La décroissance est vitale, elle peut survenir rapidement !
L'essentiel de cette réflexion repose sur 2 innovations.
La première veut améliorer le système démocratique athénien qui a perduré 2 siècles, période où les dirigeants étaient tirés au sort pour un seul mandat, et susceptibles de révocation (ostracisme).
La seconde veut éliminer l'obligation de devoir gagner sa vie, vice fondamental de nos sociétés inégalitaires, qui enferment presque tous les humains dans une aliénation, superflue et injustifiée, qui les empêche d'exprimer des interactions sociales enrichissantes.
Ces deux révolutions entraînent mécaniquement la ruine des activités polluantes, clairement indésirables, fondées sur des spoliations du bien commun que l'humanité ne peut plus tolérer.
Une équation tellement simple qu’on peut avoir du mal à l’envisager.
Débarrasser la démocratie des politiciens professionnels
+ Supprimer l’obligation de devoir gagner sa vie
= Retrouver vite la santé de cette planète
L’équation duale révèle des principes révolutionnaires, dont le premier fut la base de la seule véritable démocratie : athénienne pendant 2 siècles.
Tirage au sort – mandat court non renouvelable
+ Revenu universel libérateur
= Ruine express des business indésirables
I - Les PPPDREP sont des obstacles à la démocratie.
Le système électoral actuel cause la prolifération de politiciens professionnels.
Leur immense majorité est constituée de politiciens professionnels préoccupés de rester en place : les PPPDREP.
Ceux qui font de la politique pour faire carrière ont largement démontré leur penchant pour la trahison des promesses faites aux électeurs, leur extrême sensibilité aux lobbies, leur absence de principes moraux, leur gangrène du clientélisme, leur désintérêt systématique pour le bien commun.
Exceptions notables mais rarissimes : Pepe Mujica, Thomas Sankara, Jerry Rawlings, Nelson Mandela, ...
Ce sont des obstacles évidents et systématiques à toute progression du bien commun.
La solution vient d’un tirage au sort pour des mandats courts non renouvelables, avec possibilité de révocation.
Elle concerne tous les postes de gouvernement et de l’administration, qui respectent leur feuille de route sous le contrôle d’une commission de révocation.
Les acteurs politiques sont destinés à l’assemblée pour un seul mandat.
Les membres de la constituante sont tirés au sort, et ne peuvent postuler à aucune autre responsabilité.
Objections
1. L’objection classique d’une nécessité de pilotage dans une durée suffisante ne résiste pas à l’analyse : les décisions politiques du quotidien sont impérativement conformes à une progression de critères publics suivis en temps réel.
2. Celle de la compétence technique préalable ne fait que réduire la population susceptible de postuler, sans rendre intouchable le fameux premier violon tiré au sort parmi d’autres.
II - Suppression de l’avidité
Malgré la propagande fétide qui dure depuis le 18è,
Adam Smith n’a jamais soutenu qu’une main invisible du marché rendait ce dernier désirable et vertueux.
Au contraire, à de nombreuses reprises dans ses publications, il a dénoncé l’avidité, coupable de tous les détournements au profit de quelques uns, comme un obstacle essentiel à toute idée de bien commun.
Une supercherie majeure.
Les investisseurs veulent gagner du pognon.
On veut bien les croire.
Ils prétendent aussi être les seuls moteurs incontournables du progrès.
Cela n’est pas vrai.
Quand vous entendez, lisez ou voyez un reportage sur la fortune d’un quidam, les éditeurs embrayent rapidement sur les bienfaits qu’il aurait apportés à l’humanité (ce que ce richard prétend toujours, effrontément), et sous entendent que ces bienfaits n’auraient pas été possibles sans l’accumulation du pognon de ce quidam montré en exemple.
Un examen attentif permet de débusquer à tout coup cette supercherie.
L’avidité n’est pas nécessaire pour améliorer la vie sur terre. Point.
Les inventeurs de nouveautés utiles se font presque toujours dérober leur diffusion par des investisseurs.
A nos yeux, « investisseur » est une insulte aussi grave qu’« économiste » : l’économie n’est pas une science, on y assène bien souvent des a priori et préjugés personnels.
Les régularités montées en épingle ne sont valides que dans des théories simplificatrices de la réalité, avec des modèles qui occultent les externalités désagréables.
Repensons aux salopards qui achètent les brevets de remèdes uniques, et multiplient leur prix par des facteurs incroyables.
Et n’acceptons plus l’adoration que nous infligent les merdias pour les milliardaires.
Étudiez de près l’histoire détaillée des accumulations de fortunes.
Comparez la avec celle de telle ou telle famille mafieuse.
Et venez exiger un autre système.
L’avidité est omniprésente.
Elle n’a rien de vertueux, et certainement pas de nécessaire.
Soit on la dénonce, et l’on va manquer de canaux pour le faire comprendre,
en tous cas pas avant que la planète devienne invivable.
Soit on l’élimine, avec un revenu universel important, tout en confisquant les excédents de fortunes devenus illégaux, comme on le fait couramment pour les biens mal acquis des criminels.
Donc aucun problème de financement.
1. Revenu universel important sans condition. Un revenu universel important se montrera très vite bien supérieur à la soi disant efficacité économique de la libre entreprise. Il supprime l’aliénation et la frustration, qui suscitent haine et violence dirigées vers des boucs émissaires.
2. Fiscalité confiscatoire des fortunes inutiles, illégales car provenant toutes de multiples spoliations injustifiables, analogues aux comportements mafieux les plus classiques. La fiscalité confiscatoire permet de répartir les richesses actuelles des 1 % vers les 99 % opprimés, crée les conditions d’un revirement industriel indispensable, et permet un changement de l’avidité vers l’utilité. Notez que le taux marginal de 95% sur les revenus était appliqué en GB dans les années 60 (cf Taxman des Beatles) - les libéraux vous diront que l'évasion fiscale de la city vers les îles anglo normandes était un sport olympique parmi les fortunes britanniques pour cette raison ... la solution est déjà au moins 3 ans de prison ferme, puis une éradication des paradis fiscaux dont toutes les banques sont complices actives, et doivent retourner dans le giron du bien commun.
Objections
1. La destruction du système économique, comme de la quasi totalité des entreprises cotées, est inévitable, et souhaitable. Chacun a le droit de choisir ses activités : plus de chantage, plus d’esclavage, plus d’aliénation.
2. Une phase d’incertitude psychologique (… que faire ? vers quoi me tourner ?) est très simple à accompagner, d’abord avec la recherche d’acteurs volontaires valorisés pour les besoins du quotidien (santé, hygiène, … ), et l’encadrement juridique de nouvelles formes d’entreprises, débarrassées de la « loi du marché », et appréciées sur des critères pertinents d’amélioration de la vie sociale locale.
3. La mondialisation des échanges intellectuels et des rencontres interpersonnelles est maintenue, mais pas celle des biens, qui subit un coup d’arrêt : l’autosuffisance est possible partout.
III – Rétablissement de la santé de la planète
Comme chacun a pu le constater dès le premier confinement, de nombreux effets bénéfiques sont rapidement apparus avec une réduction des transports.
La réduction des transports routiers, ferroviaires, mais surtout maritimes et aériens à leur stricte nécessité fera exploser ces résultats encourageants.
L’agriculture industrielle disparaît dans le néant, ainsi que l’industrie hyper nocive et perverse qui la soutient.
Dans chaque région, on doit étudier les conditions de l’autosuffisance à court et moyen terme, avec un plan de réduction des importations et exportations.
Objections
1. Ils ne se laisseront pas faire. Il est indispensable de leur mettre une pression irrésistible. Leur propagande sera pourtant inefficace : leurs thuriféraires sont déjà totalement décrédibilisés, sans rémission possible. Leur arme essentielle est la combinaison supranationale du système bancaire, des paradis fiscaux, des bourses mondiales, et des accords commerciaux.
2. Les organismes internationaux de régulation sont tous biaisés, au bénéfice de la ploutocratie : il faut s’organiser pour pouvoir les ignorer. On peut s’attendre à des actions violentes. La seule possibilité de réussite passe par l’adhésion des masses.
3. Tous les circuits économiques sont rapidement en panne. De nombreuses professions sont à l’arrêt.
La mise en place du revenu universel pallie immédiatement aux angoisses de ceux qui n’ont pas encore trouvé leur choix.
4. Les accords commerciaux internationaux sont tous dénoncés. De nouveaux accords peuvent émerger avec des alliés, pour aider une phase transitoire vers leur autosuffisance.
5. Nationalisation des banques. Les circuits de la monnaie doivent d’abord échapper aux intérêts privés. Par la suite, l’existence même de la monnaie et de la richesse seront à réévaluer.
6. Réactions agressives venant de l’étranger. La fermeté est le seul moyen de diffuser dans de nombreux autres pays le changement en cours. Les moyens de défense sont très complexes à mettre en place : la situation est totalement nouvelle.
Résumé
Une révolution
1. L’exercice des responsabilités sociales n’est jamais un métier, c’est une mission à durée limitée non renouvelable.
2. Chacun a le droit de choisir l’activité professionnelle ou bénévole qui lui convient.
3. Amasser des fortunes n’est pas une vertu - elles sont toujours construites sur des spoliations et des achats de complicités : l’avidité est remplacée par l’utilité.
4. La pseudo science économique est un ramassis de préjugés et d’a priori favorables à la ploutocratie.
5. L’état actuel de la planète est directement dégradé par le système économico politique actuel, qu’il faut renverser de toute urgence.
6. Contrairement à ce que déclarait récemment un candidat falot brandissant l’étiquette de l’écologie, on n’a aucun besoin de ces entreprises, dont les plus puissantes sont les plus destructrices, mais d’activités librement exercées avec passion et sans contrainte.
Conclusion
Tout ce que vous venez de lire est délirant et irréalisable.
Dommage.
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