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La Condition humaine à l’épreuve de la science et de la foi

 

« Aucune réforme ne sera possible dans les pays musulmans tant que les chefs religieux n'auront pas réformé leur état d'esprit, tant qu'ils n'auront pas tiré profit des sciences et de la culture »

Djamel Eddine Al Afghani : Discours « Enseigner et apprendre » 1872

« Je ne conçois pas d’horloge sans horloger »

Voltaire

 En ce mois béni de Ramadan, je me sens un devoir de contribuer à proposer une "nourriture spirituelle" qui permet aux musulmans mais aussi à celles et ceux qui éprouvent le droit de "savoir" et de tenter se faisant de raffermir leur dimension verticale à Dieu. De tout temps les hommes se sont posé les questions suivantes, fruit d'une inquiétude légitime : « Qui sommes-nous ? » D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Comment expliquer l'ordre superbe de l'Univers, depuis la délicate harmonie d'une humble fleur des champs, jusqu'à la splendeur sombre de la voûte étoilée ?

Les grandes civilisations qui ont vu le jour dans le continent asiatique, le sous-continent indien et au Moyen-Orient se sont toutes, chacune à sa façon, interrogées sur la formation de l'Univers Suffit-il de laisser agir les lois de l'Univers pour qu'à partir du hasard naisse, naturellement, la vie ou faut-il imaginer qu'au-delà des choses visibles, il y a encore autre chose, une intelligence discrète, un horloger, qui animerait la matière et lui donnerait souffle ?

Le big bang et la mélodie secrète de l’Univers

D’après la science l’univers serait né il y a 13,82 millions d’années après une explosion initiale qualifié par le physicien Fred Hoyle par dérision de grand boum ( big bang) Est-il gouverné par le hasard ou par un ordre profond ? Y avait-il quelque chose avant le Big Bang ? Qu’y avait-il avant la création de l’Univers ? », De fait, la première lumière de l’Univers, le « Fiat Lux » de la Bible, semble réglée au millionième près. Par quel miracle ? Le Big Bang ne serait pas le commencement de tout ! On le voit d’une façon ou d’une autre on revient au mystère et quel rôle le hasard a-t-il pu jouer. Einstein avait l’habitude de dire que « Dieu ne joue pas aux dés ». 

 Le cheminement vers le modèle du Big Bang ne se fit pas « sans douleur ». L’astronome Edwin Hubble établit par ses observations au télescope en 1924 les observations de Hubble semblaient indiquer que l’Univers dans son entier était en expansion, depuis cet instant lointain où, pour la science, il avait jailli du néant. Le Big Bang nous fait découvrir une histoire imprévue et fantastique. Il a eu une naissance, grandiose, il grandit maintenant, et peut-être connaîtra-t-il un jour la vieillesse et la mort. Le récit « détaillé » de la création de l'Univers selon la science « Si l'on admet la théorie du « Big Bang », le film du déroulement de l'univers serait le suivant : « A 0 seconde, l'Univers est né dans des circonstances inconnues et, peut-être, inconnaissables. Entre 10-43 et 10-35 seconde, les théories actuelles supposent une période d'« inflation » accélérée. La force qui a provoqué cette expansion est inconnue. Entre 10-35 et 10-12 seconde, l'« inflation » s'est arrêtée. La force motrice qui l'anime laisse derrière elle des particules élémentaires - électrons, quarks, gluons et neutrinos - dans un environnement où les températures sont inouïes (1027 degrés centigrades).

 L'Univers continue à s'étendre et à se refroidir. A 10-11 seconde, la température baisse à un million de milliards de degrés centigrades. A 3000 degrés centigrades, les électrons sont capables de s'accrocher au noyau atomique de base. Entre 2 ou 3 milliards d'années, l'âge des ténèbres cosmiques prend fin avec la formation des premières étoiles de l'Univers, au coeur de denses nuages de gaz. Entre 5,5 et 10,5 milliards d'années, le Soleil est formé, ainsi que les planètes du système solaire. Sur les planètes les plus proches du Soleil - Mercure, Vénus, la Terre et Mars -, De 6,2 à 11,2 milliards d'années, « Il y a émergence de la vie sur Terre ». Les toutes premières cellules commencent à peupler la terre. De 10 à 13,82 milliards d'années, des organismes multicellulaires se développent, aidés par l'avènement de la reproduction sexuée. Les premiers vertébrés apparaissent pendant l'Ordovicien. Suivent les dinosaures, les reptiles, les mammifères et les plantes. Il y a environ 7000.000 d'années, des hominidés commencent à peupler l'Afrique. Homo sapiens se manifeste il y a plus de 100.000 ans. Le langage, la culture sont créés et les sociétés humaines organisées apparaissent. (1)
 

Les constantes cosmologiques Le réglage fin de l'univers 

 Aujourd’hui, à l’instant du Big Bang, l’Univers est encadré par une série de constantes cosmologiques qui gouvernent, à chaque instant, chaque étape de la naissance de la matière. A tel point que certains physiciens parlent de miracle car sa naissance est parfaitement ordonnée, Pour l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan : « L’univers, se trouve avoir, très exactement, les propriétés requises pour engendrer un être capable de conscience et d’intelligence. Les astrophysiciens en construisant des modèles d’Univers, chacun avec sa propre combinaison de constantes et de conditions initiales. La question… qu’ils se sont posée pour chaque modèle d’univers est : héberge-t-il la vie et la conscience après une évolution de 13,7 milliards d’années ? « (2)

 « La réponse est…la vaste majorité des univers possède une combinaison perdante (…) – sauf le nôtre. Le réglage fin de l'univers fine tuning est encadré par une vingtaine de constante précise à des dizaines de décimales Pourquoi cela ? Si ces constantes variaient ne seraient-ce que d'une fraction infime, l'univers tel que nous le connaissons, avec ses étoiles, planètes et la vie, ne pourrait pas exister.

 La précision des constantes fondamentales de l'univers est souvent illustrée par des analogies frappantes. Voici quelques exemples concrets qui mettent en perspective l'extrême finesse des réglages physiques nécessaires à l'existence de notre cosmos : Imaginons que nous lançons une flèche depuis la Terre elle atteindra une cible de 1 m² placé à l'autre bout de l'univers , soit à environ 13,8 milliards d'années-lumière. Si la constante gravitationnelle G était modifiée d'à peine 1 sur1060 la formation des étoiles et des galaxies aurait été impossible. Cela revient à manquer cette cible de quelques centimètres après un trajet de milliards d'années-lumière.

 Imaginons une imprimerie qui explose, projetant du papier, de l'encre et des caractères d'imprimerie dans tous les sens. L'explosion de l’imprimerie donnant naissance à un livre parfait De la même manière, un léger changement dans les constantes fondamentales rend impossible l'organisation de la matière en molécules complexes, en planètes, et en vie. 

 Au moment du Big Bang, la densité de l'univers devait être combinée avec une précision de 1 sur1024 pour éviter soit un effondrement rapide, soit une expansion trop rapide correspondant à la formation des galaxies. C'est comme ajuster la masse d'un avion gros-porteur au gramme près pour qu'il puisse voler sans s'écraser. La constante cosmologique (Λ) qui régule l'expansion de l'univers a une précision 1 sur 10 120 C'est comme ajuster une balance pour qu'elle ne penche pas d'un côté avec une précision de 1 électron par rapport à toute la masse de l'univers . L'univers fonctionne comme une horloge cosmique ultra-précise. Un infime changement dans l'une des constantes rend tout cet équilibre impossible.

 Certains voient dans ce réglage fin une indication en faveur d'un "dessein intelligent", arguant qu'un réglage aussi précis ne peut être dû au hasard. (…). le réglage fin demeure l'un des grands mystères de la physique et de la cosmologie. L'idée est que la précision extrême des constantes fondamentales ne peut pas être due au hasard et suggère l'existence d'un Créateur un Horloger transcendant qui aurait réglé l'univers pour permettre l'apparition de la vie. L'univers semble conçu pour permettre l'émergence de la vie et de la conscience. A tel point que certains physiciens parlent de miracle car sa naissance est parfaitement ordonnée, ce qui a fait dire à Georges Smoot prix Nobel de physique, que « le Big Bang est l'évènement le plus cataclysmique que nous puissions imaginer, et à y regarder de plus près apparaît finement orchestré ». Pour l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan : « L'univers, se trouve avoir, très exactement, les propriétés requises pour engendrer un être capable de conscience et d'intelligence. Les astrophysiciens peuvent créer des modèles d'Univers, La question... qu'ils se sont posée pour chaque modèle d'univers est : héberge-t-il la vie et la conscience après une évolution de 13,7 milliards d'années ? » La réponse est...la vaste majorité des univers possède une combinaison perdante (...) - sauf le nôtre (...). Ce réglage est-il dû au seul hasard ? Ou bien résulte-t-il de la nécessité, si bien que les valeurs des constantes... sont les seules permises ? » (3)  

La création de l'Univers selon les religions et La tentation du concordisme 

  La science, qui n’explique pas tout, laisse des multitudes de questions sur le démarrage de la création, sans réponse. Est-ce-là que la foi intervient pour « rassurer » le croyant « à tout prix » quant à l’omniprésence d’une force immanente ? Le réglage fin peut être interprété de plusieurs manières, comme une indication d'un Créateur, il constitue un des arguments métaphysiques les plus puissants en faveur d'un principe organisateur transcendant. Sans Dieu, l'éthique peut être fondée sur la raison, l'humanisme ou les conventions sociales. Spinoza conçoit Dieu mais comme la nature elle-même, l'univers dans son ordre immuable. La liberté n'est pas d'échapper aux lois naturelles, mais de les comprendre et de ne plus être esclave des passions. Des Prix Nobel sont convaincus du design intelligent célèbres pour leurs travaux sur la cosmologie et la physique théorique, qui ont exprimé des idées en faveur du dessein intelligent. Ils incluent certains physiciens et cosmologistes comme Roger Penrose et Arno Penzias. Cependant d’autres scientifiques, y compris ceux qui ont reçu le prix Nobel, se montrent souvent prudents et nuancés sur la question.(3)

 Les religions (notamment monothéiste)s ont joué aussi un rôle dans la construction des civilisations en unifiant les populations sous des valeurs et des rituels communs. Elles servent d'outil de solidarité et d'identité collective. On le voit d'une façon ou d'une autre on revient au mystère et quel rôle le hasard a-t-il pu jouer. Einstein avait l'habitude de dire que « Dieu ne joue pas aux dés ». Un grand physicien a comparé le Big Bang à un gigantesque incendie au cours duquel s'est constitué un livre en ce sens de ce qu'il y a de plus ordonné Ordo ab chao, l'ordre naît du chaos, trois mots qui renferment le plus grand mystère de l'Univers. Cette énergie unifiée de l'Univers représenterait la conscience divine qui est partout et en toute chose. 

 Dans la Bible comme lu sur Wikipédia on décrit le Tohu bohu concept apparaissant au second verset de la Torah et de la Bible Dieu créa le monde en six jours le septième jour il se reposa. Le même récit se retrouve d’ailleurs dans le Coran 

 Pour le pape Pie XII, une fantastique explosion primordiale, projetant en un éblouissement toute la matière de l'Univers dans l'espace, est la caractéristique de la Création ! Le « fiat lux ! » Le savant abbé belge Georges Lemaître, l'un des pères du Big Bang - qui avait, donc, un avis autorisé sur la question-, n'a pas succombé à la tentation du concordisme. Fatal au dogme, car la science peut désavouer demain sa vérité d'aujourd'hui, on trouve dans le Coran une cohérence d'ensemble qui semble « coller » à la réalité actuelle. Après la naissance de l'Univers, à partir de l'atome primitif, le Coran aborde l'étape de l'expansion ainsi que le révèle le passage suivant : « Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment] : dans l'immensité ». « Nous l'étendons », signifie : « Nous le rendons plus vaste, Nous lui donnons un volume plus grand » ». (4)

 Le docteur Maurice Bucaille, médecin de son état, à ce sujet : « Ce qui a été traduit par « Nous l'étendons », est le participe présent du verbe « musieûna'' du verbe « awsaea » qui signifie : élargir, étendre, rendre plus vaste, plus spacieux, lorsqu'il s'agit d'objets ». (5) Plus loin, il est dit dans le Coran : « : La création des cieux et de la terre est quelque chose de plus grand que la création du genre humain, mais la plupart des hommes ne le savent pas ! ».(6)

Le mot « Ratqan » signifie une masse compacte comme soudée. Le terme « Fafataqnahouma » s'applique à l'action de rompre avec une notion de puissance et de force. Nous avons donc bien la représentation d'une masse compacte qui a été désagrégée et dont les constituants formèrent l'univers avec tout son contenu (4) (5) (6).

Conclusion

C'est un fait ! La science progresse, les mystères aussi. Prenez la question la plus élémentaire : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? La formidable théorie du Big Bang ne nous dit pas pourquoi, ni comment ce Big Bang est survenu ». « Pourquoi l'Univers a-t-il cette apparence plutôt qu'une autre ? Pourquoi obéit-il à telle loi plutôt qu'à telle autre ? Une dose infinitésimale de gravitation en plus et l'univers aurait cessé son expansion. Pour le physicien Lawrence Krauss, la gravitation avait autant de chances d'aboutir à la création du cosmos, qu'un humain de deviner le nombre d'atomes qui composent le soleil. Reste l'énigme de la vie. » (7) (8)

 Les religions offrent des rites et des pratiques qui donnent un cadre à la vie humaine (naissance, mariage, mort, fêtes, prières, méditation). Même dans un monde athée, des formes de spiritualité subsistent. Les croyances religieuses apportent du réconfort en temps de crise, face à la souffrance ou à la mort. L'idée d'un au-delà ou d'un plan cosmique donne de l'espoir et apaise l'angoisse existentielle. la prière et la méditation ont des effets apaisants prouvés. Même dans les sociétés modernes, la culture reste imprégnée de symboles religieux. les religions ont joué et jouent encore plusieurs rôles fondamentaux dans les sociétés humaines. D’abord Un cadre moral et éthique ce qui est bien ou mal et régulant les comportements sociaux permettent la cohésion et l'ordre dans les sociétés humaines » (9)

 La science, qui n'explique pas tout, laisse des multitudes de questions sur le démarrage de la création, sans réponse. Est-ce-là que la foi intervient pour « rassurer » le croyant « à tout prix » quant à l'omniprésence d'une force immanente ? Ou est-ce que nous sommes en présence d'une loterie ? Tout aurait pu ne pas avoir lieu. On est tenté de prendre à notre compte la fameuse phrase du philosophe Jean Guitton : « L'absurdité de l'absurde conduit vers le mystère. » Dans le Coran, « Al ghaib », le mystère, appartient à Dieu.

 1.Chems Eddine Chitour : Science, foi et désenchantement du monde ; Réédit. OPU 2008
2.Trinh Xuan Thuan : Je ne crois pas au hasard http://www.atoi2voir.com/atoi/visu_article.php?id_art=640&n1=1&n2=5
3. Igor et Grischka Bogdanov : Le mystère du satellite Planck. pp. 70 -71,Editions Eyrolles 2013. Paris 4. Coran. Sourate 51. Verset 47

5.Maurice Bucaille : La Bible, le Coran et la science. Editions SNED. Alger 1978

6. Coran : Sourate 40 - Verset 59

7. John Horgan : Le cosmos, Dieu et nous : http://unesdoc.unesco.org/images /0012/001226/122623f.pdf 8. Einstein dans George Sylvester Viereck Glimpses of the great. Ed. Duckworth 1930 Lu dans Igor et Gricka : Le mystère du satellite Planck op ;cité p.71

8Chems Eddine Chitour https://www.lexpression.dz/chroniques/l-analyse-du-professeur-chitour/la-naissance-de-lunivers-ne-doit-rien-au-hasard-260392

9 ; Chems Eddine Chitour La condition humaine à l’épreuve de la foi Préface Ghaleb Benchikh Docteur en physique Editions Chihab 2022

 

Professeur émérite Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique 1925 1965 2025

 


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32 réactions à cet article    


  • sylvain sylvain 25 mars 10:59

    Heureusement on n’a pas a choisir entre etre athee ou religieux. Les religions sont essentiellement un outil servant a recuperer l’energie spirituelle de l’humain. La science, sauf pour celui qui interroge avec passion le monde ( et ils ne sont pas nombreux), ne sert qu’a tuer une magie pour la remplacer par une autre. Elle a peut de difference avec une religion


    • Jason Jason 25 mars 13:20

      @sylvain

      « [La science] Elle a peut de différence avec une religion « ; Sauf que la science vérifie ses hypothèses par l ’expérience. La religion est une croyance, non vérifiée par les faits. A continuer comme ça, on radote. La science ne connaît pas les affects, la religion, si.


      Le grand nombre n’est pas synonyme de vérité. Certains penseurs ont risqué leur vie afin de convaincre de certaines vérités sur la nature du monde.


      En fait, toutes ces discussions sont oiseuses. Le Grand Horloger de Voltaire n’est qu’une invention pour induire le fatalisme et le statu quo social. « Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer ». Ce qui se passe ici et maintenant est, et restera, du ressort des hommes (des humains).



      • Étirév 25 mars 11:40

        Le panorama des remarquables portraits spirituels des principales femmes soufies, à la fois Saintes et Maîtres spirituels pour certaines d’entre elles, du début de l’Hégire (IIème et IIIème siècles), offert pour l’essentiel par la traduction annotée des « Kawâleih » de Al Munâwî, nous incite à rechercher l’origine de ce qui se présentera, ultérieurement, comme, d’une part, l’occultation rapide du rôle (pourtant essentiel) de la femme dans la vie publique en Islam ; et d’autre part, l’occultation plus tardive du savoir et de ce qui se développera à l’excès, jusqu’à devenir exclusif, en Occident à partir du point d’appui que constituera « l’egocogito » cartésien, c’est à dire l’usage restreint de l’Esprit, par l’homme, comme raison autonome de toute transcendance. Il semble bien, à cet égard que le rôle essentiel dans cette occultation soit tenu par ce que l’on appelle la « Shari’ah », qui nous est présentée abusivement comme la Loi divine révélée elle-même, alors qu’elle est, en vérité, la rencontre, en l’homme, de la Loi divine révélée et de la sociologie liée aux lois naturelles qui en marquent l’utilisation plus ou moins conditionnée, intéressée ou arbitraire par l’homme même bien intentionné, selon les époques et les civilisations qui reçurent l’Islam. L’homme a donc tendance, invariablement, par faiblesse native à faire du Rappel cela même que celui-ci était venu abolir : les idoles ; et à s’abriter derrière le caractère révélé de la loi pour refuser de progresser intérieurement, se contentant de répéter, de plus en plus mal, ce que ses ancêtres lui ont transmis extérieurement.
        Pourtant malgré l’occultation généralisée, chacun peut constater la multitude des opinions des musulmans sur leurs femmes, qui vont de la Parole, venue du Monde de la Plénitude, du Prophète de l’Islam disant : « Il m’a été donné d’aimer trois biens dans votre monde : les femmes, les parfums et la prière ». Parole que commentera le plus grand des Maîtres Ibn Al ‘Arabi dans ses « Fusûs al Hikam » et qu’il résumera ainsi : « Celui qui connait la valeur des femmes et le secret qu’elles recèlent ne pourra s’empêcher de les aimer ; et l’amour qu’on leur porte fait partie de la perfection de celui qui a la connaissance de Dieu, car c’est un héritage du Prophète et un amour divin ». Mais à côté de ces sublimes joyaux de la réalisation spirituelle il y a aussi, en très grand nombre, même dans les traditions tenues pour authentiques, un certain type malheureux de sentences telle celle attribuée au Calife Omar et reprise par l’Imam Ghazali lui-même, où il est dit : « Cherche refuge auprès de Dieu contre les maux que causent les femmes, et garde-toi des plus pieuses d’entre elles ». Mais, par rapport à notre propos, n’est-ce pas là, en vérité, affirmer la loi du plus fort sous couvert de la Loi révélée ? Car bien sûr le problème est qu’il n’y a pas de sentence comparable ou semblable à l’encontre des hommes qui viendrait relativiser le propos.
        La conclusion la plus urgente que l’on puisse tirer de cette courte présentation c’est que le jugement des hommes sur les femmes, leur autre complémentaire, est le plus exact révélateur de leur propre incompréhension d’eux-mêmes et donc de Dieu ; car elles sont dans la perspective de l’Unité de tous les plans et états d’existence, l’indispensable axe de rassemblement pour l’homme en quête de Dieu ; et ce, tels que l’indiquent directement les premiers chiffres : 4 et 1 des noms Adam : 45 et Eve : 15, en langue Arabe. Or en notre temps d’extériorisation extrême et d’insoumission, l’incompréhension des hommes à l’égard des femmes est d’autant plus criante qu’ils ont tendance à contraindre leurs femmes à respecter ce qu’ils appellent exagérément : Shari’ah, dont toute tolérance véritable est bannie, alors qu’eux-mêmes n’en suivent que ce qui leur convient sans discernement.
        Osons conclure que si les musulmans rendaient volontairement l’espace public à leurs femmes, selon ce que chacune peut lui apporter, avant que les médias n’aient introduit une perturbation irréversible dans l’ordre traditionnel, ils rendraient par la même le monde à eux-mêmes et donc à Dieu.
        D’aucun penseront peut-être qu’il est déjà trop tard. Nous pensons tout au contraire que l’aube se prépare…
        NB : LA DIVINITÉ PRIMITIVE EN ARABIE
        La Femme-Esprit, chez les anciens Arabes, c’est l’Almée, en arabe Almet, d’Alam (savoir).
        L’Almée, c’est « celle qui sait ». Elle représente l’âme, c’est-à-dire la vie, que l’on appellera plus tard Alma, et dans certaines langues l’homme parlera encore à la femme en l’appelant Alma mia, « mon Âme ».
        Nous trouvons aussi la Femme appelée Almageste (la très grande), mot dérivé du premier et dont on fera en grec Mégistê au féminin et mégistos au masculin, superlatif de Mégas (grand). Inutile de faire remarquer que c’est de ce mot qu’on fera Majesté. Après ce nom générique donné à la Femme, nous trouvons des désignations particulières telles que :
        - Allah-Taola, Divinité suprême adorée au Hedjaz.
        - Al-Lat, (l’Alilat d’Hérodote), dont le sanctuaire était à Tayt (Taïf), près de la Mecque.
        - Monat (Manat ou Manah), adorée à Codayd (Qudayd).
        - Al-Ouzza (Al-Uzza ou Al-Ozzâ), adorée à Makhla (Nakhlah).
        - Sawâha, Déesse adorée à Rohat, dans le Tihâma.
        - Shams, Déesse du Soleil (en hébreu Shemesh).
        Dans toutes les formes de la grande religion de la Nature qui régna si longtemps, dans l’univers tout entier, nous voyons à l’aurore de tous les cultes : la Femme
        Lien


        • njama njama 25 mars 16:40

          @Étirév

          Jacqueline Chabbi, Les Trois Piliers de l’islam. Lecture anthropologique du Coran
          Mohammed Hocine Benkheira

          Jacqueline Chabbi défend une thèse simple mais forte. Selon elle, le Coran est l’unique témoignage (de l’intérieur) sur le premier islam. Elle ne conteste ni que cet islam soit né dans l’Arabie centrale, ni l’identité de celui qui l’a prêché. Comme par la suite, l’islam s’est étendu par les armes et par le prosélytisme au reste du Proche-Orient, il s’est transformé profondément en assimilant des peuples allogènes, porteurs eux aussi de cultures spécifiques. Ainsi ce « second » islam, qui résulte surtout de la « révolution » abbāside, est une religion métissée et hybride, qui a totalement perdu ses caractéristiques originelles.

          (...) Chabbi pose comme hypothèse que la religion préislamique se spécifie par l’idée de divinité. C’est là qu’apparaît le premier « pilier » : l’alliance. Chaque groupe humain (tribu ou clan) est l’allié d’une divinité singulière, à laquelle ses membres doivent obéissance en échange d’une protection et surtout d’une guidance (second « pilier »), notion qui doit être comprise sur le plan pratique. C’est aussi de là que découle le troisième « pilier » : le don.

          (...) La divinité n’exige une obéissance que parce qu’elle fournit une protection, une guidance et la subsistance. Mais chaque groupe a sa propre divinité. La singularité de l’islam est que ce fut une tentative d’imposer un dieu unique à tous : Allāh. Ainsi le premier islam ne rompt pas avec la religion arabe ancienne, mais se limite à la réorganiser autour d’une divinité unique. C’est pour cela qu’elle écrit : « La divinité protectrice, désormais unique, demeure néanmoins – pour rester crédible – entièrement garante des fonctions de protection et de guidance qui étaient assumées par les divinités tribales récusées » (p. 229).

          (...) Chabbi propose de souligner trois notions dans le Coran : l’alliance, la guidance et le don. Elle les appelle « piliers » par analogie avec les fameux Cinq Piliers : il s’agit pour elle de rappeler que la religion du Coran n’a que peu à voir avec celle des Cinq Piliers. On aurait pu en sélectionner d’autres.

          (...) L’auteur insiste également sur « la société d’origine » (p. 13). Tout d’abord, celle-ci « n’était pas encore musulmane au sens où l’entendront les musulmans d’après » (p. 14). Cette idée est partagée par de nombreux spécialistes maintenant. Sur le plan sociologique, la société d’origine « était organisée sur le mode tribal de familles patriarcales qui étaient régies par des rapports de solidarité et d’alliance » (ibidem). Le Coran doit être lu à la lumière de ce fait. C’est pour cela qu’elle se démarque d’une tendance lourde dans les études du proto-islam : « Accorder trop d’importance au facteur religieux aux dépens du facteur sociétal constitue une grave erreur de méthode historique lorsqu’on étudie le premier islam » (ibidem). Elle récuse également l’approche qui prévaut ces dernières années et qui insiste sur les rapports entre textes chrétiens ou judéo‑chrétiens et Coran. Selon elle, le Coran se sert des éléments empruntés à la Bible, mais dans sa propre perspective. Du reste, c’est non pas du Nord, mais du Sud, plus exactement du Yémen, « que remonte la première thématique biblique » (p. 39).

          ... https://journals.openedition.org/assr/33569



          • Eric F Eric F 25 mars 14:18

            L’article expose remarquablement bien la question de la ’’cause initiale’’ dans le cadre des connaissances scientifiques actuelles, mais propose une réponse dans le sens de la théologie musulmane. L’auteur a le mérite de ne pas s’en être caché en introduction.

            Une réponse purement ’’mécaniste’’, c’est que le vide primordial est un vide statistique, au sein duquel apparaissent des particules d’énergie de résultante nulle, mais pouvant créer localement des pics, donnant alors lieu à des épisodes comme le big bang. Dans l’infinité du temps, un de ces épisodes peut avoir les caractéristiques d’un univers durable, ce qui est advenu dans le cas de l’univers où nous sommes. Une probabilité infinitésimale mais avec un nombre quasi-infini de phénomènes finit ainsi par aboutir (nous ne sommes pas forcément le seul cas).

            Un tel univers, si sophistiqué qu’il soit, est forcément imparfait, un Dieu omnipotent et bienveillant aurait au moins limité les abominations du monde présent, même si celui-ci ne constituait que les éliminatoires vers un monde meilleur...
            Dieu n’est pas récusé par la physique fondamentale, mais par les incohérences de l’hypothèse déiste, à quoi s’ajoute la fabrication des textes abrahamiques à partir des mythes des religions alentour.


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 mars 15:04

              ’’Comment expliquer l’ordre superbe de l’Univers, depuis la délicate harmonie d’une humble fleur des champs, jusqu’à la splendeur sombre de la voûte étoilée ?’’

              >

              Dieu n’a rien fait d’autre que poser le principe connu sous le nom de Rasoir d’Occam. Ce faisant il s’est forclos lui-même.

               

               smiley


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 mars 15:06

                @Francis, agnotologue
                 
                 dit autrement : ce n’est pas Nietzsche qui a tué dieu, c’est Guillaume d’Ockham
                .


              • SilentArrow 25 mars 15:49

                @Professeur Chems Chitour

                 

                « Le ciel, Nous l’avons construit par Notre puissance : et Nous l’étendons [constamment] : dans l’immensité »

                Pourquoi le mot « constamment » est-il entre parenthèses ?

                J’ai vu d’anciennes traductions du Coran en anglais où le mot « constamment » ne figurait pas.

                C’est un peu comme s’il avait été ajouté récemment dans les traductions pour permettre aux mahométans de dire « Vous voyez, l’expansion de l’univers, c’était déjà dans le Coran. »

                Je ne prétends pas connaître le sens des mots de l’arabe du VIIe siècle, mais une autre interprétation me semble plausible. Le Coran s’adresse à l’origine à des Bédouins qui vivent sous tentes. La toile de la tente est l’image du ciel. Ce mot qui est maintenant traduit par « étendre » ne pourrait-il pas tout simplement signifier « tendre ». Dieu maintient la peau du ciel tendue comme les pieux les cordages de la tente maintiennent la toile (ou peau de bête) tendue. Il s’agit de tension, pas d’extension.


                • SilentArrow 25 mars 16:03

                  @Professeur Chems Chitour

                   

                  Le docteur Maurice Bucaille, médecin de son état, à ce sujet...

                  Ce bon médecin du roi d’Arabie a reçu un gros chèque pour écrire dans son livre ce que le roi voulait entendre.

                  Le plus bizarre, c’est que dans le passage de son livre où il commente ces versets du Coran qui décrivent la formation de l’embryon et qui font apparaître cet embryon dans un caillot de sperme Allah, l’auteur présumé du texte et créateur présumé de l’univers ignore complètement le rôle de l’ovule.

                  À mon humble avis, Bucaille s’est moqué de façon très subtile de ce lourdaud de Fayçal, tout en empochant le pognon.

                  Il faut donc être prudent quand on cite Bucaille pour faire la publicité du Coran, sous peine de se couvrir de ridicule.


                  • njama njama 25 mars 18:07

                    @SilentArrow
                    Le problème n’est pas tant la place d’un Dieu Créateur de l’Univers, que la place de l’homme dans l’Univers la condition humaine qui, a preuve du contraire jamais donnée, n’évolue que sur la planète terre en dehors de petites excursions spationautes récentes ou de voyages mystiques. Ajoutons quelques calculs d’astrophysique, d’énergie, de chimie, bref on ne sait pas grand chose de l’Univers de sa formation, de son origine, ni de l’émergence de la Vie biologique. On ne peut juste qu’en constater l’harmonie universelle, c’est un peu mince comme discours sur l’Univers !

                    Les savants et linguistes s’accordent pour dire que la Révélation coranique, de nature épiphanique par essence comme les révélations précédentes, d’Abraham, Moïse, débute par les premiers Versets de la Sourate 96 Al-Alaq (les “choses qui s’accrochent” ou traduit pas Adhérence) voir ordre chronologique des Sourates in Liminaire de la traduction de André Chouraqui :
                    https://nachouraqui.tripod.com/id16.htm

                    Allah y est présenté comme Créateur de l’homme.

                    1 Lis, au nom de ton Seigneur, Celui qui A Créé.
                    2 Il A Créé l’homme de alaq.
                    3 Lis, ton Seigneur Est le Plus-Généreux,
                    4 Celui qui A Enseigné par le Calame.
                    5 Il Enseigna à l’homme ce qu’il ne savait pas.

                    Pour préciser les propos du docteur Maurice Bucaille

                    La Sourate 23 un peu plus tardive dans l’apostolat de Mouhammad est considérée comme Mecquoise. Certes elle n’est pas un cours d’embryologie, pas plus que la Genèse, mais son simplisme métaphorique ne la contredit pas. C’est quand même plus précis que les bébés naissent dans les choux !

                    12 Et Nous Avons en fait Créé l’homme d’une descendance d‟argile,
                    13 ensuite Nous le Fîmes une
                    nutfah dans un endroit bien établi,
                    14 ensuite Nous Créâmes la
                    nutfah une alaqah [une adhérence], puis Nous Créâmes la alaqah une mudgah [un embryon], puis Nous Créâmes la mudgah des os, puis Nous Recouvrîmes les os de chair, ensuite Nous le Formâmes une créature autre. Allah alors Combla de bénédictions, le meilleur des Créateurs.

                    nutfah : gouttelette de sperme.
                    alaqah : « une chose qui s‟accroche ».
                    mudgah : machûre

                    La fixation de l‟œuf dans l‟utérus a lieu grâce au développement de villosités qui vont puiser, dans l’épaisseur de la paroi, ce qui est nécessaire à sa croissance. Ces villosités accrochent littéralement l’œuf à l’utérus.


                  • SilentArrow 26 mars 03:07

                    @njama
                     

                    Et Nous Avons en fait Créé l’homme d’une descendance d‟argile,

                    Qu’est-ce que l’argile vient faire dans la formation de l’embryon ?
                     

                    ensuite Nous Créâmes la nutfah une alaqah [une adhérence], puis Nous Créâmes la alaqah une mudgah [un embryon]

                    Comme je le disais, pour Allah, l’embryon se forme à partir d’un caillot de sperme. Il ignore l’existence de l’ovule.
                     

                    puis Nous Créâmes la mudgah des os, puis Nous Recouvrîmes les os de chair,

                    Ça, c’est la meilleure ! D’après Allah, les os apparaissent avant les muscles.
                     

                    Allah alors Combla de bénédictions, le meilleur des Créateurs.

                    Et hop, Allah se félicite lui-même. Et il se prétend le meilleur des créateurs. Il y en a donc eut d’autres ?

                    Ces versets semblent plus en accord avec les connaissances des Bédouins éleveurs de l’époque que celles d’un Allah prétendu omniscient.
                    Et c’est bien naturel : une entité imaginaire comme Allah ne peut avoir plus de connaissances que ses créateurs.


                  • SilentArrow 26 mars 03:25

                    @njama
                     

                    Les savants et linguistes s’accordent pour dire que la Révélation coranique,

                    Des savants qui croient en la « révélation » coranique ?
                    Le révélation ne serait-elle pas qu’il n’y a jamais eu de révélation, que tout a été imaginé ?

                  • SilentArrow 26 mars 06:01

                    @njama
                     

                    bref on ne sait pas grand chose de l’Univers de sa formation, de son origine, ni de l’émergence de la Vie biologique.

                    Entièrement d’accord avec cela. Mais c’est quand même mieux que de croire que la terre est plate comme certains attardés islamiques ou chrétiens évangéliques américains.

                  • njama njama 26 mars 07:15

                    @SilentArrow
                    La révélation coranique, c’est début du VII° siècle, quelles étaient donc les représentations descriptives de ce que l’embryologie décrit depuis récemment, à la même époque en Europe, celles des Églises chrétiennes, celles de israélites ? Qu’étaient-elles dans l’antiquité gréco-romaine... ?
                    Un embryon au début de sa formation est un amas de chair / cellules d’où le terme mugdah (mâchure, chewed-like substance)
                    Les cellules souches embryonnaires proviennent de l’embryon humain au tout premier stade de son développement. Leur capacité à engendrer tout type de cellules humaines
                    Les cellules souches embryonnaires sont douées de deux capacités importantes : celle de se multiplier à l’infini, par simple division (autorenouvèlement), et celle de donner naissance à tous les types de cellules de l’organisme (pluripotence).
                    https://www.inserm.fr/dossier/cellules-souches-embryonnaires-humaines/

                    Tout cet assemblage est bien inouï, et mystérieux... comme ces explications improbables de la part d’un petit caravanier que l’on disait illettré...

                    A) The Quran on Human Embryonic Development :
                    In the Holy Quran, God speaks about the stages of man’s embryonic development :
                    [.......]
                    How could Muhammad have possibly known all this 1400 years ago, when scientists have only recently discovered this using advanced equipment and powerful microscopes which did not exist at that time ? Hamm and Leeuwenhoek were the first scientists to observe human sperm cells (spermatozoa) using an improved microscope in 1677 (more than 1000 years after Muhammad ). They mistakenly thought that the sperm cell contained a miniature preformed human being that grew when it was deposited in the female genital tract.
                    [...]
                    https://www.webpages.uidaho.edu/ msa/tour/ch1-1-a.htm


                  • Eric F Eric F 26 mars 14:37

                    @SilentArrow

                    9% des Français disent croire qu’il est possible que la terre soit plate, après 150 ans d’instruction publique pour tous. Ni l’islam ni le christianisme ne défendent cette thèse (confusion avec le géocentrisme)


                  • SilentArrow 27 mars 00:32

                    @njama
                     

                    La révélation coranique, c’est début du VII° siècle

                    Il n’y a jamais eu de révélation coranique. Les prêches de Mahomet, c’était des textes venant des judéo-nazaréens destinés à convertir et recruter une armée de Bédouins dans le but de reprendre Jérusalem. Et le texte final du Coran a été laborieusement « incréé » pendant les deux siècles suivants par une cinquantaine d’auteurs différents.

                    Il est inutile de me faire un cours d’embryologie. Je ne vois pas dans le texte du Coran quoi que ce soit qui dépasse les connaissances de l’époque. Il est même étrange qu’on ait pu écrire à cette époque que les os apparaissent avant les muscles, comme si des éleveurs avaient pu observer un fœtus avorté tout en os.

                    Voyez aussi mon commentaire sur l’expansion de l’univers ci-dessus. Tous ces prétendus émerveillements de scientifiques occidentaux devant les « vérités scientifiques » contenues dans le Coran sont bidons et ont été largement démontées. Les scientifiques grassement payés par Fayçal pour glorifier le Coran se sont rétractés par la suite ou ne veulent plus entendre parler de cet épisode embarrassant pour leur réputation.

                    Maintenant, si vous voyez des références aux cellules souches dans des mots du vocabulaire de l’arabe du VIIe siècle, je suis bien forcé d’admirer votre imagination.


                  • njama njama 27 mars 09:59

                    @SilentArrow
                    « Il n’y a jamais eu de révélation coranique. »

                    Ah bon, si vous voulez, mais y en aurait-il eu à Abraham, à Moïse, autres petits prophètes de l’AT, à Jésus (prophète ? humain inspiré ? fils de Dieu ?) était-il connecté à Dieu en ligne directe trinitaire ?

                    « Les prêches de Mahomet, c’était des textes venant des judéo-nazaréens »

                    Vous reprenez la thèse du prêtre Édouard-Marie Gallez, vulgarisée par Odon Lafontaine alias Olaf ici sur Avox et ailleurs sur le Web, « Le grand Secret de l’Islam ».
                    La thèse de E-M Gallez n’a rien d’une nouveauté, la polémique islamo-chrétienne s’est instaurée dès le VIII° s, et ce n’est que vers 1143, soit 5 siècles après l’Hégire, que Pierre le Vénérable  fit traduire le Coran en latin par Robert de Rétines, moine de l’Ordre de Cîteaux, pote de Bernard de Clairvaux à qui il transmit une copie. Pour résoudre les quelques divergences entre les Évangiles et leurs dogmes, ils n’ont rien fait d’autre que de chercher à démontrer que c’est un faux, et assimiler Mahomet à un « illuminé » hérétique.
                    La conclusion de la thèse d E-M (résumé par Olaf ?) va dans le même sens, elle n’est pas celle de l’historien, mais celle du prêtre qu’il est, une pirouette intellectuelle comme je l’avais dénoncé, l’objectif missionnaire de son mémoire (?) https://www.agoravox.fr/commentaire5235807
                    En quoi la critique de l’islam pourrait-elle améliorer le christianisme... ? on se le demande...

                    La première traduction intégrale de l’arabe en françois de L’Alcoran de Mahomet fut publiée en 1647 par André Du Ryer, ambassadeur à Alexandrie (Égypte)... soit mille ans après l’Hégire... c’est à dire que l’ouvrage avait été mis à l’Index par l’Église... mais que craignait-elle donc... une Église jalouse de ses dogmes, de son Dieu Christ.
                    L’Église n’en était pas à sa première censure, elle avait interdit la traduction des Évangiles en langue vernaculaire... :
                    6. La traduction de la Bible
                    ... Pierre Valdo (1140-1217), un riche commerçant de Lyon, consacre ses biens et son énergie à la traduction de la Bible en langage courant. En 1199, quelques-uns de ses disciples sont condamnés au bûcher pour avoir diffusé des portions de la Bible en langue populaire...
                    En 1524, le savant Lefèvre d’Étaples publie un Nouveau Testament en français. La Sorbonne condamne le livre au feu et cherche à faire juger le traducteur.
                    ...

                    https://editeurbpc.com/livres/la-transmission-de-la-bible/376


                  • SilentArrow 27 mars 10:37

                    @njama
                     

                    Ah bon, si vous voulez, mais y en aurait-il eu à Abraham, à Moïse, autres petits prophètes de l’AT, à Jésus

                    Bien sûr que non. Ce sont des fables. Certaines de ces fables sont édifiantes, d’autres beaucoup moins. Il faut voir ces textes dits sacrés pour ce qu’ils sont : de la littérature. Une entité imaginaire ne peut être la source d’une quelconque révélation.
                     

                    En quoi la critique de l’islam pourrait-elle améliorer le christianisme

                    La défense du christianisme, c’est le dernier de mes soucis. C’est la civilisation européenne qu’il faut défendre contre la barbarie islamique et les idées mondialistes qui la sapent.
                     

                    Pierre Valdo (1140-1217), un riche commerçant de Lyon, consacre ses biens et son énergie à la traduction de la Bible en langage courant. En 1199, quelques-uns de ses disciples sont condamnés au bûcher pour avoir diffusé des portions de la Bible en langue populaire

                    C’est bien de rappeler les méfaits passés de l’église catholique. Mais aujourd’hui ce sont les moustoufs qui nous gonflent avec leurs superstitions et leurs bêtes bondieuseries à la graisse de chameau..

                  • njama njama 27 mars 10:39

                    @SilentArrow
                    « c’était des textes venant des judéo-nazaréens ... »

                    Ordre chronologique des Sourates (voir in Liminaire de la traduction de André Chouraqui : https://nachouraqui.tripod.com/id16.htm

                    Au regard de cette chronologie admise par des savants musulmans, orientalistes, des linguistes, la thèse de E-M Gallez

                    est nécessairement fausse... parce que anachronique.

                    Le premier groupe comprend 47 Sourates, cette période correspondrait entre la première et la cinquième année de l’apostolat de Muhammad à la Mecque. Les seules références aux Révélations antérieures, sont extrêmement minimalistes, 5 Versets seulement sur les quelques 1300 Versets, ce qui témoigne de l’ignorance des Quraish tribus mecquoises à leur sujet :
                    S. 87 : 18 Certes, cela est sûrement dans les Livres Anciens,
                     19 les Livres d’Abraham et de Moïse.
                    S. 79 : 15 L’histoire de Moïse t’est-elle parvenue ?
                    S. 53 : 36 Ou bien on ne l’a pas informé de ce qu’il y a dans les Livres de Moïse,
                     37 et d’Abraham, qui a rempli ses engagements

                    C’est quand même très très mince pour prétendre que les doctrines juives et chrétiennes auraient influencé l’émergence de l’Islam dans l’Arabie orientale. Dans ce premier lot de Sourates, il est surtout fait allusion aux Tamud, et aux Ad, des tribus d’Arabie, ainsi qu’aux Mu’tafikātes (nom des cités du peuple de Loth)…

                    De plus Mahomet comme la plupart de ses contemporains mecquois était illettré. Il y a aussi une autre hypothèse comme quoi Mahomet aurait rencontré le moine chrétien arabe ou syriaque Bahira quand il était jeune d’âge pubère (9 12 ans) il aurait accompagné son oncle Abû Tâlib en Syrie à Bosra... sauf qu’une simple étape caravanière sur le lieu d’un ermitage sans possibilité de négoce c’est un peu léger pour s’attarder et connaître les doctrines chrétiennes. De plus la distance La Mecque Bosra est de plus de 1600 kms... juste une rencontre ?

                    Les références aux Prophètes n’apparaissent que dans la série des Sourates suivantes deuxième et la troisième période.
                    L’on peut en déduire que « l’essor » initial de l’Islam ne doit rien, ou si peu aux Révélations antérieures… ce qui est le principal argument polémique des chrétiens, réduisant Mouhammad à un plagiaire, un chrétien hérétique depuis le XII° siècle pour dénier le caractère épiphanique du Coran.


                  • SilentArrow 27 mars 13:03

                    @njama

                    Il y a aussi ceux qui disent que le Coran a été révélé en entier en un seul coup, auquel cas, la chronologie dont vous parlez n’aurait aucun sens.

                    Il y a aussi ceux qui doutent de l’existence de La Mecque au VIIe siècle, ce qui infirme cette division entre versets mecquois et médinois.

                    Il y a aussi ce Soudanais qui déclarait qu’il fallait retirer du Coran tous les versets qui d’après lui n’étaient justifiés qu’à l’époque des conquêtes islamiques. Cela aurait décrotté le Coran de beaucoup de versets méchants« . Ils l’ont pendu.

                    Vous voyez, les mahométans disent beaucoup de choses sur le Coran, en changeant suivant les circonstances. Par exemple, ils disent que l’islam n’est pas en guerre parce seul un calife peut déclarer la guerre. D’autre part, ils justifient la condamnation à mort qui sanctionne l’apostasie en disant qu’au départ, la communauté islamique était constituée comme une armée en guerre et que dans toutes les armées du monde on exécute les déserteurs. Alors pourquoi les moustoufs refusent d’abroger cette loi s’ils ne sont plus en guerre ?

                    Autre chose : pourquoi mettez-vous une majuscule au mot »islam" ?


                  • njama njama 27 mars 15:45

                    @SilentArrow
                    Vous confondez texte (révélé, incréé / inspiré, pas révélé c comme vous voulez... ça m’est égal), et interprétations... le Coran peut être examiné d’une façon littéraire, historique, anthropologique. De même que les écrits bibliques... sans que l’on croit à des théophanies, et épiphanies.
                    Le Coran, c’est un texte (6236 versets) une compilation de moments d’oralité, d’ailleurs dans le désordre, la Sourate 2 est visiblement médinoise et l’islam c’est ce qui en a été fait, une religion. Pareil, il y a les Évangiles et le christianisme polymorphe, fractionné, qui en est issu, est ce que les hommes en ont fait au fil des siècles.
                    La Mecque était probablement une ville peu importante, à vocation commerciale peu éloignée de la côte de la Mer Rouge, vers le Yémen. Ou même une simple oasis, édulcorée ensuite par la légende.
                    Il est alors d’autant plus étonnant qu’un tel texte soit sorti de presque nulle part, d’un trou perdu d’Arabie orientale, d’un caravanier illettré, et aurait suscité des représailles de la part de la tribu des Quraysh, de sa propre tribu !
                    Pas de preuves archéologiques, oui mais pas de culte musulman non plus, édifices reliegieux. Pas plus de preuves en ce qui concerne des traces des Hébreux / Israélites à Jérusalem.
                    Que l’Islam soit né en Arabie centrale pourquoi pas, (mon post ci-dessus 25 mars 16:40), après tout les apôtres en Palestine s’étaient (ou avaient été) dispersés aux quatre vents après la crucifixion de Jésus (l’empêcheur de croire en rond) alors que les paroles de Jésus s’adressaient en premier chef aux seuls Israélites, à personne d’autres.
                    Il y eut donc une rupture religieuse / spirituelle dans cet Orient dans la filiation abrahamique dans les premiers siècles, pourtant vouée à fédérer un monde tribal autour d’un Dieu unique, et une dispersion... une rupture que l’Islam sous le souffle de la révélation coranique serait venu ressouder... (?). Il est donc naturel que les prophètes y figurent, et qu’elle s’inscrive dans cette filiation monothéiste.


                  • SilentArrow 28 mars 01:04

                    @njama

                    Combien y a-t-il eu de Mahomets ?
                    Zéro ? Un seul ? Plusieurs ?
                    Quelles traces historiques a-t-il ou ont-ils laissée, en dehors de la littérature islamique aussi débordante qque les mille et une nuit ?


                  • Eric F Eric F 25 mars 20:02

                    On peut dire que le ’’message’’ des religions abrahamiques a du moins le mérite de la sobriété de concepts : un Créateur unique, et un processus de création échelonné allant du plus simple au plus complexe. Ça tient en une page et tout est dit.
                    Le rédacteur des textes sacrés aurait du s’en tenir à ajouter le ’’sermon sur la montagne’’ qui dépasse les autres textes, et on aurait alors un recto-verso fort honorable.


                    • jjwaDal jjwaDal 26 mars 12:07

                      Nous n’avons pas encore la certitude d’être parvenu au stade où nous serions en mesure de poser les bonnes questions pour pouvoir espérer obtenir les bonnes réponses sur l’origine de notre univers. Par exemple nous projetons sur la réalité des concepts qui n’ont pas forcément de correspondance dans la réalité.
                      Nous supposons par exemple totalement gratuitement l’existence d’un néant absolu duquel il faudrait faire émerger quelque chose d’une façon ou d’une autre. Or comme le dit Lawrence Krauss dans « A universe from Nothing », on pense pouvoir décrire un univers qui apparaît à partir d’un stade où un hypothétique observateur ne verrait ni temps, ni matière, ni énergie, ni dimensions spatiales, ce que tout le monde auparavant aurait décrit comme du « rien », du « vide », du « néant ». La question a donc été précisée et déplacée mais sans satisfaire ceux qui veulent absolument qu’on passe du stade de néant absolu à quelque chose qui puisse évoluer en un univers. Sauf que l’existence même du concept est probablement indémontrable et on ne peut tenir pour postulat de base ce qu’il faut démontrer.
                      Il n’existe peut-être pas plus de néant absolu à l’origine de tout que de températures de -1000°C (nous savons aujourd’hui pourquoi) ou de vitesses d’un million de kms par seconde pour des objets matériels.
                      L’ajustement fin pour autoriser la présence de matière, la synthèse d’éléments lourds, l’apparition de la vie et même de civilisation techniciennes peut s’expliquer assez aisément par une multitude d’univers comme par l’hypothèse d’une création. Notre espèce apparaît pour la science près de 14 milliards d’années après le début de notre univers et donc énormément de choses se sont passées avant nous sur une durée impensable. Récuser a priori que nous soyons la création ou l’amélioration d’une espèce étrangère en visite peut difficilement être exclu, encore moins l’hypothèse que nous soyons la première espèce pensante de l’univers. On sait depuis peu que nous pourrions même être une simple simulation informatique, hypothèse qui était inimaginable au siècle de Voltaire par ex et encore moins à l’époque où les religions sont apparues qui ne pouvaient imaginer un créateur autrement que sous la forme d’un « Dieu » indéfinissable.
                      Notre univers pourrait avoir été créé par un « individu », une entreprise, une organisation, une civilisation sans rapport direct avec la nôtre, très loin de l’image divine véhiculée depuis des milliers d’années.
                      On ne peut exclure aussi que notre physique actuelle relève du conte pour enfants et que nous ayons omis des pièces majeures qui rendrait notre imagerie de la naissance de l’univers et notre présence très éloignée de la réalité.
                      On sait aujourd’hui (je ne vais pas m’étendre sur le sujet) que nos ancêtres ont été en contact avec des entités non humaines qu’ils ne pouvaient prendre que pour des émissaires divins, tant leur nature était alors inimaginable. Nous sommes encore en interaction et manifestement observés par des entités de nature discutable. Elles savent peut-être ce que nous sommes et ce qu’est la réalité du monde dans lequel nous sommes. Je soupçonne que nos croyances sont fort éloignées de la réalité.


                      • Eric F Eric F 26 mars 14:19

                        @jjwaDal
                        ’’On sait aujourd’hui (je ne vais pas m’étendre sur le sujet) que nos ancêtres ont été en contact avec des entités non humaines’’
                        Même que David Vincent les a vus !


                      • jjwaDal jjwaDal 26 mars 16:18

                        @Eric F
                        On a toujours les idées plus claires sur les sujets sur lesquels on ne s’est jamais penché, j’en conviens.
                        J’ignore pour David Vincent mais les militaires les ont « vu » , au point qu’une loi majeure obligeant toute entité privée à remettre tout artefact d’origine non humaine au gouvernement a été couchée dans un projet de loi bipartisan « UAP disclosure Act 2024 » qui , curieusement, n’est pas passée.
                        Au 16ième siècle, Thérèse d’Avila les a également vu (constaté par la chercheuse Diana Pasulka dans les archives du Vatican, même si à l’époque ils ne sont que « des anges »).
                        J’ignore si David Vincent était un mythomane, mais je suis sûr que des tabous contemporains nous empêchent d’observer les faits et d’accepter où peut nous conduire un faisceau d’indices convergeant dans une direction bien précise.
                        Je n’ai aucun investissement affectif sur une hypothèse plutôt qu’une autre pour expliquer l’origine de notre univers ou la nôtre.
                        Seule la réalité m’intéresse.


                      • Eric F Eric F 27 mars 09:56

                        @jjwaDal
                        Alors si Thèrèse d’Avila les a croisés lors d’une de ses séance de lévitation mystique, nous avons bien là un témoignage de grande rigueur scientifique.


                      • jjwaDal jjwaDal 27 mars 19:13

                        @Eric F
                        Ecoutez, je ne vais rejouer le match et on aurait pu en rester à mon premier commentaire. Personnellement je ne mettrais pas ma carrière et ma liberté (sinon ma vie d’ailleurs) en danger parce que j’éprouverai l’envie de dire sous serment que des personnes interrogées dans le cadre d’une mission officielle m’ont avoué travailler sur la rétroingénierie de matériels volants d’origine non humaine ou que dans le cadre de mes missions j’ai été amené à déplacer avec un hélicoptère un engin au sol qui n’a pu être fabriqué ici.
                        Le parjure d’un témoignage sous serment à une commission d’enquête ad hoc vaut peine lourde de prison sans parler du discrédit de longue durée qui exclu toute poursuite d’une l’activité professionnelle à responsabilité.
                        Le « UAP disclosure Act 2024 » visait simplement à légaliser des activités totalement illégales au regard de la loi américaine et à redonner la main aux instances légales chargées de gérer les programmes touchant à la sécurité nationale.
                        Clairement la tentative de maîtriser des technologies d’origine non humaine devrait bénéficier de budgets décidés en commissions spécialisés et non de détournements de fonds massifs qui sont soupçonnés.
                        On est loin du folklore ufologiste et quand nos appareils détectent au radar un objet qui doit être visuellement à des dizaines de km et renvoie un écho comme s’il était à la distance de la Lune, tout en démontrant des caractéristiques de vol inédites, on doit regarder ce que disent les données et pas se réfugier derrière une opinion.
                        Mais je suis hors sujet et prie l’auteur de bien vouloir m’en excuser.


                      • Eric F Eric F 28 mars 09:36

                        @jjwaDal
                        Votre mention à Thérèse d’Avila ne relevait pas de la rigueur scientifique rationnelle. Après ça, qu’il y ait des phénomènes et objets hors normes ne m’étonne guère, et c’est assurément utile de chercher à les étudier, mais de là à les présumer extra-humains parait, disons, aventureux. Pas étonnant que les autorités militaires ne souhaitent pas de divulgation, il doit y en avoir qui sortent de leurs ateliers, ou de ceux qu’un adversaire.
                        Quoiqu’il en soit, les étasuniens sont plus que tout autre addicts du scientifico-mysticisme, leur littérature et filmographie en témoigne.


                      • jjwaDal jjwaDal 28 mars 18:33

                        @Eric F
                        Je ne veux pas être blessant mais vous ne connaissez pas le sujet.
                        Thérèse d’Avilla a décrit des scénes dans les années 1500 qui sont quasiment du copier/coller de scène décrites à notre époque mais interprétées de l’unique façon dont elle disposait. Que des gens qui n’ont jamais entendu parler d’elle, encore moins consulté les archives du Vatican pour lire ses propos précis décrivent des scènes similaires rend son témoignage intéressant.
                        Ma conviction, basée sur un temps appréciable consacré au sujet est que nous avons des matériels volants non fabriqué par des être humains à notre disposition,.
                        Expliquer pourquoi j’arrive à cette conclusion serait bien trop long à exposer ici et sans intérêt pour le lectorat d’Agoravox.

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