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Accueil du site > Tribune Libre > « Le 9 mai – Mémoire interdite, mémoire trahie » Échos mémoirels (...)

« Le 9 mai – Mémoire interdite, mémoire trahie » Échos mémoirels – Ce que l’on préfère ne pas entendre

(En réponse surtout aux réactions suscitées par mon précédent article : « Le Naufrage mémoirel de l’Europe : Révisionnisme, Russophobie et Dérive Belliqueuse »)

J’ai publié il y a peu un article intitulé « Le Naufrage mémoirel de l’Europe », dont le titre — et plus encore le terme mémoirel — a, semble-t-il, suscité davantage d’interrogations sur sa forme que de réflexion sur son fond.

Certains ont tiqué sur ce mot rare, presque effacé des dictionnaires. Il est vrai que mémoirel n’est pas d’un usage courant. Mais ce n’est pas un caprice stylistique. Ce terme désigne autre chose que la simple mémoire historique ou les madeleines proustiennes de salon : il nomme et décrit ce terrain mouvant, ce champ trouble où se croisent souvenirs collectifs embarrassants, creusés tantôt profondément, tantôt de manière superficielle ; et des oublis stratégiques pour disculper et réconcilier les peuples ; réécritures organisées et glorifications douteuses.
Et peut-être est-ce justement là ce qui dérange.

Car parler de mémoirel, c’est éclairer aussi les angles morts. C’est braquer un projecteur sans détour sur les silences arrangeants, les non-dits diplomatiques, les inversions historiques remisées dans le soft power occidental et les manuels scolaires édulcorés. Et cela révèle — et réveille — parfois avec une netteté désolante, les désirs de revanche, les nostalgies perverses qui suintent dans les curriculums occultés de certains de nos aïeux compromis, les postures faussement modernes qui masquent mal le retour de très vieilles haines. Sous prétexte que « l’eau a coulé sous les ponts », on nous intime d’oublier. Mais oublier quoi ? Et au profit de qui ?

Ce que l’on feint d’ignorer, sous couvert d’équilibre, de réconciliation ou de « mémoire partagée », revient alors, doucement mais sûrement, à réhabiliter les racines mêmes de la violence.
Oui, la peste brune bien sûr — qu’on croyait reléguée aux marges délirantes de l’Histoire — rôde, désormais décomplexée, revancharde, et parfois même drapée dans les oripeaux du Bien, sous la bannière bleue et étoilée de l’Union européenne.

L’article précédent posait cependant une question simple : que devient la mémoire historique dans l’Europe contemporaine ?
Que fait-on, aujourd’hui, du rôle déterminant de l’Armée rouge dans la défaite du nazisme, du sacrifice des 27 millions de morts soviétiques, dont une majorité de civils ? Quelle place donne-t-on encore à cette mémoire, ce prochain 9 mai — et surtout, que signifie son effacement ?

Le 9 mai 2025 risque, à cet égard, d’être un point de bascule. Ce jour qui fut, jadis, celui de la victoire contre le IIIᵉ Reich, devient peu à peu un terrain d’affrontement idéologique. On sent poindre, derrière les hommages réécrits et les silences concertés, une volonté de réorganiser le récit. Les déclarations et menaces récentes de Kaja Kallas, commissaire aux affaires étrangères de l’UE, révisant sans détour les responsabilités historiques, nous le montrent avec une clarté glaçante  : on ne se contente plus d’oublier, on commence à inverser.

Et pourtant, à lire certains commentaires, on peine à croire que mon texte ait été lu. Ou alors, il a été lu comme on lit ce que l’on veut réfuter d’avance : à travers les filtres de la haine, du réflexe idéologique, du déni. C’est le paradoxe de Cassandre : dire les faits, les nommer, les démontrer — et ne recevoir en retour que sarcasmes, silences, ou accusations déplacées.

On me ressort le pacte germano-soviétique comme un joker historique, une sorte d’antidote supposé à tout ce que j’avance. Sans contexte, sans nuance, sans honnêteté. Il faudrait rappeler, encore et toujours, que ce pacte fut signé après les accords de Munich, dans une Europe déjà trahie par ses élites occidentales, où la Tchécoslovaquie fut livrée sans combattre. Que l’URSS, isolée, tenta en vain de construire un front commun avec la France et la Grande-Bretagne. Ce n’est pas une justification. C’est un fait. Serait-il possible que vous l’ignoriez, ou avez-vous une vision ethnocentrée des réalités historiques — et de toutes leurs nuances ?

Mais ce qui sidère, au fond, ce n’est pas ce genre de réaction mécanique — pour ne pas dire pavlovienne — : c’est l’absence totale de débat sur le fond.
Aucun mot sur les propos de Kallas, aucun frémissement face à la réhabilitation de figures nazies dans les pays baltes ou en Ukraine.
L’avenue menant au mémorial de Babi Yar à Kiev est aujourd’hui baptisée avenue Stepan Bandera. Un nazi notoire et génocidaire devient donc un héros ?
Un autre nazi notoire — vieillard ukrainien, supplétif des SS, presque centenaire — fut accueilli en héros au Parlement canadien en 2023, applaudi par l’ensemble des élus, salissant au passage, avec un cynisme à peine voilé, la mémoire des nombreux jeunes Canadiens tombés en combattant le nazisme… Cherchez les erreurs. Mais rien ne semble choquer l’Occident collectif.

Aucune indignation, non plus, sur la manière dont on efface aujourd’hui toute une mémoire résistante, tout un pan de l’histoire européenne — comme si les victimes et les sacrifiés d’autrefois avaient gêné dès le départ.

 

Ce silence n’est pas neutre. Il est complice.
Il suggère que, pour certains, le retour de cette mémoire-là représente une menace, et que son effacement est une victoire.
Et s’il est permis de poser la question frontalement : que cherchent donc à protéger ceux qui refusent de voir, d’écouter, ou simplement de lire ?

Ce que je ressens, devant certaines réactions, ce n’est pas seulement de la tristesse ou de l’agacement. C’est une inquiétude plus profonde.
L’impression que ce texte n’a pas tant provoqué de désaccords argumentés que suscité des crispations passionnelles, venues de lecteurs apparemment imprégnés de haines anciennes, bien installés dans leurs dissonances cognitives, incapables de soutenir une analyse cohérente — mais tout à fait disposés à participer, sciemment ou non, à un climat de revanche, surtout s'il est anti-russe.
Car c’est bien cela qui est en jeu : une revanche idéologique, où le nazisme devient flou, où les responsabilités se diluent, où les victimes s’invisibilisent, se confondent avec leurs bourreaux — que l’on finit parfois par réhabiliter.

J’insiste : il ne s’agit pas ici de défendre le système soviétique. Il s’agit de défendre la vérité historique. La mémoire des résistants, des rescapés et des victimes — de l’Est comme de l’Ouest. La dignité de millions de morts dont le sacrifice permit à l’Europe — et à l’Occident — d’exister encore.

Si nous ne parlons pas aujourd’hui allemand, si nos livres, nos écoles, nos langues, nos libertés n’ont pas été broyés par le IIIᵉ Reich, c’est parce que l’URSS a tenu, au prix du sang, ce front de l’Est que d’autres avaient abandonné.

Dans cette lumière crue, mémoirel n’est plus un mot étrange. C’est un mot juste.
Il désigne ce qui reste quand la mémoire n’est plus qu’un champ de ruines, où l’on choisit soigneusement les fragments qu’on veut conserver.
Il désigne l’émotion embarrassante de ceux qui savent mais ne veulent plus se souvenir.
Et il désigne aussi le devoir de ceux qui ne renonceront pas à nommer les absents, à faire parler les silences, à résister — précisément là où la mémoire se brouille.

Pour certains, on dira que ce texte dérange, qu’il ose troubler les récits bien rangés où le Bien et le Mal sont distribués à l’avance, selon les nécessités du moment. On dira peut-être qu’il relativise, qu’il trouble les certitudes. C’est possible. Mais il ne relativise rien : il rappelle seulement que l’Histoire ne supporte pas les amputations volontaires, et que l’oubli organisé est une forme de trahison.

Car ce ne sont pas « les Soviétiques » qu’on efface aujourd’hui : ce sont les peuples, les ouvriers, les paysans, les mères, les soldats de l’Armée rouge — ces millions de femmes et d’hommes qui, par patriotisme et par dignité, ont brisé l’échine du nazisme. Ce sont eux que l’on insulte en déboulonnant les statues, en débaptisant les rues, en raturant les manuels. Ce sont leurs enfants et leurs petits-enfants que l’on somme de croire qu’ils doivent désormais s’excuser d’avoir vaincu.

Et les mêmes qui, hier, feignaient d’applaudir les commémorations du 8 mai, se trouvent aujourd’hui bien à l’aise lorsqu’il s’agit de réhabiliter ceux qui ont combattu du mauvais côté de l’Histoire — au nom de la « lutte contre le communisme », comme si cela pouvait justifier toutes les régressions, tous les révisionnismes. Je vous le rappelle, nous sommes en 2025, et les Russes ne sont plus communistes depuis 1991.

Alors, les réactions à ce texte ? Elles sont prévisibles. Les plus cyniques se contenteront de détourner les yeux. Les plus alignés hurleront au scandale, comme si rappeler les faits était déjà un crime. Et les plus bornés, ceux qui croient que l’Histoire doit se plier aux exigences de l’OTAN ou aux caprices de Bruxelles, pousseront des cris hystériques outragés, vociférant leur haine sans jamais répondre au fond.

Mais qu’ils sachent une chose : ce texte ne leur demande pas d’aimer la vérité — seulement de ne plus pouvoir l’éviter.
Et s’ils préfèrent continuer à cautionner l’imposture, alors qu’ils sachent qu’il se sont dès lors irréversiblement compromis avec la bête. Car le crime, ici, n’est pas d’avoir été soviétique, mais de vouloir effacer ceux qui ont sauvé le monde. Aujourd’hui, le 9 mai, n’est pas seulement un rappel historique.
C’est un test. Un test moral, politique, et intellectuel. Et de ce test, beaucoup, aujourd’hui, s’excluent eux-mêmes. 

Cassandre G

Note concernant l’illustration :

Image empruntée à Calvo (La Bête est morte, 1944–45), qui n’en aurait sûrement pas désavoué le détournement.

Allégorie toujours vive : la Bête rôde encore — sous d’autres masques, parfois même acclamée.

 

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97 réactions à cet article    


  • Phil 21 avril 17:20

    Vos articles sont nécessaires, merci.


    • Goldo Du 21 avril 19:19

      @Phil
      C’est ce que disent les fils de Putin...


    • tonimarus45 21 avril 20:00

      @Goldo Du-fils de Putin toi meme


    • Goldo Du 22 avril 07:12

      @tonimarus45
      Quelle répartie !
      On dirait du Patrice Bravo ! Ou les copains de mon fils à l’école primaire !


    • tonimarus45 22 avril 09:02

      @Goldo Du vos insultes soit disant deguisees ne vous honorent pas


    • tonimarus45 22 avril 09:04

      @Goldo Du-quand a « patrice bravo » ,ses articles sont etayes, tant et si bien qu’il est difficile de le contredire et je ne vois pas que alliez essaye ?


    • Goldo Du 23 avril 08:07

      @tonimarus45
      Soit tu n’es pas assez malin pour comprendre qu’il s’agit d’un troll qui rédige ses « articles » et commentaires depuis St-Petersburg ou Moscou, soit tu es un manipulateur.
      Je pense pour la première hypothèse.
      Et quant à parler de mes « insultes », on pourrait parler des tiennes, quand tu qualifies les antipoutine de « déchets de l’humanité » ?
      Donner des leçons d’hygiène quand on pue du cul, comme tu le fais, n’est pas très très crédible, crétin !


    • Cassandre G Cassandre G 24 avril 21:29

      @Phil Merci à vous smiley


    • toto toto 21 avril 17:59

      Ce que la Kalas interdit,ce n’est pas la commémoration du 9 mai,c’est d’aller la faire en Russie...

      Elle est dans son rôle.

      Sinon très bel article ....


      • Astrolabe Astrolabe 21 avril 18:45

        @toto
             
        En effet, le 09 mai sera aussi célébré à Kiev et dans d’autres capitales européennes ex membres de l’URSS.
        Donc aucune obligation à se rendre sur la place rouge ! ... ni aucune nécessité de déconseiller de s’y rendre comme le fait la Kalas.


      • tonimarus45 21 avril 20:03

        @Astrolabe--- «  »ni aucune nécessité de déconseiller de s’y rendre comme le fait la Kalas"dites vous.----donc on est d’accord ;elle n’est pas dans son role quand elle menace les presidents des gouvernements europeens qui voudraient se rendre en russie


      • tonimarus45 22 avril 10:12

        @toto « l’occident collectif » comme l’on dit , dont les pays les pays baltes,declarant a qui veut l’entendre qu’il n’est pas en guerre contre la russie, non « kalas » n’est pas dans son role ?de meme que la pologne n’invitant pas, au moins l’ambassadeur russe lors de la celebration de la liberation du camp , par l’armee sovietique, fait une faute et en fait reecrit l’histoire en effaçant de la memoir ceux qui ont libere ce camp


      • toto toto 22 avril 12:43

        @tonimarus45
        Ce que je disais,C’est qu’elle est dans le rôle qu’elle s’est choisit et qu’on lui connait.

        En aucun cas elle n’a a interdire a qui que ce soit d’aller commémorer le 9 mai ou il l’entend .
        Elle veut récrire l’histoire.


      • Seth 22 avril 12:49

        @Astrolabe

        Ce n’est pas « la Kalas » c’est la KaKa.  smiley


      • Rémy Rémy 22 avril 14:25

        @Astrolabe

        En effet, le 09 mai sera aussi célébré à Kiev 

        Oui, on y célébrera le valeureux Stephan Bandera et sa Shoa par balles.... et ses hordes de Ukronazis qui se sont reproduit depuis....


      • chantecler chantecler 21 avril 18:17

        Je pourrais être d’accord avec votre article .

        Sauf que le mot « mémoirel » n’existe pas dans la langue française .

        Il existe effectivement le mot , la notion de mémoriel , communément admis :

        https://dictionnaire.lerobert.com/definition/memoriel

        Alors pourquoi cette fantaisie ?

        Ce barbarisme , ce néologisme ??

        Qu’est ce qu’ils , elle apportent ?


        • Astrolabe Astrolabe 21 avril 18:40

          @chantecler
                 
          L’auteur Gilles voulait-il dire mémoratif ?


        • Goldo Du 21 avril 19:21

          @chantecler
          Les services russes ne sont pas toujours au point sur la sémantique francophone.


        • Astrolabe Astrolabe 21 avril 19:23

          @Goldo Du
                
          En ce jour de Pâques, cela doit être encore une coquille smiley 


        • chantecler chantecler 21 avril 19:32

          @Goldo Du
          Quel est le rapport avec la langue française et le dictionnaire ?


        • pemile pemile 21 avril 21:00

          @Astrolabe « cela doit être encore une coquille »

          Répétée 7 fois dans l’article l’oeuf est complet !


        • Astrolabe Astrolabe 21 avril 21:31

          @pemile
                   
          Autre hypothèse : il n’y a qu’une seule coquille mais située dans le dico utilisé par l’auteur en référence ! 


        • Astrolabe Astrolabe 21 avril 21:39

          «  Certains ont tiqué sur ce mot rare, presque effacé des dictionnaires. Il est vrai que mémoirel n’est pas d’un usage courant. Mais ce n’est pas un caprice stylistique.  »

          nous dit Cassandre ..

        • tonimarus45 22 avril 09:07

          @chantecler pas grave ,vous avez compris ce qu’il voulait dire ,non ?


        • tonimarus45 22 avril 11:30

          @chantecler d’autre barbarisme, neologisme est employe par les medias aux ordres et ce mot vient directement du « rn » .Et pourtant personne n’a releve cela ; etonnant non ?


        • Goldo Du 23 avril 08:09

          @tonimarus45
          Tu nous donnes la source de cette affirmation ?


        • Goldo Du 23 avril 20:06

          @tonimarus45
          alors ? T’es plus prompt à dégainer d’habitude !


        • Cassandre G Cassandre G 24 avril 21:33

          @chantecler<base href="https://www.agoravox.fr/">

          Mémoirel n’est pas dans le dictionnaire. Et c’est précisément pour cela qu’il m’a paru nécessaire.

          Il fallait un mot juste, un mot rare, pour désigner ce processus — humainement indicible mais politiquement redoutable — par lequel un pouvoir, souvent ostentatoire, animé par une idéologie figée ou même par une forme de haine, façonne, prescrit ou interdit les mémoires, au nom d’un récit qu’il juge plus acceptable face à sa propre conscience refoulée.

          Face à l’attitude rigide et autoritaire de Mme Kallas, étrangement insensible, je n’ai pas trouvé dans le lexique disponible ce que la situation exigeait. Alors, je l’ai créé, pour mieux m’exprimer, pour nommer l’indicible. Pour dire l’impensé. Pour rappeler qu’à chaque geste de menace du pouvoir sur les mémoires, il y a des silences imposés, des deuils refoulés, des vérités amputées.

          À ceux qui s’accrochent au dictionnaire, je propose de relire l’article. Pas pour la forme, mais pour en saisir la profondeur.

          Et si, à l’avenir, je devais encore trouver des mots pour parler de ce qui échappe à la parole, sachez que parfois, les mots nouveaux sont l’écho des silences d’hier — des silences que certains préfèrent oublier, mais que nous devons garder vivants.

          Un prochain article viendra approfondir cette réflexion. Mais d’ici là, je vous invite à réfléchir à ce que l’on choisit de commémorer, et à ce que l’on choisit d’effacer.

          Cassandre G


        • Goldo Du 25 avril 07:28

          @Goldo Du
          Ben voilà... toniprorus45 est retourné dans sa grotte...


        • Goldo Du 25 avril 07:29

          @Cassandre G
          C’est pas un mot « rare ». C’est un mot inventé par une équipe de troll du GRU qui n’est pas au point sur la sémantique francophone et qui sort ses avirons pour se justifier de balader un « i » au mauvais endroit...


        • Astrolabe Astrolabe 21 avril 18:17

          Vous reprendrez bien une autre part de medovik avec une autre couche de smetana ? C’est un gâteau très léger, facile à digérer smiley

          (Patrice Bravo a du souci à se faire avec cette publication biquotidienne et en plus c’est largement mieux écrit )

          En France on célèbre le 8 mai mais ne doutons pas que les plus grands démocrates, comme Loukachenco, Xi Jinping, voire Kim Jong-un, seront sur la place rouge le 09 mai pour applaudir l’armée russe qui massacre les ukrainiens depuis 3 ans ..


          • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 21 avril 18:45

            @Astrolabe
            .
            « Astrolabe 21 avril 18:17
            (Patrice Bravo a du souci à se faire avec cette publication biquotidienne et en plus c’est largement mieux écrit ) »

            .
            ça lui apprendra à faire une trêve pascale… LUI ! smiley
            .
            « Patrice Bravo 19 avril 12:44
            jaloux ? trala la la la, la »


          • Goldo Du 21 avril 19:22

            @Astrolabe
            C’est la relève.
            « Patrice Bravo » a trop failli et perdu en crédibilité. Il va être remplacé comme il a remplacé l’autre noeud de Roman de Gare...


          • Astrolabe Astrolabe 21 avril 19:25

            @Goldo Du
                    
            Oui j’ai pensé la même chose ...


          • tonimarus45 22 avril 09:09

            @Goldo Du il vous faudrait prouver que bravo a « perdu en credibilite », par exemple en argumentant serieusement contre lui ;Il ne suffit pas de le dire



          • Goldo Du 23 avril 08:08

            @tonimarus45
            Je n’argumente pas face au mensonge et à la manipulation qui ne s’adressent pas à l’intelligence mais seulement à des affects malades.
            Ici, on peut pas vous convaincre par l’intelligence. Vous êtes perdu pour la raison.


          • titi titi 21 avril 19:50

            @L’auteur

            Dans votre précédent article vous écriviez

            "aut-il rappeler que l’URSS a perdu plus de 26 millions de vies dans la lutte contre le

            « 

            Là vous indiquez »27 millions« .

            La première chose à faire pour respecter ces morts c’est d’être précise sur les chiffres.

            Même si comme disait Staline »la mort d’un homme est une tragédie. La mort d’un million d’hommes est une statistique"


            • chantecler chantecler 21 avril 20:30

              @titi
              Mais une connerie est une connerie .
              Et on peut compter sur toi pour la colporter .


            • titi titi 21 avril 22:00

              @Chantecler,

              Je ne poste rien par hasard...

              26 dit l’auteur le matin. 27 le soir. Alors ? Combien ?

              Au début des années 2000, le bilan s’établissait à 20 millions de morts soviétiques.

              Ce bilant était déjà sujet à caution, les soviétiques ayant eux même tué beaucoup des leurs : prisonniers de guerre à leur retour, déserteurs, populations accusées de collaboration, familles des prisonniers de guerre décimées en déportation, etc...

              Depuis les années 2000, on est donc passé de 20 millions de soviétiques à 27 millions de russes.

              La bureaucratie soviétique n’était donc pas capable de fournir le bon décompte ?

              Il s’agit bien évidemment de propagande, mêlant victimisation, et glorification du sacrifice.

              Et bien évidemment, par comparaison, minimisation du sacrifice des autres nations ayant participé au conflit.


            • tonimarus45 22 avril 09:12

              @titi-Deja 20 millions ,c’est enorme.Combien nos amis americains ont perdus de soldats, et combien de victimes civiles ???


            • titi titi 22 avril 10:01

              @tonimarus45

              « Deja 20 millions ,c’est enorme »
              Oui. Et c’étaient des soviétiques. Pas des russes.

              "nos amis americains ont perdus de soldats,

              "
              Et ?
              L’efficacité militaire ne s’évalue pas au nombre de ses propres soldats morts.


            • tonimarus45 22 avril 10:22

              @titi l’efficacite americaine ?quand le plus gros du boulot avait ete fait par les sovietiques ?-En outre il faut savoir que l’immense majorite des americains ont etes longtemps pour la « non intervention » et ce n’est qu’a la suite de l’entree en guerre du japon contre les usa, ces derniers declarant a leur tour la guerre au japon , que les allemands declarerent la guerre aux etats unis et donc obligation de ces derniers d’intervenir,Sans cela je pense ils n’auraient pas bouges-Et anecdote les etats unis ne declarent jamais officiellement la guerre a l’allemagne ???


            • tonimarus45 22 avril 10:31

              @titi c’etait «  »combien nos americains ont perdu de soldats et combien de victime civiles«  »


            • tonimarus45 22 avril 10:37

              @tonimarus45-Atiti et pour faire plus court on peut dire que les americains ont saute dans le train en marche


            • robert 22 avril 10:44

              @tonimarus45
              ils ont perdu environ 1,1 Mi d’hommes (les US)


            • titi titi 22 avril 10:49

              @tonimarus45

              "et combien de victime civiles« »

              "

              Etant donné que le conflit ne s’est pas passé sur leur territoire, je n’ai pas répondu tellement la question était idiote.

              Mais si vous y tenez...

              Proportionnellement à la population d’avant guerre ce sont la Pologne, la RSS de Biélorussie, et la RSS d’Ukraine qui ont eu le plus de pertes civiles.

              Tout simplement parce que ces pays, ou RSS, ont été occupés, et on subit les destructions du flux et du reflux nazis.

              Si on regarde dans la Pacifique, le pays qui a eu le plus de pertes civiles ce sont les Iles Nauru : 20% de leur population.
              Considérez vous que les Nauru ont eu un impact décisif sur le déroulement de la guerre dans le Pacifique ?


            • tonimarus45 22 avril 11:45

              @robert-C’estFAUX, vous mentez.En effet il suffit de taper dans votre moteur de recherche« PERTES CIVILES ET MILITAIRES LORS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE »Et vous lirez "etats unis pertes militaires 416000,pertes civiles (surement au japon)1700 et donc sur le sol français bien moins ?car deja aucune perte civile ?


            • tonimarus45 22 avril 11:52

              @titi-C’est pas bien d’essayer de noyer le poisson ma question« combien de soldats americains morts et de civils » ??Il suffit de taper sur votre moteur de recherche’ «  »« PERTES CIVILES ET MILITAIRES LORS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE »« pour lire »etats unis pertes militaires 41600, pertes civiles 1700 ’(surement au japon) et donc bien moins lors du debarquement en normandie ,car là ,pas de vidtime civiles ??


            • tonimarus45 22 avril 11:54

              @titi-la question pas du tout idiote car les etats unis ont u 1700 pertes civiles ,surement au japon ; et juste qui est l’idiot ??


            • tonimarus45 22 avril 12:36

              @tonimarus45-Enfait il faut taper« pertes humaines lors de la seconde guerre mondiale »mais bon ce que j’ai indique precedemment il emmene aussi


            • tonimarus45 22 avril 12:44

              @titi le pays qui le plus perdu en pourtentage est la pologne, est tres proche l’union sovietique .la bielorussie et l’ukraine c’etait union sovietique non ?


            • Seth 22 avril 12:54

              @tonimarus45

              Nozamizamériqins : dans les 290/300 000.


            • tonimarus45 22 avril 13:50

              @titi-curieux que vous ne citiez pas dans vos pourcentages les etats unis ??,Pertes humaines (militaire et civiles ) des etats unis lors de la seconde guerre mondiale "0,32 POUR CENT ?


            • robert 23 avril 16:27

              @tonimarus45
              @robert-C’estFAUX

              , vous avez raison, les chiffres varient de 416.000 à 418.000
              je vais essayer de trouver le tableau de 1.1 mi


            • robert 23 avril 16:30

              @robert
              je viens de retrouver le lien , c’est sympa il y a toutes les guerres


            • titi titi 23 avril 19:44

              @tonimarus45

              Et donc ? Ca dit quoi ?

              Que les USA ont eu un impact sur le conflit moins important que les Nauru qui ont perdu 20% de leur population ?


            • La Bête du Gévaudan 21 avril 23:16

              On me ressort le pacte germano-soviétique comme un joker historique, une sorte d’antidote supposé à tout ce que j’avance. Sans contexte, sans nuance, sans honnêteté. Il faudrait rappeler, encore et toujours, que ce pacte fut signé après les accords de Munich, dans une Europe déjà trahie par ses élites occidentales, où la Tchécoslovaquie fut livrée sans combattre. Que l’URSS, isolée, tenta en vain de construire un front commun avec la France et la Grande-Bretagne.  

              Il n’y a que la vérité qui dérange... en quoi les Accords de Munich sur les Sudètes justifient-ils le Pacte Nazi-Communiste pour le dépeçage de la Pologne (et le massacre de son peuple) ? On attend avec intérêt vos « nuances » à ce sujet ! 

              En quoi cette « recherche échouée du front commun avec les vilains occidentaux » a-t-elle justifié que l’URSS arme et soutienne l’industrie de guerre raciste nazie pour attaquer la France et l’Angleterre ? On attend avec intérêt votre « honnêteté » sur le sujet ! 

              En quoi les premières lois racistes de Vichy (dès octobre 1940) n’ont-elles pas interrompu la collaboration des militants communistes avec l’occupant oppresseur nazi ? Vos éclaircissement savants sur le « contexte » seront précieux ! 


              • La Bête du Gévaudan 21 avril 23:24

                Quant à la barbarie génocidaire du communisme en lui-même, théorisée dès son origine comme une sorte de « violence nécessaire », elle n’a guère à envier à l’abomination nazie. L’hémiplégie mémorielle de l’Europe se situe aussi à ce niveau : les bobos occidentaux continuent d’aduler une doctrine aussi fausse qu’atroce et sanguinaire. Il serait temps, en effet, de faire un travail mémoriel !

                Le socialisme, qu’il soit de classe ou de race, est un immense échec. Avec lui sombre corps et biens une bonne part des prétentions intellectuelles de la modernité. En vérité, ce sont 200 ans d’arrogances philosophiques bruyantes qui se sont fracassés dans les charniers d’Hitler et Pol-Pot.

                A un moment donné, il faudra remettre en question les bases philosophiques de ces doctrines qui ont conduit l’humanité à l’enfer moderne. Dès leur apparition, ces doctrines avaient été critiquées (souvent avec nuance) par d’autres philosophes qui ont été raillés comme de vulgaires bouffons réactionnaires ou libéraux-conservateurs. Après le XXème siècle, on voit mieux où étaient les bouffons intellectuels et à quel point ils étaient sinistres.


              • tonimarus45 22 avril 01:38

                @La Bête du Gévaudan—«  »« En quoi les premières lois racistes de Vichy (dès octobre 1940) n’ont-elles pas interrompu la collaboration des militants communistes avec l’occupant oppresseur nazi ? Vos éclaircissement savants sur le « contexte » seront précieux ! »«  » dites vous —C’est faux et vous le savez


              • tonimarus45 22 avril 09:52

                @La Bête du Gévaudan et vous avez oublie de terminer avec « vive marine » ;ben voyons


              • La Bête du Gévaudan 22 avril 15:33

                @tonimarus45

                les lois racistes n’ont nullement engagé les communistes dans la résistance... d’ailleurs, pourquoi les militants marxistes qui avaient scellé un pacte avec le racisme nazi dès 1938 auraient-ils été déstabilisés par l’immondice d’un régime avec lequel ils s’étaient sciemment alliés ?

                D’ailleurs, l’idée même de collaborer avec l’occupant nazi qui occupait et opprimait la patrie est une idée tellement révélatrice en elle-même, qu’elle montre assez ce que furent les militants communistes et ce qu’est le communisme en tant que doctrine.

                Ce n’est pas l’occupation allemande, l’asservissement de la nation, l’exploitation du peuple, la répression des résistants, ni la persécution raciste, qui a engagé les communistes dans la résistance... c’est uniquement l’attaque contre la Russie soviétique... cela signifie clairement que les communistes se fichaient éperdument du reste, qui n’était pas un critère déterminant pour eux.

                Cela se confirme aujourd’hui : les militants marxistes et communistes s’allient ouvertement avec les théoriciens racistes, les antisémites, les einsatzgruppen islamo-fascistes, les milices de casseurs bourgeois, les pillards et les violeurs lumpen-prolétaires, les obscurantistes théocrates, les oligarchies européistes et les sophistes tiersmondistes sans vergogne...


              • Fanny 22 avril 17:52

                @La Bête du Gévaudan
                On attend avec intérêt votre « honnêteté » sur le sujet ! 

                Pour moi, c’est assez simple à comprendre.

                J’avais un collègue aujourd’hui disparu, Pierre Chavy, héros de la résistance en arme contre les nazis qui m’avait un jour confié : « tu sais, quand j’ai choisi la résistance, j’aurais pu tout aussi bien tomber de l’autre côté ».

                On n’a pas idée aujourd’hui de l’état d’esprit des dirigeants et de la population en 1940 et précédemment.

                Staline, qui ne parvenait pas à s’allier aux Occidentaux contre Hitler, pouvait parfaitement anticiper une alliance des Occidentaux avec Hitler et chercher à la contrer. Le Pacte était sans doute pour lui une façon de contrer cette alliance, de prendre les Occidentaux de vitesse après Münich. Une stratégie qui peut se défendre, dans le contexte de l’époque (en passant, ce Pacte a coûté la vie à un membre de ma famille).


              • Cassandre G Cassandre G 21 avril 23:41

                Mémoirel n’est pas dans le dictionnaire. Et c’est précisément pour cela qu’il m’a paru nécessaire.

                Il fallait un mot juste, un mot rare, pour désigner ce processus — humainement indicible mais politiquement redoutable — par lequel un pouvoir, souvent ostentatoire, animé par une idéologie figée ou même par une forme de haine, façonne, prescrit ou interdit les mémoires, au nom d’un récit qu’il juge plus acceptable face à sa propre conscience refoulée.

                Face à l’attitude rigide et autoritaire de Mme Kallas, étrangement insensible, je n’ai pas trouvé dans le lexique disponible ce que la situation exigeait. Alors, je l’ai créé, pour mieux m’exprimer, pour nommer l’indicible. Pour dire l’impensé. Pour rappeler qu’à chaque geste de menace du pouvoir sur les mémoires, il y a des silences imposés, des deuils refoulés, des vérités amputées.

                À ceux qui s’accrochent au dictionnaire, je propose de relire l’article. Pas pour la forme, mais pour en saisir la profondeur.

                Et si, à l’avenir, je devais encore trouver des mots pour parler de ce qui échappe à la parole, sachez que parfois, les mots nouveaux sont l’écho des silences d’hier — des silences que certains préfèrent oublier, mais que nous devons garder vivants.

                Un prochain article viendra approfondir cette réflexion. Mais d’ici là, je vous invite à réfléchir à ce que l’on choisit de commémorer, et à ce que l’on choisit d’effacer.

                Cassandre G


                • Cassandre G Cassandre G 21 avril 23:44

                  Mémoirel n’est pas dans le dictionnaire. Et c’est précisément pour cela qu’il m’a paru nécessaire.

                  Il fallait un mot juste, un mot rare, pour désigner ce processus — humainement indicible mais politiquement redoutable — par lequel un pouvoir, souvent ostentatoire, animé par une idéologie figée ou même par une forme de haine, façonne, prescrit ou interdit les mémoires, au nom d’un récit qu’il juge plus acceptable face à sa propre conscience refoulée.

                  Face à l’attitude rigide et autoritaire de Mme Kallas, étrangement insensible, je n’ai pas trouvé dans le lexique disponible ce que la situation exigeait. Alors, je l’ai créé, pour mieux m’exprimer, pour nommer l’indicible. Pour dire l’impensé. Pour rappeler qu’à chaque geste de menace du pouvoir sur les mémoires, il y a des silences imposés, des deuils refoulés, des vérités amputées.

                  À ceux qui s’accrochent au dictionnaire, je propose de relire l’article. Pas pour la forme, mais pour en saisir la profondeur.

                  Et si, à l’avenir, je devais encore trouver des mots pour parler de ce qui échappe à la parole, sachez que parfois, les mots nouveaux sont l’écho des silences d’hier — des silences que certains préfèrent oublier, mais que nous devons garder vivants.

                  Un prochain article viendra approfondir cette réflexion. Mais d’ici là, je vous invite à réfléchir à ce que l’on choisit de commémorer, et à ce que l’on choisit d’effacer.

                  Cassandre G


                  • Astrolabe Astrolabe 22 avril 19:48

                    @Cassandre G
                                  

                     « Certains ont tiqué sur ce mot rare, presque effacé des dictionnaires. Il est vrai que mémoirel n’est pas d’un usage courant. Mais ce n’est pas un caprice stylistique. »


                    Merci d’avoir infirmé ce que vous écriviez dans le corps de l’article car vous êtes libre d’inventer les mots qui vous conviennent, c’est aussi ça la démocratie.

                    Dans d’autres endroits moins libres c’est l’inverse, on ne peut même plus utilisé des mots existant dans le dico comme le terme « guerre  » ; sans risquer un procès !


                  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 15:37

                    @Cassandre G
                    J’avais à la lecture confondu avec mémoriel (source CNRTL) :
                    "Relatif à la mémoire. Images visuelles mémorielles (Warcollier, Télépathie, 1921, p. 46).Le refoulement paraît être, au niveau de la matière affective et mémorielle de la conscience, un aspect de ces fonctions d’organisation et de régulation qui règlent, plus bas que la conscience, la vie elle-même (Ricoeur, Philos. volonté, 1949, p. 375).La synthèse mémorielle dans la perception et la reconnaissance des objets (J. Vuillemin, Être et trav., 1949, p.161).

                    Rem. ,,Au lieu de « mémoriel », les psychol. emploient plutôt un dérivé technique du gr. mnèmè : mnémique, mnémonique, mnésique`` (Foulq. 1971, s.v. mémoire)."

                    Le recours à l’effacement de la mémoire était l’un des aspects de la dictature orwellienne de 1984. Quarante ans plus tard, nous y sommes.

                  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 15:54

                    @Cassandre G
                    Ils finiront par interdire les livres papier au nom de la préservation de la planète, ce qui leur permettra de les réécrire, notamment ceux d’histoire, en fonction des objectifs du jour. Tel personnage sera porté aux nues, considéré comme un héros universel, puis le lendemain comme un traître absolu, ou tel pays sera l’ami éternel pour le lendemain devenir l’ennemi irréconciliable, et tous les livres qui ont parlé de ce personnage ou de ce pays seront réécris selon les nouvelles modes. Il n’y aura plus d’incohérence, car plus de vraie mémoire, les anciennes versions étant systématiquement et intégralement effacées. Ceux qui garderont les vieux livres se verront dénoncés d’atteinte à l’intégrité de la planète et bannis de la cité (leurs comptes, N° d’enregistrement, etc. seront tout simplement effacés : ils n’existeront plus et n’auront jamais existé).
                    L’UE : la dystopie en marche.


                  • Cassandre G Cassandre G 24 avril 21:37

                    @Jean-Paul Foscarvel
                     smiley


                  • Samy Levrai Samy Levrai 22 avril 07:44

                    Très bon article.

                    Le pendant étant l’occupation militaire, encore et toujours 80 ans après, de tous les territoires libérés, soit juste un changement d’occupants et aussi un le même drang nach Osten que ceux d’avant...

                    Il y a aussi la même « légion des volontaires » contre cette fois le même ennemi éternel qui ne nous a jamais rien fait...


                    • Samy Levrai Samy Levrai 22 avril 07:47

                      C’est bel et bien l’URSS et l’URSS seule qui a vaincu les nazis, comme c’est a France et la France seule qui a vaincu les allemands lors de la Première.


                      • chantecler chantecler 22 avril 08:29

                        @Samy Levrai
                        Non , pour la 2éme proposition .
                        L’intervention des US a été centrale car notre pays était au bout du rouleau exsangue .
                        Sans parler des sacrifices anglais , lors des grandes offensives

                        Quant à l’URSS les troupes tsaristes ont été massacrées jusqu’au traité de Brest- Litovsk 1918 .
                        https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale

                        On peut être en désaccord avec l’histoire officielle mais de là à la triturer systématiquement .... !


                      • titi titi 22 avril 09:10

                        @chantecler

                        "L’intervention des US a été centrale car notre pays était au bout du rouleau exsangue

                        "
                        Non pas vraiment.
                        Tout d’abord la déclaration de guerre US date d’octobre 17.
                        En octobre 17, il faut que les soldats US soient recrutés, transportés en France, et surtout... équipés et formés par la France. Ce qui fait que ces soldats US interviendront très très tard et en très petit nombre dans le conflit.

                        Bien évidemment je ne dénie pas leur engagement et leur courage.

                        Je dis juste que la décision a été emportée ailleurs.
                        Si vous vous interessez au sujet, la guerre de 14-18, la décisions n’a pas été emportée en France, mais dans les Balkans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Spa_(29_septembre_1918)


                      • titi titi 22 avril 10:43

                        @Samy Levrai

                        « C’est bel et bien l’URSS et l’URSS seule qui a vaincu les nazi »

                        Je ne vois pas ce qui vous permet de l’affirmer.


                      • tonimarus45 22 avril 12:37

                        @titi les faits tout simplement


                      • Samy Levrai Samy Levrai 22 avril 20:10

                        @chantecler
                        Les anglais et les américains ont été d’une marginalité exemplaire en première guerre mondiale, idem contre les nazis.


                      • titi titi 23 avril 19:46

                        @Samy Levrai

                        "Les anglais et les américains ont été d’une marginalité exemplaire en première guerre mondiale, idem contre les nazis.

                        "

                        Ca c’est du vrai grand n’importe quoi.


                      • ddacoudre ddacoudre 22 avril 09:12

                        bonjour

                        Merci pour ce texte. L’occidentalisation de la pensée est un problème, car elle a conduit à une fracture intellectuelle. l’on ne peut pas demander à des clés à molette nécessaires que l’on forme pour produire de philosopher.

                        J’ai écrit en 1999 « rémunérer les hommes pour apprendre » devant le constat évident que j’ai fait tout au long de ma vie militante face au paradoxe où une instruction orientée pour faire des bacheliers à conduit à en faire des analphabètes de notre temps, dans le cadre d’une invariance d’échelle qui existe de tout temps entre les masses populaires instruites et les élites éduquées des réalités de l’Humain qui développe celles du monde et de l’humanité. La difficulté étant que dans un monde où les savoirs et les connaissances doivent être sus pour forger le développement d’un avenir , il faut pouvoir trier dans le passé, qui est notre seule source les informations, les événements nécessaires qui développeront, pour s’agréger dans le temps et nous fournir les éléments du développement d’un monde humaniste, et modifier, renverser ou maitriser nos instincts qui ont donné au fil du néolithique le capitalisme avec sa cohorte de pilleurs économiques et l’aboutissement d’armes de destruction de la vie.

                        l’histoire demeure les réalités des instants qui ont existé tels quels et dont nous ne gardons que d’infimes traces, et si en plus nous les travestissons par convictions politiques, les événements qui en découleront seront biaisés et conduira à ce que tu dénonces.

                        Ce que je ressens, devant certaines réactions, ce n’est pas seulement de la tristesse ou de l’agacement. C’est une inquiétude plus profonde. 

                        Je partage parfaitement ce sentiment-là.


                        cordialement.https://ddacoudre.over-blog.com/2024/04/remunerer-les-hommes-pour-apprendre.essai-1999.html


                        • Cassandre G Cassandre G 24 avril 21:38

                          @ddacoudre
                          Un grand merci à vous smiley


                        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 avril 09:41

                          ’’ Sous prétexte que « l’eau a coulé sous les ponts », on nous intime d’oublier. Mais oublier quoi ? ’’

                          > « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre  » Winston Churchill

                           

                          ’’Et au profit de qui ? ’’

                          > Réponse : ’on’ 

                          « Il y a deux histoires, l’une que l’on enseigne et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable » (Honoré de Balzac)

                           

                           

                          ps. J’ai un Dictionnaire des mots rares et précieux : le mot ’mémoirel’ n’y est pas. Je dis ça je dis rien.


                          • tonimarus45 22 avril 10:27

                            @Francis, agnotologue il y a tant de mots qui ont disparu des dictionnaires quand d’autres sont apparus ???Ceci dit j’espere que vous avez compris ce que voulait dire l’auteur.En ountre d’autre mot utilise par le « rn » et repris par tout les medias aux ordres ,ne sont pas dans le dico et pourtant, personne n’a releve cela ?etonnant non ?


                          • chantecler chantecler 22 avril 10:44

                            @tonimarus45
                            Si chacun invente un néo vocabulaire ou son propre dictionnaire ça ne va pas être facile de se comprendre .... !

                            Ca va même devenir une gageure !

                            Pourtant ici le texte , l’auteur sont clairs et intéressants , comme je l’ai signalé , mais à quoi bon utiliser un néologisme alors que le mot mémoriel existe , qu’ il est consensuel ,que tout le monde le connaît , et qu’il convient très bien ?
                            On a déjà bien du mal avec le franglais et la surutilisation des sigles en sciences, en politique etc etc ...

                            Si c’est pour faire apparaître de force une originalité ou encore remettre le RN sur le tapis , il est possible de s’en passer ....

                            Cela dit je m’en tape !

                            On peut discutailler de rien à l’infini : ça devient la mode mais ça ne fait pas avancer le ou les schmilblicks .

                            Par contre je perds du temps pour que dalle !

                            Faudrait donc s’entraîner à parler pour ne rien dire avec des mots inconnus : c’est moderne ,dans l’air du temps .Pour ceux qui n’ont pas autre chose à foutre .


                          • tonimarus45 22 avril 13:54

                            @chantecler oui vos avez raison, sauf que l’on releve certains neo vocabulaires et d’autes non ?etonnant non ?


                          • robert 22 avril 11:18

                            puisque vous êtes là, pouvez vous expliquer l’ouverture du compte sous « gilles-dem »

                            puis son changement immédiat vers l’actuel pseudo ?


                            • tonimarus45 22 avril 13:55

                              @robert a qui vous adressez vous ??? et que voulez vous dire ?soyez plus precis s’il vous plait


                            • Fanny 22 avril 17:23

                              Je crains que vous n’ayez un train de retard.

                              Vous êtes toujours dans la configuration idéologique des USA maîtres du monde, vainqueurs de deux guerres mondiales en 1945 et 1991. Vainqueurs héroïques contre deux régimes atroces, le soviétique et le nazi (dans l’ordre d’apparition). Victoire idéologique contre la guerre des classes et la dictature du prolétariat d’une part, victoire militaire contre le racisme le plus meurtrier jamais vu d’autre part. Victoire du Bien contre le Mal en un mot, au nom de la Liberté.

                              Cette vision du monde est inscrite dans nos esprits formatés depuis 80 ans, depuis l’enfance pour ce qui me concerne. Je me souviens de mon instituteur se moquant du dirigeant soviétique Boulganine, car un élève avait un patronyme à consonance semblable. 80 ans de matraquage idéologique au nom de la défense (assez crédible) de la Liberté ne s’effacent pas facilement.

                              Cet état d’esprit permet, en passant, d’effacer qu’un pays en majorité analphabète en 1917 s’est trouvé globalement instruit en 1940. Une des raisons, sans doute, pour lesquelles les Russes n’ont pas plaidé coupables après 91, certains regrettant encore aujourd’hui Staline.

                              Tout cela, c’est le passé. L’URSS a disparu, dans un mouvement de décolonisation de l’Empire russe/soviétique, mouvement qui s’achève actuellement en Ukraine. L’Allemagne est redevenue démocratique et s’est réunifiée, devenant la première puissance de l’UE. Le communisme nous pose toujours problème, mais pour d’autres raisons : il ne nous challenge plus au plan idéologique, mais au plan du développement technologique et de la richesse matérielle !

                              Les centaines de bases militaires US sont toujours là partout sur la planète, nous vivons toujours en Europe sous parapluie nucléaire américain, avec l’idée que nous sommes toujours les maîtres du monde, sinon économiquement, du moins historiquement (nous avons inventé les règles qui gouvernent le monde, et avons généré l’hyperpuissance) et moralement (c’est ce qui nous reste, la morale et la démocratie, mais nous ne comprenons pas que ce soit contesté).

                              Mais, je me répète, c’est le passé. Le monde change, de nouvelles frontières idéologiques et économiques se dessinent à la faveur des deux guerres qui font la une de nos médias : l’Ukraine et Gaza. Il nous faut comprendre que nous ne sommes plus les maîtres du monde, ni militairement (l’Ukraine), ni moralement (Gaza). D’autres nous valent bien. Après l’époque coloniale, l’époque néo coloniale s’achève.

                              Le dernier président des Etats-Unis, Donald Trump, a anticipé cette mutation, essentiellement politique et spirituelle (l’esprit occidental doit muter). Il reconnaît l’existence d’autres grandes puissances, avec leurs zones d’influence, qu’il va falloir challenger au plan économique et autres. Mais il a renoncé à la vision Bush/Clinton de la nation exceptionnelle qui doit normaliser la planète sur le modèle US, par la force des armes. L’Europe n’est plus son problème, juste un gros concurrent.

                              L’Europe a bien du mal à se repositionner dans ce nouveau monde. Elle est un peu perdue. Comme un adolescent quand il doit quitter ses parents, quitter la sécurité du cocon familial (le parapluie US). Le grand large l’effraie. Alors elle régresse dans une russophobie délirante lui rappelant les 70 ans d’antisoviétisme, elle régresse dans des rêves de Grande Europe incluant Ukraine, Moldavie, Géorgie, Bielorussie … et pourquoi pas Russie (Attali). C’était autrefois le rêve d’un petit moustachu, en excluant le racisme et le génocide.

                              En attendant d’y voir plus clair, de se réveiller de ses rêves régressifs, l’Europe réarme. On verra bien ce qu’il en ressortira : Papa US est toujours là pour le cas où ça tournerait mal avec la Russie.


                              • xenozoid xenozoid 22 avril 18:15

                                lets fiction... ;

                                L’administration Trump et l’administration Biden avant elle n’ont jamais eu l’intention de s’attaquer à la cause réelle du conflit en Ukraine - l’expansion de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie et tout au long de celles-ci, avec la ferme intention d’absorber inévitablement la Russie elle-même. Pour cette raison, une paix véritable n’a jamais été possible, indépendamment de la rhétorique publique et des gestes vides de l’administration Trump à l’égard de la Russie.

                                La Russie, pour sa part, a laissé la porte ouverte à des négociations honnêtes et a fourni aux États-Unis d’amples rampes de sortie à la fois d’une guerre par procuration ingagnable et d’une confrontation indéfinie avec la Russie à l’avenir. Les États-Unis ne sont manifestement pas intéressés.

                                Comme la Syrie l’a démontré, une guerre par procuration que les États-Unis ont perdue à un moment donné peut être gelée, revisitée et finalement gagnée s’ils sont capables de surcharger des adversaires désignés comme la Russie et l’Iran pendant suffisamment longtemps et de manière suffisamment étendue ailleurs. Les États-Unis se sont déjà engagés dans un conflit armé avec le Yémen et menacent de faire la guerre à l’Iran, ce qui oblige une fois de plus la Russie à prendre des décisions difficiles concernant l’investissement de ses ressources militaires limitées par rapport à la capacité apparemment infinie des États-Unis à créer de l’instabilité et des conflits dans le monde entier.

                                La survie et le succès du multipolarisme dépendent de la coopération du monde multipolaire contre les tentatives des États-Unis de réaffirmer leur primauté - non seulement par la guerre directe et par procuration, mais aussi par la coercition économique et l’ingérence politique - et de comprendre qu’une guerre des États-Unis contre la Russie en Ukraine ou une guerre par procuration menée contre la Syrie au Moyen-Orient est, en fait, une guerre contre la montée du multipolarisme et la promesse de paix et de prospérité qu’il offre.


                                • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 11:51

                                  Cela est révélateur d’un basculement.

                                  Les analyses de Lacroix-Rizz montrent que les élites bourgeoises françaises étaient plutôt favorables au nazisme, en réponse au front populaire notamment.

                                  L’Allemagne n’a pas été autant dénazifiée que cela, la France très partiellement. L’ultra-droite s’est simplement adaptée dans le contexte de la découverte des camps.

                                  Il ne faut oublier que l’Allemagne avait demandé le retrait de Nuit et Brouillard, à Cannes, d’Alain Resnais.

                                  Kurt Waldheim, ancien nazi, a été à la tête de l’ONU, et aujourd’hui Ursula Von der Leyen, héritière de nazis, est à la tête de l’Europe.

                                  Les USA avaient un temps espéré mette Laval à la tête du gouvernement de la France et les Anglais ont poursuivi en Grèce l’élimination des résistants communistes (voir le film Le voyage des comédiens de Theo Angelopoulos).

                                  L’UE a été créée à l’origine comme barrage au bolchevisme, mais surtout comme moyen pour l’élite bourgeoise, devenue élite financière, de conserver le pouvoir. Il y a une méfiance vis-à-vis du peuple qui aujourd’hui est exacerbée.

                                  La guerre actuelle en est la poursuite, toujours la même, celle de l’élite contre le peuple, toujours, sans cesse se renouvelant, sous de nouvelles formes, jusqu’à ce qu’une catastrophe vienne faire échouer ces plans que les générations suivantes remettent à l’ordre du jour.

                                  C’est pourquoi il faut effacer des mémoires les luttes populaires anciennes afin d’étouffer les nouvelles. Mais au final, ces luttes reviennent, car c’est tout simplement une question de vie ou de mort. Et que la démocratie, la vraie, celle du peuple, finit par ressurgir pour ensuite être à nouveau détruite.

                                  Nous sommes dans la phase descendante de destruction de la démocratie par les élites mêmes. Mais les modifications tectoniques en cours sur le plan géopolitique rendent ces poussées de fièvre nazies européennes un peu ridicules. L’UE est tout simplement en train de disparaître.


                                  • titi titi 23 avril 21:08

                                    @Jean-Paul Foscarvel

                                    "Les analyses de Lacroix-Rizz montrent que les élites bourgeoises françaises étaient plutôt favorables au nazisme, en réponse au front populaire notamment.

                                    "

                                    Et le PCF également, puisque suite au pacte Germano Soviétique, celui-ci appelait les soldats francais à mettre crosse en l’air et à accueillire les allemands.


                                  • Cassandre G Cassandre G 24 avril 21:41

                                    @Jean-Paul Foscarvel
                                     smiley


                                  • Pierre Pierre 24 avril 14:28

                                    Il n’y a pas un village de France qui n’a pas son monument à la mémoire de ses soldats tués lors des deux guerres mondiales. Comment se fait-il que tant de Français, surtout de l’élite, rejettent 27 millions de morts de leur mémoire et les assimilent même parfois à des envahisseurs ?

                                    Mon explication est que le régime communiste a fait vaciller le capitalisme libéral en le challengeant et en le forçant à lâcher des concessions sociales jusqu’à la fin de l’Union soviétique. Il a alors juré de ne plus permettre l’émergence d’un système concurrent mais malheureusement pour lui, un système conservateur basé sur un capitalisme mixte, Etat - privé, a progressivement émergé en Russie et il obtient une large adhésion populaire. Pour la deuxième fois, le danger pour le capitalisme libéral vient de Russie et il a décidé d’éradiquer ce pays en le mettant à genoux pour que plus aucun danger ne vienne de là à l’avenir.

                                    Effacer le sacrifice extrême du peuple russo-soviétique de la mémoire est une tentative de le punir pour sa volonté de ne pas se soumettre aux normes que veulent imposer les globalistes du forum de Davos et les néoconservateurs internationaux. 

                                    Juste pour information. Savez-vous que votre article a été traduit en russe et publié sur le site INOSMI ?

                                    https://dzen.ru/a/aAlXpztc7VcIM12Z

                                    Traduction possible avec Google


                                    • Cassandre G Cassandre G 24 avril 21:54

                                      @Pierre
                                      Bonjour Pierre, merci à vous pour vos éclaircissements ! Je ne savais pas que mes articles sont publié en Russie ! Bien à vous smiley


                                    • Cassandre G Cassandre G 25 avril 23:13

                                      Chères et chers commentateurs :

                                      Le concept de Mémoirel que je présente ici n’est pas un outil pour justifier une position ou un récit spécifique, mais une clé urgente pour comprendre comment nos mémoires collectives, façonnées et parfois manipulées, influencent nos réactions face aux crises. En ce moment, où les conflits semblent se multiplier, ce concept devient vital.

                                      Les narratifs dominants qui forgent nos identités, nos divisions, nos luttes, peuvent nous enfermer dans des perceptions rigides, alimentant la rage et la confrontation. Mémoirel nous invite à prendre un pas de recul, à questionner ces récits et à comprendre que ce qui nous oppose souvent découle de mémoires collectives parfois déformées ou mal interprétées.

                                      Je crois sincèrement que c’est une réflexion nécessaire, presque une urgence, pour tenter de dépasser nos conflits idéologiques et trouver un chemin vers une compréhension plus humaine et nuancée de nos divergences. C’est un appel à l’introspection collective, pour adoucir les rancœurs et ouvrir un espace de dialogue.

                                      Cassandre G


                                      • lephénix lephénix 27 avril 23:07

                                        merci pour cet article indispensable et la référence non moins indispensable à Calvo...

                                        un bemol, cependant : les Russes n’ont jamais été « communistes » pour la simple raison que le « communisme » n’a jamais été un mode de « gouvernance » (il s’agissait juste d’une captation oligarchique de plus en « capitalisme d’état » ou capitulisme...) et ils n’ont pas « sauvé le monde » en mode hollywood, ils ont juste sauvé leur monde connu en âme, armes et conscience, ce qui est déjà beaucoup...


                                        • Cassandre G Cassandre G 30 avril 22:27

                                          Merci à vous, lecteurs.
                                          Vos réactions confirment ce que Cassandre pressent : penser hors cadre dérange.
                                          Aux âmes qui y voient un appel à la nuance — merci. Vous savez que la vérité se niche dans les interstices, pas dans les slogans.

                                          À ceux que cet article blesse : vos insultes m’attristent, mais ne m’étonnent pas.
                                          Quand le débat se réduit à des anathèmes, c’est le monde des idées qui rétrécit. Je ne vous en veux pas. Nous avons tous nos prisons mentales.

                                          Le cœur de ma démarche ? Je ne défends aucun camp. Je cherche.
                                          Je confronte les sources — discours de Poutine, rapports de l’ONU, médias dominants, contre-récits. Comprendre n’est pas adhérer. C’est un acte de liberté, aussi inconfortable soit-il.

                                          Et maintenant ?
                                          D’autres textes viendront. Pas par provocation, mais parce que taire ces sujets reviendrait à trahir ceux qui, comme moi, refusent l’amnésie organisée.

                                          Pourtant, chaque mot a un coût. Ma famille me supplie d’arrêter. Ils ont peur.
                                          Et moi, je me sens comme cette chèvre qui cogne son front contre un rocher, obstinée, sachant qu’elle ne le brisera pas. Comme elle, je ne cherche pas à gagner. Juste à témoigner que le rocher existe.

                                          Mais peut-être, en persistant, finira-t-elle par creuser une fissure.
                                          Une brèche où germera une fleur sauvage. Ces fissures ne sont pas pour moi. Elles sont pour ceux qui, demain, voudront voir au-delà.

                                          Je ne promets rien.
                                          Juste ceci : tant que des lecteurs tendront l’oreille à ces Échos Mémoirels, Cassandre murmurera.
                                          À mi-voix. Pour ne pas déchirer les siens.


                                          • JPCiron JPCiron 15 mai 08:30

                                            la Bête rôde encore — sous d’autres masques >

                                            Oui, souvent parée de plumes de Vertu.



                                            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 mai 09:15

                                              @JPCiron
                                               
                                              ’’ < la Bête rôde encore — sous d’autres masques >
                                              Oui, souvent parée de plumes de Vertu. ’’

                                              >
                                              Pasolini disait :
                                               
                                              « Pour se protéger, la bourgeoisie inventera un antifascisme contre un fascisme qui n’existe plus »
                                              « Le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme »

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