@SilentArrow
« c’était des textes venant des judéo-nazaréens ... »
Ordre chronologique des Sourates (voir in Liminaire de la traduction de André Chouraqui : https://nachouraqui.tripod.com/id16.htm
Au regard de cette chronologie admise par des savants musulmans, orientalistes, des linguistes, la thèse de E-M Gallez
est nécessairement fausse... parce que anachronique.
Le premier groupe comprend 47 Sourates, cette période correspondrait
entre la première et la cinquième année de l’apostolat de Muhammad à la
Mecque. Les seules références aux Révélations antérieures, sont
extrêmement minimalistes, 5 Versets seulement sur les quelques 1300
Versets, ce qui témoigne de l’ignorance des Quraish tribus mecquoises à leur sujet :
S. 87 : 18 Certes, cela est sûrement dans les Livres Anciens,
19 les Livres d’Abraham et de Moïse.
S. 79 : 15 L’histoire de Moïse t’est-elle parvenue ?
S. 53 : 36 Ou bien on ne l’a pas informé de ce qu’il y a dans les Livres de Moïse,
37 et d’Abraham, qui a rempli ses engagements
C’est quand même très très mince pour prétendre que les
doctrines juives et chrétiennes auraient influencé l’émergence de
l’Islam dans l’Arabie orientale. Dans ce premier lot de Sourates, il est
surtout fait allusion aux Tamud, et aux Ad, des tribus d’Arabie, ainsi
qu’aux Mu’tafikātes (nom des cités du peuple de Loth)…
De plus Mahomet comme la plupart de ses contemporains mecquois était illettré. Il y a aussi une autre hypothèse comme quoi Mahomet aurait rencontré le moine chrétien arabe ou syriaque Bahira quand il était jeune d’âge pubère (9 — 12 ans) il aurait accompagné son oncle Abû Tâlib en Syrie à Bosra... sauf qu’une simple étape caravanière sur le lieu d’un ermitage sans possibilité de négoce c’est un peu léger pour s’attarder et connaître les doctrines chrétiennes. De plus la distance La Mecque — Bosra est de plus de 1600 kms... juste une rencontre ?
Les références aux Prophètes n’apparaissent que dans la série des Sourates suivantes deuxième et la troisième période.
L’on peut en déduire que « l’essor » initial de l’Islam ne doit rien, ou
si peu aux Révélations antérieures… ce qui est le principal argument
polémique des chrétiens, réduisant Mouhammad à un plagiaire, un chrétien
hérétique depuis le XII° siècle pour dénier le caractère épiphanique du
Coran.