt. Celle qui transforme des hommes bien ordinaires en adeptes nazis, qui ne reconnaissent jamais ce qu’ils ont fait et trouvent toujours des tas de prétextes à leurs exactions. Ce ne sont jamais eux, mais les "autres" qui, ici, appuient sur le bouton, même si ce sont eux qui ont apporté le détonateur et posé la bombe au bon endroit (en l’occurrence souvent le mauvais pour Garlasco !). Des hommes bien ordinaires, en somme, capables de se transformer en brutes épaisses capables de tuer…mais via des intermédiaires seulement, pour ménager leur confort intellectuel et ce qui leur reste de conscience morale. Dans sa pitoyable défense mise en ligne, Garlasco joue évidemment aujourd’hui la carte de la filiation et de son grand père allemand… mais n’évoque pas une seule fois sa première vie de désignateur de cibles d’avions tueurs, au courant que les frappes qu’il lançait provoqueraient obligatoirement et invariablement des victimes civiles. Dans une autre aussi pitoyable tentative, il tentera vainement de minimiser son rôle, mais reconnaîtra au moins le fait d’avoir été embarqué dans de ce qu’il avoue être des crimes de guerre (9). En tentant fort maladroitement d’expliquer qu’il avait au contraire tout fait pour qu’il y ait le moins de victimes possible (10). En bombardant avec des engins dont il connaissait parfaitement le peu de précision ? Encore un peu, et Garlasco nous aurait servi la théorie de "l’omelette sans casser des œufs", comme banale excuse. L’effroyable banalité du diable. En bon "manager" de guerre, si bien décrit justement dans l’article de presse qui le visait nommément (11). Un "fonctionnaire de la mort", en quelque sorte, ce dont s’était réclamé être également Adolf Eichmann. Le journaliste Rick Ayers, du Times, lui avait déjà réglé son compte en beauté (12), en pointant le premier le fait qu’il ne pouvait absolument pas être à la place ou il était avec ce qu’il avait fait auparavant ! Bien avant de connaître ses piteux hobbys dominicaux !

On l’accable aujourd’hui pour trois vitrines pleines de médailles nazies, mais on se trompe totalement de reproches le concernant, car on n’ose pas lui rappeler ses atrocités passées : le débat, à son propos, n’est pas sur ses loisirs, mais bien ce qu’il a pu faire avant de débarquer dans l’humanitaire. Ce qui explique aussi ses loisirs, remarquez… Garlasco n’est autre qu’un épiphénomène du système si bien décrit par Stanley Milgram, celui de la soumission à l’autorité sans prise de conscience des méfaits que cela implique. Un homme sans dignité aucune, ce qui nous fait dire qu’il n’était pas à sa place à l’endroit où il était ces derniers temps. Garlasco, c’est simple, est un triste sire, et surtout aujourd’hui la honte de l’humanitaire... et de l’humanité. Comme ses anciens chefs, qui eux, n’auront jamais fait dans l’aide aux populations démunies, bien au contraire. Des démunis, ils en ont fabriqué des milliers, quand ils ne les ont pas tout simplement supprimés sous un déluge de bombes.

(1) "Garlasco, 2008 : "My idiot nephew didn’t check the ?nazi’ show schedule and is getting married on the 22nd. I will not be denied !"
(2) “This accusation [that Garlasco is a Nazi] is demonstrably false and fits into a campaign to deflect attention from Human Rights Watch’s rigorous and detailed reporting on violations of international human rights and humanitarian law by the Israeli government……To imply that Garlasco’s collection is evidence of Nazi sympathies is not only absurd but an attempt to deflect attention from his deeply felt efforts to uphold the laws of war and minimize civilian suffering in wartime. These falsehoods are an affront to Garlasco and thousands of other serious military" historians.”
 
(3) "Most of the civilian casualties resulting from the air war occurred during a total of 50 U.S. attacks that targeted the Iraqi leadership, including two high-profile attacks against Iraqi President Saddam Hussein himself, one of which killed 18 civilians and destroyed three homes in the Mansur neighborhood of Baghdad. According to the report, each of the attacks missed their target, and Iraqis who spoke to HRW about the attacks it investigated stated repeatedly that they believed the intended targets, including the Mansur attacks on Hussein, were not even present when the strikes took place."
 
(4) "I found myself standing at that crater, talking to a man about how his family was destroyed, how children were killed, and there was this bunny-rabbit toy covered in dust nearby, and it tore me in two," Garlasco said. "I had been a part of it, so it was a lot harder than I thought it would be. It really dawned on me that these aren’t just nameless, faceless targets. This is a place where people are going to feel ramifications for a long time."
 
(5) « Tirer des obus de 155 mm dans le centre de la ville de Gaza, quelque soit la cible, occasionnera probablement d’effroyables blessures parmi les civils », a dit Marc Garlasco, expert militaire au sein de Human Rights Watch. « En utilisant cette arme dans de telles circonstances, Israël commet des attaques indiscriminées qui violent le droit humanitaire. »
 
(6) "The administration of former US President George W. Bush sanctioned up to 30 civilian deaths for each attack on a high-value target in the Iraq war. Why that number was 30 and not 5 or 60 is mystery to Garlasco. Nevertheless, he says he doesn’t feel truly responsible for what happened in Basra, during the hunt for Chemical Ali. "I didn’t build the bomb, fly the plane or make the decision. I issued an order." 
 

(7) "There’s this macabre kind of calculus that the military goes through on every air strike, where they try to figure out how many dead civilians is dead bad guy worth," says Marc Garlasco, who knows the calculus of civilian casualties as well as anyone. At the Pentagon, Garlasco was chief of high value targeting at the start of the Iraq war. He told 60 Minutes how many civilians he was allowed to kill around each high-value target — targets like Saddam Hussein and his leadership. "Our number was 30. So, for example, Saddam Hussein. If you’re gonna kill up to 29 people in a strike against Saddam Hussein, that’s not a problem," Garlasco explains. "But once you hit that number 30, we actually had to go to either President Bush, or Secretary of Defense Rumsfeld."

(8) "Garlasco says, before the invasion of Iraq, he recommended 50 air strikes aimed at high-value targets — Iraqi officials".

(9) "But though I wasn’t involved in war crimes (thanks, Rick, for assuming otherwise), I resigned from the Pentagon and went to work at Human Rights Watch (for less money) so that I could use my skills to assess the harm to civilians caused by conflict and, I hope, ensure there are fewer casualties in future wars".

(10) "Rick Ayers is rightly upset by the number of dead in Iraq and Afghanistan ("The Pentagon and the Banality of Evil") but in his ire, he blames the wrong guy — me. I did work in the Pentagon recommending targets for the Iraq aerial war in 2003. But I didn’t try to kill civilians ; quite the opposite. I focused on military targets and tried my very best every day to minimize civilian casualties — as required by the Geneva Conventions. But I have to live with the fact that, even so, many civilians died in those attacks."
 
(11) "I have discussed before (in my last post) the ways the Pentagon has positioned itself as something other than a huge machine built for murder and mayhem. They are simply managers, immune from the anguished accusations of families — American and Iraqi families — who have lost loved ones."
 
(12) "Garlasco is calm as can be. No regrets. No PTSD. He’s cool with it. It is the banality of evil, its normalization into our culture. Is no one screaming out — you’ve all gone mad, mad !? And what is Garlasco doing now ? He’s been hired as senior analyst with Human Rights Watch. Don’t ask. I can’t imagine how that happened. If the war crimes courts ever really get going won’t he be high on the list of indicted ?"

 

 

Documents joints à cet article

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87 réactions à cet article    


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 17 novembre 2009 17:52

    Meuh non , Josiane Balasko est dans le cinéma ....


    • kalon kalon 17 novembre 2009 17:56

      Tu sais, Morice, ce ne sont pas les hommes qui font le systéme, c’est le systéme qui transforme les hommes.
      Tu es un homme érudi, j’en conviens mais il ne me faudrait que deux ou trois semaines que pour te transformer en zombie et tu le sait !
      Tu le sais, lorsque les « élites é américaines ont vu les camps nazis, quel a été leur premiére réaction ?
      Vouloir comprendre comment un individus aussi sinistre que ce type avait réussit à transformer des hommes en zombies.
      pas pour l’empécher mais pour le reproduire.
      La préfiguration des futures génocides, Rwanda, Guantanamo et des centaines d’autres.
      L’homme est ce que la société en fait !
      Dans un premier temps, Agoravox nous a permit de comprendre que, méme, entre ceux qui ont des idées trés proche, il est difficile de se comprendre.
      Tu vois, je suis un naîf, c’est agréable d’étre l’idiot du village, personne ne t’emmerde !
      J’accepte ce que la Bible dit :  »il faut leur pardonner car ils ne savent pas ce qu’ils font"
      Mais pardonner est une chose, accepter en est une autre, et cette autre chose, il m’est impossible en temps qu’étre humain, de l’avaliser.
      Le temp des mots est terminé, tu le sais, maintenant, c’est le temp du sacrifice qui s’impose !
      Hier, des Argentins ont défier des sbires armés en leur disant : mourir d’une balle ou mourir de faim, cela reste notre choix.
      C’est la fin du capitalisme !
      et c’est le moment ou l’homme comprend que, seuls, les mots ne savent le faire vivre !


      • morice morice 18 novembre 2009 00:47

        Tu es un homme érudi, j’en conviens mais il ne me faudrait que deux ou trois semaines que pour te transformer en zombie et tu le sait !


        pas la peine : j’ai l’intégrale de Doctor John, le vaudou, ça va, merci....

        J’accepte ce que la Bible dit : « il faut leur pardonner car ils ne savent pas ce qu’ils font »

        je n’accepte pas la Bible. Notre bonhomme savait très bien ce qu’il faisait....

      • appoline appoline 18 novembre 2009 17:07

        @ Kalon,

        « Hier, des Argentins ont défier des sbires armés en leur disant : mourir d’une balle ou mourir de faim, cela reste notre choix »

        C’est la raison pour laquelle les élites ne sont pas tranquilles, la réaction des peuples leur font peur car ils savent qu’ils trinqueront à un moment ou à un autre.


      • kalon kalon 17 novembre 2009 18:03

        Tu vois, Morice, je ne sais pas lui en vouloir à l’homme dont tu parles mais j’aimerais le rencontrer afin de savoir quel est sa souffrance !
        J’ai eu des armes en main, mon pays m’y a obligé !
        Franchement, Morice, c’est dangereux pour un homme d’avoir un arme en main, c’est, à la fois, un sentiment de pouvoir absolu et une peur incohérsible.
        La peur de comprendre, instinctivement, qu’employer ce pouvoir de vie ou de mort te fera quitter le monde des hommes sereins !


        • kalon kalon 17 novembre 2009 18:10

          Il n’est pas nécéssaire d’étre violant pour changer les choses.
          Je me rappelle d’une marche « blanche » à Bruxelles, 300.000 personnes avec leurs enfants.
          Cela a été la plus grande peur du premier ministre de l’époque et pas un con : Jean Luc De Haene.
          Demande lui, Il était impossible d’ordonner aux flics quoique ce soit,
          Ce jour là, un premier ministre Belge a compris les limites du pouvoir, Depuis, il a quitté la politique !


          • kalon kalon 17 novembre 2009 18:19

            Morice, toi qui aime investiguer, que pense tu de la banque vers laquelle nous avons dirigé nos contributions désitinées à ce site ?
            Reconstruisons, sans haine ni reproche, c’est si beau, le regard d’un enfant !
            c’est de cette beauté dont nous sommes résponsables, les archives, on s’en fout !!!!


            • morice morice 17 novembre 2009 20:56
              « Morice, toi qui aime investiguer »,  pas spécialement.... disons que je me pose des questions.

            • Arcane 18 novembre 2009 00:45


              A Kalon,

              Pouvez-vous me dire svp de quelle banque il s’agit ?


            • kalon kalon 17 novembre 2009 18:30

              Morice, on ne choisit pas sa naissance mais on peut choisir sa mort, seras tu avec moi lorsqu’un jour, il faudra servir de rempart pour protéger nos jeunes face à ceux qui vont partir ? 


              • morice morice 17 novembre 2009 20:45

                décidément, vous ne comprenez rien à rien : les bombardements ont bien eu lieu, et bien avec des bombes au phosphore : ce gars n’est pas le seul à avoir relevé la chose. S’il y a quelqu’un qui MENT ici, c’est bien vous, Jacob : tout à coup je parais meilleur à vos yeux car cet article donne un coup de main à votre pays de forbans et de tricheurs : oui, de tricheurs, et je vais vous le prouver bientôt encore une fois. Ce qu’il y a d’incroyable dans le cas cité c’est que cet homme a caché quelque part son passé. Et ce passé l’a rattrapé. Un jour, Ariel Sharon sera rattrapé par le sien : il sera jugé pour Sabra et Chatila. Ça, voyez-vous, je ne suis pas disposé à l"oublier.


              • LeGus LeGus 17 novembre 2009 19:05

                @morice,

                Enfin, votre article est publié après un retard qui fait honte à Agoravox.

                Avec tout mon respect pour votre anti-fascisme sans compromis.


                • Annie 17 novembre 2009 19:14

                  Le fait que les services secrets essayent d’infiltrer les ONG n’est pas vraiment une découverte. Il y a plus de 25 ans, des américains sortaient de la jungle du Honduras pour entrer au Nicaragua à l’époque des Sandinistes. Toute personne ayant le tampon du Nicaragua sur son passeport était interdite d’entrée aux Etats-Unis ou au Honduras. 
                  En 1984, il était interdit aux Américains de survoler l’Ethiopie, et la CIA utilisait donc pour le faire les hélicoptères affrétés par les ONG. Bien sûr, les intéressés ne claironnaient pas leur appartenance à la CIA, mais c’était le secret de Polichinelle, et par ailleurs, bien que cela me fasse mal de le reconnaître, il y avait des types très bien parmi eux (je veux dire des gens qui étaient de vrais humanitaires, mais qui ont accepté en toute connaissance de cause de travailler pour la CIA. Un d’entre eux, portant tetson et bottes texanes au beau milieu de l’Afrique n’a ménagé ni ses efforts ni son argent pour secourir les gens et a disparu il y a plus de dix ans en Tchétchénie).
                  Ce qui est plutôt nouveau est que les ONG ont renoncé au principe de neutralité et offrent plus facilement une prise aux critiques et aux infiltrations. Déjà au Rwanda, HWR s’est trouvé en porte-à-faux. Ce qui n’enlève rien au mérite de l’organisation, mais cela devrait l’amener à être plus prudente à l’avenir. Vouloir être en même temps un témoin indépendant de son temps et un groupe de pression n’est peut-être pas compatible.


                  • morice morice 17 novembre 2009 20:46

                    Le fait que les services secrets essayent d’infiltrer les ONG n’est pas vraiment une découverte


                    là il y a davantage quelqu’un qui veut masquer ses forfaits antérieurs que ce que vous dites !

                  • Annie 17 novembre 2009 20:58

                    Je ne suis pas très sure de comprendre ce que vous voulez dire ou peut-être je le comprends trop bien. Auquel cas, je n’ai aucun forfait à cacher ; j’ai été simplement témoin de cette infiltration des ONG par les services secrets, j’ai aussi connu des agents de la CIA qui étaient des types très bien, ou du moins, ils avaient l’air de types très bien, mais ma conscience est tout à fait claire. Je n’étais pas suffisamment importante pour que l’on essaye de m’acheter, mais en repensant peut-être aurais-je été flattée. Juste un témoin, dans un des points chauds de la planète, qui est loin d’être étonnée par cette affaire. Pouvons-nous en rester là ?


                  • Leila Leila 17 novembre 2009 23:14

                    morice

                    Comme Annie, je pense que Garlasco était une taupe placée à HRW par le DOD. Mon hypothèse est que personne ne savait ce qu’il faisait au Pentagone, c’était top secret, et que personne ne l’aurait su s’il n’avait pas été trop bavard devant le journaliste du Spiegel.

                    Ses penchants malsains pour les armes et les uniformes nazis, c’est répugnant, mais secondaire.


                  • morice morice 18 novembre 2009 00:24

                    Non, il n’a pas été poussé pour flinguer de l’intérieur l’asso : BIEN AU CONTRAIRE ! son premier rapport (sur ses propres bombardements !) va beaucoup aider HWR. Or s’’il l’a fait, c’est bien pour servir d’écran à son passé. La seule chose à savoir, puisque HWR l’a RENCONTRE AVANT qu’il ne démissionne du Pentagone serait de vérifier si HWR savait que c’était lui qui était responsable des bombardements : et à mon avis oui. En ce cas c’est tout aussi grave pour HWR : si elle aurait été au courant, cela signifierait que HWR aurait accepté qu’il s’y cache.


                  • morice morice 19 novembre 2009 00:28

                    merci de rappeler ses liens douteux : mais les USA ont aussi USAID... une OG, pour organisation gouvernementale servant depuis toujours de porte-avions aux espions de tout poil....


                  • kalon kalon 17 novembre 2009 19:37

                    Morice,
                    Du temps ou j’étais à Kinshasa, je déjeunais, tout les matins, à l’inter avec un trafiquant d’arme qui profitait de ce moment pour remplir son « expenses report » , il était à l’en téte de la KBC, trés bonne banque Flamande !
                    Ne t’occupes plus de tes archives, c’est, aujourd’hui, qu’on assassine des enfants pour raison « d’état »


                    • kalon kalon 17 novembre 2009 19:40

                      en écrivant cela, j’ai décidé du jour de ma mort !
                      Tu vois, Morice, tant qu’il y aura des hommes !


                      • Radix Radix 17 novembre 2009 19:44

                        Bonsoir Maurice

                        Un homme peut-être complexe ou manipulé.

                        Il y a plusieurs explications à son changement de cap. La première qui vient à l’esprit c’est l’infiltration par la CIA d’une ONG, la seconde est celle que tu donnes : il a continuer à faire du fric avec ce qu’il connaissait le mieux et la troisième c’est peut-être qu’il a eut des remords.

                        Je ne sais laquelle choisir, le coté fascination pour les insignes allemands ne me parait pas suffisant pour conclure à une adhésion à une doctrine nazie. Cela peut-être aussi en mémoire de son grand-père et beaucoup d’américains ont la même fascination sans pour autant avoir la même filiation.

                        Lui seul peut répondre !

                        Radix


                        • kalon kalon 17 novembre 2009 19:57

                          Non, Radix, cet homme ne sait pas ce qu’il fait, cela remonte à son enfance et au moment ou la partie reptilienne de son cerveau s’est formée !
                          A l’enfance, un homme est neutre, comme un PC que tu viens d’acheté,
                          C’est le profil que son environnement lui donnera qui fera ce qu’il deviendra.
                          Ni le Bien,Ni le Mal ne savent exiter que dans l’environnement d’ une société.
                          Comment pourais tu étre Bon ou Mauvais si tu étais seul ?


                        • Radix Radix 17 novembre 2009 20:01

                          Bonsoir Kalon

                          Si j’étais seul je serais un égoïste intégral ou au mieux un être amoral.

                          Toi tu as trop lu Rousseau !

                          Radix


                        • kalon kalon 17 novembre 2009 20:30

                          Quant à étre seul et amoral, la chose mérité d’étre étudiée mais à quoi cela servirait ?
                          Dans notre envirronnement, aucune chose ne sait exiter si elle est inutile ( Labordit )


                        • Radix Radix 17 novembre 2009 20:44

                          Cet homme n’est pas seul, il vit en société et en subit les influences contradictoires.

                          On peut lui reprocher son manque de courage pour avoir accepter un boulôt d’assassin ou son manque d’honnêteté vis à vis de l’association humanitaire.

                          Pour le reste il faudrait en savoir plus sur lui.

                          Radix


                        • appoline appoline 18 novembre 2009 17:36

                          @ Kalon,

                          Je pense qu’il existe certains être qui naissent vrillés et pour lesquels l’environnement n’est accessoire dans le fait qu’ils soient mauvais comme la gale. Certains sont des psychotiques mais pour la plupart on peut les classer dans les psychopathes.


                        • ASINUS 17 novembre 2009 20:22

                          un bon technicien qui vend son savoir au plus offrant



                          business as usual ,
                           
                          meme pour certain auteur prolifique de l agora non ?


                          • kalon kalon 17 novembre 2009 20:23

                            L’argent est un moyen, jamais un but !


                          • morice morice 17 novembre 2009 20:48

                            vos propos ont toujours été infects, ici, celui-ci ne change pas ....


                          • kalon kalon 17 novembre 2009 20:22

                            Radix, il est impossible d’étre, à la fois seul et égoiste !, égocentriste, peut étre, mais égoiste et seul, c’est impossible.
                            Quant à Rousseau, la lecture de son « contrat social » peut plaire mais ne me suffit pas car le temps a fait son oeuvre et cette idée, quoique plaisante n’est plus d’actualité.


                            • Radix Radix 17 novembre 2009 20:49

                              Un être seul est forcément centré sur lui-même et ses besoins.

                              La différence entre égoïste et égocentriste ; dans ce cas là, me semble oiseuse.

                              Tant qu’il est seul il est égocentriste et dès qu’il rencontre quelqu’un il devient égoïste.

                              Radix


                            • kalon kalon 17 novembre 2009 21:58

                              Radix, CQFD, il est impossible d’étre égoiste si l’on est seul, smiley


                            • Daniel Roux Daniel Roux 17 novembre 2009 20:45

                              Donc, si j’ai bien compris, Israël n’a pas employé de bombes au phosphore contre les civils à Gaza.

                              La preuve que rien de grave n’a eu lieu, viendrait de la révélation que celui qui a enquêté et a dénoncé ce crime de guerre, est un spécialiste des bombardements, admirateur de l’armée allemande et bombardeur lui même.

                              Ouf, les crimes de guerre et le vol des terres, la colonisation et l’extrémisme religieux, l’endogamie et le racisme, n’étaient donc que bobards de collectionneurs en tout genre.


                              • morice morice 17 novembre 2009 20:54

                                Donc, si j’ai bien compris, Israël n’a pas employé de bombes au phosphore contre les civils à Gaza.


                                et hop encore un qui n’a rien pigé ! comme Jacob ! Arrêtez UN des gars chargés de faire une enquête n’enlève en rien les résultats de son enquête, qui est corroborée par les enquêteurs de Goldstone. Vous ne pigez rien du tout au contenu là...

                                La mission, c’est un groupe de cinq personnes, sous la direction du juge Richard Goldstone, désigné par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour établir un rapport sur cette opération militaire et son contexte. 

                                Les trois autres membres de la mission sont Christine Chinkin, professeur de droit international à Londres et membre de la mission d’établissement des faits à Beit Hanoun (2008) ; Hina Jilani, avocate près la Cour suprême du Pakistan et ancienne Représentante spéciale du Secrétaire général pour les défenseurs des droits de l’homme, également membre de la Commission internationale d’enquête sur le Darfour (2004) ; et Desmond Travers, ancien colonel des Forces de défense irlandaises et membre du Conseil de direction de l’Institut pour les enquêtes pénales internationales.

                                « En se basant sur les faits ainsi constatés, nous avons réuni des preuves solides établissant de nombreuses violations graves du droit international, du droit international humanitaire et des droits de l’homme, commises par Israël pendant ses opérations militaires à Gaza, lesquelles, a-t-il dit, constituent des crimes de guerre, et peut-être des crimes contre l’humanité. Les 36 incidents faisant l’objet de l’enquête ne relèvent pas de faits commis par des officiers ou des soldats, mais plutôt de la politique adoptée délibérément pour engager une action militaire en dehors d’un cas d’urgence.

                                Au nombre des 36 incidents, M. Goldstone a cité celui de l’attaque au mortier d’une mosquée dans la ville de Gaza, au moment où plusieurs centaines de personnes étaient réunies pour la prière, qui a entraîné la mort de 15 d’entre elles. Pour justifier cette attaque, le Gouvernement israélien et les Forces de défense israéliennes ont invoqué le fait que la mosquée était utilisée pour abriter des membres de groupes armés à Gaza et pour stocker des armes. « Après avoir interrogé plusieurs personnes, nous avons conclu qu’il n’y avait pas de militants qui s’y étaient abrités ». Même en supposant qu’ils étaient présents dans cette congrégation et que des armes étaient cachées dans la mosquée, cela ne peut pas justifier l’attaque de la mosquée et des centaines de civils, a estimé l’expert.

                                • kalon kalon 17 novembre 2009 21:10

                                  Morice, tu as compris qu’on s’en fout, t’as une idée pour qu’on se sorte de la merde ?


                                • Daniel Roux Daniel Roux 17 novembre 2009 23:05

                                  @ morice

                                  Alors j’ai rien compris


                                • morice morice 18 novembre 2009 00:41

                                  désolé pour vous, mais vous n’êtes pas le seul à lire Kalon...


                                • kalon kalon 17 novembre 2009 21:08

                                  L’organisation de ce site me fait pensé que ceux qui l’ont crée ( notamment Mr de Ronay ) lancent un ballon d’éssai vers une nouvelle idée de vie en société.
                                  Serait’il possible qu’étant unique, chacun d’entre nous l’est et, de ce fait, propriétaire de notre unicité, serait’il possible de vivre en paix sur ce simple et, tellement évident, caractére ?
                                  Cela suppose que nous ne pouvions plus nous réfugier dérriére les arcannes de la loi lorsqu’elle nous est profitable !
                                  Mais, simplement, nous rendre compte que notre liberté s’arréte à l’endroit ou la liberté de l’autre commence et , évidemment, inversement.
                                  Cette utopie est agréable a plus d’un sens et, principalement, du fait qu’elle ne nécessite plus l’existance d’un « pouvoir public »
                                  « pouvoir public » dont nous avons, depuis longtemps, compris qu’il ne nous sert en rien d’autre que nous asservir à nos« petits » défauts.
                                  Et dont il emploi, habillement, la substance pour nous transformer en bons sujets braves mais loyaux.
                                  Dés lors, et la chose étant entendue, que voulons nous ?
                                  Outre que nos désirs, en regard de l’infiniment grand, ne sait étre que peu de chose !
                                  Voyez vous, ni Laborit, ni d’autres n’ont jamais su m’expliquer pouquoi j’ai mal lorsqu’un enfant pleure, et pourtant, cela nous fait mal à tous, certains se durcissent le coeur car ils ne savent pas supporter ce mal et d’autres employent ce mal pour essayer d’acceder à « l’inacessible étoile » comme le chantait un ami disparu ! 


                                  • kalon kalon 17 novembre 2009 21:15

                                    Comprend moi, Morice, les juifs, les pharaons, hitler, le métro aérien de new york et les conserves de petits pois, on s’en fout !
                                    Nous ne voulons plus, ni mourir, ni tuer pour des gens qui nous prennent pour des cons !


                                    • kalon kalon 17 novembre 2009 21:20

                                      ne sois pas con, Morice, tu pense, réellement, que j’ai besoins de 50.000 tétes nucléaires pour aller acheter du pain chez mon boulanger ?


                                      • morice morice 18 novembre 2009 00:43

                                        non mais vous avez besoin d’un PC pour venir dire des bêtises, visiblement !


                                      • kalon kalon 17 novembre 2009 21:27

                                        as tu déjà pensé à l’homme qui a fabriqué tes chaussures ?
                                        Tu as besoin de lui, lui, n’a pas besoin de toi !
                                        c’est la seule raison pour laquelle, ce seront toujours les « intellectuels » qui domineront le monde.
                                        Accepter qu’ils sont inutiles les obligerait à travailler, cà, c’est génant, hein Morice !


                                        • latitude zéro 17 novembre 2009 22:35

                                          Calme toi Kalon, laisse mûrir !!

                                          L’homme étant malheureusement ce qu’il est, tu le dis toi même, on a besoin d’intellectuels honnêtes pour nous informer comme on a aussi besoin d’artisans qui fabriquent des chaussures.

                                          Bon article Morice, merci


                                        • kalon kalon 17 novembre 2009 21:35

                                          C’est qui, le plus con, Bush qui lit des livres à l’envers pendant qu’on lui bazarde deux ou trois tours, ou toi qui essaye de trouver la preuve qu’il était au courant ?
                                          C’est pas en fouillant dans les cimetiéres de l’histoire que tu arriveras à prouver ta valeur !
                                          Réveilles toi, Morice, ce sont tes couilles qu’on assassine.


                                          • morice morice 18 novembre 2009 00:27

                                            C’est pas en fouillant dans les cimetiéres de l’histoire que tu arriveras à prouver ta valeur !


                                            ouh là vous faites fausse route ! ce n’est pas ma pomme qui importe !

                                          • Asp Explorer Asp Explorer 17 novembre 2009 23:53

                                            Ce qui m’intéresse le plus dans l’histoire de Morice, c’est le hiatus entre les faits tels qu’on les lit entre les lignes de ce récit confus et les conclusions qu’en tire l’auteur. Ce que je vois avec certitude, c’est que :

                                            - Ce monsieur était employé de l’armée Américaine (militaire lui-même, peut-être ?) durant la seconde guerre du golfe, où il moins de 35 ans, ce qui le cantonnait sans doute à des tâches subalternes.

                                            - Il était dans une ARMEE EN GUERRE et on lui reproche quoi déjà ? D’avoir contribution à l’emploi d’armes contre des ennemis... eh... c’est pas précisément le boulot d’un soldat, ça ?

                                            - Il y a eu des morts civils. Ben ouais. C’est triste. D’un autre côté, c’est pas les jeux olympiques, c’est la guerre. Y’a des morts innocents, des cadavres déchiquetés, des enfants mutilés. Vous préconisez d’interdire les guerres ? Comme la SDN ? LOL !

                                            - Ce monsieur a un passe-temps, il collectionne les armes, décorations et insignes allemands de la seconde guerre mondiale. Est-ce pour autant un nazi ? Peut-être. Peut-être pas. Je n’en sais rien, je ne le connais pas et vous non plus. Tout ce que je vois, c’est que vous n’avez rien trouvé de mieux à lui incriminer que son pseudo, quatre vieilles médailles et une mini peinte, j’en conviens, avec un goût douteux. A-t-il participé à des ratonnades ? L’a-t-on vu chanter le Horst Wessel Lied en uniforme SS, le bras tendu et la larme à l’oeil, le jour anniversaire de la mort du Führer ? A-t-il taggé une synagogue ? Profané un cimetière juif ? Ecrit des révisionnisteries ? Partant du principe que si c’était le cas, vous nous en auriez fait part, on peut considérer que non, ce qui en fait un nazi particulièrement discret. Les USA étant par ailleurs un pays libre, où on ne vous juge nullement sur vos opinions, je doute fort qu’il ai quelque chose à se reprocher du point de vue strictement légal. Bref, l’argument est nul et non-avenu.

                                            - Il a été recruté par une ONG qui souhaitait évaluer les dégâts des bombardements américains sur le terrain. Une ONG qui voulait un expert en bombardements. Et qui bizarrement, n’a pas recruté un hippie en pull écru et sandalettes ni Mère Thérésa, mais un ancien militaire, amateur d’armes et spécialiste en bombardements. Moi, j’dis ça, j’dis rien, mais vu de l’extérieur, j’irai pas jusqu’à dire que c’est totalement absurde.

                                            - Il a dû donner satisfaction, l’expert, puisqu’il a été ré-embauché pour faire le même boulot à Gaza. Et bizarrement, c’est justement après la publication d’un rapport critiquant la doctrine de guerre Israélienne (ainsi que les pratiques du Hamas) que les supposées amitiés nazies du monsieur son sorties au grand jour.

                                            - Conclusion de Morice : Garlasco est un nouveau Eichmann, il a bombardé tout seul l’Irak et a égorgé de ses mains ensanglantées des milliers de bébés Irakiens, avant de cyniquement déclarer à la télé que bombarder des civils, c’est mal. Aurait-il été mieux inspiré de dire que c’était une bonne chose ?


                                            • morice morice 18 novembre 2009 00:38

                                              - Il était dans une ARMEE EN GUERRE et on lui reproche quoi déjà ? D’avoir contribution à l’emploi d’armes contre des ennemis... eh... c’est pas précisément le boulot d’un soldat, ça ?

                                              - Il y a eu des morts civils. Ben ouais. C’est triste. D’un autre côté, c’est pas les jeux olympiques, c’est la guerre. Y’a des morts innocents, des cadavres déchiquetés, des enfants mutilés. Vous préconisez d’interdire les guerres ? Comme la SDN ? LOL !

                                              Les phrases habituelle de l’IRRESPONSABILITE. Aucune conscience : que fout-il dans une asso humanitaire après avoir joué à ce dont vous parlez ? 

                                               Il a été recruté par une ONG qui souhaitait évaluer les dégâts des bombardements américains sur le terrain. Une ONG qui voulait un expert en bombardements. 

                                              il a vendu son propre dossier à une ONG : pas sûr qu’elle savait que c’était lui le responsable : en résumé il n’avait RIEN à faire, il avait déjà TOUS les objectifs atteints, or HWR l’a payé comme ayant fait une ENQUETE sur le sujet ! Bref, HWR quelque part, a été baisé ! Et en beauté !

                                              - Il a dû donner satisfaction, l’expert, puisqu’il a été ré-embauché pour faire le même boulot à Gaza.

                                              vous n’avez rien compris  : ce n’est pas le même boulot : à Gaza, ce n’’est pas lui qui avait choisi les objectifs de Tsahal !

                                              Aurait-il été mieux inspiré de dire que c’était une bonne chose ? Osez vous conclure !! Même pas : il aurait simplement pu quitter l’armée et ne pas se VENDRE comme il l’a fait : là ; il a surtout cherché à se chercher une nouvelle conduite : sinon, il serait resté dans le mercenariat comme les autres de son acabit ! En gros, en choisissant une ONG humanitaire, il a avant tout cherché à cacher ses crimes antérieurs !

                                              vous n’arrivez pas à opposer humanitaire et massacres. Moi, si.


                                              • Asp Explorer Asp Explorer 18 novembre 2009 07:55

                                                Ce qu’il foutait dans une ONG, c’est qu’il était précisément un expert dans le domaine. On ne devient pas expert en bombardement en cueillant des pâquerettes. Si ce monsieur a priori peu sympathique a par la suite souhaité contribuer à améliorer le monde dans lequel il vit, c’est sans doute à porter à son crédit. Du reste, vous n’abordez ni dans votre papier, ni dans votre réponse, la question essentielle : à quel niveau travaillait-il exactement ? S’il a pris des photos satellites, a pointé tous les starbucks de Bagdad et fait le pied de grue devant le bureau du général Bullmasher pour qu’il les napalme, il est coupable. Si, comme c’est vraisemblable connaissant la bureaucratie militaire, on lui a simplement demandé quels étaient les endroits les plus probables où trouver Saddam, il n’a fait que son boulot. J’irai même jusqu’à dire qu’il a peut-être simplement essayé de sauver des vies. Après tout, si ces bombardements avaient incidemment atteint leur cible, il n’y aurait pas eu besoin d’envahir l’Irak, ce qui aurait épargné bien des vies.

                                                J’ai l’impression que vous vivez dans une sorte de monde enchanté où il y a d’un côté les gentils et de l’autre les méchants. C’est triste, à votre âge, de n’avoir rien compris de la vie.


                                              • morice morice 18 novembre 2009 08:28

                                                 « c’est sans doute à porter à son crédit » : les nazis réfugiés en Argentine, et devenus membres d’associations caritatives, c’est aussi à mettre à leur crédit... vous me dites candide : vous, vous êtes aveugle. Il existe des gens retors, capable de dissimuler leur passé dans des endroits où on ne les attend pas. Il font quoi, les chefs mafieux quand on les arrête ? 


                                              • morice morice 18 novembre 2009 08:34

                                                vous n’abordez ni dans votre papier, ni dans votre réponse, la question essentielle : à quel niveau travaillait-il exactement ?


                                                c’est ECRIT pour ceux qui savent lire  : c’était lui le cibleur. Qui prenait la décision de bombarder tel ou tel endroit : une RESPONSABILITE qui le plaçait en haut d’une hiérarchie : ne tentez pas de le défendre maladroitement en en faisant un sous-fifre. Vous ajoutez de l’eau à mon moulin du syndrome d’Eichmann.... « appliquer les ordres seulement ».

                                              • morice morice 18 novembre 2009 08:38

                                                J’ai l’impression que vous vivez dans une sorte de monde enchanté où il y a d’un côté les gentils et de l’autre les méchants. C’est triste, à votre âge, de n’avoir rien compris de la vie.


                                                je n’ai pas l’impression que vous tentez de le défendre : j’en ai la certitude. La vie, monsieur, c’est de pouvoir se regarder dans la glace le matin et de se trouver honnête ou pas : je le plains, votre gars. Et vous aussi, avec la guerre comme nécessité inéluctable et l’irresponsabilité comme mode de vie.

                                              • ASINUS 18 novembre 2009 08:04

                                                @asp notre professeur a deserté l education nationale surement trop confronté a la dureté de ce monde depuis notre « doctus cum libro »savant et experimenté en tout grace à google assene des jugements definitifs sur ce qu il considere comme sa
                                                « specialité » donne des leçons de courage de rigueur voir d honneur sans avoir jamais eu sur lui un echantillon des attitudes qu il professe , s aplique à merveille à cet individu
                                                arrogant pretentieux et atrabilaire la definition qu avait napoleon de talleyrand


                                                • morice morice 18 novembre 2009 11:56

                                                  propos particulièrement RIDICULE, j’espère que vous en avez au moins conscience !


                                                • morice morice 18 novembre 2009 10:28

                                                   Pour sabra et chatila, tu comptes envoyer les milices chrétiennes devant un tribunal ou quoi ?


                                                  vous oubliez le portier du camp...

                                                • L'enfoiré L’enfoiré 18 novembre 2009 10:10

                                                  Morice,

                                                  Que dire sinon l’enfer est pave de bonnes intentions.
                                                  Le maître de ces lieux cache bien ses ouailles.
                                                  Lors de vacances en juin, j’étais au dessus de Venise. Que vois-je dans un débit de boissons ? Des bouteilles de bières avec des étiquettes totalement hors du temps : Hitler, des saluts nazis et bien d’autres choses du même genre au côté de bouteilles avec Berlusconi. Je me suis questionné. Chez nous, j’ai commencé à chercher. Rien trouvé.
                                                  Alors, que le « Marc », je ne sais plus qui, puisse se balader avec cet harnachement, plus rien ne m’étonne.
                                                  Banaliser pour raison de liberté d’expression. On en arrive à cette manière de pensée.
                                                  La liberté pour moi est ailleurs. Elle se cache derrière le progrès de la pensée productrice de résultats. Du tangible, du fructueux et qui apportera un plus dans le futur.
                                                  Où est la faute lors d’engagement de tels personnages dans des organismes qui se veulent vertueux ?
                                                  Un idéologie qui monte souvent très haut et qui gangrène par l’intérieur.


                                                  • L'enfoiré L’enfoiré 18 novembre 2009 10:25

                                                    Encore un mot. Mon article que je venais d’écrire « Chienne de guerre » sous des allures simplistes au départ, un Musée, montrait l’indicible fragilité de l’âme.


                                                  • morice morice 18 novembre 2009 10:29

                                                    La liberté, c’est aussi d’informer, L’enfoiré : merci pour votre contribution en général à cette idée !


                                                    • Nometon Nometon 18 novembre 2009 11:09

                                                      Comme Daniel Roux et Asp explorer, je m’interroge sur la forme de l’article :
                                                      - il livre des éléments factuels intéressants,
                                                      - mais au lieu d’analyser ces faits et d’en tirer une conclusion, quitte à prendre un engagement ou à proposer une hypothèse, l’auteur suggère.
                                                      Il suggère en revanche au canon lourd, ce qui est d’autant plus gênant.

                                                      On aurait préféré que Morice aille au bout de sa démonstration et dise clairement :
                                                      1) « ce type est un ancien espion/militaire d’obédience nazi » = conclusion, totalement non crédible
                                                      2) ce type a dénoncé l’usage de bombes au phosphore par Israël = conclusion, doutes et manipulation
                                                      3) les bombes au phosphore n’ont jamais existé.

                                                      Car c’est ce que vous suggérez, Morice. Pourquoi ne pas avoir osé aller au bout de votre logique ? Par peur des réactions ? Sûrement, car elles auraient été plus nombreuses et moins louangeuses dans ce cas...

                                                      Au final, votre article, malgré l’intérêt de sa documentation et votre talent de conteur, m’apparaît comme un peu lâche et assez tendancieux.
                                                      Pardon d’être sincère.


                                                      • morice morice 18 novembre 2009 11:58

                                                        3) les bombes au phosphore n’ont jamais existé.


                                                        ça n’est ABSOLUMENT pas le sujet de cet article : vous confondez tout là : dénoncer l’individu ne signifie pas nier ce que d’autres ont trouvé comme lui, enfin !! 

                                                      • Nometon Nometon 18 novembre 2009 12:22

                                                        Je ne confonds pas. Je lève le voile sur une suggestion que vous faites, qui est intrinsèque à votre article. En résumé : Le découvreur des bombes au phosphore d’Israël était un militaire nazifiant. Il est quand même assez normal d’établir le lien !

                                                        Ce doute, vous ne le levez jamais. Une ligne vous aurait suffi. Votre absence de clarté à ce sujet est assez malencontreuse.


                                                      • morice morice 18 novembre 2009 15:07

                                                         En résumé : Le découvreur des bombes au phosphore d’Israël était un militaire nazifiant. 


                                                        ce n’est même pas cela qu’on lui reproche.... comme quoi vous n’avez rien pigé à son problème....

                                                      • abdelkader17 18 novembre 2009 11:15

                                                        @Thierry Jacob

                                                        L’encerclement

                                                        Dès midi, les camps de Sabra et Chatila, qui forment en réalité une seule zone de camps de réfugiés au sud de Beyrouth-ouest, sont encerclés par des chars et par des soldats israéliens, qui installent tout autour des camps des points de contrôle permettant de surveiller les entrées et les sorties. Durant la fin de l’après-midi et la soirée, les camps sont bombardés au tir d’obus.

                                                        Le jeudi 16 septembre 1982, l’armée israélienne contrôle l’ensemble de Beyrouth-ouest. Dans un communiqué, le porte-parole militaire déclare : ” Tsahal contrôle tous les points stratégiques de Beyrouth. Les camps de réfugiés, incluant les concentrations de terroristes, sont encerclés et fermés “. Au matin du 16 septembre, l’ordre est donné par le haut commandement de l’armée : “Searching and mopping up of the camps will be done by the Phalangists” [10]
                                                        Pendant la matinée, des obus sont tirés vers les camps depuis les hauteurs environnantes et des tireurs d’élite israéliens postés autour, tirent sans discrimation sur tous les civils se trouvant dans les rues. Vers midi, le commandement militaire israélien donne aux milices phalangistes le feu vert pour l’entrée dans les camps de réfugiés. Peu après 17h, une unité d’environ 150 Phalangistes entre par le sud et le sud-ouest dans le camp de Chatila.

                                                        Lorsque le général Drori appelle par téléphone Ariel Sharon et lui annonce : “Nos amis avancent dans les camps. Nous avons coordonné leur entrée.” Ce dernier répond “Félicitations !, l’opération de nos amis est approuvée.” [11]
                                                        Pendant 40 heures, dans les camps “encerclées et bouclés”, les miliciens phalangistes vont violer, tuer ou mutiler un grand nombre de civils non armés, en majorité des enfants, des femmes et des vieillards. Ces actions sont accompagnées ou suivies de rafles systématiques, avalisées ou renforcées par l’armée israélienne.

                                                        Jusqu’au matin du samedi 18 septembre 1982, l’armée israélienne, qui savait parfaitement ce qui se passait dans les camps, et dont les dirigeants étaient en contact permanent avec les dirigeants des milices qui perpétraient le massacre, s’est non seulement abstenue de toute intervention, mais a pris une part active au massacre en empêchant des civils de fuir les camps et en organisant un éclairage constant des camps durant la nuit, moyennant des fusées éclairantes, lancées par des hélicoptères et des mortiers.

                                                        Les chiffres des victimes varieront entre 700 (chiffre officiel israélien) et 3500 (notamment l’enquête précitée du journaliste israélien Kapeliouk). Le chiffre exact ne pourra jamais être déterminé parce que, outre environ 1000 personnes qui ont été enterrées dans des fosses communes par le CICR ou enterrées dans des cimetières de Beyrouth par des membres de leur famille, un grand nombre de cadavres ont été enterrés par les miliciens eux-mêmes, qui les ont ensevelis sous des immeubles qu’ils ont détruits avec des bulldozers. Par ailleurs, surtout les 17 et 18 septembre, des centaines de personnes avaient été emmenées vivantes dans des camions vers des destinations inconnues et ont disparu.

                                                        Depuis le massacre, les victimes et survivants des massacres n’ont bénéficié d’aucune instruction judiciaire, ni au Liban, ni en Israël, ni ailleurs. Sous la pression d’une manifestation de 400000 participants, le parlement israélien (Knesset) a nommé une commission d’enquête sous la présidence de Monsieur Yitzhak Kahan en septembre 1982. Malgré les limitations résultant tant du mandat de la Commission (un mandat politique et non judiciaire) que de son ignorance totale des voix et demandes des victimes, la Commission Kahan a conclu que “Le Ministre de la Défense Ariel Sharon était personnellement responsable” des massacres. [12]


                                                      • morice morice 18 novembre 2009 12:00

                                                        ISRAEL n’a pas pour habitude de s’occuper des affaires intérieures d’un pays morice.


                                                        non, il préfère l’envahir... vous êtes RIDICULE !

                                                      • abdelkader17 18 novembre 2009 12:03

                                                        Enquête sur le meurtre par des phalangistes pro-israéliens dans la nuit du 12 au 13 juin 1978 à Ehden dans le Nord-Liban, du député prosyrien Tony Franjié, de sa famille et de 28 villageois. Retrace les luttes de pouvoir entre Arabes chrétiens et chrétiens phalangistes et leurs répercussions dans le Liban actuel.

                                                        Quatrième de couverture La tuerie d’Ehden

                                                        13 juin 1978 dans les montagnes du Liban Nord.

                                                        Depuis minuit, les unités de combat Kataëb, le parti phalangiste de la famille Gémayel, bouclent la région d’Ehden, un village de montagne au coeur du fief de la famille Frangié.

                                                        4 heures du matin : un coup de canon donne le signal de l’assaut.

                                                        Maîtres d’oeuvre de « l’opération Cèdre », les services secrets israéliens ont monté une opération secrète dans l’opération : persuader Béchir Gémayel d’en confier le commandement à Samir Geagea pour être sûrs d’atteindre les objectifs visés.

                                                        Le député Tony Frangié, sa femme Véra et leur fille Jihane, trois ans, sont assassinés. Vingt-huit villageois sont tués.

                                                        En éliminant un dirigeant chrétien de premier plan hostile à Israël, le Mossad vient d’inventer le concept d’« assassinat ciblé ». Il offre ainsi le pouvoir chrétien à Béchir Gémayel, portant à la présidence de la République libanaise une famille qui lui est favorable et à travers laquelle Tel-Aviv pourrait signer une paix séparée avec le Liban.

                                                        Inaugurant une longue série de guerres interchrétiennes, la tuerie d’Ehden resserre le « noeud maronite » entre les phalangistes alliés à Israël et les Arabes chrétiens qui revendiquent leur pleine et entière appartenance au monde arabe.

                                                        Trente ans plus tard, le noeud n’est pas desserré. Le général Aoun et Sleimane Frangié, le fils du député assassiné, incarnent l’avenir des Arabes chrétiens. Leur combat constitue un démenti au prétendu « choc des civilisations » qui voudrait voir s’affronter l’Occident et l’Orient.


                                                      • morice morice 18 novembre 2009 12:09

                                                        En éliminant un dirigeant chrétien de premier plan hostile à Israël, le Mossad vient d’inventer le concept d’« assassinat ciblé ».


                                                        une solution qui a connu un franc succès depuis, les Apache en plus...

                                                      • abdelkader17 18 novembre 2009 12:12

                                                        @Morice
                                                        Les mensonges de « notre ami » sont tellement ridicules qu’ils ne tiennent pas deux secondes.


                                                      • ZEN ZEN 18 novembre 2009 11:36

                                                        Pour ne pas être dupe sans faire d’amalgames, il faut regarder de très prés

                                                        Il arrive que l’humanitaire s’égare ou se fasse instrumentaliser, victime des logiques d’Etat, il faudrait être naÏf pour ne pas le voir

                                                        -" Le droit d’ingérence, dépourvu d’existence légale, demeure un concept flou quant aux acteurs susceptibles d’y recourir (Etats, organisations internationales et ONG).« 

                                                        - »L’humanitaire ne fait que soulager, dans le meilleur des cas, très momentanément la détresse humaine. Il ne s’attaque pour ainsi dire jamais aux racines des malheurs des hommes c’est-à-dire au capitalisme et son fonctionnement. Dans ce sens, il est non seulement au service de l’ordre établi, mais il le perpétue. L’humanitaire dans un système inhumain, est donc une illusion pour ne pas dire une absurdité.« 

                                                        - »Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et autres associations liées à l’humanitaire, quelle que soit par ailleurs la sincérité de leurs militants, ne peuvent que se mouvoir dans les limites de ce cadre général tracées par les intérêts économiques des classes dominantes"
                                                        ____________________________________
                                                        L’humanitaire au service du capital


                                                        • Annie 18 novembre 2009 14:28

                                                          C’est tout à fait vrai, mais aucune ONG n’engagerait sciemment quelqu’un, même un expert, qui par association pourrait les discréditer.


                                                        • morice morice 18 novembre 2009 15:09

                                                          C’est tout à fait vrai, mais aucune ONG n’engagerait sciemment quelqu’un, même un expert, qui par association pourrait les discréditer.


                                                          le problème c’est qu’elle SAVAIT obligatoirement d’où il venait et ce qu’il avait fait avant.... visiblement, on ne connaissait pas sa passion douteuse en tout cas...

                                                        • abdelkader17 18 novembre 2009 11:52



                                                          Analyse

                                                          Rony Brauman, un curseur dans le domaine humanitaire
                                                          René Naba


                                                          Paris, 14 novembre 2009

                                                          De la cohorte des idéalistes, opportunistes ou affairistes qui gravitent dans l’orbite de l’action humanitaire internationale, un homme se distingue : Rony Brauman, un curseur dans le domaine humanitaire, tant pour son humanisme que pour son humanité…. que pour son urbanité.
                                                          Beaucoup voient en lui le parfait représentant du médecin urgentiste de l’intervention humanitaire auprès des peuples en désespérance. Sa profession, la médecine, est une vocation qu’il vit comme une mission, et, sa judaïté, il l’assume, naturellement, comme une donnée de la naissance dont il n’éprouve aucun besoin de justification, de compensation ou de surcompensation. Une éthique de vie qui l’oblige et non un argument de vente qu’il instrumentalise pour sa promotion médiatique.

                                                          Beaucoup voient en lui une antithèse du grand gourou de l’humanitarisme médiatique, Bernard Kouchner, que ses anciens compagnons de route socialistes qualifient charitablement d’« un tiers mondiste, deux tiers mondain », pour sa flamboyance et ses extravagances, grand bourgeois parisien qui se vit comme « doublement juif parce qu’à moitié juif », comme si l’identité était quantifiable, l’engagement humanitaire conditionné par sa rentabilité politique et la solidarité humaine prédéterminée par la discrimination des critères religieux ou sociaux.

                                                          http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Rene_Naba.141109.htm


                                                          • ZEN ZEN 18 novembre 2009 19:50

                                                            Rony Brauman:un type bien, courageux,lucide, un juif libre


                                                          • morice morice 18 novembre 2009 12:07

                                                            Il arrive que l’humanitaire s’égare ou se fasse instrumentaliser, victime des logiques d’Etat, il faudrait être naÏf pour ne pas le voir

                                                            il y a mieux : USAID !! l’OG !!!!

                                                            • morice morice 18 novembre 2009 17:36

                                                              délire grave de mappé complet là..


                                                            • pissefroid pissefroid 18 novembre 2009 12:34

                                                              Ce papier m’a intéressé.
                                                              Je constate une fois de plus que ce qui vient des états unis d’amérique est rarement sain.
                                                              Je ne peux que remercier Morice.


                                                              • Jojo 18 novembre 2009 13:03

                                                                Excellent article Morice qui prouve bien que ceci cela

                                                                J’y ai appris que les épées et les armes en général pouvaient elles aussi être nazies, les enf… Et dire que je les aurais appelées simplement des armes allemandes… Quel naïf je peux être. 
                                                                Sinon balaise la propagande d’Hitler, même les objets ont fini par avoir leur carte du parti dites donc.

                                                                J’ai une vieille épée ottomane chez moi, je vous prie de croire que je vais m’en séparer… C’est déjà assez pénible à lire sur les turcs s’il faut en plus que je sois moi-même accusé de génocide…
                                                                A part ça Madame la marquise ? Ben l’humanitaire est infiltré par les centres d’intérêt et autres barbouseries de la planète. Depuis le Darfour je m’en doutais un peu, mais quelle serait la réponse idoine à cet affront à notre humanitudationité ? Ben, il ne sait pas trop le Morice il dénonce lui (et c’est du boulot), alors s’il faut en plus qu’il vous donne des alternatives… 

                                                                Qu’est-ce que j’ai appris d’autre ? Ah oui, collectionner est un métier dangereux démonstration :

                                                                ·  Celui qui collectionne les boites d’allumettes est une allumeuse,
                                                                ·  Celui qui collectionne les boites de cigarettes est en sursis.
                                                                ·  Celui qui collectionne des silex est un homme des cavernes,
                                                                ·  Celui qui collectionne les illusions d’optique est un illusionniste,
                                                                ·  Celui qui collectionne les diffamations sans preuves est un salopard…


                                                                • Atavus Atavus 18 novembre 2009 14:03

                                                                  Je suis sûr que dans peu de temps, il apparaitra que Marc Garlasco était un agent à la solde du Mossad chargé de discréditer HRW.

                                                                  Il avait comme mission de se faire engager à la CIA pour pouvoir ensuite infiltrer cette ONG.

                                                                  Et toute cette histoire de bibelots nazis n’est que poudre aux yeux.

                                                                  Ceux sont des vicieux ces agents sionistes, ils avaient tout planifié à l’avance pour pouvoir bombarder GAZA en toute quiétude.



                                                                  • morice morice 18 novembre 2009 15:13

                                                                    Ceux sont des vicieux ces agents sionistes, ils avaient tout planifié à l’avance pour pouvoir bombarder GAZA en toute quiétude.

                                                                    essayez autre chose comme propagande d’extrême droite...

                                                                  • Atavus Atavus 18 novembre 2009 15:44

                                                                    Décidément morice tu ne changeras jamais.

                                                                    J’essayais juste de faire un commentaire citoyen tout comme tu fais du journalisme.

                                                                    Et tu viens me dire que c’est de la propagande d’extrême droite.


                                                                  • Régis Moulinier 18 novembre 2009 14:59

                                                                    N’y aurait-il pas dans cet article une pub déguisée pour la Mini Cooper ?

                                                                    Une voiture très dangereuse, elle a tué Marc Bolan.


                                                                    • Chris83 18 novembre 2009 15:15

                                                                      Merci Morice pour cet article. Je le transfère.

                                                                      But Please, DON’T FIND THE TROLL !!!!

                                                                      En leur répondant, tu nourris ces désinformateurs qui interviennent notamment dans les espaces de discussion contestataires. On les nomme « Troll Malin » http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet)#Le_troll_malin


                                                                      • Monsieur Calbuto Monsieur Culbuto 18 novembre 2009 16:26

                                                                        Cher Chris,

                                                                        ne vous en faîtes pas, Morice sait comment gèrer les trolls. Il y a quelques temps il avait démasqué un méga-troll sur un site suisse qui avait pris comme pseudo.....Morice.


                                                                      • morice morice 18 novembre 2009 16:49

                                                                        En leur répondant, tu nourris ces désinformateurs qui interviennent notamment dans les espaces de discussion contestataires. On les nomme « Troll Malin »


                                                                        je n’aurais pas à leur répondre s’ils disparaissaient pour trollage répété....

                                                                      • morice morice 18 novembre 2009 16:50

                                                                        Merci Morice pour cet article. Je le transfère.


                                                                        ça ne nous dit pas où...

                                                                      • Monsieur Calbuto Monsieur Culbuto 18 novembre 2009 16:53

                                                                        Craignons le pire.


                                                                      • morice morice 18 novembre 2009 15:15

                                                                        Calito est à nouveau en foufelle : il va nous pondre cinq pseudos neufs ce jour.. et poster où il ne faut pas...


                                                                        pénible, comme à son habitude !

                                                                        • morice morice 18 novembre 2009 17:35

                                                                          non mais vous vous rendez compte de vos insanités ou pas ?


                                                                          • morice morice 18 novembre 2009 23:03

                                                                            je ne pense pas que le sheik ait un jour proposé d’aller noyer ses collègues : or ça, votre Mussolini du pauvre l’a fait en menaçant de noyer les députés qui ne soutenaient pas assez leur pays selon lui !!

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