• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le coup d’Etat permanent de l’écologisme

Le coup d’Etat permanent de l’écologisme

Il était une fois l’économie, aussi vieille et primordiale que l’instinct grégaire des hommes, sans laquelle nulle vie communautaire n’est concevable ici-bas. Les évolutions chaotiques de ses divers modes de fonctionnement, à travers des âges, n’ont jamais été en situation d’enrayer l’inévitable croissance de l’altération de notre milieu naturel et ne le seront probablement jamais. Pire, elles ont peu ou prou obéi à un processus darwinien de convergence vers la forme du système « production-consommation de richesses » que nous connaissons aujourd’hui, provisoirement la plus achevée : l’économie de marchés. Affirmer qu’ici-bas la suprématie de cette dernière n’est quasiment plus contestée par personne ne relève pas de l’abus de langage.

Pour autant, partout dans le monde, la longue histoire de l’économie n’a jamais été distincte de l’histoire sociale. Jusqu’ici, elle est même demeurée inféodée au devenir des divers pouvoirs politiques. Si, dans son principe, cette subordination est difficilement contestable, on observe que la synergie sociale devant logiquement en résulter ne donne sa pleine mesure qu’en démocratie. Certes, toutes les nations commerciales ne sont pas des démocraties et l’éthique du négoce demeurera longtemps plus imprégnée de la cupidité naturelle des hommes que d’un quelconque souci de solidarité. Cependant, même si les errements de la planète financière tendent à devenir incontrôlables, même si les gouvernements sont désormais dépourvus de la moindre capacité d’administration directe d’une économie de marché mondialisée, l’expérience a montré que cette économie-là vaut toujours mieux que l’économie planifiée.

La démocratie économique ne peut être autre chose qu’une émanation de la démocratie sociale dans laquelle le pouvoir politique se doit de contrôler souverainement toutes les activités communautaires, sans exception. Néanmoins, sa préservation ne saurait en aucune manière légitimer le mélange des genres. L’État démocratique est investi d’une responsabilité suprême et d’une seule : œuvrer au bien-être du plus grand nombre et à celui de sa descendance en favorisant les conditions de la prospérité et de l’optimisation du cadre de vie. À ce titre, il est seulement tenu de réglementer le jeu socio-économique en se gardant de le dévoyer. Contrôler l’activité économique du pays ne consiste pas à ériger un État entrepreneur industriel ou marchand, mais à établir le cahier des charges de l’exercice économique – le plus pertinent possible et le plus conforme à l’intérêt collectif – et à l’actualiser en permanence. Parallèlement, il a l’obligation d’en borner constamment les domaines de définition et les champs d’application.

Pour exercer un tel magistère opérationnel, l’État dispose d’un instrument imparable : la loi et le règlement. Sous réserve de ne pas substituer cet État aux acteurs en lice dans la confrontation économique – ni même à l’immiscer dans leurs politiques industrielles ou commerciales –, le caractère contraignant de la loi et du règlement ne souffre d’autres limites que celles fixées par la volonté populaire majoritaire, démocratiquement exprimées à travers les mécanismes institutionnels idoines. Cette volonté majoritaire peut parfaitement juger que la société est aujourd’hui confrontée à un péril environnemental bien plus prégnant et plus urgent à conjurer que la paupérisation croissante de la communauté nationale et en tirer les conclusions législatives qui lui paraissent s’imposer… les seules légitimes. Or, est-on bien sûr que notre République française, aux institutions si rigoureusement codifiées, continue imperturbablement de fonctionner ainsi ? Certainement pas !

L’examen attentif de notre histoire récente révèle qu’il n’a pas fallu plus de quelques années à Dominique Voynet, Yves Cochet et José Bové pour lester notre économie d’entraves dont les Français n’ont pas fini de mesurer les conséquences néfastes sur leur train de vie et sur la qualité de leur condition. Au temps de leur splendeur, le médecin virtuel et le professeur de mathématiques en déshérence étaient les chantres idéologiques d’un mouvement partisan, aujourd’hui laminé, n’ayant jamais représenté plus de 4 à 5 % du corps électoral, tandis que notre Poujade de l’agriculture pastorale continue de ne représenter que lui-même et ses cohortes de porte-flingue au nombre desquels l’inénarrable cabotin de l’audiovisuel, Noël Mamère. En considération de l’énorme capacité de nuisance des trois personnages, on ne peut retenir l’exclamation « cherchez l’erreur démocratique ! »

Il faut quand même rappeler ce qu’une minorité de compatriotes, négligeable dans les urnes, est parvenue à infliger à la trésorerie nationale et à notre patrimoine scientifique et industriel. À commencer par ce réacteur nucléaire de quatrième génération, opérationnel avec trente ans d’avance, jeté à la casse, sans état d’âme ni égard pour la vingtaine de milliards d’euros avancée par le contribuable pour construire et ferrailler sans délai ce fleuron de notre génie technologique. Nos descendants ne manqueront pas de porter un regard très sévère sur ce pitoyable déni de démocratie ; des descendants que les temps contraindront infailliblement à acheter, à prix d’or, des surgénérateurs aux Américains, aux Japonais, aux Indiens, voire aux Chinois.

Il y a eu ensuite la promulgation de cette loi scélérate obligeant EDF à acheter des énergies électriques, réputées renouvelables, à des prix prohibitifs, loi dépourvue de tout discernement et du plus élémentaire sens de la mesure, pour ne pas dire de la décence. Là encore, les Français n’imaginent pas à quel point la structure ubuesque de ce texte s’avérera de plus en plus calamiteuse pour leurs train et cadre de vie. Avec une électricité éolienne rachetée plus de deux fois et demie le prix de revient de l’électricité nucléaire, une électricité photovoltaïque environ… dix-huit fois (!), non seulement la métamorphose de leurs paysages va être fulgurante, non seulement ces gadgets ne contribueront qu’à la marge à l’indépendance énergétique de leur pays, mais l’exploitation de ces instruments ne pourra jamais survivre qu’à coups de subventions toujours plus importantes. On estime que, avant dix ans, le montant annuel de ces subventions – à la charge nette du contribuable et du consommateur ! – ne pourra pas être inférieur à 3 milliards d’euros pour chacune des deux filières. Nos déshérités, toujours plus nombreux, ne manqueront pas d’apprécier.

Enfin, la qualification d’exploit revient sans conteste à l’action du chef autoproclamé des talibans de l’agriculture vertueuse : José Bové. Dépourvu de tout mandat électif, ce fils d’aristocrate pur sucre, déguisé en paysan, a quand même réussi le tour de force de brouiller durablement l’énoncé de la problématique de recherche sur les OGM, de tenir en respect universités et laboratoires spécialisés, de paralyser, chez eux, toute velléité d’investigation scientifique offrant le moindre soupçon de collusion avec les industriels de la semence. Résultat, tout porte à croire que la filière française des OGM ne se relèvera jamais de la « fatwa bovéienne ». Peu importe à son auteur que les filières américaines et asiatiques soient trop heureuses de suppléer la carence : il estime que son pays se passera fort bien d’emplois marqués du sceau de l’infamie.

Ainsi va, chez nous, la déliquescence de l’éthique et de l’autorité républicaines. Pourtant, le pire est encore à venir. Car le plus dangereux de tous les Savonarole célébrant le crépuscule du scientisme est aujourd’hui à l’œuvre. Il s’appelle Nicolas Hulot. D’autres, avant moi, ont hurlé dans le désert que ce monsieur n’a pas plus de légitimité démocratique que de légitimité scientifique. La seule légitimité dont il peut, à la rigueur, se prévaloir est celle que lui reconnaissent ses très nombreux thuriféraires avec lesquels il communie dans une église devenue universelle : l’audiovisuel. Tel un moderne Jésus-Christ, il peut donner toute la mesure de son magnétisme dans ce nouveau royaume de Dieu taillé sur mesure pour ses prêches hollywoodiens. Notre démiurge possède, en effet, un redoutable avantage sur son illustre devancier : la mise en scène esthétique et affective d’un réel reconstitué, qu’il est en mesure de donner à voir et à entendre. Une emprise aussi imparable sur la conscience collective est désormais de nature à fausser gravement l’expression démocratique, sans que personne ne s’en émeuve.

Au contraire, encouragés par l’union sacrée d’une classe politique convertie à l’écologisme, les barons de la Sarkozie n’ont pas attendu les prochaines consultations pour ranger au rayon des vieilleries sociétales le principe ringard du scrutin, de la délégation et de la représentativité. Ardents pratiquants parmi les pratiquants et fidèles de l’église audiovisuelle, ils ont été subjugués par l’oracle du nouveau prophète et n’ont de cesse de lui témoigner des signes d’allégeance. Le zèle irrépressible des apôtres Borloo et Kosciusko-Morizet en devient grotesque. Il n’empêche pourtant pas le mentor de manifester son intransigeance et, à l’occasion, de tancer le manque d’intégrisme de ses ouailles gouvernementales… Et l’homme n’est encore l’élu de personne : on imagine sans peine ce que serait la France sous le régime hulotiste !

Nos compatriotes doivent bien se convaincre que la question aujourd’hui posée à la nation n’est pas de savoir si le diagnostic établi par Nicolas Hulot sur la réalité du péril environnemental est fondé ou non ; au demeurant, je conviens volontiers qu’il peut l’être dans ses grandes lignes. La question est de savoir si, d’une part, la place prise, dans la politique gouvernementale, par la croisade du producteur TV et la prééminence de ses thèses sont aujourd’hui légitimes. Elle est de savoir, d’autre part, si un Nicolas Hulot élu serait un inspirateur providentiel de la politique globale de la France, au cours des prochaines années dont tout le monde s’accorde à reconnaître qu’elles seront les années de choix cruciaux pour l’avenir de notre communauté. En d’autres termes, serait-il suffisamment compétent, clairvoyant et impartial pour hiérarchiser, dans l’intérêt général, les urgences et les efforts à consentir, appelés par les défis géopolitiques, économiques, sociaux, scientifiques et, bien sûr, environnementaux (climat, ressources naturelles, écosystèmes…) qui s’annoncent. Ma réponse est clairement non à toutes ces questions.

Outre ses partis pris notoires et irrévocables sur plusieurs des thèmes fondamentaux de sa propre problématique, ma réponse se fonde sur son comportement public. Durant la campagne présidentielle, il n’a eu de cesse de donner des gages de sa neutralité politique, de la distance mise entre lui et un engagement partisan jugé inconvenant, le tout semblant dicté par une sagesse quasi-cosmogonique. Nombre de nos compatriotes lui auraient sans doute donné, sinon le Bon Dieu sans confession, au moins leurs suffrages. Le masque de l’imposteur est tombé. Ses accointances avec les Verts français et européens sont désormais notoires, il fait sans vergogne l’éloge de José Bové et déclare le plus tranquillement du monde que seule une politique résolument de gauche est compatible avec son projet. Je n’irais pas jusqu’à faire dire à ses contacts avec la LCR ce qu’aucune présomption ne me permet d’avancer. Mais, un tel faisceau d’observations suggère irrésistiblement l’hypothèse d’un scénario post-électoral de 2012 qui fait froid dans le dos.

Cher M. Hulot, aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de rester suspendu à vos lèvres pour vous écouter parler. Tout ce que la France compte de personnages publics vous fournit des voix avec empressement, notamment politiques et médiatiques. En m’adressant à eux, je m’adresse donc à vous et vous dis ceci. « Avant de jeter les forces vives de la Nation dans la construction d’un monde viable pour nos enfants et petits-enfants, il convient de commencer par permettre à ces derniers d’exister décemment, ce qui, dans le contexte actuel, prend déjà la forme d’un authentique challenge. En tout état de cause, ce projet sociétal de l’écologisme caviar me paraît suspect. Aussi, avant d’envisager de jeter par-dessus bord les bouches inutiles – corollaire inéluctable d’une austérité préconisée à grande échelle, qui ne dit pas son nom – ses promoteurs devront-ils m’apporter la démonstration irréfutable que le génie humain n’est pas en mesure d’empêcher le bateau de sombrer. J’ai de bonnes raisons de douter de la capacité de vos coreligionnaires à m’apporter une telle démonstration. C’est pourquoi je ne laisserai pas, sans réagir, la gangrène de la taxe ou du bonus-malus écologiques corrompre le niveau de vie de mes enfants au-delà du seuil du tolérable, fixé, pour eux-mêmes, par la majorité des parents d’aujourd’hui.

Comptez donc sur moi – et sur un plus grand nombre de compatriotes que vous ne croyez – pour vous barrer la route d’un niveau de responsabilité politique que, personnellement, je considèrerais comme une calamité pour le pays. Il est vrai que, jusqu’ici, vous n’avez pas eu besoin de conquérir le Parlement pour exercer une influence indue sur la politique gouvernementale. Tôt ou tard, il va bien falloir que les Français se décident à rétablir l’esprit de la légalité républicaine. Mais, pour cela, je fais confiance à leur lucidité… et aux limites de leur tolérance au sacrifice.  »

André Pellen, lobbyste du nucléaire civil… bénévole


Moyenne des avis sur cet article :  2.76/5   (134 votes)




Réagissez à l'article

122 réactions à cet article    


  • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 29 septembre 2008 12:51

    La logorrhée habituelle de M. Pellen ! Seul élément décryptable, sa vébération absolue pour l’atome. A trop parler d’intégrisme, M Pellen ne parvient pas à cacher que c’est lui qui en est frappé. Les nucléocrates avaient annoncé des dizaines, voire des centaines de surgénérateur pour l’an 2000. Résultat : un flop total avec Superphénix, un accident grave à Monju (Japon), un BN600 qui vivote en Russie. Si c’est ça l’avenir du nucléaire, tant mieux : la fin de l’atome est pour bientôt !


    • sisyphe sisyphe 29 septembre 2008 15:03

      Pellen, c’est un anagramme de Le Pen. 
      Un hasard ? 
       smiley


    • manuelarm 29 septembre 2008 15:15

      je te conseile de revoir la définition d’anagramme.


    • l ecolo 29 septembre 2008 16:15

       

      À Stéphane Lhomme, qui a écrit : « La logorrhée habituelle de M. Pellen ! Seul élément décryptable, sa vébération absolue pour l’atome. » (sic)

       

      Ce qui vous caractérise, vous, M. Lhomme, c’est votre imperturbable technique de dénigrement et votre fuite systématique devant le débat. Ainsi que votre inaptitude a vous exprimer dans une langue correcte.

       

      Rien d’étonnant, dès lors, à ce que vous admettiez n’avoir pas réussi à « décrypter » – ce qui signifie que vous n’y avez donc rien compris – le discours d’André Pellen qui, je le rappelle, est seulement partisan de l’utilisation d’un éventail d’énergies le plus étendu possible, dont l’énergie nucléaire ne doit pas être arbitrairement exclu.

       

      Le fait que vous ne puissiez user que de dérision envers les réacteurs à neutrons rapides est l’indication absolue que vous ne pouvez leur opposer aucun argument rationnel.

       

      Vous avez, une nouvelle fois, fait la brillante démonstration que l’anti-nucléarisme que vous prônez n’est qu’une idéologie qui ne veut tenir compte d’aucune réalité ni scientifique, ni économique, ni sociale.

       


    • sisyphe sisyphe 29 septembre 2008 16:46

      par manuelarm (IP:xxx.x20.85.194) le 29 septembre 2008 à 15H15
      je te conseile de revoir la définition d’anagramme.

      Ah !
      Voyons donc la définition :

      Une anagramme (du grec ανά, « en arrière », et γράμμα, « lettre ») est le résultat de la permutation des lettres d’un ou plusieurs mots de manière à produire d’autres mots

      Et donc, l’intervention de manuelarm, outre qu’elle est inutile, contribue à le faire passer pour un inculte. 
      Mal essayé !

       smiley


    • sisyphe sisyphe 29 septembre 2008 16:53

      							par l ecolo (IP:xxx.x9.168.160) le 29 septembre 2008 à 16H15 							
      							

      															
      							 								

      Vous avez, une nouvelle fois, fait la brillante démonstration que l’anti-nucléarisme que vous prônez n’est qu’une idéologie qui ne veut tenir compte d’aucune réalité ni scientifique, ni économique, ni sociale.

      ...et que les déchets nucléaires, comme les messages dans "Mission impossible", vont s’autodétruire tout seuls...
      Sinon, je suis sûr que "l’écolo" acceptera de les stocker dans son jardin...
      N’est-ce pas ? 
       smiley


    • l ecolo 30 septembre 2008 09:46

       À sisyphe qui a dit : « ...et que les déchets nucléaires, comme les messages dans "Mission impossible", vont s’autodétruire tout seuls... Sinon, je suis sûr que "l’écolo" acceptera de les stocker dans son jardin... N’est-ce pas ? »

       

      Eh bien, oui, je suis heureux de vous apprendre que ce que vous appelez des « déchets nucléaires » possède la particularité de perdre au fil du temps, et de façon exponentielle, le pouvoir d’émettre des radiations, et de se transformer en un métal stable. Il n’est donc pas faux, ni même exagéré, de dire qu’ils vont s’autodétruire (je n’ajoute pas « tout seuls » pour éviter un pléonasme).

       

      En ce qui concerne mon jardin, ou, pour être précis, ma terrasse encore très joliment fleurie en ce moment, je vous certainement vous surprendre en vous apprenant qu’en fouillant et en analysant, on peut y trouver, comme dans toutes les terrasses et tous les jardins du monde, des métaux radioactifs en totale liberté.

       

      Il est même possible d’aller plus loin : tout ce que nous ingérons, tout ce que nous inhalons, tout ce que nous touchons contient des matières radioactives et émet des radiations.

       

      Dans un corps humain ordinaire il se produit une dizaine de milliers de désintégrations par seconde et chacun de nous est radioactif à la hauteur d’environ 1 000 Bq.

       

      Tout cela pour vous assurer que, ayant pleinement conscience de vivre depuis toujours, en pleine santé, dans un environnement radioactif, la perspective d’habiter près d’un lieu de stockage de produits de fission (ce que vous traitez de « déchets nucléaires ») aussi bien conditionnés qu’ils le sont en France – 80%, au moins, d’un fût constitue la protection d’au plus 20% de ces « déchets » qui vous obsèdent – n’a rien qui puisse me faire peur.

       

      J’espère ne vous avoir pas trop effrayé en vous faisant découvrir que le monde qui vous entoure n’est qu’un bain de radioacvité et que vous n’avez aucune possibilité d’y échapper, mais que, au contraire, j’ai pu vous libérer des fantasmes que vous entreteniez au sujet des « déchets nucléaires » et qu’ainsi vous passerez de meilleurs nuits.

       

      Bien à vous

       


    • sisyphe sisyphe 30 septembre 2008 12:05

      Mais bien sûr ; les "fantasmes" .. smiley

      Vous êtes gentil, mon gars, mais je vous renvoie à toute une série de liens :

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/09/22/la-polemique-sur-le-stockage-des-dechets-nucleaires-rebondit-en-allemagne_1098030_3214.html

      http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/09/06/se-souvenir-des-dechets-nucleaires_1092265_3244.html?xtor=RSS-3244

      http://www.monde-diplomatique.fr/1998/01/BOILLEY/9759

      http://www.greenpeace.org/france/news/inventaire-des-dechets-nucleai

      que, j’espère, vous aurez l’occasion de lire, et qui vous montreront la réalité de ce que vous appellez mes "fantasmes". 

      J’espère qu’ils ne vous empêcheront pas de dormir... mais qu’ils vous feront coucher un peu plus tard...
       smiley


    • l ecolo 30 septembre 2008 16:54

       à sisyphe qui me dit : « Vous êtes gentil, mon gars, mais je vous renvoie à toute une série de liens : … »

      Point 1 : je ne suis pas votre gars, que ce soit bien clair,

      Point 2 : je ne perdrai certainement pas mon temps à consulter des sites qui affirmeraient, sans quoi vous ne me les auriez pas indiqués, que la radioactivité ne peut décroître et que notre environnement est naturellement vierge de toute radioactivité ! La radioactivité décroît, sisyphe, et notre environnement est naturellement radioactif, ce sont des réalités auxquelles personne ne peut rien changer, ni en publiant des articles dans les journaux ou sur l’Internet, ni par des manifestations, ni même en s’emparant du pouvoir politique (les lois de la nature ne sont pas, heureusement, soumises aux caprices des humains).

      Point 3 : laissez donc, au moins pour un temps, vos diseurs de mésaventures de côté et renseignez-vous auprès de professeurs de physique, je sens qu’ils ont beaucoup de choses à vous apprendre et que ces choses vous surprendront.

       


    • sisyphe sisyphe 30 septembre 2008 18:42

      Point 1 : je ne suis pas votre gars, que ce soit bien clair,

      Point 2 : je ne perdrai certainement pas mon temps à consulter des sites qui affirmeraient, sans quoi vous ne me les auriez pas indiqués, que la radioactivité ne peut décroître et que notre environnement est naturellement vierge de toute radioactivité ! La radioactivité décroît, sisyphe, et notre environnement est naturellement radioactif, ce sont des réalités auxquelles personne ne peut rien changer, ni en publiant des articles dans les journaux ou sur l’Internet, ni par des manifestations, ni même en s’emparant du pouvoir politique (les lois de la nature ne sont pas, heureusement, soumises aux caprices des humains).

      Point 3 : laissez, donc, au moins pour un temps, vos diseurs de mésaventures de côté et renseignez-vous auprès de professeurs de physique, je sens qu’ils ont beaucoup de choses à vous apprendre et que ces choses vous surprendront.

      Point 1 : dont acte, mon cher 

      Point 2 : dommage pour vous que vous ne vouliez consulter des informations qui vous seraient utiles.
       Par ailleurs, vous détournez le sujet, et essayez de noyer le poisson ; il ne s’agit pas de la radioactivité de notre environnement, mais des problèmes posés par les déchets nucléaires, que vous évitez soigneusement. 

      Point 3 : laissez donc, au moins pour un temps, votre propagande acquise, et consultez donc des avis qui ne vont pas dans le sens de ce vous pensez déjà ; vous auriez beaucoup de choses à en apprendre, et ces choses vous surprendraient. 

      Tiens, à tout hasard, je vous remêt ces liens...(on ne sait jamais, des fois que votre nature psychorigide vous laisse un instant d’intérêt à vous informer...)

      Inventaire des déchets nucléaires en France : un constat alarmant

      les dechets nucléaires en héritage


      Ces dechets nucléaires dont on ne sait que faire

      Se souvenir des dechets nucléaires

      La polémique sur le stockage des déchets nucléaires rebondit en Allemagne


      Si vous avez peur de les consulter, pas grave ; ça ne portera tort qu’à vous-même : c’est vous qui voyez...
       smiley

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 07:12

       

      à sisyphe qui a écrit le 29 septembre à 16h46 : << Une anagramme (du grec ανά, « en arrière », et γράμμα, « lettre ») est le résultat de la permutation des lettres d’un ou plusieurs mots de manière à produire d’autres mots. Et donc, l’intervention de manuelarm, outre qu’elle est inutile, contribue à le faire passer pour un inculte. >>

      La définition de l’anagramme implique que toutes les lettres du mot soient utilisées, or dans votre tentative de dénigrement par la transformation du nom d’un ingénieur en celui d’un homme politique se trouve une lettre « l » de trop qui la fait avorter. manuelarm avait donc raison de vous reprocher cet à peu près indigne.

      Si on ne se tient pas à cette règle et qu’on se permette de n’utiliser qu’une partie des lettres du mot pour en former un autre, toute la difficulté et la beauté de la réalisation de l’anagramme s’envolent. Par exemple, il devient tellement facile de trouver « pisse » dans « sisyphe » que c’en est dérisoire et ne fait même pas ricaner.

      Il est facile de traiter les gens d’incultes, il l’est beaucoup moins de jouer correctement avec les mots et les lettres.

      Je vous offre, si vous ne le connaissez pas encore, l’anagramme réalisé, il y a déjà bien des années, avec le nom et le prénom d’un homme politique célèbre, M. Laurent Fabius, avec lesquels on forme « naturel abusif », ce qui n’implique d’ailleurs aucun jugement de valeur : un jeu de mot n’est qu’un jeu et surtout pas un argument ni un raisonnement.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 10:24

       

      à sisyphe qui a écrit : « Par ailleurs, vous détournez le sujet, et essayez de noyer le poisson ; il ne s’agit pas de la radioactivité de notre environnement, mais des problèmes posés par les déchets nucléaires, que vous évitez soigneusement. »

      Que nenni ! je n’évite rien du tout ! Il me semble avoir répondu très clairement à votre question qui était : « je suis sûr que "l’écolo" acceptera de les stocker dans son jardin... N’est-ce pas ? » en y ajoutant des considérations tirées des sciences de la nature qui, loin de nuire à la lisibilité de ma réponse, l’illustrent et la corroborent.

      Je me vois donc obligé d’insister sur ce qui me paraissait pourtant être une évidence : la décroissance exponentielle de la radioactivité s’applique aussi à ce que vous appelez des « déchets nucléaires » dont la radio-toxicité finit par disparaître, c’est pourtant par cela que j’avais commencé ma réponse. 

      Il semble que ce soit plutôt vous qui vous retranchiez derrière des remparts de liens pour éviter d’avoir à discuter.

      Ce ne sont certainement pas vos liens qui pourront entraver mon expression ni ma liberté de réfléchir. Je prends le temps de lire tout ce que je peux sur le nucléaire, sur les autres sources d’énergie et sur les différents moyens d’éviter aussi bien un réchauffement excessif de la planète que la pollution de l’environnement. Toutes les positions et tous les arguments m’intéressent qu’ils soient pour ou contre. Donc il est fort probable que j’aie déjà eu connaissances de ce que vous me proposez.

      Afin que notre discussion gagne en clarté, il faut que vous me disiez :

      a) ce que vous entendez précisément par « déchets nucléaires » car j’ai pu me rendre compte que la définition n’était pas toujours la même selon les personnes,

      b) quelles sont vos craintes au sujet de ces « déchets nucléaires »,

      Enfin, je vous signale que ce qui fait le mieux vendre le papier journal ainsi que l’heure de radio et de télévision, c’est le sexe et la peur (l’ordre peut différer selon les personnes). Partant de là, il est assez facile de comprendre pourquoi les médias accordent autant d’audience aux anti-nucléaires (je précise que je ne prends pas les anti-nucléaires pour des bombes sexuelles, non, mais ils se conduisent comme des marchands de peur, et, comme toujours, la peur se vend admirablement bien).

       


    • sisyphe sisyphe 1er octobre 2008 10:26


      Curieux retour en arrière et changement de sujet, mais bon. 
      On va essayer de faire rapide. 
      Je conviens que mon anagramme n’était pas un parfait anagramme ; mais en offrant deux l à Le Pen, il lui offrait, au moins, la possibilité de voler un peu plus haut que son habituel ras des paquerettes. 
      Par ailleurs, il est amusant de constater qu’il y a, pour vous, des anagrammes "indignes", et d’autres plein de difficultés et de "beauté" ; certains qui ne sont que des jeux de mots, pas des arguments ni des raisonnements, et d’autres "dérisoires" ; chacun appréciera votre subjectivité. 

      Mais cessons de noyer le poisson, et revenons à nos déchets. 

      Vous écrivez (par ailleurs, donc) :

      Voyons, ce que j’ai écrit, et qui vous a choqué au point de vous faire perdre le sens des convenances, ne venait pas du tout de mon crû. C’est une déduction que j’ai tirée d’un document dont l’authenticité est indiscutable puisqu’il s’agit du Journal Officiel de la République Française.

      S’ensuit une explication historique et technique, dont je passerai les détails. 
      Je ferai simplement remarquer que ce n’était pas du tout votre propos. 
      Votre propos était, précisément, (je cite) :

      Les Rnr peuvent utiliser également d’autres combustibles nucléaires, dont le thorium qui existe en grande quantité, et ne produisent que très peu de déchets par rapport aux autres réacteurs. C’est d’ailleurs cette dernière qualité qui les fait tant redouter des anti-nucléaires

      C’est évidemment cette dernière partie de phrase que j’ai relevée, puisqu’elle sous-entend clairement que les "anti-nucléaires" auraient voulu empêcher une solution qui produisait très peu de déchets. Cette affirmation est proprement honteuse, puisque ceux que vous nommez les "anti-nucléaires" ont pour seul souci d’éviter de laisser aux générations futures, le problème, pour l’instant toujours irrésolu, du danger du transport, et du stockage des déchets nucléaires

      Comme je vous l’ai dit, si les centrales nucléaires ne produisaient aucun déchet, il n’y aurait plus d’anti-nucléaire. 

      Je relève ensuite cette incroyable phrase :

      De cette qualité, il découle que Superphénix constituait une solution majeure à l’encombrement de ce que les anti-nucléaires se plaisent à nommer « déchets nucléaires ».

      Plaisant. 
      Mais également honteux. 
      Quelque paraphrase que vous puissiez trouver, les déchets nucléaires sont des déchets nucléaires. Ce ne sont pas les anti-nucléaires qui "se plaisent à les nommer" : c’est leur nom exact. 
      Je comprends que, en tant que défenseur du lobby nucléaire, vous essayiez de travestir cette réalité, de la dissimuler, de la minimiser, mais, quoi que vous fassiez, il s’agit bien de déchets nucléaires, dont les problèmes de traitement, de transport, et de stockage sont très loin d’être résolus, comme l’indiquent les nombreux liens que j’ai posté. 

      Par ailleurs, que je sache, les anti-nucléaires n’ont jamais eu le pouvoir d’empêcher quoi que ce soit, pas plus la réalisation de Super Phénix qu’autre chose. 

      Je relèverai encore ceci :

      Et les partis politiques et autres organismes dont le bol de soupe est constitué par l’idéologie anti-nucléaire peuvent continuer à prospérer en toute tranquilité.


      Alors, je vous serais reconnaissant de me dire quelle est la "soupe" dont peuvent profiter les "partis politiques et autres organismes" qui leur permêt de prospérer ; en un mot (ce que vous semblez sous-entendre), quel intérêt (financier ? politique ? ) ils peuvent en tirer. 
      Curieux de votre réponse. 

      Vous parlez également "d’idéologie anti-nucléaire" ; là, c’est carrément risible. 
      Il y aurait donc une "idéologie" sous-tendant le fait de vouloir éviter aux populations présentes et à venir les dangers de déchets dont on sait que certains continueront à produire de la toxicité pendant des centaines, voire des milliers d’années ; curieux, également, que vous définissiez les buts, les valeurs défendues par cette "idéologie".. smiley

      Enfin, je note que vous continuez à dénier la réalité ; à savoir les problèmes posés, donc, par la production, le transport, le stockage des déchets nucléaires, de même que le danger de dysfonctionnement des centrales (dont nous venons d’avoir, récemment, de nombreux exemples), ainsi que le problème du démantèlement des centrales d’ancienne génération, qui vont durer des années et des années, coûter une fortune, et produire, également, de nombreux déchets. 

      Bref, vous n’avez toujours aucun argument à faire valoir vis à vis de tous ces problèmes, et vous continuez à faire votre petite propagande en faveur du lobby pro-nucléaire la tête dans le guidon, en évitant surtout de répondre aux questions qui fachent, et en essayant de les dissimuler. 

      C’est toute la différence qu’il y a entre du lobbying, défendant les intérêts d’organismes privés ou semi-privés (EdF, Areva, etc...) et les préoccupations légitimes de gens et d’organismes soucieux de la santé de leurs concitoyens, de leur environnement, et des générations à venir. 

      Je vais me répéter une dernière fois, mais, tant que le problème de retraitement, de transport, et de stockage, de dangerosité des déchets nucléaires et des centrales, n’est pas résolu entièrement, il est d’une extrème urgence de mettre à la disposition de la recherche, de la technique, et de la maitrise des sources d’énergie naturelles, renouvelables, gratuites et non-polluantes, tous les moyens de se développer ; c’est ça, la seule solution d’avenir, que ça vous plaise ou non. 

      L’avenir est, essentiellement, à l’énergie solaire ; si nous avons affaire à des hommes politiques responsables, honnêtes, et compétents, l’énergie nucléaire n’est qu’une solution transitoire, qu’il faudra remplacer le plus vite possible (avant que les problèmes des déchets ne soient devenus, pour le coup, irrésolvables), par les énergies naturelles, gratuites, et non polluantes. 



       


       


    • sisyphe sisyphe 1er octobre 2008 10:37

      Enfin, je vous signale que ce qui fait le mieux vendre le papier journal ainsi que l’heure de radio et de télévision, c’est le sexe et la peur (l’ordre peut différer selon les personnes). Partant de là, il est assez facile de comprendre pourquoi les médias accordent autant d’audience aux anti-nucléaires

      Ca, c’est carrément hilarant ! smiley smiley

      Si les médias accordaient aux dangers que représente la production, le transport et le stockage des déchets nucléaires, le dixième  du temps des pubs d’Areva, d’Edf, et le dixième du temps consacré aux contrats de centrales nucléairs signés par le gouvernement avec tous les pays du monde, ce serait déjà un grand pas de fait vers une information plus objective. 

      Non, mais, sèrieux, vous lisez les journaux, vous regardez la télé, ou vous passez votre temps dans les réunions ou à lire les revues du lobby nucléaire ? 


    • l ecolo 1er octobre 2008 11:25

       à sisyphe qui a écrit « Je conviens que mon anagramme n’était pas un parfait anagramme ; mais en offrant deux l à Le Pen, il lui offrait, au moins, la possibilité de voler un peu plus haut que son habituel ras des paquerettes. Par ailleurs, il est amusant de constater qu’il y a, pour vous, des anagrammes "indignes", et d’autres plein de difficultés et de "beauté" ; certains qui ne sont que des jeux de mots, pas des arguments ni des raisonnements, et d’autres "dérisoires" ; chacun appréciera votre subjectivité. »

      Une anagramme imparfaite est une anagramme ratée, voire indigne, surtout quand s’y glisse de la malignité.

      Une anagramme est difficile à réaliser, et il en existe de toute beauté, pour qui apprécie le genre. Si vous ne l’appréciez pas, pourquoi vous y risquez-vous, au risque de paraître… incompétent ?

      Une anagramme n’est et ne restera qu’un jeu de mots : quel que soit son niveau de difficulté (ou son éventuelle beauté pour ceux qui les apprécient) elle ne saurait, dans une discussion technique, ou simplement de bon niveau, remplacer ni un raisonnement ni un argument.

      Évidemment, un anti-nucléaire étant toujours à bout d’arguments solides et rationnels, il ne peut s’empêcher d’ajouter l’anagramme, même ratée, à la liste de l’arsenal habituel : insultes, injures, arguments ad hominem, mépris, dérision, esquive, ironie, dénigrement… et tant pis pour la science, tant pis pour la nature, tant pis pour l’humanité, tant pis pour la planète.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 11:38

       

      à sisyphe qui a écrit « C’est évidemment cette dernière partie de phrase que j’ai relevée, puisqu’elle sous-entend clairement que les "anti-nucléaires" auraient voulu empêcher une solution qui produisait très peu de déchets. »

      « les "anti-nucléaires" auraient voulu empêcher une solution qui produisait très peu de déchets. » : le conditionnel est charmant, mais c’est pourtant ce que les anti-nucléaires ont réellement fait en luttant contre Superphénix dès le premier jour (et à coup de rockette encore !) jusqu’à obtenir sa destruction au moyen d’un chantage électoral.

      Superphénix était une machine à manger les « déchets nucléaires » en laissant très peu de produits de fission.


    • l ecolo 1er octobre 2008 11:43

       à sisyphe qui a écrit « Quelque paraphrase que vous puissiez trouver, les déchets nucléaires sont des déchets nucléaires. Ce ne sont pas les anti-nucléaires qui "se plaisent à les nommer" : c’est leur nom exact. »

      Pour ce qui concerne l’énergie nucléaire, il s’agit de produits de fission.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 11:51

       

      à sisyphe qui a écrit « il s’agit bien de déchets nucléaires, dont les problèmes de traitement, de transport, et de stockage sont très loin d’être résolus, comme l’indiquent les nombreux liens que j’ai posté. »

      En dépit des marchands de peur auxquels vous vous référez, le traitement, le transport et le stockage des produits de fission n’ont pas posé de problème insoluble en France et n’en posent toujours pas. Les seuls problèmes importants relevés en France viennent du comportement des manifestants anti-nucléaires et non des matières traitées, transportées et entreposées.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 11:59

       

      à sisyphe qui a écrit « ceux que vous nommez les "anti-nucléaires" ont pour seul souci d’éviter de laisser aux générations futures, le problème, pour l’instant toujours irrésolu, du danger du transport, et du stockage des déchets nucléaires. »

      Si ce que vous dites était vrai, les anti-nucléaires n’auraient pas imposé la destruction de Superphénix comme condition de leur aide à M. Lionel Jospin, puisque Superphénix permettait non seulement de faire de l’électricité avec beaucoup moins de déchets qu’une centrale ordinaire, mais encore d’utiliser les produits de fission des autres centrales pour en faire de l’électricité.

      Une électricité encore plus propre, encore plus sûre et encore moins chère, voilà ce que les anti-nucléaires ont détruit en obtenant la destruction de Superphénix.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 12:14

       

      à sisyphe qui a écrit « Par ailleurs, que je sache, les anti-nucléaires n’ont jamais eu le pouvoir d’empêcher quoi que ce soit, pas plus la réalisation de Super Phénix qu’autre chose. »

      Ils s’y sont pourtant essayés avec férocité : publications, manifestations agressives et même tir de roquette !

      N’ayant, malgré tout cela, pas réussi à empêcher la réalisation de Superphénix, ils se sont employés à en freiner le fonctionnement et l’évolution au moyen d’astuces procédurières et de chicaneries administratives avec l’acharnement et le succès qu’on leur connaît.

      Enfin, ils ont obtenu sa mise à mort,, mais sans faire le sale travail eux-mêmes : c’est M. Lionel Jospin qui a été contraint de l’ordonner.

      Les anti-nucléaires n’ont pas de pouvoir, dites-vous ?

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 12:31

       

      à sisyphe qui a écrit « Alors, je vous serais reconnaissant de me dire quelle est la "soupe" dont peuvent profiter les "partis politiques et autres organismes" qui leur permêt de prospérer ; en un mot (ce que vous semblez sous-entendre), quel intérêt (financier ? politique ? ) ils peuvent en tirer. Curieux de votre réponse. »

      Ravi d’avoir réussi a éveiller tant soit peu votre curiosité : vous me paraissez tellement coincé par les poncifs de l’idéologie anti-nucléaire que je ne m’y attendais plus beaucoup…

      Le « bol de soupe » dont il est question dans ce contexte, c’est tout simplement la possibilité d’exister.

      En effet, sans la lutte aveugle et obstinée contre le nucléaire et la science en général, que deviendrait le parti politique Les Verts ? et Sortir du Nucléaire avec les quelque huit cents associations dont il se prévaut ? et Greenpeace ? et tant d’autres...

      Ils redeviendraient ce qu’ils étaient avant de répandre une terreur mystique à propos du nucléaire : des pas grand-chose pour certains, des rien du tout pour les autres.

      Je ne sais pas pourquoi vous pensez à des avantages financiers ou politiques, auriez-vous connaissance de quelques magouilles ? N’hésitez surtout pas à me conter ce que vous en savez.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 12:47

       à sisyphe qui a écrit « Vous parlez également "d’idéologie anti-nucléaire" ; là, c’est carrément risible. »

      L’idéologie anti-nucléaire serait « carrément risible », oui, si elle ne mettait pas tant de choses et de gens en danger.

      Comment les populations présentes et futures vont-elles supporter l’enchérissement des produits qui découlera inévitablement de l’utilisation d’énergies chères, aléatoires et polluantes que vous voulez imposer en interdisant l’énergie nucléaire ?

      Comment trouveront-ils le moyen de rester en bonne santé s’ils ne peuvent plus bénéficier d’une énergie propre, bon marché et fournie sans à-coups ?

      Comment croyez-vous qu’ils réagiront lorsqu’ils s’apercevront que ni le traitement, ni le transport, ni le stockage des produits de fission ne posent de problèmes de santé, mais qu’ils ont perdu, à cause de l’idéologie que vous auriez imposée, les avantages et le confort d’une société industrielle ?

      Évidemment, les riches, les gens très riches, ne souffriront pas trop, on se débrouille toujours quand on a de l’argent. 

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 13:05

       à sisyphe qui a écrit « Je vais me répéter une dernière fois, mais, tant que le problème de retraitement, de transport, et de stockage, de dangerosité des déchets nucléaires et des centrales, n’est pas résolu entièrement, il est d’une extrème urgence de mettre à la disposition de la recherche, de la technique, et de la maitrise des sources d’énergie naturelles, renouvelables, gratuites et non-polluantes, tous les moyens de se développer ; » 

      « Je vais me répéter une dernière fois » : là, vous allez m’étonner beaucoup !

      Pour le reste, vous vous efforcez de faire croire qu’il existe encore des problèmes non résolus concernant certaines opérations sur les produits de fission pour imposer ce que vous appelez des solutions. Ne restez pas dans le vague, ce serait malhonnête, détaillez donc la nature de chaque problème, et nous verrons si vous êtes sincère. 

      Et puis vous évoquez tout une floraison d’énergies merveilleurses, mais ce n’est qu’un rêve, un rêve dangereux.

      Entrez dans la réalité et décrivez donc, vous devez en être capable, ces « sources d’énergie naturelles, renouvelables, gratuites et non-polluantes », sans oublier, si vous le pouvez, qu’elles doivent être fournies en abondance et sans à-coups pour préserver notre civilisation. 

      D’avance, je vous en remercie


    • sisyphe sisyphe 1er octobre 2008 13:27

      Ecoutez, mon vieux, je vais vous laisser faire votre petite propagande tout seul. 
      Vous êtes un petit télégraphiste du lobby nucléaire, vous noyez systématiquement le poisson, répondez à côté des questions que l’on vous pose, et, surtout, éludez celles, essentielles, auxquelles vous n’arriveriez pas à répondre (production, transport, et stockage des déchets nucléaires ("produits de fission"  smiley smiley qu’en termes élégants ces choses là sont dites, pour ne pas effrayer le quidam), dangerosité et démantèlement des centrales nucléaires, temps consacré par les médias aux pubs d’EdF, d’Areva, énergies naturelles et non polluantes, , etc, etc....)

      Vous passez évidemment sous silence les diverses catastrophes qui ont jalonné l’histoire du nucléaire ; celles de Bhopal, de Tchernobyl, de Blaye, toutes les autres , les liens de l’énergie nucléaire civile avec l’énergie nucléaire militaire, les récentes fuites des centrales françaises (Tricastin), etc, etc....

      Vous avez le toupet d’avoir pris un pseudo qui est l’inverse exact de la cause que vous défendez ; vous êtes un usurpateur, et un propagandiste, qui, quoi que vous fassiez, n’arriverez pas à masquer les risques que vous faites courir à l’environnement, et aux générations futures.

      Vous essayez vainement de décrédibliser la cause de gens qui n’oeuvrent que pour le bien public, et l’intérêt général, qui se soucient des problèmes environnementaux, quand vous êtes du côté des pollueurs et des semeurs de dangers. 

      Vous êtes un apprenti sorcier : si vous aviez la moindre dignité, vous n’auriez pas le cynisme d’usurper un pseudo que vous insultez. 

      Pour ma part, j’ai dit ce que j’avais à dire, fourni de nombreux liens, pour que les gens puissent se déterminer librement, en connaissance de cause. 
      Vous refusez de les lire ; preuve irréfutable de votre endoctrinement et de votre mauvaise foi ; vous faites ainsi la démonstration de l’aveuglement de la cause que vous défendez ; tant pis pour vous. 

      Bye bye
       smiley


    • l ecolo 1er octobre 2008 13:32

       

       à sisyphe qui a écrit « c’est ça, la seule solution d’avenir, que ça vous plaise ou non. »

      Nous y voilà enfin. Vous y aurez mis du temps, mais ça y est, nous y sommes !

      « c’est ça, la seule solution » : quand on en arrive là, ce n’est plus du tout compliqué à comprendre, c’est la pensée unique rendue obligatoire par une secte sans imagination (parce que, des solutions, il n’y en a pas qu’une, heureusement).

      « que ça vous plaise ou non. » : et maintenant, voilà le despote éclairé (ou qui se voudrait tel) qui s’exprime, ceux qui ne sont pas d’accord ont intérêt à mettre une super sourdine !

      Le sens démocratique des anti-nucléaires est proprement stupéfiant.

      Merci, ô sisyphe, pour cette démonstration magistrale.

      Du fond du cœur : merci !

       


    • sisyphe sisyphe 1er octobre 2008 13:52

      L’idéologie anti-nucléaire serait « carrément risible », oui, si elle ne mettait pas tant de choses et de gens en danger.

      Comment les populations présentes et futures vont-elles supporter l’enchérissement des produits qui découlera inévitablement de l’utilisation d’énergies chères, aléatoires et polluantes que vous voulez imposer en interdisant l’énergie nucléaire ?

      Comment trouveront-ils le moyen de rester en bonne santé s’ils ne peuvent plus bénéficier d’une énergie propre

       smiley smiley

      Là, je dois dire que j’ai rarement vu un tel lobbying idéologique faisant perdre à ce point le sens de la mesure et du ridicule !

      Ce srait donc "l’idéologie anti-nucléaire" qui met "tant de choses et de gens en danger" ! smiley
      Et pas, bien sûr, le nucléaire, avec ses successives catastrophes (citées plus haut), et l’amoncellement de tonnes de déchets toxiques pour encore des milliers d’années, les fuites des centrales nucléaires (comme encore récemment, celles du Tricastin, ou du nuage de Tchernobyl qui a, évidemment, controurné la France), les radiations, etc, etc... 
      Rarement lu autant d’aveuglement volontaire et de mauvaise foi. 

      Quant au reste, vous osez parler "d’énergies chères, alétoires, et polluantes " que "je voudrais imposer" ; alors que je ne parle, depuis le début que d’énergies naturelles, renouvelables, gratuites et non-polluantes : franchement, mon petit vieux, vous n’avez vraiment honte de rien. 

      Enfin, parler "d’énergie propre" à propos de l’énergie nucléaire, c’est le ponpon !!

      A ce niveau de mauvaise foi, de mensonge, de falsification, plus aucun dialogue n’est possible ; que le mépris. 

      Vous êtes un être malhonnête, dangereux et méprisable ; je vous laisse à votre indignité ; je m’y suis assez colleté.

      Vite, une douche !


    • krolik krolik 1er octobre 2008 14:38

      @Sisyphe.
      Il y a un an et demi s’est tenu à Paris une conférence de toubis sur le thème :

      - Santé et Energie.
      La conclusion de cette conférence a été : ce qui est le plus dangereux pour la santé c’est le manque d’énergie !
      Effectivement une coupure de courant dans un hopital ou simplement chez soi peut virer à la catastrophe rapidement.
      Ceux qui sont contre l’électronucléaire devraient d’abord réduire la puissance de leur compteur électrique, le minimul je crois doit être dans les trois ampères (ceux qui ne paient pas leurs facture et service minimum de survie).

      La dangerosité du nucléaire ? Mais il n’y a que les experts désignés comme "indépendants" par les écolos, c’est à dire complètement idéologiquement opposés.

      On a vu Greenpeace prendre "l’expertise indépendante" de Mr John Large pour soutenir qu’un EPR ne tiendrait pas à la chute d’un avion. En fait on n’a jamais reçu d’explication sur le fait que Mr Large soit autre chose qu’un "expert autoprocamé", qui de ses travaux sur les chocs d’avions, leur modélisation, leur expérimentation ??? Je vous met ici une petite vidéo montrant le crash d’un avion sur un bloc de béton, je peux vous fournir les détails de l’expérience. On aurait aimé que John Large fournisse ses vidéo à l’appui de ses dires.

      Le démantèlement des centrales est inclu dans le prix du kWh payé, ce ne peut être autrement car les Commissaires aux comptes d’EDF sont obligés de tenir compte des "charges prévisibles" (qui ont été annoncées depuis la construction de la première centralre) d’une part et du principe de précaution d’autre part, nsuite seulement ils peuvent approuver les comptes "sincères et véritables" sinon c’est le rapport au Procureur..Il suffit de lire les bilans d’EDF.

      Quant aux déchets nucléaires, les déchets haute activité à durée de vie longue auraient pu notamment être brûlés dans SPX, mais il a été décidé de casser SPX à la demande des écolos, brillante victoire ! De toutes les façons, vitrifiés, ils ne bougeront plus pendant des centaines de millions d’années comme l’on été les produits de fission générés par les réacteurs naturels d’Oklo au Gabon, et cela malgré les remontées de nappes phréatiques au cours des âges géologiques.
      En ce qui concerne les déchets à faible activité, ils sont aussi actifs que le granit breton. A ce propos je vous recommande les bordures de trottoirs de la place de la Concorde et de la Porte d’auteuil, des records dans le genre. Vous embarquez une bordure de trottoir dans une camionnette et il vous sera impossible de passer uhne balise de radioprotection à l’entrée d’une centrale nucléaire.
      L’abaissement de normes pour accorder l’autorisation d’enterrer des "déchets radioactifs" que maintenant les "stériles" issus de l’exploitation minière uranifère sont interdits à l’enfouissement. Autrement dit on ne peut pas remettre en place ce qui a été extrait et dont on a supprimé la source initiale de rayonnement. 
      Le système marche sur la tête grace aux écolos.

      Mais si l’on veut lutter contre le nucléaire, je vous remets ici un passage que j’ai eu l’occasion d’écrire et qui a du vous échapper :
      L’auteur s’inquiète d’un possible accident futur dans le monde.
      Mais l’accident gravissime a eu lieu : à Epinal et personne n’a demandé la tête du patron de l’ASN, alors que l’accident se rait produit dans une centrale nucléaire on en parlerait chaque jour et trois fois pas jour et pendant au moins 20 ans.
      Le nucléaire médical c’est ce qu’il y a de plus dangereux :

      utilisation de réacteurs haut flux pour produire les petits isotopes médicaux, réacteurs utilisant de l’uranium hautement enrichi de qualité parfaitement militaire.

      faire une "bombe sale" rien de plus facile dans un centre hospitalier où l’on dispose de sources de 6000 curies de césium 137 (un curie égale 37 milliards de becquerels, faites la multiplication) avec deux pains de semtex au milieu de la nuit, malgré Vigipirate...

      le transport des "petits colis". Un accident de radioprotection en France c’est un bagagiste de CDG qui s’est fait irradier il y a quelques années.

      l’irradiation baladeuse par les couches culottes que l’on retrouve dans bennes à ordures et qui ne passent pas les balises des portiques de sécurité.

      lorsque l’on fait un survey d’une ville avec un gammacaméra dans un hélico ce que l’on repère en premier ce sont les hôpitaux et les égouts.

      Un nuage de tchernobyl d’un point de vue de liode 131 c’est 36 heures de rejets des hôpitaux français...

      27000 installations de radiographie dentaire en France et seulement 5% des formulaires légaux sont retournés aux autorités, formulaires qui font prendre en compte le risque radiologique. mais l’ASN et l’IRSN se font balader vers l’électronucléaire par des trucs comme la Criirad et ils en oublient les priorités de protection du public..
      Jusqu’au coup de semonce catastrophique d’Epinal. Et là l’ASN annonce qu’il faudra de 5 à 10 ans pour redresser la situation dans le domaine médical. Après une bonne dizaine d’années de laisser-aller.
      Si l’on veut protéger le public contre les dangers du nucléaire, il faut commencer par fermer le cycle du nucléaire médical. Je signe la pétition tout de suite. 

      @+
       


    • l ecolo 1er octobre 2008 15:18

       à sisyphe qui a écrit : « Si les médias accordaient aux dangers que représente la production, le transport et le stockage des déchets nucléaires »

       

      précisez donc de quels dangers il s’agit, ou alors vos affirmations ne sont que contes à faire pleurer les faibles d’esprit


    • l ecolo 1er octobre 2008 15:25

       à sisyphe qui a écrit : « L’avenir est, essentiellement, à l’énergie solaire »

      que savez-vous de l’avenir ? vous êtes cartomancien ?

      Actuellement, l’énergie solaire est une énergie de gens riches, à moins de se contenter de faire chauffer une gamelle d’eau au soleil, et, de toute façon, insuffisante pour répondre aux besoins de notre civilisation industrielle.


    • l ecolo 1er octobre 2008 15:33

       

      à sisyphe qui a écrit : « l’énergie nucléaire n’est qu’une solution transitoire »

      en ce qui concerne la fission, on ne peut tabler que sur vingt ou trente mille ans en s’y prenant bien et en utilisant des Rnr, donc ce ne serait qu’une solution transitoire, en effet.

      Si, au cours des vingt mille prochaines années, les chercheurs trouvent le moyen d’exploiter la fusion au niveau industriel, nous frôlons l’infini.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 15:36

       

      à sisyphe qui a écrit : « les énergies naturelles, gratuites, et non polluantes »

       

      citez-en donc quelques unes, s’il vous plait, juste pour montrer que vous savez de quoi vous parlez

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 16:07

       

      à sisyphe qui a écrit : « Écoutez, mon vieux, je vais vous laisser faire votre petite propagande tout seul. » 

      Point 1 : je ne suis pas non plus votre vieux. Trouvez-vous de la famille ou des copains ailleurs. Et bon vent.

      Point 2 : je ne fais pas de propagande, j’essaie juste de participer à un débat dans lequel j’apporte mes connaissances et mes arguments pour les confronter aux connaissances et aux arguments des autres participants afin de me forger une opinion.

      Sur les autres points : vous n’avez pas apporté ne serait-ce que le commencement d’un raisonnement, vous contentant de rabâcher des assertions que vous n’arrivez pas à démontrer. Votre impuissance à avancer un argument ou un raisonnement solide vous amène encore à vous satisfaire de m’envoyer une bordée d’injures et de fausses accusations, assortie de liens dans lesquels vous vous empêtrez vous-même.

      C’est pitoyable.

      Puisque vous avez décidé, librement, de quitter cette discussion, qu’il en soit ainsi, je ne vous regretterai pas, bien que vous m’ayez fourni l’occasion de m’exprimer sur quelques aspects de l’énergie nucléaire.

      Mais il faut admettre que vous n’avez pas fait briller la cause de l’idéologie anti-nucléaire.

      D’où la question que je me pose : est-il possible que la cause de l’idéologie anti-nucléaire soit encore défendable ?

      Parce que vous n’avez pas eu l’air de comprendre que loin de prêcher ou d’engager un combat, je suis tout simplement à la recherche d’une vérité qui ne me paraît pas facile à cerner.

      Tout ce que je puis dire, en conclusion de nos échanges, c’est que vous m’avez – et avec quelle brutalité ! – renvoyé dans le camp de ceux qui ne refusent pas le nucléaire.

       


    • l ecolo 1er octobre 2008 16:21

       

      à sisyphe qui a écrit, entre autres insanités : « Vous êtes un être malhonnête, dangereux et méprisable ; je vous laisse à votre indignité ; je m’y suis assez colleté. » 

      Tiens, vous êtes encore là, vous ?

      Ça m’aurait bien surpris que vous arrêtiez de radoter sur vos assertions invérifiables…

      Et bien entendu toujours pour ne faire que vomir des insultes et fuir la discussion.

      Quelle belle image de l’anti-nucléarisme militant vous donnez-là !

      Je vous en félicite.

      Et revenez quand vous voulez, vous commencez à m’amuser.

       


    • alaincollet 1er octobre 2008 18:39

      Bonjour. Il me semble que votre interprétation est un peu rapide vis-à-vis de l’insuccès actuel de la filière rapide. Si en France cette filière a été stoppé en 97 c’est avant pour que le PS en tire un avantage politique en s’alliant avec les Verts pour les législatives 97. Et le coût de l’opération, jamais annoncé, ne semblait pas un problème contrairement au bouclier fiscal de N SARKOSY... Pourtant Superphénix, juste avant d’être arrêté, avait obtenu le reccord annuel de disponibilité du parc nucléaire. Comme c’est ballot après tant d’ennuis de jeunesse, enfin corrigés...
      La filière rapide ce n’est pourtant pas fini puisque en plus de l’Inde qui fait partie du club, et que vous avez oublié, la France, le Japon et les USA viennent de signer un accord pour mutualiser leurs efforts de recherche. Si la filière redémarre, l’argumentaire sur le manque de ressource d’Uranium ne pésera plus trés lourd dans les futurs choix. L’optimisation des consommations électriques comme le développement des énergies renouvelables sont certainement un progrès souhaitable, à condition d’avoir les moyens de se les offrir dans une économie mondiale chahutée. Il n’est pas sûr que l’Inde dont des populations miséreuses survivent avec nos déchets industriels ou les Ukrainiens, sans gaz ni pétrole, qui ont accepté de vivre 15 ans à coté de réacteurs en service, jumeaux de celui qui a explosé, comprennent dans leur situation, les discours écologiques de restriction ou de mise en oeuvre d’investissements peu rentables. Depuis le début de l’ère industrielle seuls les pays disposant d’énergie abondante et bon marché (physique ou humaine) ont pu se développer fortement. L’énergie c’est toujours le nerf de la croissance économique (Choc pétrolier de 73 = + 1 millions de chômeurs) et sa consommation ne décline pas au niveau mondial, comme les rejets de CO2 qui augmentent de plus de 3,5% / an contre 2% dans les années 90. Or le changement climatique c’est la problématique urgente du moment, et toutes les énergies sans émissions de GES devraient être mises à contribution, en ne rêvant pas d’un chute rapide de la demande globale, à moins d’espérer une récession économique majeure qui ne rendra pas les terriens plus soucieux de l’écologie, ou plus heureux. Cordialement.


    • foufouille foufouille 29 septembre 2008 13:22

      propagande du nucleaire benevole

      bon ogm, viande avarie, mayo a l’huile de voitures, polyphosphates, viande composee de 68% de .... viande, os cartilages.........

      c’est vrai que certains doivent leur source de bouffe clean


      • le mave 29 septembre 2008 13:28

        Moi aussi ça me ferait mal au coeur si je voyais le monde ,auquel j’ai toujours cru ,s’écrouler autour de moi .

        Et oui ,les changements n’ont pas été fait volontairement ni assez tôt .
        Et maintenant ils sont fait dans la douleur et la précipitation .

        Et là dessus je suis d’accord avec vous ,ça s’appel pisser dans les violons ou peigner la girafe ou toute autres expressions que vous désirerez ,même avec les mouches .

        Il est trop tard ,mon cher ,les carottes sont cuites et bien cuites e, et nucléaire ou pas nucléaire ce n’est que le début .


        • Thierry LEITZ 29 septembre 2008 13:41

          André PELLEN a déjà maintes fois exposé ses vues sur Naturavox. Technocrate convaincu, scientophile intarrissable, porté par les réels succès passés de la filière électronucléaire française et en ayant lui-même bénéficié largement, par sa carrière, et sa retraite. Compréhensible.

          Mais là, il vire en hostilité féroce contre tout ce qui ressemble à un écologiste. A croire qu’il voudrait tous les mettre à la chaise...électrique ! A moins de les irradier massivement au plutonium au fond d’une veine crayeuse de champagne ! Hé hé !

          Croire que le nucléaire est la promesse d’une prospérité éternelle est pour le moins irrationnel de la part d’un ingénieur. Les ressources en U sont-elles illimitées ? En installant partout des EPR, ce qui semble être LA solution, ces réserves ne disparaîtront-elles pas plus vite ?

          Quant aux surgénérateurs, tel SUPERPHENIX, cette technologie, abondamment et chèrement étudiée (et pas qu’en Isère), est-elle en voie de développement dans les autres nations nucléarisées ? Pas que je sache.

          Si c’est d’ITER que viendra le salut, alors nous sommes dans une spéculation SF, car aucune application industrielle de production électrique ne découlera de cette EXPERIENCE à 15 milliards€ avant 70 ou 80 ans. Priorité dites-vous ?

          De quoi s’inquiète donc Mr PELLEN ? Qu’il profite de sa retraite et son électricité nucléaire gratuite pour lui et qu’il laisse aux "jeunes" la libre discussion des choix qui se poseront... ou s’imposeront.



          • l ecolo 29 septembre 2008 17:02

             à M. Thierry Leitz pour son intervention du 29 septembre à 13 h 41

             

            Que vous sentiez la nécessité de recourir à des arguments ad hominem à l’encontre d’André Pellen montre que vous vous avez bien conscience de la faiblesse des idées que vous voulez lui opposer.

             

            André Pellen ne prétend pas que « le nucléaire est la promesse d’une prospérité éternelle » : la phrase est de votre crû. Ce qu’il sait, et qu’il essaie de démontrer, c’est que le refus de l’énergie nucléaire sans nuance, tel que vous et M. Lhomme le préconisez, serait un gâchis catastrophique pour l’humanité entière et pour nos générations futures.

             

            Vous devriez savoir que les Epr n’utilisent que de l’U enrichi dans lequel seul l’U235, qui ne représente qu’environ 4 %, participe directement à la fabrication de l’électricité. Il reste donc des quantités extrêmement importantes d’U238 et de Pu inutilisées dont les réacteurs à neutrons rapides savent tirer profit.

             

            Les Rnr peuvent utiliser également d’autres combustibles nucléaires, dont le thorium qui existe en grande quantité, et ne produisent que très peu de déchets par rapport aux autres réacteurs. C’est d’ailleurs cette dernière qualité qui les fait tant redouter des anti-nucléaires.

             

            Quant à Iter, il s’agit d’une expérience comme l’homme en produit depuis qu’il est homme, une de ces expériences qui lui ont permis d’augmenter son espérance de vie à la naissance d’une quarantaine d’années au Moyen Âge à 75,6 ans pour les hommes et 82,9 ans pour les femmes, en France.

             

            Non seulement l’espérance de vie à la naissance a progressé de façon spectaculaire, notamment depuis le XIXe siècle, mais la vie est de bien meilleure qualité puisqu’il est estimé qu’on ne devient vieux, actuellement, que vers 75 ans.

             

            Iter coûte cher, c’est vrai, mais s’il est admis que la vie n’a pas de pris, elle a un coût.

             

            Enfin, André Pellen ne bénéficie pas, que je sache, de la gratuité de l’électricité

             

            Vous terminez en proclamant : « qu’il laisse aux "jeunes" la libre discussion des choix qui se poseront... ou s’imposeront. »  

             

            Sachez qu’il permet à tous, jeunes, moins jeunes et vieillards, d’exprimer leurs points de vue et de faire leurs choix. Il essaie seulement de faire en sorte que ces choix soient faits en connaissance de cause et non pas imposés par quelques extrémistes voulant dicter leur loi au nom d’une écologie qu’ils ne connaissent pas.

             

            Vouloir exclure André Pellen du débat sous prétexte qu’il y introduit, et avec intelligence, des idées qui vous dérangent parce qu’elles ne sont pas les vôtres, est la mise en évidence de l’esprit d’intolérance qui règne dans le clan des intégristes anti-nucléaires.

             


          • sisyphe sisyphe 30 septembre 2008 18:56

            Les Rnr peuvent utiliser également d’autres combustibles nucléaires, dont le thorium qui existe en grande quantité, et ne produisent que très peu de déchets par rapport aux autres réacteurs. C’est d’ailleurs cette dernière qualité qui les fait tant redouter des anti-nucléaires

             smiley smiley
            Aïe aïe aïe : les anti-nucléaires ont la trouille qu’il n’y ait plus assez de déchets !

            Quand on en arrive à ce niveau d’argumentation, et qu’on ne se rend même pas compte quelles absurdités on profère pour essayer d’étayer laborieusement son point de vue, c’est que la situation est quand même grave..

            Ce qui est clair, c’est que cette phrase irradie de la plus énorme bétise et du plus insultant cynisme.


            Vous avez été exposé longuement à des radiations pour dire de telles conneries ? 


            Le jour où les centrales nucléaires ne produiront plus de déchets, il n’y aura plus d’anti-nucléaire, monsieur l’usurpateur écolo. Malheureusement, c’est loin d’être le cas. 

            En attendant, il est plus qu’urgent de développer les sources d’énergie naturelles, gratuites, renouvelables, et non polluantes. 

            Halte au lobbying pro-nucléaire à tout prix. 


          • l ecolo 1er octobre 2008 08:26

             à sisyphe qui a écrit le 29 septembre à 16h46 : « Aïe aïe aïe : les anti-nucléaires ont la trouille qu’il n’y ait plus assez de déchets ! Quand on en arrive à ce niveau d’argumentation, et qu’on ne se rend même pas compte quelles absurdités on profère pour essayer d’étayer laborieusement son point de vue, c’est que la situation est quand même grave. Ce qui est clair, c’est que cette phrase irradie de la plus énorme bétise et du plus insultant cynisme. Vous avez été exposé longuement à des radiations pour dire de telles conneries ? »

            arguments ad hominen, insultes, dénigrement, grossièreté… Décidément, sisyphe, vous ne vous démarquez pas du commun des anti-nucléaires !

            Voyons, ce que j’ai écrit, et qui vous a choqué au point de vous faire perdre le sens des convenances, ne venait pas du tout de mon crû. C’est une déduction que j’ai tirée d’un document dont l’authenticité est indiscutable puisqu’il s’agit du Journal Officiel de la République Française.

            Dans ce document, le chef de file de ceux qui ont ordonnancé la mort de Superphénix commence par rappeler qu’il s’agissait de la simple réalisation d’une promesse électorale – « Conformément à ses engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre lors de la campagne législative, le Gouvernement a en effet décidé le 2 février 1998 l’abandon de Superphénix  », un peu plus bas, il signale que : « Superphénix représente une technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés et performants, qui ont montré que la France savait mettre au point des équipements technologiques innovants de très haut niveau. Il faudra tirer profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme. »

            Les engagements de M. Lionel Jospin lors de sa campagne électorale comprenaient la destruction de Superphénix, condition sine qua non pour obtenir le soutien du parti politique Les Verts lors des élections législatives.

            Dès son accession au pouvoir, M. Lionel Jospin a, très honnêtement, tenu sa parole, mais on sent bien que l’abandon d’un joyau de la technologie moderne – on peut même dire d’avant-garde – que la France avait su « mettre au point » selon ses propres paroles, il ne l’a pas ordonné de gaîté de cœur.

            Si l’on se réfère aux qualités qui différencient Superphénix des autres centrales, on constate, notamment, son aptitude à utiliser non seulement de l’uranium enrichi, mais également tous les uraniums, le plutonium, le thorium et la plupart des radionucléides, le tout ne laissant qu’infiniment peu de produits de fission inutilisables.

            De cette qualité, il découle que Superphénix constituait une solution majeure à l’encombrement de ce que les anti-nucléaires se plaisent à nommer « déchets nucléaires ». C’est pour cette raison que M. Lionel Jospin, dans la même déclaration où il explique sa décision de détruire Superphénix, demande que les études sur les Rnr ne soient pas abandonnées. C’est une formidable lucidité jointe à un joli don de souplesse politique.

            C’est ainsi que j’ai compris pourquoi les anti-nucléaires avaient exigé la mise à mort de Superphénix, plutôt que l’abandon total du nucléaire : Superphénix mis hors de service, il devenait plus facile, pensaient-ils, d’obtenir, au moins, une moratoire sur la fermeture des autres centrales en lançant des campagnes sur la prétendue dangerosité des « déchets nucléaires » et leur volume qu’ils s’efforcent toujours de faire croire qu’il est énorme.

            Vous faites vous-même remarquer avec justesse : « Le jour où les centrales nucléaires ne produiront plus de déchets, il n’y aura plus d’anti-nucléaire ».

            Donc, pour s’assurer que les centrales nucléaires produisent toujours des « déchets » que l’on peut diaboliser à loisir, il faut et il suffit d’empêcher la mise en œuvre de tout système permettant annihiler.

            Et les partis politiques et autres organismes dont le bol de soupe est constitué par l’idéologie anti-nucléaire peuvent continuer à prospérer en toute tranquilité.

            Voilà tout le raisonnement qui m’a conduit à cette expression – quelque peu lapidaire, j’en conviens – qui vous a tant déplu.

            J’ai été un peu long, mais, mainteant que vous connaissez mes arguements, nous pouvons en débattre sans violence verbale.

             


          • geko 29 septembre 2008 14:36

            Au fou !!!!


            • krolik krolik 29 septembre 2008 15:19

              @ Thierry LEITZ.


              En ce qui concerne le développement des surgénérateurs (appelés Génération IV), il faut tout de même se rappeler que ce développement était inscrit dans l’arrêt de SuperPhénix.
              Je vous joins juste ci-après la réponse du Premier Ministre Lionel Jospin le 13 Mai 1999 à la question d’Alain Peyrefitte : Pourquoi avoir cassé SPX ?

              Réponse. - L’honorable parlementaire attire l’attention du Premier ministre sur l’arrêt du surgénérateur " Superphénix ". Conformément à ses engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre lors de la campagne législative, le Gouvernement a en effet décidé le 2 février 1998 l’abandon de Superphénix, prototype lancé dans les années 70, dans un contexte de pénurie d’énergie et de faiblesse estimée de ressources en uranium. Cette centrale est désormais inadaptée au contexte actuel. En outre, ce prototype, qui constituait un saut technologique considérable, a été difficile à maîtriser et a coûté beaucoup plus cher que prévu. Il ne peut en l’état constituer un modèle à répliquer à l’identique dans un programme d’équipement en surgénérateur. Pour autant, Superphénix représente une technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés et performants, qui ont montré que la France savait mettre au point des équipements technologiques innovants de très haut niveau. Il faudra tirer profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme. Lorsque le Gouvernement a pris la décision d’arrêter Superphénix, le réacteur était à l’arrêt, le Conseil d’État ayant annulé le décret autorisant son fonctionnement. Le précédent Gouvernement n’avait pas signé le décret autorisant Superphénix à redémarrer en tant que centrale de production électrique ; de plus un rapport de la Cour des comptes stigmatisait son coût global. Le Gouvernement a donc décidé que Superphénix ne redémarrerait pas, même pour une durée limitée. Pour autant, les opérations de démantèlement dureront plusieurs années et seront à la charge d’EDF. Le Gouvernement entend mettre à profit l’expérience qui sera acquise lors de ce démantèlement, en vue de celui des centrales classiques. Par ailleurs, le Gouvernement a confirmé la poursuite des recherches sur la transmutation, de manière à fournir au Parlement les moyens de prendre des décisions sur l’aval du cycle 2006. À court terme, les programmes de recherche nécessaires pour le respect de la loi de 1991 ont été orientés sur Phénix, réacteur de taille plus petite mais conçu dès le départ à des fins de recherche. Phénix est particulièrement souple pour l’expérimentation, du fait notamment de la brièveté du cycle, et permet de disposer d’une instrumentation adaptée aux études expérimentales. Sa montée en puissance a été décidée en 1998, après avis favorable de l’autorité de sûreté. Comme suite à une première campagne d’essais, ce réacteur fait actuellement l’objet de travaux de jouvence afin de pouvoir répondre aux programmes de recherche jusqu’en 2004.

              Donc la Gauche et la Droite sont d’accord pour le développement de la génération IV.

              Dans ce cadre d’ailleurs il faut se rappeler qu’actuellement les PWR et autres EPR consomment de l’uranium enrichi à environ 4% , ce qui génère de grande quantité d’uranium appauvri.
              Chaque année nous engrangeons en France des stocks d’uranium appauvri suffisants pour faire fonctionner un parc de Génération IV équivalent au parc nucléaire actuel. Et comme cela fait 30 ans que cela dure nous avons en stock une réserve de 1500 ans de fonctionnement. C’est ce qui s’appelle penser aux générations futures.

              Mais concernant les surgénérateus un accord de coopération a été signé récemment entre les USA, le Japon et la France pour ces nouveaux développements, éviter les doublons dans les études et bénéficier des retours d’expériences. Cela avance bien. Toute une équipe travaille au transfert de la technologie plutonium de Cadarache à Marcoule. Le fonctionnement de la tête de série en prévu pour 2020 suivant l’annonce qui a été faite il y a quelques années, le planning est tenu.

              Pour revenir à la question concernant les ressources d’uranium, il faut se souvenir que fait du passage vers le "civil" de ressources militaires de la Guerre Froide, le prix de l’uranium a été très bas ce qui fait que l’on arrêté de chercher de nouveaux sites. Maintenant il y a une recherche active et avec succès de nouveaux sites dans le monde. Les ressources actuelles facilement accessibles dans le monde sont évaluées à 17 millions de tonnes,mais si l’on se met à vouloir extraire l’uranium des phosphates marocains (développement en cours) il faut augmenter cette réserve de 25 millions de tonnes, bagatelle ! Et à la limite on peut toujours aller chercher l’uranium de l’eau de mer, réserve évaluée à 4500 millions de tonnes, cette exploitation serait rentable si jumelée avec d’autres exploitations : dessalement d’eau de mer et récupération du brome et de l’or par exemple.
              Et puis le cycle du thorium est tout à fait développable, les ressources naturelles de thorium sont de deux à trois fois les ressources en uranium.
              L’industrie nucléaire est une industrie très jeune, de 60 ans, il a fallu 150 ans pour arriver à l’achèvement technologique de la machine à vapeur en comparaison, et avant qu’elle ne soit remplacée par la loc électrique. Donc il y aura encore de nombreuses évolutions dans cette technologie.

              @+


              • MarcDS MarcDS 29 septembre 2008 15:34

                Cher Monsieur Pellen,

                Inutile d’attendre que "la gangrène de la taxe ou du bonus-malus écologiques corrompe le niveau de vie de vos enfants au-delà du seuil du tolérable," celui-ci est d’ores et déjà condamné par le niveau de vie dont nous avons profité sans vergogne ces dernières décennies. Le génie humain sur lequel vous fondez tous vos espoirs a surtout réussi à produire un mode de vie dont tout le monde veut légitimement profiter mais qui n’est absolument pas transposable à l’échelle de la planète. Plus nous tarderons à passer d’une société de gaspillage et de compétition à une société frugale et coopérante et plus la chute sera dure. Tout au plus les gadgets technologiques - tels le nucléaire, ou même les énergies vertes - mis en avant par un système aux abois, réussiront-ils à retarder l’échéance, au prix d’une mise au rancart de nos libertés et de nos valeurs démocratiques (à moins que vous espériez pouvoir les préserver en faisant accepter aux populations du Sud l’idée qu’il n’est pas raisonnable pour elles d’aspirer à la société de consommation ?).

                Si vous entendez construire un monde viable pour les générations futures dans le contexte actuel, je me demande ce qui vous laisse espérer que le système tel qu’il est puisse y arriver ? A l’heure où j’écris ces lignes, le contexte actuel, c’est l’écroulement du système bancaire, conséquence logique d’une croyance aveugle aux vertus du marché soi-disant capable de s’auto-réguler mais surtout apte à laisser s’exprimer les instincts les plus primaires de l’homme : l’accumulation de richesses, la soif de puissance, la loi du plus fort, bref un monde de prédateurs où les petits dont vous vous prétendez le défenseur n’ont pas leur place.

                Entre la défense de votre niveau de vie et la défense de la démocratie et des droits de l’homme, que choisissez-vous ?


                • PELLEN PELLEN 29 septembre 2008 20:21

                   Monsieur,

                  Au risque de vous surprendre, je suis bien près de partager votre constat. Mais, si vos considérations et votre raisonnement sont réputés répondre à ma tribune, ils ne sauraient en rester là : ce serait trop facile. On doit au moins y trouver la réponse claire à la question suivante : "un tel état des lieux justifie-t-il que Hulot, Voynet, Bové, Lhomme, Greenpeace et consort s’emparent du pouvoir, par tous les moyens, et l’exercent sans partage ?" En d’autre termes "justifie-t-il que l’on prenne des libertés avec la démocratie... que vous dites vouloir défendre ?!"

                  Ce préalable obtenu, je suis prêt à discuter avec vous sur le fond. Puisque nous sommes d’accord, qu’est-ce que vous proposez à notre pays de mettre en oeuvre, concrètement et sans délai, que vous proposeriez ensuite d’étendre à l’ensemble de la communauté humaine ? Surtout, quelle contribution matérielle, vous, Monsieur Marc DS, êtes-vous disposés à investir dans ce que vous considérez comme le mode de développement salutaire de l’Humanité ?

                  Sans vouloir vous offenser, c’est tellement facile de regarder la marche du monde avec détachement, comme si nous n’en faisions pas partie, comme si nous n’avions personnellement aucune responsabilité dans son infortune, comme si, à ce titre ou à un autre, nous ne devions pas commencer par payer largement de notre personne (et de notre poche !) un bouleversement sociétal aussi radical que celui que vous suggérez.

                  Moi, on sait qui je suis, de quoi je vis et, surtout, ce que je veux. Ce que je veux c’est modestement tenter de résoudre les problèmes concrets qui sont à ma portée, qui relèvent de ma compétence et fais confiance au foisonnement des autres compétences... avérées de ce pays. Ce que je ne veux surtout pas, c’est regarder dans les yeux "ma descendance", celle qui est encore reliée à mon être, me transmet ses douleurs et ses désespoirs, me rend malade quand elle est malade, et lui dire : "désolé, l’avenir du monde réclame ton sacrifice le plus âpre et exige de toi que tu oublies jusqu’à l’idée du confort de vie qu’ont connu tes parents. Crois-en sur parole les prophètes verts et omnipotents de la décroissance, de Greenpeace et même du GIEC. C’est à eux et à eux seul de prendre désormais en mains les destinées de l’Humanité."

                  Aux esprits chagrins qui peuvent me considérer comme un privilégié, je m’empresse de préciser que je pratique déjà très largement la redistribution des richesses à l’échelle familiale ; c’est déjà pas si mal. Pourtant, cette redistribution est misérable à côté de celles dont bénéficient les dynasties familiales de la télé, du showbiz, du cinéma, de la politique, du droit, des affaires, du sport... sans que le grand public ne songe à la reprocher aux prosélytes qui foisonnent dans ce monde d’humanistes.

                  Mais vous, Monsieur Marc DS, qui êtes-vous concrètement dans la vie sociale, familiale et professionnelle ? Croyez-vous sérieusement qu’une société "frugale et coopérante" donnera, ici-bas, du travail à tout le monde ? À tout le moins, les moyens élémentaires de sa subsistance ?

                  Voyez-vous, Monsieur, nous ne sommes pas dans une classe de philosophie, mais dans un monde bien réel, dont trop d’idéalistes ont cherché, jusqu’ici, à cacher la cruauté. Le crash de 1929 est à l’origine de terribles désastre matériels et humains ; certes. Mais, sur ses cendres, ne s’est pas levé le grand soir que certains croient aujourd’hui enfin arrivé.

                  En définitive, les gens qui pensent comme vous s’efforcent laborieusement de ne pas dire que les Hommes sont déjà trop nombreux sur la planète, que, dans 50 ans, il n’y aura plus assez de place économique pour tout le monde, quels que puissent être nos efforts de solidarité, qu’il faut engager, sans délai, un programme drastique de limitation des naissances… J’ai énoncé là le tabou suprême de l’humanisme moderne, en omettant toutefois de clamer que les Hommes doivent désormais s’excuser d’exister.

                   

                  L’auteur, André Pellen   


                • l ecolo 30 septembre 2008 11:16

                   à MarcDS au sujet de son intervention du 29 septembre à 15h34

                   Le choix ne se situe pas entre la défense de notre niveau de vie d’un côté et « la défense de la démocratie et des droits de l’homme » de l’autre.

                  Le maintien d’un bon niveau de vie et « la défense de la démocratie et des droits de l’homme » peuvent aller de pair, comme le démontre l’Histoire.

                  Vous admettez « un mode de vie dont tout le monde veut légitimement profiter » : au nom de quoi voulez-vous ruiner ces espoirs légitimes ?

                  Les populations des pays du Sud, et même de l’Est, ont droit, tout comme nous, à une vie de plus en plus confortable et il ne saurait être question de la leur refuser.

                  Mais, un mode de vie tel que le nôtre implique l’utilisation généralisée d’une énergie abondante, propre et fournie sans à-coups. 

                  Ce que vous qualifiez du terme méprisant de « gadgets technologiques - tels le nucléaire, ou même les énergies vertes – » fait partie des moyens qui permettront de généraliser un mode de vie que réclament les populations qui en sont privées.

                  Bien évidemment, l’association du nucléaire et des énergies dites vertes ne suffira pas. Aussi avez-vous pu remarquer que, depuis des années, pour obtenir un même travail on dépense de moins en moins d’énergies de toutes natures – si vous en doutez, il vous suffit de vous renseigner sur, par exemple, la consommation des véhicules automobiles ou des appareils électro-ménagers au cours des cinquante dernières années. 

                  Également, le recyclage, dont personne ne parlait il y a un demi-siècle et qui était laissé à l’initiative de quelques biffins, a fait son entrée dans les mœurs modernes des pays industrialisés.

                  Cela montre que l’évolution se fait dans le bon sens : dans le sens d’une bonne qualité de vie associée à une économie d’énergie et de matières premières.

                  Quant au « gaspillage », il s’agit d’une notion très floue sur laquelle on peut difficilement baser un système – ce qui pour vous est inutile peut m’être indispensable et je ne vous reconnais pas le droit de m’en priver au nom de votre seul jugement ou bon plaisir.

                  Pour autant que j’aie pu en juger, l’esprit de compétition fait partie intégrante de l’espèce animale, pas seulement de l’espèce humaine, même si l’homme l’a probablement développé. Mais chaque animal est différent des autres et l’homme est différent du reste des animaux, c’est simplement une loi de la nature.

                  Il faut tenir compte, aussi, de ce que nous ne sommes pas des termites, des fourmis ni des abeilles et convenir, avec Voltaire que « le superflu est chose nécessaire » pour l’être humain.

                  Quant aux systèmes basés sur la frugalité et un prétendu égalitarisme, pour ce que j’en ai connu en Urss, à Cuba, en Guinée et ailleurs, ils m’ont paru extrêmement destructeurs, tant pour l’homme que pour la nature.

                   


                • MarcDS MarcDS 30 septembre 2008 22:50

                  Ne vous inquiétez pas pour moi, mes choix de vie et mes engagements tendent depuis longtemps à s’accorder à mon discours, et sont autant d’actes de résistance face au terrorisme de la consommation. Oups, j’y vais un peu fort, là, en parlant de terrorisme ? Mais je n’en ai aucun regret à la lecture du préalable que vous posez à votre réponse. Je suis sûr que vous-même vous êtes retenu d’utiliser le terme pour qualifier les agissements scandaleux de la clique écologiste assoiffée de pouvoir. Pourtant, en ces temps où l’on n’hésite pas à parler de prises d’otages lors d’une grève des transports en commun, vous avez tort de vous retenir.

                  Une petite réflexion pour la route : si une limitation des naissances peut effectivement devenir nécessaire, les moyens financiers existent pour que celle-ci se fasse naturellement en assurant à tous des moyens de subsistance et une éducation correcte. C’est une question de choix de société. Mais il est certainement plus facile de défendre ses privilèges de nanti, fût-ce en condamnant les libertés démocratiques, que de chercher d’autres moyens de vivre ensemble, sur cette Terre devenue village global.

                  Je vous épargne la peine de me faire remarquer que si les moyens existent aujourd’hui pour assurer à tous le minimum vital, ainsi que les soins de santé et une éducation correcte, c’est bien grâce à l’extraordinaire production de richesses que nos sociétés occidentales ont créé. Malheureusement nous en avons fait un piètre usage, et gaspillé tant de ressources qu’aujourd’hui la Terre n’en peut plus.

                  Sur ce, je vous laisse vous accrocher à votre monde bien réellement condamné.


                • PELLEN PELLEN 29 septembre 2008 15:52

                  S’il fallait au lecteur objectif une illustration du thème de mon article, les premières réactions qu’il a suscitées lui en fournissent la plus éclatante : je parle démocratie, elles éructent anti-nucléarisme et anti-scientisme.
                  L’inénarrable stéphane Lhomme ne doit pas lire la même chronique de notre temps qu’une majorité de contemporains, concernant l’avenir proche du nucléaire civil : après ce que nous avons appris sur l’Angleterre, la Russie, le Canada, la Chine, les États-Unis, l’Italie et bien d’autres, je l’engage à écouter les infos de ce soir (29 septembre) pour se faire une idée de l’ampleur du gigantesque programme nucléaire indien dans lequel l’industrie française devrait jouer un rôle de tout premier plan... Ceci pour le plus grand profit d’une main d’oeuvre française, directement ou indirectement impactée, supérieure à 100000 personnes.
                  Je donne RV à Monsieur Lhomme dans 10 ans et lui joue les trésoreries de SDN et de Greenpeace réunies sur l’irrésistible renouveau de l’électronucléaire dans le monde. Non seulement, la méthode Coué ne sauvera pas son organisation, mais elle finira par donner un visage grotesque à la multinationale de la "Paix Verte"...
                  Quant à vous, Monsieur Leitz, de grâce, faites aux lecteurs la faveur de vous abstenir de parler sciences et techniques comme si vous y connaissiez quelque chose ! On ne peut pas à la fois vilipender la technocratie et prétendre la contester en se plaçant sur le terrain qu’elle affectionne. Si nous avons un moment, je vous expliquerai, en apparté, pourquoi les réserves nucléaires de la France lui assurent, d’ores et déjà, une indépendance électro-énergétique de l’ordre de plusieurs siècles. Hélas, je ne suis pas sûr que vous parviendriez à tout comprendre... Mais, votre religion ne vous en demande pas temps.

                  L’auteur, André Pellen 


                  • Francis, agnotologue JL 29 septembre 2008 16:06

                    @ Pellen, vous êtes un provocateur qui se plaint de recevoir une volée de bois vert. Ce n’est pas très respectable, ni responsable. Votre titre à lui seul est une insulte à l’intelligence de vos lecteurs, une provocation que seule une dictature orwellienne se permettrait.


                  • MarcDS MarcDS 29 septembre 2008 16:47

                    Je vous donne totalement raison de croire en l’irrésistible renouveau de l’électronucléaire dans le monde. Le système existant ne pourra en effet pas faire l’impasse sur cette source d’énergie, combinée aux sources d’énergie verte, s’il veut prolonger sa survie. La question est : pourquoi faire ? S’il s’agit de se donner le temps de la transition vers un autre modèle de société, allons-y. Le problème est évidemment que le but recherché n’est pas celui-là, mais bien de permettre à ce système de perdurer pour le plus grand profit de ceux qui en tirent les ficelles.
                    Il suffit de voir comment les débats sur les technologies occultent le vrai débat sur l’avenir de notre société de consommation. Par exemple, le passage à un modèle de développement soutenable passe obligatoirement et prioritairement par la réduction de la demande énergétique ; or le débat sur ce mode d’action est systématiquement escamoté au profit du débat "pour ou contre le nucléaire", et pour cause, puisque là où le premier remet en cause le gaspillage, donc le fondement même de la société de consommation, le deuxième met en avant une solution technologique tout-à-fait favorable au big business "as usual" qui laisse espérer qu’après quelques petits ajustements, notre mode de consommation pourra continuer son petit bonhomme de chemin. Miroir aux alouettes, car il ne s’agit finalement que de prolonger la survie du couple société de consommation - démocratie. Ce couple est condamné, et il nous faut choisir aujourd’hui lequel des deux membres du couple nous voulons privilégier. Quant à moi mon choix est fait, et il ne passe pas par l’option nucléaire.


                  • sisyphe sisyphe 29 septembre 2008 17:01

                    Monsieur Pellen se pose donc en détenteur de la vérité scientifique. 
                    Bien. 

                    Oserais je, dès lors, lui demander comment il a résolu (certainement) le problèmes des déchets nucléaires ?

                    Et, quand on se targue d’un discours scientifique responsable, concernant l’énergie, comment ne pas dire que les ressources d’uranium sont limitées, que les accidents de centrales nucléaires se multiplient, et, surtout, comment ne pas évoquer la nécessité absolue, dans un moyen et long terme, de développer les énergies naturelles : thermique, hydraulique, éolienne, et surtout solaire ? 

                    Ce qui, du coup, jette un voile sur l’impartialité du discours...

                    En fait, il semble s’agir, beaucoup plus que d’un discours scientifique, d’un discours de propagande pro-nucléaire. Alors, fustiger les "écolos", c’est bien joli ; encore faut-il, pour le faire, s’argumenter d’un discours sèrieux et objectif ; ce qui, manifestement, n’est pas le cas. 

                    Dommage. 


                  • geko 29 septembre 2008 17:21

                    Je me dis que si tout le pognon investi dans le nucléaire l’avait été dans le solaire nous ne serions pas en train de lire ce chapelet d’insultes !

                    Si nous ne comprenons rien Mr l’auteur assis sur son trône des connaissances scientifiques pourquoi écrire cet article ? Le simple citoyen que je suis a bien compris que nous n’avons le choix que du nucléaire en transition d’autres énergies ! Par contre il est inquietant de voir qu’il y a des agités dans votre genre qui bossent ou ont bossés dan le nucléaire !

                    "le plus grand profit d’une main d’oeuvre française, directement ou indirectement impactée, supérieure à 100000 personnes."

                    Vous voulez parler des nomades intérimaires du nucléaires payés à coups de cuillères à pot qui bossent pour les soutiers de la soustraitance ? Parceque EDF n’a jamais pu ou voulu envoyer ses ouvriers néttoyer la merde radio-active ! Ha mais oui il s’agit de "micro-radiation" c’est pas grand chose !

                    Et lobbyiste avec ça ! Je considère que le lobbiyng n’a rien de républicain Mr le scientifique !


                  • l ecolo 29 septembre 2008 16:13

                     

                    À Stéphane Lhomme, qui a écrit : « La logorrhée habituelle de M. Pellen ! Seul élément décryptable, sa vébération absolue pour l’atome. » (sic)

                     

                    Ce qui vous caractérise, vous, M. Lhomme, c’est votre imperturbable technique de dénigrement et votre fuite systématique devant le débat. Ainsi que votre inaptitude a vous exprimer dans une langue correcte.

                     

                    Rien d’étonnant, dès lors, à ce que vous admettiez n’avoir pas réussi à « décrypter » – ce qui signifie que vous n’y avez donc rien compris – le discours d’André Pellen qui, je le rappelle, est seulement partisan de l’utilisation d’un éventail d’énergies le plus étendu possible, dont l’énergie nucléaire ne doit pas être arbitrairement exclue.

                     

                    Le fait que vous ne puissiez user que de dérision envers les réacteurs à neutrons rapides est l’indication absolue que vous ne pouvez leur opposer aucun argument rationnel.

                     

                    Vous avez, une nouvelle fois, fait la brillante démonstration que l’anti-nucléarisme que vous prônez n’est qu’une idéologie qui ne veut tenir compte d’aucune réalité ni scientifique, ni économique, ni sociale.

                     


                    • TSS 29 septembre 2008 19:23

                      mr Pellen comme tout bon pronucléaire et zelateur de la toute puissance scientifique,façon Allègre, n’admet

                      pas que l’on puisse penser autrement.... !!!


                      • Président WONUC France Président WONUC France 29 septembre 2008 19:29
                        Ce cher STEPHANE LHOMME toujours égal à lui même, toujours les mêmes arguments élimés et inconsistants des anti nucléaires primaires.
                         
                        Une forme d’intégrisme à lui tout seul en quelque sorte…….

                        • krolik krolik 29 septembre 2008 19:57

                          @Geko
                          Vous dîtes :
                          Je me dis que si tout le pognon investi dans le nucléaire l’avait été dans le solaire nous ne serions pas en train de lire ce chapelet d’insultes !

                          Je vous trouve bien confiant dans les développements scientifiques, l’énergie ce n’est pas la téléphonie, la différence entre les courants faibles et les courants forts...
                          Les Allemands ont arrêté tout développement dans le nucléaire et il se sont mis à développer l’éolien et le photovoltaîque. Ca fait déjà 20 ans, le surgénérateur de Kalkar a été démonté alors qu’il allait diverger et il n’a jamais produit le moindre neutron.
                          Mais pendant ce temps la toute puissance science allemande, celle des Max Planck, Heisenberg, Schrödinger, Von Laue, Otto Hahn, s’est penchée sur les éoliennes. Et bien les résultats des Herr Doktor ne sont pas flambants d’efficacité. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils rament..
                          Et pendant ce temps quelques uns ont ouvert des mines de lignite... ça l’exploitation du lignite c’est d’une réussite écologique considérable sous tous les points de vue.

                          L’histoire nous a appris a être modeste vis à vis des Allemands, que ce soit de l’économie allemande et de la "science allemande", alors sous-entendre que l’on ferait mieux qu’eux .... c’est complètement immodeste.

                          @+


                          • Kalki Kalki 29 septembre 2008 20:22

                            Plus mortel qu’un crash économique :
                            &#9;Cruel sera le réveil : le krach pétrolier
                            Sur agoravox.tv

                            http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=20935


                            • judel.66 29 septembre 2008 20:48

                              Sisyphe....le problème des dechets est un serpent de mer des anti nucléaires....il etait en voie de résolution avec super phenix lorsque pour plaire a voynet mitterand l’ a fait mettre en sommeil..il a failli renaitre de ses cendres et etait finalement au point quand par economie et surtout par lacheté jospin tout en reconnaissant son avenir et ses qualités l’a fait fermer et demanteler ce qui est une enorme erreur.....avec superphenix nous avions 20 ans d’avance en nucléaire civil sur le monde entier...nous n’avons pas tout a fait tout perdu....

                              il est certain que la mise au point des surgenérateurs nous a couté tres cher mais actuellement au prix du minerai d’uranium ce serait vite amorti

                              toujours est il qu’avec phenix nous achevons de mettre au point la regenération de combustible a partir de dechets (a doses homéopathiques il faut bien le dire ) mais dans un avenir qui n’est plus tres loin nous brulerons des dechets qui progressivement se réduiront....

                              il faut donc arreter d’ecouter et de ressasser les clichés obsessionnels des lhomme , cabanel , et tous les anti nucléaires ancrés dans leurs fantasmes.....nous avons besoin du nucléaire....


                              • judel.66 29 septembre 2008 20:49

                                Sisyphe....le problème des dechets est un serpent de mer des anti nucléaires....il etait en voie de résolution avec super phenix lorsque pour plaire a voynet mitterand l’ a fait mettre en sommeil..il a failli renaitre de ses cendres et etait finalement au point quand par economie et surtout par lacheté jospin tout en reconnaissant son avenir et ses qualités l’a fait fermer et demanteler ce qui est une enorme erreur.....avec superphenix nous avions 20 ans d’avance en nucléaire civil sur le monde entier...nous n’avons pas tout a fait tout perdu....

                                il est certain que la mise au point des surgenérateurs nous a couté tres cher mais actuellement au prix du minerai d’uranium ce serait vite amorti

                                toujours est il qu’avec phenix nous achevons de mettre au point la regenération de combustible a partir de dechets (a doses homéopathiques il faut bien le dire ) mais dans un avenir qui n’est plus tres loin nous brulerons des dechets qui progressivement se réduiront....

                                il faut donc arreter d’ecouter et de ressasser les clichés obsessionnels des lhomme , cabanel , et tous les anti nucléaires ancrés dans leurs fantasmes.....nous avons besoin du nucléaire....


                                • sisyphe sisyphe 30 septembre 2008 01:02

                                  par judel.66 (IP:xxx.x7.148.248) le 29 septembre 2008 à 20H49 &#9;&#9;&#9;&#9;
                                  &#9;&#9;&#9;&#9;

                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                  &#9;&#9;&#9;&#9;
                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;Sisyphe....le problème des dechets est un serpent de mer des anti nucléaires..

                                  Ah oui, mais non....

                                  Le problème des déchets nucléaires est plus que jamais d’actualité, et moins que jamais résolu. 
                                  Je vous mets un lien qui l’explique parfaitement, malgré le silence et les mensonges officiels. 

                                  Par ailleurs, le problème se pose plus que jamais, puisque l’on sait maintenant qu’il va falloir démonter entièrement la plupart de nos centrales nucléaires, devenues trop vieilles, et que le démantèlement de ces centrales, outre qu’il va prendre, pour chacune, entre 15 et 25 ans, va poser le problème de leur décontamination, et de leurs dechets. 

                                  Alors, n’essayez pas de nous la jouer ; le problème est résolu ; ce n’est absolument pas vrai, et les problèmes d’enfoissement sont très loin d’être réglés.


                                  La rassurance à tout prix, l’opacité et les mensonges sont le serpent de mer des pro-nucléaires

                                • PELLEN PELLEN 30 septembre 2008 10:45

                                  Quelle science ce fils d’Éole, tout de même ! Eh bien, je me risque, malgré tout, à le prendre au mot et lui propose le marché suivant :
                                  Je suis tout disposé à accueillir, dans mon jardin, la totalité des déchets nucléaires, définitivement conditionnés et produits en France depuis le début de toutes les activités inhérentes à l’exploitation de l’atome. Le colis y tiendrait presque, puisqu’il représente un cube dont l’arête est inférieure à 90 mètres ! Il faut dire que ce ne sont pas les 10 grammes par habitant et par an de déchets HAVL (haute activité et vie longue), produits par l’électronucléaire, qui pourraient faire que ces déchets se sentent à l’étroit, chez moi...
                                  En échange, le fils d’Éole me fera la faveur d’accueillir, dans son jardin, la totalité des déchets industriels produits par l’industrie (hors nucléaire), durant la même période ; déchets qui croissent à la cadence de 2500 kg par an et par habitant, dont 100 kg très toxiques ! Bien entendu, on fait le rêve impossible que l’on parvienne à regrouper ces poisons éternels - eh oui, la toxicité des mercure, arsenic, cadmium et autre osmium ne souffre pas que le temps lui impose la moindre décroissance ! - afin qu’ils ne souillent plus de leurs présences insoupçonnée un environnement que, seul, le déchet nucléaire menacerait.
                                  Nous tenons un hôte généreux et inespéré de tels déchets : c’est le moment d’en profiter. Espérons, au moins, qu’il va nous confirmer le marché proposé.

                                  André PELLEN 


                                • l ecolo 30 septembre 2008 11:47

                                   

                                  À sisyphe qui a écrit le 30 septembre à 01h02 : « Je vous mets un lien qui… » 

                                  C’est gentil à vous, mais mon système de protection me déconseille d’utiliser ce lien qui conduit à des « logiciels malveillants ».

                                  Vous comprendrez certainement que je préfère suivre les avis de mon système de protection 

                                   


                                • sisyphe sisyphe 30 septembre 2008 12:12

                                  Mes excuses pour ce lien foireux ; pas grave, je vous en ai remis plusieurs autres, tout à fait valables, que vous pourrez consulter, sans problème, et avec profit... smiley

                                  @ l’auteur :
                                  personnellement, je ne suis pas prêt à accepter le moindre déchet ; nucléaire ou pas.
                                   C’est que je ne suis pas là pour faire de la propagande, comme vous.
                                   Si vous m’avez bien lu, je prône un recours plus qu’urgent aux énergies naturelles, renouvelables, et non polluantes ; donc, pas de dechets : CQFD ! smiley

                                  Maintenant, j’ai posté suffisamment de liens qui prouvent que le problème des déchets est très, très, très, loin d’être résolu, et vous n’avez pas répondu, non plus, sur le problème du démantèlement des centrales anucléaires d’ancienne génération, qui vont s’étaler sur des dizaines d’années, qui vont couter une fortune, et des dechets qui en résulteront. 

                                  Alors, pour votre petit lobbying pro-nucléaire, il faudra vous résigner à ce qu’il ne soit pas gobé tout de go par les gogos...

                                  A vous lire... smiley




                                • sisyphe sisyphe 30 septembre 2008 12:30

                                  Désolé.. 

                                  Décidément, je ne sais pas ce qui se passe, mais les liens n’ont pas l’air de marcher... 
                                  Je réessaye d’une autre façon....

                                  Inventaire des déchets nucléaires en France : un constat alarmant


                                  les dechets nucléaires en héritage


                                  Ces dechets nucléaires dont on ne sait que faire

                                  Se souvenir des dechets nucléaires

                                  La polémique sur le stockage des déchets nucléaires rebondit en Allemagne
                                  Voilà. J’espère que ça va fonctionner comme ça....


                                • sisyphe sisyphe 30 septembre 2008 12:31

                                  C’est bon ; ça marche...


                                • MarcDS MarcDS 22 octobre 2008 17:44

                                  Osaerais-je espérer que nous tenons également en votre personne l’hôte généreux et inespéré de la production massive de déchets nucléaires que constituera le démantèlement des centrales en fin de vie, et à côté de laquelle, effectivement, la production actuelle de matières radioactives représente des cacahuètes ?


                                • PELLEN PELLEN 23 octobre 2008 08:29

                                   Posez-donc cette (terrible !) question du démantèlement des centrales au gouvernement belge qui s’apprête rien moins qu’à revenir sur la décision du pays de sortir du nucléaire !... et ceci avec l’appui du PS belge !
                                  Je vous engage vivement à vous connecter au lien : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/460550/2008/10/22/q uot-On-n-a-pas-peur-d-Ecolo-L-nergie-nucl-aire-doit-tre-utilis-e-quot.dhtml

                                  André Pellen


                                • MarcDS MarcDS 24 octobre 2008 16:31

                                  En détournant la question pour éviter d’y répondre, je constate avec ravissement que vous reconnaissez qu’il y a bien là un problème de déchets plus qu’épineux.

                                  Quant à la tendance actuelle d’annuler la décision de quitter le nucléaire en Belgique, elle ne fait que confirmer ce que je dis : sans une remise en cause de nos modes de consommation, le nucléaire apparaît comme incontournable et sert d’écran de fumée pour éviter d’aborder le problème à sa base, à savoir que la Terre est incapable de suppporter le pied sur lequel nous vivons .
                                  Tout est mis en oeuvre pour sauver un système qui a atteint ses limites, nous privant ainsi des moyens de trouver une porte de sortie à travers laquelle un maximum de gens puissent passer.
                                  Comme je l’ai déjà écrit plus haut, le prix à payer sera celui de la perte de nos libertés démocratiques.

                                  Le projet français de fichage EDVIGE a son pendant en Belgique, en pire...


                                • judel.66 29 septembre 2008 21:04

                                  Pellen vous avez entiérement raison en soulevant le problème posé par la loi scélerate qui oblige edf a acheter l’electricité des producteurs indépendants trois fois plus cher qu’elle ne la vend..et cela d’autant plus scélerat que certaines sociétés financières se servent des eoliennes qui ne peuvent assurer une production continue, compte tenu des sautes de vent , pour construire des centrales au gaz polluantes et ruineuses destinées a pallier chèrement les sautes de vent.....nous marchons sur la téte...


                                  • Thierry LEITZ 30 septembre 2008 00:02

                                    @ l’Ecolo, A. Pellen et Krolik,

                                    Je ne suis pas anti-nucléaire ni pro-ceci, mais je pense qu’il faut toujours relier les coûts et les bénéfices, surtout dans des projets de grande ampleur qui mettent en jeu l’argent public. Je n’attaque personne (sauf à considérer de "technocrate" est une insulte, pour moi c’est une tournure d’esprit, c’est tout). De plus, je n’invite personne à quitter AV pour quelque motif que ce soit. Je suis artisan, je lis et m’intéresse à tout, sans être ingénieur ou savant diplômé, j’use du droit à la réflexion, que je considère comme un devoir citoyen. Partager son savoir vaut mieux que l’invective, non ?

                                    Superphenix est peut-être une voie prometteuse, mais à quel prix ? Des 9 milliards € consacrés de 85 à 97 nous pouvons déduire une production électrique de 1,4 milliards. Certes SP a bien fonctionné sur ses 9 derniers mois, mais son sort a été scellé avant, à cause surtout des avaries de fonctionnement graves qui le mettaient à l’arrêt pour de longues périodes. Je pense qu’il a fini par lasser les politiques, ainsi que les français qui n’y voyaient qu’un gouffre à milliards.

                                    De plus, à l’époque la question des rejets de CO² n’étant pas si prégnante, elle ne favorisait pas le nucléaire. Et le pétrole bon marché offrait tous les avantages. Aujourd’hui, se serait sans doute différent. Mais tout de même : quel serait le coût d’un passage des réacteurs REP vers les RNR en nombre suffisant pour absorber les excédents d’U238 et PU239 ?

                                    On peut certes affirmer après coup qu’on y serait arrivé si on avait persisté, qu’on était "tout près du but", etc. C’est à approfondir. Néanmoins, même dans les pays peu "squattés" par des écologistes, les recherches sur les RNR sont pour le moins discrètes, et peu avancées. Par ex. au Japon, le réacteur expérimental Monju à Tsuruga achevé en 91, mis en service en 94 et à l’arrêt depuis 95 doir être relancé fin 2008 selon Wiki. Nous verrons bien. aux E-U la société d’ingéniérie Thorium Power en Virginie offre son expertise à toute compagnie ou Etat intéressé par l’utilisation du Thorium 232 comme combustible dans des RNR... Mouais...

                                    Bon, c’est vrai, çà bouge un peu, mais surtout du fait d’un contexte marqué par 1/le CO², 2/les déchets et 3/le détournement possible du PU239 issu des réacteurs civils vers un usage militaire. Sur ces 3 points noirs du nucléaire, les RNR au Th232 semblent prometteurs. Mais on est très loin d’une application industrielle.

                                    Alors, oui, si le RNR vaut ses promesses, pourquoi engage-t-on des milliards dans l’EPR, dans ITER ? dans le LHC (même si son objet est autre) ? Pourquoi la France s’obstine-t-elle à vouloir jouer dans la cour des grands Etats militarodépendants comme les EU, la Russie, la Chine, la GB et d’autres qui subventionnent massivement une industrie de destruction au grand profit des marchands de guerre ?

                                    Que tous ces milliards envolés depuis la 2èGM aient été utilisés à des fins pacifiques, et l’on serait bien plus avancés sur la voie d’un monde vivable y-c pour nos successeurs. Et l’on aurait pu -financer et communiquer intelligemment- sur SP pour en faire ce flambeau de l’excellence française que vous regrettez tant. (peut-être à raison, je ne sais pas...)

                                    Faites une critique globale de la gestion des finances publiques de notre beau pays depuis la sortie de la 2èGM, vous verrez que l’effort consenti pour nous hisser - et nous maintenir- dans le club des puissances nucléaires militaires et tout bonnement astronomique. Le redressement spectaculaire de l’Allemagne et du Japon a été rendu possible par l’usage essentiellement civil de leur croissance.

                                    De deux choses l’une : soit la filière RNR ne vaut pas ses promesses, soit nos dirigeants sont mauvais...
                                    Si ce dernier cas est le bon, faites la critique citoyenne qui convient, et dites-le sans détours.


                                    Le nucléaire est une aubaine pour avoir devant nous un temps d’adaptation vers une société qui devra être différente. Mais persister dans cette voie au détriment d’autres -ce qui risque d’être le cas, vu les coûts énormes de la technologie nucléaire- équivaut à ne rien vouloir changer de nos habitudes, à construire un "mur de Berlin technologique" entre le Nord et le Sud, attisant les tensions internationales. Et çà, ce n’est pas humaniste.

                                    @+





                                    • l ecolo 30 septembre 2008 11:00

                                       À Thierry LEITZ au sujet de son intervention du 30 septembre 2008 à 00H02 

                                       Comme M. Lionel Jospin, alors Premier ministre, l’a clairement exprimé dans sa déclaration officielle Sénat, sa décision de détruire Superphénix était la simple réalisation d’une promesse électorale : « Conformément à ses engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre lors de la campagne législative, le Gouvernement a en effet décidé le 2 février 1998 l’abandon de Superphénix, »  Vous trouverez cette déclaration dans l’intervention de krolik du 29 septembre et vous pouvez la vérifier en consultant le J. O. du 16 septembre 1999 p. 3057 – Sénat – Réponse des ministres aux questions écrites – Premier ministre – abandon du surgénérateur Superphénix.

                                       Les coûts de cet abandon sont donc le prix que M. Lionel Jospin a décidé de faire payer à la nation pour se concilier les voix des anti-nucléaires.

                                       En ce qui concerne la nature de ces coûts vous en trouverez une idée plus précise dans l’extrait d’étude ci-dessous :

                                       <<< 

                                      On évoque le coût excessif de Superphénix.. La cour des Comptes a évalué le coût total du projet jusqu’en 2000 et sans compter les ressources en ventes de courant, à 60 milliards de F., chiffre aussitôt brandi comme “ excessif ”. Ce coût comprend la construction (26 milliards), les combustibles (2 milliards), l’exploitation, les réparations et les arrêts imposés (12,5 milliards), le tout payé par NERSA (1). Il a été prévu de dépenser 16,3 milliards jusqu’à fin 2000, pour retraiter les cœurs non brûlés et procéder au désarmement et démantèlement progressif de l’appareil au cours des années. On retrouve les 60 milliards annoncés par la Cour des Comptes en 1996, mais dont, en réalité, 40 milliards environ ont été dépensés à la date de l’arrêt et payés par Nersa.

                                       

                                      Un fonctionnement régulier à 1000 MW aurait pu rapporter entre 1,5 et 2 milliards de F. par an, à rapprocher d’un coût d’exploitation d’environ 900 millions de F. par an.

                                       

                                      Les frais de dédommagement des actionnaires étrangers de NERSA, déboutée par la décision du Gouvernement français, sont compensés par des fournitures de courant d’EDF à ces partenaires étrangers entre 1996 et 2000.

                                       

                                      Tous ces frais et ceux à venir sont donc à la charge d’EDF. L’arrêt intempestif et prématuré du réacteur occasionne des frais et dommages considérables : le manque à gagner du réacteur qui avait encore devant lui une réserve de combustibles pour fonctionner 1500 jours à pleine charge, le démantèlement à chaud, les dédommagements des travailleurs et de la région, le coût des essais et combustibles spéciaux préparés en pure perte par le CEA pour tester l’incinération du plutonium et des déchets selon la Loi de 1991 sur les déchets, peuvent se chiffrer à plus de 20 milliards, sans compter le préjudice moral et la mise devant le fait accompli des partenaires étrangers dans NERSA.

                                      ………………………………………………………………………………………………………………………

                                       

                                      Michel LUNG

                                      ingénieur, diplômé de Génie Nucléaire, ex-Directeur à SGN,

                                      membre actif de la Société Française d’Énergie Nucléaire (SFEN),

                                      membre de l’Association des Écologistes Pour le Nucléaire (AEPN),

                                      membre du World Council of Nuclear Workers (WONUC)

                                       

                                      ________________

                                      (1) Société NERSA (1974) propriétaire et exploitante du réacteur (EDF 51 %, ENEL 33 %, consorsium SBK allemand-belge-hollandais 16 %)

                                      >>> 

                                       Pour « relier les coûts et les bénéfices », comme vous le préconisez justement, il faut donc admettre que cette énorme dépense, que vous estimez à 9 milliard d’€, a été faite au bénéfice d’un petit groupe de politiciens antinucléaires.

                                      Enfin, il ne faut pas oublier que les arrêts de Superphénix ont, la plupart du temps, été le résultat d’une lutte procédurière acharnée qui a provoqué l’annulation de décrets pour vice de procédure, les arrêts dus à des problèmes techniques ayant été remarquablement brefs et peu nombreux pour un prototype de cette importance.

                                      M. Lionel Jospin, dans sa réponse citée plus haut, n’hésite pas le reconnaître : « Cette centrale est un prototype unique au monde. Il est donc normal que, pendant ses premières années de service, elle ait connu des pannes et nécessité des réglages. C’est le lot de tout prototype, surtout à un pareil niveau de haute technologie. Aujourd’hui, il apparaît qu’elle est devenue fiable, moins polluante que les autres centrales nucléaires et a fortiori classiques, et qu’elle fonctionne bien. D’autre part, la sûreté de Superphénix n’a jamais été mise en cause. La direction de la sûreté des installations nucléaires autorise en effet régulièrement, après des vérifications minutieuses, la poursuite de l’exploitation de cette centrale. »

                                      Les principaux défauts de Superphénix, M. Lionel Jospin les a bien percus lorsqu’il dit de cette centrale « qu’elle est devenue fiable, moins polluante que les autres centrales nucléaires et a fortiori classiques, et qu’elle fonctionne bien » : c’est ce qui rendait Superphénix si redoutable pour les anti-nculéaires.

                                      De l’aveau même de celui qui a prononcé sa condamnation, Superphénix était, en plus de ses autres qualités, une centrale fiable et moins polluante que les autres : c’est pourquoi, sans égard pour la Nation, sans considération pour la science, et avec le plus total mépris de l’écologie, ces anti-nucléaires ont exigé et obtenu sa mort. 
                                       

                                       

                                       

                                       


                                    • Asp Explorer Asp Explorer 30 septembre 2008 07:50

                                      Vous êtes bien ingrat avec les écologistes grâce auxquels nous n’avons plus de pluies acides, ni de trou d’ozone, ni de...

                                      Non, je rigole.


                                      • Gilles Gilles 30 septembre 2008 12:06

                                        Monsieur Pellen, vous vous en prenez à des individus qu’apparement vous méprisez, jugeant leur action "écologiste" criminelle. Vous vous focalisez trop sur des personnes au détriment des idées.

                                        A aucun moment vraiment, vous n’avez un petit mot pour aborder les problèmes de fond posés par le nucléaire, les énergies fossiles, les OGM. Et pourtant il y a de beaux débats contradictoires sur ces sujets. Qui peux vraiment affirmer en toute honnéteté que ces secteurs économiques ne représentent pas un RISQUE pour l’humanité ? Qui pourrait oser dire qu’il est inutile d’essayer de dépasser les technologies actuelles de production d’énergie, de toutes façon condamnées à terme.

                                        Toute personne qui d’emblée rejette ces risques sur l’environnement et les générations futures, vos enfants, n’est qu’une sorte d’ Ayatollah au même titre que les écologistes radicaux qui pronent le retour aux cavernes

                                        Je vous défie de défendre ces dossiers un par un et d’en conclure "tout va bien madame la marquise". Je suis sûr que vous même constaterez que rester aveugle sur les conséquences est une ineptie et rejoindrez ces "écolo-criminels" sur bien des points.......

                                        Quoiqu’on puisse penser de Hulot ou Bové, personnages que j’apprécie peu et dont je en suis pas solidaire de tous leurs combats, n’empêche qu’ils interviennent là ou aucun politique de poids n’a les capacités ni la volonté pour intervenir. Ils sont populistes et excessifs, mais est ce pour autant que leurs dicours sont à jeter ? NON

                                        Ils posent de bonnes questions et alimentent le débat. Eux ils tentent d’endiguer en en dénonçant les dérives (évidentes..notamment sur le OGM), essaient d’orienter les politiques publiques vers du plus durable et logique.....à vous de leur répondre par des arguments (surtout si vous dîtes partager le constat de fond !!!)

                                        D’autres part, les éoliennes, le solaire, la méfiance vis à vis des OGM n’est certainement pas un combat franco-français entre progressistes et archaïques. C’est mondial et par exemple els éoliennes sont bien plus développées ailleurs qu’en France..... donc Hulot et Bove ou Cochet n’en sont pas responsables




                                        • Thierry LEITZ 30 septembre 2008 13:57

                                          @ Mr Michel LUNG

                                          Je suis heureux de pouvoir échanger avec un homme de votre niveau, d’autant que vous ne tombez pas dans la condescendance voire le mépris ce qui arrive parfois avec les technocrates experts face à des citoyens ordinaires.

                                          Vous connaissez à fond le dossier SPX (SuperPheniX), j’en conviens, mais d’autres questions se posent et j’aimerais vous voir les affronter :

                                          1/ Comment peut-on évaluer avec certitude que SPX n’aurait pas eu d’autres avaries sérieuses dans les mois qui ont suivi son arrêt ?

                                          2/ En 2002 J.Chirac a été élu (à 82% des voix). Il n’y avait pas de deal avec les verts et ceux-ci n’étaient pas entrés au gvt. Comment se fait-il que la décision de relancer SP n’ait pas été immédiatemment prise ? (4 ans c’est peu pour une installation de ce type) Y a -t-il eu débat à ce sujet ?

                                          3/ Comme je l’évoquais dans mon post, où en sont, au niveau global, les RNR (réacteurs à neutrons rapides - type SPX) sur la voie d’une application industrielle ?

                                          4/ Quel est votre avis sur les dépenses militaires liées à notre "rang" de puissance atomique, sur celles engageés dans des expériences farfelues comme ITER ou le LHC, dépenses qui auraient pu servir la cause du nucléaire 100% civil tel SPX ? Votre critique citoyenne se limitera-t-elle à déplorer un choix de 1998 inspiré par les "démons verts" ?

                                          Je ne suis pas opposé à la technologie. Mais elle doit servir l’humanité et les gaspillages de fonds publics sont un cancer qui finira par nous entraîner dans la barbarie.

                                          Je ne manquerai pas de vous lire. A bientôt, Mr Lung.     Thierry LEITZ


                                          • l ecolo 30 septembre 2008 19:28

                                             

                                            à Thierry LEITZ

                                            J’avais seulement cité une étude datant de 2001 de Michel Lung qui s’est beaucoup intéressé à Superphénix et aux réacteurs à neutrons rapides. Malheureusement, il est décédé et je ne peux pas répondre à sa place.

                                            Une réponse partielle est apportée à vos questions par le dernier alinéa de cette intéressante étude (dont je tiens le texte complet à votre disposition) :

                                            « Le réacteur rapide n’a pas dit son dernier mot mais il reste à le perfectionner tout en le simplifiant. "L’aventure de Superphénix" et celle des réacteurs à neutrons rapides ne fait que commencer.  »

                                             Michel Lung

                                             

                                             


                                          • Flamant34 Flamant34 30 septembre 2008 14:19

                                             Bonjour Dédé
                                            Je suis toujours avec interet tes articles et commentaires sur tout ce qui touche au nucléaire.
                                            Aujourd’hui je me permets de te faire un coucou d’encouragement devant le flot d’inepties que je puis lire à ton encontre.
                                            Courage ,mec on en a vu de plus dures et on en rencontrera de plus nuls !!!!
                                            Cordialement
                                            JP Gauchet


                                            • PELLEN PELLEN 1er octobre 2008 09:43

                                               Bonjour Jean Pierre,
                                              Tu n’imagines pas à quel point je suis content de te lire. Hier soir, j’ai cherché, sans illusion, à te trouver sur l’annuaire des communes que tu prétends statistiquement les plus ensoleillées de France - c’est pas vrai, c’est la région toulonnaise ! - en vain. Moi, je suis sur l’annuaire de la commune que tu sais. Si tu l’as oubliée, tu ne peux pas avoir oublié le département. Appelle moi : je tiens absolument à avoir tes coordonnées, afin de pouvoir désormais correspondre et, pourquoi pas, trouver le moyen de nous revoir. Sache que ta personnalité est associée à des souvenirs qui tiennent une place privilégiée dans ma mémoire. Ma femme n’a pas non plus oublié un couple dont le dynamisme introduit partout la bonne humeur.
                                              Amitiés,
                                              André 


                                            • christophe1007 christophe1007 30 septembre 2008 16:58

                                              Bravo à Pellen et à tous ceux qui soutiennent son point de vue.
                                              Le nucléaire, et peut-être un jour la fusion, est le seul remède à la soif d’énergie du monde. Sa voracité est sans borne...


                                              • Thierry LEITZ 30 septembre 2008 21:52

                                                @ I ecolo

                                                Je vous avais pris pour feu Mr Lung. Désolé.

                                                Mais je note, qu’en son absence, vous ne vous risquez pas à répondre à mes interrogations légitimes. Le sujet n’est qu’effleuré dans l’assertion optimiste de Mr Lung en 2001. Ainsi, je reprends :

                                                1/Quelle proba y avait-il pour que SPX fonctionnât ensuite sans encombre pendant 10 ans, ou + ?
                                                2/Que peut-on observer de concret en matière de RNR (IVè génération de réacteurs)
                                                3/Pourquoi n’a-t-on pas relancé SPX sous Chirac II une fois débarrassé des verts au pouvoir ?
                                                4/Pourquoi n’entend-on aucune critique sur les dépenses en nucléaire militaire, sur ITER, le LHC "créditvores" au détriment de voies plus prometteuse telles, selon Mr Lung les RNR ?

                                                Je reste sur ma faim, et si vous pouvez m’indiquer un lien vers l’étude que vous mentionnez, je suis preneur. 

                                                D’avance merci, @+





                                                • l ecolo 1er octobre 2008 09:29

                                                   

                                                  à Thierry LEITZ

                                                  Je vous avais pris pour feu Mr Lung. Désolé. 

                                                  Il n’y a vraiment pas de quoi être désolé, c’était un homme admirable qui ne se laissait pas enfermer par ses connaissances scientifiques pourtant très profondes.

                                                  Mais je note, qu’en son absence, vous ne vous risquez pas à répondre à mes interrogations légitimes. Le sujet n’est qu’effleuré dans l’assertion optimiste de Mr Lung en 2001. Ainsi, je reprends : 

                                                  Je ne voulais pas qu’il pût y avoir la moindre confusion entre les écrits de Michel Lung et mes considérations personnelles. Tout ce qui suit constitue uniquement mes réponses à vos questions

                                                  1/Quelle proba y avait-il pour que SPX fonctionnât ensuite sans encombre pendant 10 ans, ou + ? 

                                                  La probabilité est très forte parce que dans sa dernière année de fonctionnement Superphénix a eu une disponibilité supérieure à celle de la moyenne des autres centrales françaises.

                                                  Un autre indicateur est l’attitude des pays participant à Nersa qui n’ont jamais soulevé la moindre objection à la poursuite de l’exploitation du prototype qu’était Superphénix, et aucun n’a jamais demandé à se retirer du groupe, ni formulé de plainte au sujet des coûts.


                                                  2/Que peut-on observer de concret en matière de RNR (IVè génération de réacteurs) 

                                                  Les pays qui les ont installés, à part la France, les ont conservés : Russie, Canada, Japon, etc.

                                                  Les pays qui n’en ont pas encore sont demandeurs, comme l’Inde, la Chine.

                                                  Les études, ainsi que le préconisait M. Lionel Jospin dans le même temps qu’il s’expliquait sur la décision qu’il avait prise de le détruire, continuent, ce n’est donc pas un projet avorté.


                                                  3/Pourquoi n’a-t-on pas relancé SPX sous Chirac II une fois débarrassé des verts au pouvoir ? 

                                                  Vous sous-estimez gravement la capacité de nuisance de ce groupuscule politique : toute tentative de redémarrage aurait déclenché des émeutes.

                                                  Peut-être comprendrez-vous mieux si je vous signale que la réponse de M. Lionel Jospin au sénateur Alain Peyrefitte à été apportée le 13 mai 1999 – donc après que la décision de détruire fut prise – alors que le sénateur avait posé sa question le 23 octobre 1997, avant la prise de décision. Cette précision vous permet de juger de la qualité démocratique des procédés utilisés par les anti-nucléaires.

                                                  Bien que la presse ait été très discrète sur ce point, dès la décision d’arrêt prise, les éléments essentiels de Superphénix ont été saccagés de façon irréversible. Ainsi, un éventuel redémarrage exigeant de nombreuses remises en état, aurait coûté extrêmement cher, fournissant un argument supplémentaire aux anti-nucléaires pour ameuter les populations.

                                                  4/Pourquoi n’entend-on aucune critique sur les dépenses en nucléaire militaire, sur ITER, le LHC "créditvores" au détriment de voies plus prometteuse telles, selon Mr Lung les RNR ? 

                                                  Le nucléaire est à mettre à part : il s’agit de défense nationale et non de fabrication d’énergie, on peut donc être pour ou contre sans avoir à motiver sa position par des considérations rationnelles : c’est un débat politique ou idéologique dans lequel je n’entre pas, mais j’ai souvent l’occasion de lire des critiques tant dans la presse que sur l’Internet.

                                                  Iter a été fort critiqué lors de son lancement et je perçois des critiques de temps à autre dans la presse, comme sur tout ce qui touche, de près ou de loin, au nucléaire.

                                                  Michel Lung était un pragmatique. J’avais souvent l’occasion de discuter avec lui et je ne crois pas trahir son idée (mais des intervenants qui le connaissent mieux que moi peuvent rectifier) en disant qu’il aurait préféré que nous parachevions ce que nous savions déjà très bien faire, comme les Rnr, et qui aurait été une source d’économies et de revenus non négligeable, avant de nous lancer dans un programme comme Iter, dont il reconnaissait l’intérêt et la nécessité mais dont la lourdeur lui paraissait peu compatible avec les intérêts immédiats de la nation.

                                                  Je reste sur ma faim, et si vous pouvez m’indiquer un lien vers l’étude que vous mentionnez, je suis preneur. 

                                                  Je ne possède ni blog ni site, mais vous pouvez prendre et m’indiquer une adresse e-mail temporaire et je me ferai un plaisir de vous l’envoyer.

                                                  Bien cordialement

                                                   


                                                • Jarry 1er octobre 2008 10:28

                                                  Réponse globale à tous les fanas de l’atome

                                                  Devant la haine et le mépris des autres qui habitent ces sorciers de l’atome, j’aurais envie de leur dire tout simplement : « Messieurs, allez donc tous fumer un petit joint, ça vous sortira un peu des affres qui vous obsèdent tant ! »

                                                  Les réponses vous attendez son toutes sur : http://www.rescousses.net/ Faites en un bon usage binaire, car vous ne serez pas capables d’en faire autre chose…

                                                  Jarry


                                                  • krolik krolik 1er octobre 2008 11:26

                                                    @ Thierry Leitz

                                                    En complément de la réponse de l’écologiste.
                                                    Si vous voulez plus de renseignements sur SPX et les surgénérateurs, vous pouvez utilement aller sur le site de l’AEPN : vous choisissez la langue française, vous allez sur "documents" et là le choix "surgénérateur", vous aurez une grande documentation sur ce sujet.

                                                    Pour répondre à la question : pourquoi n’a-t-on pas arrêté la casse de SPX à partir de 2002 ?
                                                    L’affaire est assez simple. Voynet avait bien prévu cette possibilité et le patron désigné en charge de l’arrêt / démantèlement avait mission de donner dans l’irréversibilité de la décision.
                                                    Alors c’est assez simple. Sur la cuve à l’arrêt vous faites des cordons de soudure non conformes aux procédures de soudage, des soudures qui se mettront à fissurer en cas de remise en chaud. Dans de telles conditions la sûreté du réacteur est morte. Et changer la cuve revient à démonter la centrale. Avec quelques autres actions dans le même sens un peu partout sur les tuyauteries, le poste d’eau et la centrale est définitivement "morte".

                                                    En ce qui concerne les investissements dans le LHC et ITER, c’est de la recherche fondamentale qui est très loin de la production d’énergie. A une époque il a affirmé : "La République n’a pas besoin de savant !"
                                                    Alors la question que vous posez peut plutôt se lire :" Les citoyens de la planète ont-ils besoin de faire des recherches fondamentales ?" Car il s’agit de projets en coopération internationale.
                                                    En ce qui concerne ITER , le DoE américain n’a (à ma connaissance) pas encore versé sa quote-part cette année, mais ils ont annoncé qu’ils allaient la payer (ça c’était avant l’explosion de "bulle" boursière) peut être que maintenant ils vont racler les fonds de tiroirs. Cette rétention au financement d’ITER venait à la suite d’une note publiée en Février dernier faisant un calcul budgétaire estimatif et rentabilité du réacteur "DEMO" qui devrait être la suite d’ITER.
                                                    Supposant que tous les problèmes scientifiques et technologiques posés pour la construction de DEMO soient résolus par ITER, on peut avoir une idée du prix de revient de DEMO. Le tonnage de céramique supra-conductrice, le tonnage d’hélium liquide, le tonnage d’électronique associée, le tonnage de matériaux qui seront au moins au pris de matériaux aérospaciaux..etc... Le prix de l’usine de retraitement qui devra être attaché au retraitement du plomb-lithium, extraction du tritium ..technologie tritium...etc..
                                                    Calcul donc du prix de revient d’un DEMO proto et de DEMO construits en série.
                                                    Ils sont arrivés à montrer que le prix du kWh en provenance de cette source d’énergie infinie serait tout de même 4 fois le prix de revient du kWh nucléaire Génération IV...

                                                    Maintenant faut-il toujours faire ITER ?
                                                    Je crois que "Oui". Sinon il y aura toujours l’infini regret de ne pas avoir tenté l’expérience jusqu’au bout. Un peu comme il a été nécessaire de laisser aller jusqu’au bout l’expérience communiste en URSS, pour qu’elle tombe elle-même de sa belle mort.
                                                    D’autre part rassembler des milliers de scientifiques avec des moyens donnera lieu parallèlement à d’autres développements.
                                                    Un peu comme au CERN, pour classer et se communiquer les documents ils ont inventé RENATER qui est l’ancêtre du Web. Rien que cette mise au point de RENATER justifie l’investissement fait dans le CERN. Chaque jour des millions / milliards de personnes dans le monde sont concernés par le web.
                                                    En ce qui concerne ITER il vont avoir à résoudre des problèmes technologiques assez gigantesques, ne serait-ce que le problème de l’enveloppe du tore qui devra être parfaitement étanche à l’intérieur et poreuse à l’extérieur pour laisser sortir l’hélium qui va être formé sous l’impact des neutrons. Un matériau étanche et poreux à la fois, j’ai du mal à envisager quelle tête cela pourra avoir. Mais ce qui est sûr c’est qu’au cours des développements d’autres applications de ces matériaux vont être découvertes.

                                                    En ce qui connaissance la qualification de nos "politiques" , et bien quelqu’un a dit :"Les pays ont les dirigeants qu’ils méritent..." ce devait être une forme de requiem.

                                                    @+


                                                    • sisyphe sisyphe 3 octobre 2008 10:49

                                                      Décidément, le lobby pro-nucléaire fait feu de toute radiation dur AVox !

                                                      Ca a rameuté sec, pour moinsser tous les commentaires qui posent les questions, et soulèvent les problèmes essentiels auxquels les petits lobbyistes ne répondent jamais :

                                                      - problème des déchets nucléaires

                                                      - problèmes de la fiabilité des centrales

                                                      - problèmes de démantèlement des centrales ancienne génération

                                                      - liste des catastrophes liées au nucléaire

                                                      - relation du nucléaire civil avec le nucléaire militaire

                                                      Bref, c’est le lock-out des petits télégraphistes d’Areva, qui préfèrent noyer le poisson, sous des considérations pseudo politico-techniques, essayent de dévaloriser leurs détracteurs en transformant leurs propos, et font définitvement l’impasse sur les énergies naturelles, renouvelables, et non-polluantes :
                                                      thermiques, hydroélectriques, éoliennes, et surtout solaire. 

                                                      J’espère qu’Areva et EdF vous rétribuent correctement pour faire votre petite propagande, mais, de toutes façons, vous aurez à rendre compte de tous les problèmes d’environnement posés par l’électricité nucléaire ; et, notamment, l’accumulation de déchets toxiques pour des centaines et des centaines d’années, dont les problèmes d’enfouissement ne sont toujours pas résolus. 

                                                      Tenez, pour vous faire, plaisir, la bonne petite propagande de vos employeurs...

                                                      De rien, tout le plaisir est pour moi. 
                                                       smiley


                                                      • l ecolo 3 octobre 2008 16:38

                                                         à sisyphe qui a dit : « …les problèmes essentiels auxquels les petits lobbyistes ne répondent jamais :… »

                                                        Vos deux précédentes sorties étaient donc fausses ! comme vos prétentions, évidemment.

                                                        En ce qui concerne les sujets sur les « déchets nucléaires », j’ai d’abord répondu à votre question sur leur éventuelle présence dans mon « jardin », puis je vous ai demandé, plusieurs fois, de préciser vos attentes. Le sujet est aussi vaste que l’objet est modeste, et essayer de le traiter d’un coup n’est pas possible dans le cadre de ce débat. Explicitez chacune de vos préoccupations et je suis certain que plusieurs d’entre nous se feront un plaisir de vous apporter les réponses qui conviennent.

                                                        La fiabilité des centrales n’a pas été mise en cause dans cette discussion non plus que les prétendus problèmes qui seraient liés au démantèlement des centrales nucléaires. Là aussi, précisez vos interrogations et il n’y a pas de doute que vous recevrez les réponses appropriées.

                                                        La liste de ce que vous appelez des « catastrophes liées au nucléaires », tout le monde attend que vous la présentiez, afin que nous puissions en discuter.

                                                        Tant que vous resterez dans le vague, vous ne pourrez rien obtenir de précis, ou, pour être plus net : si vous ne savez pas de quoi vous parlez, personne ne peut vous apporter d’éléments intéressants.

                                                        Si vous avez vraiment l’intention de faire progresser ce débat, commencez par prendre un sujet, un seul, et exposez le point qui vous tracasse le plus, un seul point, pas plus. Cela permettra, par étapes successives, de faire le tour du problème, puis, ce problème étant éclairci, de passer à un autre.

                                                        Mais il est hors de question de se battre à coups de liens comme des enfants qui se jettent leurs jouets à la figure dans le bac à sable de l’école maternelle !

                                                         


                                                      • l ecolo 3 octobre 2008 17:07

                                                         

                                                        à sisyphe qui a dit : « …les problèmes essentiels auxquels les petits lobbyistes ne répondent jamais :… relation du nucléaire civil avec le nucléaire militaire »

                                                        Ce sujet a déjà été traité dans la réponse que j’ai faite à Thierry Leitz le 1er octobre à 09h29 que je vous cite :

                                                        « Le nucléaire militaire est à mettre à part : il s’agit de défense nationale et non de fabrication d’énergie, on peut donc être pour ou contre sans avoir à motiver sa position par des considérations rationnelles : c’est un débat politique ou idéologique dans lequel je n’entre pas. »  

                                                        Juste pour vous faire plaisir, je puis encore ajouter ce qui suit :

                                                        Le nucléaire civil et le nucléaire militaire sont deux choses totalement différentes. Les matériels, les matériaux, les compétences et les buts sont entièrement différents.

                                                        Le nucléaire a été utilisé à des fins militaires avant de devenir l’atome pour la paix qui permet :

                                                         de fabriquer une l’électricité abondante, propre et peu chère,

                                                         de participer à l’assainissement des eaux de consommation, et à la conservation des aliments

                                                         d’apporter une aide considérable au diagnostic des médecins,

                                                         de traiter et guérir certaines maladies (notamment des cancers),

                                                         de servir à la détection de métaux dangereux dans les habitations, 

                                                         de servir à la détection de certains dangers,

                                                         et d’aider scientifiques et industriels dans de nombreuses tâches qui ne sauraient être bien conduites sans lui.

                                                         


                                                      • l ecolo 9 octobre 2008 12:24
                                                         
                                                        à Romain Desbois qui a écrit : « Si les pro-nucléaires ne prenaient que des risques pour eux mêmes, pourquoi pas. Mais de fait ils imposent le risque à tous, les pros, les antis et ceux qui n’ont pas le droit à la parole (animaux, végétaux). »
                                                         
                                                        Vous insinuez que le nucléaire comporterait des risques inacceptables sans préciser à quels problèmes précis vous pensez.
                                                         
                                                        Dans une discussion loyale, il faut bannir les accusations floues ou indémontrables.
                                                         
                                                        Je vous demande d’avoir l’obligeance de préciser vos dires.
                                                         

                                                      • l ecolo 9 octobre 2008 13:00

                                                         

                                                        à Romain Desbois qui a écrit : « Si les pro-nucléaires ne prenaient que des risques pour eux mêmes, pourquoi pas. Mais de fait ils imposent le risque à tous, les pros, les antis et ceux qui n’ont pas le droit à la parole (animaux, végétaux). »

                                                        Vous insinuez que le nucléaire comporterait des risques inacceptables sans préciser à quels problèmes précis vous pensez.

                                                        Dans une discussion loyale, il faut bannir les accusations floues ou indémontrables.

                                                        Je vous demande d’avoir l’obligeance de préciser vos dires.

                                                         


                                                      • krolik krolik 3 octobre 2008 17:20

                                                        @ Sisyphe,

                                                        Je ne vous trouve pas très correct dans votre réponse, car de nombreux éléments vous ont été apportés.

                                                        En ce qui concerne les accidents nucléaires, je vous mets à charger ici un document pdf émanant du Los Alamos qui fait l’état récapitulatif de tous les accidents nucléaires recensés dans le monde. C’est en Anglais malheureusement.
                                                        L’accident de référence nucléaire civil français / européen c’est à dire "Epinal" n’est pas encore référencé. Il est d’ailleur fort curieux qu’aucun antinucléaire ne reprenne ce point qui leur apparaît visiblement de "sous-détail"..Mais ce ne sont que des anti-électronucléaires qui n’ont rien à faire des dangers du nucléaire quotidien et sournois.
                                                        Mais si vous voulez, on peut reprendre cas par cas. Y compris bien sûr Tchernobyl.

                                                        Habituellement Agoravox nous gratifie d’articles anti-électronucléaires récurrents, par exemple ceux de Mr Cabanel ou de Mr Bailly .
                                                        Le problème c’est qu’il est impossible de développer une discussion "honnête".
                                                        Mr Cabanel s’était récemment engagé récemment lors d’une discussion à faire analyser par la Criirad (j’avais proposé de payer ces contrôles) de l’eau de Badoit en comparaison du titre en uranium mesuré dans la nappe phréatique de Bollène suite à la fameuse fuite de la Socatri en Juillet dernier.
                                                        Finalement sa réponse a été :
                                                        pour l’analyse comparative entre l’eau de la nappe du tricastin, et l’eau de badoit, je laisse tomber,
                                                        le problème est que les eaux minérales ne sont pas des "eaux pour l’alimentation", et donc pas soumise à la même réglementation,
                                                        d’autre part elles ne sont pas recommandées, et même interdites pour certaines pour les biberons.
                                                        on ne peut donc pas comparer une eau de nappe phréatique, et une eau soumise a une autre réglementation.
                                                        par contre, je suis en permanence tenu au courant de la teneur en radioactivité des eaux de la nappe du Tricastin

                                                        C’est tout de même une réponse anthologie de faux-cul !
                                                        Il venait juste d’apprendre que le titre d’uranium dans l’eau de Badoit tourne autour de 80µg/l alors qu’il a fait des scandales pour un tître dans la nappe phréatique de 18 à 50µg/l.
                                                        Donc une mauvaise foi patente des anti-électronucléaires dont Mr Cabanel avec la Criirad sont d’actifs représentants.

                                                        Vous sous-entendez que je suis rémunéré pour écrire ici. Vous avez une grande méconnaissance du "milieu" , Mme Lauvergeon est tout à fait du style "Protégez moi de mes amis, de mes ennemis je m’en charge". C’est une devise qui a été expérimentée par d’autres elle l’a reprise à son compte. C’est sa liberté.
                                                        Mais les personnes qui s’expriment en faveur du nucléaire s’exprime tout d’abord au nom de la volonté de rétablir un certain nombre de vérités. Des gens qui s’inquiètent pour le devenir de notre descendance avec la nécessité de lui assurer une ressource énergétique fiable, abondante et restant à un prix raisonnable.

                                                        Maintenant posez des questions précises, et pas "tout le nucléaire" à la façon habituelle de Stéphane Lhomme qui se garde bien de rentrer dans des détails mais ne manie que les "grandes généralités" son discours se terminant toujours par une éructation.





                                                        • l ecolo 3 octobre 2008 18:59

                                                           

                                                          à krolik  qui a répondu à sisyphe : « Vous sous-entendez que je suis rémunéré pour écrire ici. »

                                                          Il n’y a pas à se défendre d’une telle accusation, même lorsqu’elle est fausse : il s’agit de l’argument ad hominem type qui est utilisé lorsque, ne pouvant pas répondre à des arguments et des raisonnements on s’en prend à la personnalité supposée de leur auteur.

                                                          Ce qui importe, dans notre genre de débat, ce n’est pas de savoir si tel ou tel intervenant est rétribué pour ce qu’il écrit, mais bien de savoir si ses affirmations, ses raisonnements sont valables.

                                                          De toute évidence, sisyphe , complètement à bout d’arguments, en est arrivé à dire n’importe quoi.

                                                           


                                                        • sisyphe sisyphe 4 octobre 2008 00:23

                                                          Allez...
                                                          Pour l’usurpateur "écolo" et autres lobbyistes , une nouvelle toute fraîche...

                                                          La nappe phréatique proche du Tricastin est polluée
                                                          La teneur en uranium dans la nappe phréatique à proximité du site nucléaire, qui a connu plusieurs incidents l’été dernier, est parfois deux fois supérieure à ce que peut supporter un adulte.
                                                          On parlait d’énergie propre ? 
                                                           smiley smiley


                                                        • sisyphe sisyphe 4 octobre 2008 00:28

                                                          @ krolik :

                                                          Vous sous-entendez que je suis rémunéré pour écrire ici. Vous avez une grande méconnaissance du "milieu" , Mme Lauvergeon est tout à fait du style "Protégez moi de mes amis, de mes ennemis je m’en charge". C’est une devise qui a été expérimentée par d’autres elle l’a reprise à son compte.


                                                          Vous, par contre, avez l’air d’avoir une bonne connaissance de ce "milieu", n’est-ce pas ? 
                                                          Aussi, si vous n’êtes pas rémunéré, n’en faites-vous pas moins votre petit lobbying pour votre petite paroisse. 
                                                          Et venir dire que c’est pour se préoccuper de l’avenir, c’est carrément se foutre de la gueule du monde, quand on sait, justement, que ce problème de déchets est de la plus grave hypothèque pour l’avenir. 

                                                          Le nucléaire n’est pas une énergie propre, c’est une énergie dont la production comporte des dangers ; et, à terme, il y a tout intérêt à la limiter le plus possible, et la remplacer par des énergies renouvelables, et non-polluantes. 

                                                          Tout le reste est de la propagande.


                                                        • sisyphe sisyphe 4 octobre 2008 00:35

                                                          Et puis, un petit document de Greenpeace... 

                                                          Greenpeace souligne les risques de l’énergie nucléaire : le transport des déchets radioactifs, la gestion des déchets, et leurs retraitements, la pollution radioactive,l’irradiation. Le nucléaire propre et sûr est un mythe. Greenpeace fait campagne pour l’arrêt du nucléaire, "civil" et militaire, la fin du retraitement et la dispersion des déchets nucléaires.

                                                          Il y a 30 ans, après le tout charbon et le tout pétrole, la France s’engageait dans un programme électronucléaire massif. Ce choix, élaboré dans un salon privé, allait faire de la France le pays le plus nucléarisé au monde.

                                                          L’ère du nucléaire s’est ouverte en juillet 1945 quand les Etats-Unis ont testé leur première bombe atomique au Nouveau-Mexique, suivi un mois après des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki. Quelques années plus tard, en 1953, le Président Eisenhower annonçait son programme "Atoms for Peace" aux Nations Unies, dans un contexte d’optimisme atomique effréné.

                                                           

                                                          Pourtant, le recours à l’énergie atomique n’a jamais été particulièrement "pacifique". Après un demi-siècle de nucléaire, la planète a hérité de déchets nucléaires qui resteront radioactifs pendant des dizaine voire des centaines de milliers d’années. Aucune solution sûre n’a encore été trouvée quant à leur gestion, où que ce soit dans le monde.

                                                          Les installations nucléaires, qu’elles soient militaires ou civiles, ont une histoire tristement jalonnée d’accidents et d’incidents, de dissimulations de faits, de désinformation et de mensonges. Les fuites radioactives dans l’environnement ont entraîné la contamination des sols, de l’air, des rivières et des océans, une contamination à l’origine de cancers et d’autres maladies.

                                                          La production d’électricité dans les réacteurs nucléaires génère des substances utilisables pour la fabrication d’armements nucléaires. Les dangers liés à la manutention de substances nucléaires utilisables en armement nécessitent un haut niveau de sécurité et de secret, même dans des pays qui se veulent démocratiques.

                                                          De plus, l’énergie nucléaire n’a jamais été une solution économique, malgré les énormes subventions publiques qu’elle reçoit depuis des décennies. Aujourd’hui encore, des financements sont attribués au nucléaire, au dépens de la sobriété et de l’efficacité énergétiques et de sources d’énergie renouvelables comme le solaire ou l’éolien.

                                                          Aujourd’hui, la France entre à nouveau dans une phase de décisions. Le gouvernement et le parlement doivent se prononcer sur l’avenir énergétique de notre pays pour les 50 prochaines années. A l’heure où nos voisins européens décident de tourner le dos à l’énergie nucléaire, resterons-nous dans l’impasse d’une énergie dangereuse et coûteuse ?


                                                        • sisyphe sisyphe 4 octobre 2008 00:37

                                                          ... ainsi qu’un petit schéma (comme les adore Areva)

                                                          ...juste histoire d’être mieux informé, quoi....



                                                        • sisyphe sisyphe 4 octobre 2008 00:40

                                                          Et puis, tant qu’on y est, quelques infos sur la Cogema (qui a préféré, après tout ça, changer de nom, et prendre le doux acronyme d’Areva)...
                                                           smiley


                                                        • krolik krolik 4 octobre 2008 11:42

                                                          @Sisyphe.


                                                          La valeur de 15µg/l est une valeur "guide" donnée par l’OMS et n’est pas une valeur de norme, même si le patron de l’ASN a tendance a vouloir la prendre comme telle.
                                                          De fait elle a été déterminée par des tests sur des souris, au augmente la dose administrée aux souris jusqu’à observer les premiers dégats sur leur reins.
                                                          On fait une préréquation pour ramener cela au kilog de souris équivalent au kilog d’homme, et l’on a diviser par 100 la dose. 
                                                          Pourqoui avoir divisé par 100 ? pas par 10 ou pas par 1000 cela aurait été plus encore plus impressionnant.

                                                          Mais alors que faire avec les eaux minérales du Massif Central largement vendues en supermarchés etsans aucune indication de leur teneur ? Des titres en uranium qui vont flirter dans les 80 à 100µg/l

                                                          Ca ne vous intéresse pas ?
                                                          @+


                                                        • krolik krolik 4 octobre 2008 12:01

                                                          @Sisyphe,

                                                          Les transports nucléaires sont effectivement une opération à risque ; d’ailleurs un accident en France ces dernières années a été un bagagiste de CDG ayant manipulé un petit colis d’isotopes radioactifs à but médicaux.
                                                          Il est certain que le transport de ces petits colis dans des camionnettes représente un risque non négligeable et qu’il faudrait les interdire si l’on veut se protéger des becquerels.

                                                          Le Maire de Ste Geneviève des Bois avait pris un arrêté interdisant les transports nucléaires sur sa commune c’est à dire principalement l’autoroute périphérique extérieur A104, mais je ne vois pas comment il se donnait les moyennes de cette interdictions car plusieurs camionnettes passent par jour sur cette autoroute en provenance de Saclay.
                                                          Peut-être devait-il penser à la bête noir des anti-électronucléaire, mais à ce moment ce sont des emballages lourdement blindés et là il n’y a aucun risque, d’ailleur il n’y a jamais eu aucun accident du à ces transports.

                                                          Je vous mets ici une petite vidéo à charger montrant des essais sur des chateaux de transport de combustible nucléaire. On y voit notamment un essai lors duquel les Allemands ont testé l’explosion d’un wagon de propane sur un chateau de transport.
                                                          Mais le cas d’accident le plus ennyeux serait ailleurs.

                                                          @+


                                                        • krolik krolik 4 octobre 2008 12:22

                                                          @Sisyphe.

                                                          En écrivant :
                                                          Et venir dire que c’est pour se préoccuper de l’avenir, c’est carrément se foutre de la gueule du monde, quand on sait, justement, que ce problème de déchets est de la plus grave hypothèque pour l’avenir.

                                                          C’est bien vous qui vous fichez de la tête des gens et spécialement des employés de cette branche industrielle.
                                                          A priori les personnes qui travaillent dans l’industrie nucléaire ont une formation sur le sujet qui dépasse nettement la moyenne nationale.
                                                          D’ailleurs vous même jusqu’où êtes vous allé en formation dans ce domaine pour être aussi péremptoire dans vos affirmation.

                                                          D’autre part il faudrait supposer que la bonne centaine de milliers de personnes travaillant dans cette activité raisonnent sur le thème "après moi le déluge" ce qui n’est vraiment pas le cas.

                                                          Les dangers du nucléaire sont bien connus , c’est pour cela qu’ils sont pris en compte et traiter de façon adéquate. Ce traitement , le suivi des déchets n’a d’ailleurs pas d’équivalent dans aucun autre industrie et c’est bien dommage.
                                                          @+


                                                        • l ecolo 4 octobre 2008 12:51

                                                           

                                                          à sysiphe qui a dit : « Le nucléaire n’est pas une énergie propre, c’est une énergie dont la production comporte des dangers »

                                                          Le nucléaire est une énergie propre en ce qu’il permet de diffuser moins de CO2 que, par exemple, les éoliennes, et pas du tout de SOx, ni de NOx, ni de particules pathogènes.

                                                          Comme toute production industrielle, la production d’électricité par le nucléaire présente certains dangers, qui sont maîtrisés par des mesures de sûreté et de sécurité adéquates.

                                                          Le plus grand des dangers, tant pour nous que pour nos générations futures, serait d’abandonner l’énergie nucléaire.

                                                          Au fait, quelles sont donc des énergies « renouvelables et non-polluantes »* dont vous nous rebattez sans cesse les oreilles ?

                                                          *tiens, vous ne parlez plus de gratuité, aurai-je réussi à vous faire comprendre que l’énergie gratuite n’existe pas ? 

                                                             


                                                        • l ecolo 4 octobre 2008 12:57

                                                           

                                                          à sysiphe qui a dit : « La production d’électricité dans les réacteurs nucléaires génère des substances utilisables pour la fabrication d’armements nucléaires. »

                                                          Cela a été vrai, cette époque est révolue.

                                                          Le plutonium tel qu’il est produit par les centrales nucléaires actuelles est impropre à la fabrication de bombes atomiques. 

                                                           


                                                        • l ecolo 4 octobre 2008 13:17

                                                           

                                                          à sysiphe qui a dit : « l’énergie nucléaire n’a jamais été une solution économique, malgré les énormes subventions publiques qu’elle reçoit depuis des décennies. Aujourd’hui encore, des financements sont attribués au nucléaire, au dépens de la sobriété et de l’efficacité énergétiques et de sources d’énergie renouvelables comme le solaire ou l’éolien »

                                                          Non, tous les frais sont supportés par les consommateurs d’électricité, y compris l’énorme surcoût de l’éolien et du solaire.

                                                          Si l’amélioration de la rentabilité des éoliennes était une simple question d’argent, il y a longtemps que des pays comme les États-Unis, l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne, pour ne citer qu’eux, où les sommes colossales qui y sont consacrées sont sans mesure avec ce que nous pouvons dépenser, seraient parvenus à leur faire produire une énergie pas trop coûteuse.

                                                          Même si nous arrivions un jour à faire produire une électricité pas trop chère aux éoliennes, resterait le problème de l’impossibilité de prévoir leur production.

                                                          L’éolien possède certaines qualités, c’est certain, mais il ne faut pas faire croire qu’elle peut remplacer à la fois les fossiles et le nucléaire, même avec l’appui du solaire qui coûte encore plus cher.

                                                          Note : bravo, sisyphe, bel effort, vous copiez les articles de vos maîtres à penser, il serait bon que vous vous essayiez à penser par vous-même, mais c’est toujours moins mauvais que de se contenter de citer des liens

                                                           


                                                        • l ecolo 4 octobre 2008 13:21

                                                           

                                                           à sysiphe qui a dit : « Les fuites radioactives dans l’environnement ont entraîné la contamination des sols, de l’air, des rivières et des océans, une contamination à l’origine de cancers et d’autres maladies »

                                                          La voilà bien, la pure propagande. Rien de tout cela n’a pu être constaté en France.

                                                           


                                                        • l ecolo 4 octobre 2008 13:28

                                                           

                                                           à sysiphe qui a dit : « La nappe phréatique proche du Tricastin est polluée »

                                                          c’est bien possible, mais par qui ?

                                                          vous faites une relation spatio-temporelle en parlant d’une nappe proche du Tricastin. Ça ne prouve pas que la pollution (pour autant qu’il y en ait une, ce qui n’est pas avéré) vienne de la centrale nucléaire.

                                                           


                                                        • l ecolo 4 octobre 2008 13:43

                                                           

                                                           à sysiphe qui a dit : « Après un demi-siècle de nucléaire, la planète a hérité de déchets nucléaires qui resteront radioactifs pendant des dizaine voire des centaines de milliers d’années. Aucune solution sûre n’a encore été trouvée quant à leur gestion, où que ce soit dans le monde. »

                                                          L’utilisation des réacteurs à neutrons rapides (Rnr, du type Superphénix) permet d’une part de transformer ces « déchets » en une électricité propre, fiable et peu coûteuse, et d’autre part de diminuer, par transmutation, la dangerosité et la période des quelques rares produits de fission qu’on aura peut-être pas trouvé à utiliser.

                                                          La solution à l’existence des « déchets nucléaires » existe bel et bien, mais les anti-nucléaires ont tout fait pour qu’elle ne soit pas mise en place, y compris des tirs de roquette. Les énormes dépenses supplémentaire qui en résultent pour les consommateurs d’électricité et les quelques dizaines d’années de retard dans l’application de cette solution sont tout ce dont les anti-nucléaires pourront se targuer. Et ce sont les plus démunis qui en souffrent le plus. Pauvre victoire des anti-nucléaires, oui, sisyphe, une pauvre victoire triste et sans avenir.

                                                           


                                                        • krolik krolik 3 octobre 2008 19:23

                                                          @ L’écolo,

                                                          Je suis d’accord que normalement je n’aurais pas à me justifier sur un fantasme de rémunération, élément ad hominen tentant de décrédibiliser l’interlocuteur. Mais d’une façon générale, et contraitement aux anti-électronucléaires je ne veux pas esquiver de question, je réponds systématiquement et j’argumente en expliquant.

                                                          Entre-temps je viens de remettre la main sur l’adresse d’un site très intéressant , mis à jour récemment qui donne l’intégralité des accidents d’irradition dans le monde depuis l’origine du nucléaire.
                                                          C’est un Américain qui tient cela, mais la tableau est assez synthétique pour que même si l’on ne parle pas Anglais on puisse comprendre de quoi iol s’agit.
                                                          Accidents civils et militaires. On peut voir que les Soviets ont un palmarès impressionnant de ce point de vue.
                                                          Les accidents sur les centrales ayant donné lieu à irradiation sont peu nombreux (heureusement) par contre les accidents de radiothérapie sont légion.
                                                          Il manque les accidents par scintigraphies, il y en a eu quelques uns de célèbres que je n’ai pas retrouvés dans la liste, du style 100 fois la dose administrée pour un examen à l’or radioactif, il faut mettre un paravent en plomb devant la patiente future décédée.. Mais les problèmes de nucléaire médical n’intéressent pas les anti-électronucléaires, alors ça ne leur manquera pas.

                                                          @+


                                                          • l ecolo 4 octobre 2008 10:54

                                                             à krolik pour son intervention du 3 octobre 2008 à 19H23

                                                            merci pour le site très riche de Johnston que je ne connaissais pas.

                                                            Toutefois, je suis surpris d’y trouver des accidents causés par les rayons X, dont la nature est différente de la radioactivité même si leurs effets sur la santé sont comparables à ceux des rayons gamma.

                                                            Également, il me semble que des rubriques distinctes auraient dû répertorier d’une part les accidents provenant du nucléaire militaire et d’autre part ceux occasionnés par les différentes applications du nucléaire civil – toute idéologie mise à part, simplement parce que les buts et les critères de sécurité/sûreté de ces deux types d’activités sont fondamentalement différents.

                                                            Il faut tout de même remarquer, après avoir considéré l’importance de cette énumération, qu’une liste qui ferait le décompte de tous ceux que le nucléaire a sauvés, d’une manière ou d’une autre, prendrait infiniment plus de place, comme le faisait remarquer le cancérologue Maurice Tubiana...
                                                             


                                                          • l ecolo 4 octobre 2008 11:30

                                                             

                                                            à krolik pour son intervention du 3 octobre 2008 à 19H23 : « Mais les problèmes de nucléaire médical n’intéressent pas les anti-électronucléaires, alors ça ne leur manquera pas »

                                                            Pour ce qui est de la considération du nucléaire médical, à ce que j’ai pu constater, les anti-nucléaires sont très partagés.

                                                            Certains anti-nucléaires accepte très volontiers le dépistage et les soins médicaux effectués par des matières radioactives, surtout quand ils se rendent compte que leur santé et leur propre vie en dépendent. Un nombre de moindre importance (dont les adeptes de Greenpeace qui ont bravement donné l’assaut au seul réacteur nucléaire australien et dont l’activité est strictement réservée au médical) s’opposent à toute application du nucléaire dans les domaines médicaux,  et industriels, même lorsqu’il s’agit de prévention d’accidents. Ces derniers reprochent d’ailleurs leur mollesse aux anti-nucléaires qui acceptent certaines applications.

                                                            Au premier groupe, on peut reprocher de ne pas comprendre que l’électronucléaire est aussi bénéfique à la santé publique que le dépistage et le traitement de maladies ainsi que la détection de métaux dangereux et la prévention d’accidents.

                                                            Quant au groupe qui refusent même les applications médicales, c’est la politique du : « plutôt perdre la santé et même mourir que vivre en bonne santé grâce au nucléaire ».

                                                            J’ai pu constater que ce groupe est lui-même divisé en deux sous-groupes :

                                                            1.- les anti-nucléaires forcenés que les ennuis de santé ont amenés à se faire traiter par la médecine nucléaire et qui rejoignent le groupe des anti-nucléaires non opposés au nucléaire médical (ce qui expliquerait que le groupe des anti-nucléaires favorables au nucléaire médical soit plus important que le groupe de ceux qui s’y opposent),

                                                            2.- les anti-nucléaires qui, bien qu’ayant utilisé les soins du nucléaire médical pour leur propre usage ou celui de membre de leur famille, continuent à proclamer qu’il faut s’opposer à toute application du nucléaire, même médicale.

                                                            Il n’est pas impossible qu’il existe un troisième sous-groupe, celui des anti-nucléaires ayant préféré la maladie et la mort aux soins de la médecine nucléaire, mais je n’en ai pas encore connu ni entendu parler.

                                                            Sur le fond du problème que vous évoquez, il est évident que le nucléaire médical, ainsi que tout ce qui est recouvert par l’expression « petit nucléaire », devrait être soumis à des règles aussi strictes que celle de l’électronucléaire ou « grand nucléaire ». La santé publique y gagnerait.

                                                             


                                                          • krolik krolik 5 octobre 2008 03:02

                                                            @ l’écolo
                                                            Mais en France je crois que l’on a seulement des anti-électronucléaires.
                                                            D’ailleurs on a eu droit au silence assourdissant de SDN, Criirad, Grennepeace, les Amis de la Terre..etc..après Epinal.

                                                            Les écolos australiens qui partent à l’assaut d’un réacteur uniquement dédié à la production d’isotopes médicaux , je crois que cela rentre dans le cadre d’une idéologie proche de celle de l’OTS...Le suicide direct.
                                                            @+


                                                          • Le péripate Le péripate 4 octobre 2008 01:10

                                                             Alors, on a fait connaissance avec le pire butor d’Avox ! Bon courage, ce mec est une vraie... pollution.

                                                            Le nucléaire, c’est sûr, c’est inquiétant. C’est pour ça qu’il est absolument indispensable que le propriétaire d’une centrale soit vraiment responsable, sans possibilité de se défiler, et qu’il assume jusqu’au bout toutes les conséquences de son activité, les prévisibles comme les improbables.

                                                            Mais il n’est pas question de s’en passer. 

                                                            J’avais 16 ou 17 ans, j’avais été embrigadé sans trop comprendre pourquoi, avec des milliers d’autres, pour donner l’assaut à Creys-Malville. L’un d’entre nous avait trouvé la mort, stupidement. 

                                                            Depuis, j’ai eu le temps de réfléchir. On a parlé du principe de précaution. Agir présente un risque. Mais quand on peut agir, ne rien faire présente aussi un risque. Alors le principe de précaution ne peut en aucun cas être un guide.


                                                            • sisyphe sisyphe 4 octobre 2008 09:54

                                                              par Le péripate (IP:xxx.x21.113.190) le 4 octobre 2008 à 01H10 &#9;&#9;&#9;&#9;
                                                              &#9;&#9;&#9;&#9;

                                                              &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                              &#9;&#9;&#9;&#9;
                                                              &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                              Le nucléaire, c’est sûr, c’est inquiétant. C’est pour ça qu’il est absolument indispensable que le propriétaire d’une centrale soit vraiment responsable, sans possibilité de se défiler, et qu’il assume jusqu’au bout toutes les conséquences de son activité, les prévisibles comme les improbables.

                                                              Donc, que le retraitement des déchets et leur stockage se fasse chez lui : dans sa cave, son grenier, son jardin..
                                                              Voilà une idée qu’elle est bonne.


                                                              C’était l’avis du plus grand enculeur de mouches et noyeur de poissons d’AVox : le libertarien péripatate

                                                               smiley

                                                            • l ecolo 4 octobre 2008 12:26

                                                                 

                                                              à  Le péripate qui a dit : « Le nucléaire, c’est sûr, c’est inquiétant »

                                                              Je propose de modifier votre phrase ainsi : « Le nucléaire, c’est inquiétant, mais c’est sûr ».

                                                              Le nucléaire est devenu inquiétant depuis que des organismes, dont certains ont muté en parti politique, se sont acharnés à le diaboliser en répandant le slogan « nucléaire militaire, nucléaire civil, même combat ! », en ancrant dans l’esprit de l’Opinion Publique (dont les gens qui la composent majoritairement n’ont ni le temps ni les moyens de se renseigner d’une façon précise).

                                                              Pour cela ils n’ont pas hésité à assimiler les centrales nucléaires à autant de bombes atomiques en puissance avec références constantes à Hiroshima et Nagasaki. Alors qu’il est impossible qu’une explosion de ce genre puisse s’y produire, le monde en a pourtant eu la preuve il y a à peine plus d’une vingtaine d’années.

                                                              Puis est arrivée la catastrophe de Tchernobyl, qu’ils exploitent inlassablement sans aucune pudeur, omettant toujours de préciser qu’elle n’a pu se produire que par la volonté du gouvernement de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques de l’époque. La preuve en a été fournie par l’incident de Three Mile Island en 1976 où s’est produit un phénomène de la même gravité qu’à Tchernobyl mais dont les conséquences ont été bénignes grâces à la mise en œuvre des mesures de sûreté que le gouvernement de l’URSS avait refusé d’installer dans ses centrales nucléaires.

                                                              Le nucléaire est sûr, nous le savons notamment depuis l’incident de Three Mile Island que je viens d’évoquer, puisqu’il a démontré que le problème technique le plus grave qui puisse exister dans une centrale nucléaire, le cœur du réacteur qui commence à fondre, est parfaitement maîtrisable.

                                                              Il se produit, et il se produira toujours, des incidents comme ceux de cet été au Tricastin. Un accident grave n’est pas à exclure, comme dans tout système industriel.

                                                              Ce qu’il faut considérer, ce n’est pas la gravité technique d’un accident, mais la gravité de ses conséquences.

                                                              La gravité technique d’un accident est intéressante pour les divers techniciens qui ont à travailler dessus et à élaborer les mesures qui éviteront son renouvellement et en amenuiseront les conséquences. Elle l’est également pour les journalistes qui la dramatisent pour vendre du papier, de l’heure d’audience et rentabiliser leurs sites internet, ainsi que pour les organisations et les partis politiques anti-nucléaires qui s’en servent pour leur propagande.

                                                              Si les divers incidents qui viennent de se produire au Tricastin sont graves sur le plan technique en ce qu’ils montrent que certaines défaillances se sont produites – et des mesures ainsi que des sanctions ont été prises – il ne faut pas oublier de considérer qu’ils n’ont eu aucun impact constaté ni sur la santé des travailleurs, ni sur la santé publique, ni sur l’environnement.

                                                              Il est parfaitement logique d’estimer que des failles de sûreté sont parfaitement anormales, mais on doit aussi se féliciter de ce que l’ensemble des mesures de sûreté ait permis d’en limiter les effets.

                                                              Pour en revenir à l’article d’André Pellen, qui est tout de même à l’origine de cette discussion, il serait catastrophique que l’économie de notre pays se trouve affaiblie parce que des politiciens, dans le seul but de se mettre en valeur, dramatisent et amplifient démesurément des incidents dont aucune conséquence n’a pu être établie pas plus sur les populations que sur l’environnement.

                                                              Ma conclusion est que le fameux « principe de précaution » ne doit être qu’une incitation à la prudence, certainement pas un frein au développement.

                                                               


                                                            • l ecolo 4 octobre 2008 12:36

                                                               

                                                              à sisyphe qui a dit : « Donc, que le retraitement des déchets et leur stockage se fasse chez lui : dans sa cave, son grenier, son jardin.. Voilà une idée qu’elle est bonne. »

                                                              Non, sisyphe, ce n’est pas une bonne idée que mettre ou de traiter des produits de fission dans une habitation particulière sans précautions spéciales.

                                                              Une bonne idée, c’est d’utiliser ces produits de fission dans des Rnr pour en tirer encore plus d’une électricité propre, fiable, peu chère et abondante.

                                                              P.S. : au lieu d’agacer les autres intervenants, répondez donc aux questions que je vous ai posées, s’il vous plaît ô sisyphe


                                                            • TerreMerAir TerreMerAir 4 octobre 2008 11:19

                                                              Que de discour abbérent, je suis sidéré de lire ça. Ils sont beau les lobbystes du nucléaires et après ça vient nous pondre que ça pense à leurs momes .... tout simplement abjecte.

                                                              "Avant de jeter les forces vives de la Nation dans la construction d’un monde viable pour nos enfants et petits-enfants, il convient de commencer par permettre à ces derniers d’exister décemment, ce qui, dans le contexte actuel, prend déjà la forme d’un authentique challenge."

                                                               il faudrait peut appliquer votre discour à vos actes !


                                                              "L’examen attentif de notre histoire récente révèle qu’il n’a pas fallu plus de quelques années à Dominique Voynet, Yves Cochet et José Bové pour lester notre économie d’entraves dont les Français n’ont pas fini de mesurer les conséquences néfastes sur leur train de vie et sur la qualité de leur condition"

                                                              ah l’économie qui passe avant toute chose mais monsieur ceci est bien contradictoire ( encore une fois ) par rapport à vos propos recopié ci dessus !


                                                              "Enfin, la qualification d’exploit revient sans conteste à l’action du chef autoproclamé des talibans de l’agriculture vertueuse : José Bové."

                                                              Ah y’avais longtemps .... pour être adhérent à la FNSEA ou quoi .... si Bové est un taliban je n’ose imaginer comment on pourrait vous définir vous ... enfin si j’ai bien une idée !


                                                              "José Bové. Dépourvu de tout mandat électif, ce fils d’aristocrate pur sucre, déguisé en paysan, a quand même réussi le tour de force de brouiller durablement l’énoncé de la problématique de recherche sur les OGM, de tenir en respect universités et laboratoires spécialisés, de paralyser, chez eux, toute velléité d’investigation scientifique offrant le moindre soupçon de collusion avec les industriels de la semence. Résultat, tout porte à croire que la filière française des OGM ne se relèvera jamais de la « fatwa bovéienne ». Peu importe à son auteur que les filières américaines et asiatiques soient trop heureuses de suppléer la carence : il estime que son pays se passera fort bien d’emplois marqués du sceau de l’infamie."

                                                              Je souhaiterais savoir ce que vous nommez "universités et laboratoires spécialisés" .... surement les afficionados de claude allégre non ?
                                                              Pauvre filière OGM, j’en ai les larmes aux yeux, peut être faudrait il en parler aux paysans mexicains et indiens non ? ils doivent sans doute tenir les mêmes propos que vous !!! Peut être serait il interessant qu’avant d’écrire de telles aneries vous vous renseigniez un peu plus sur le sujet et que vous ne tentiez pas d’essayer une pseudo reflexion en n’ayant en tête que l’économie de marché ... c’est juste une proposition que je vous soumets sans vouloir bien sur passer, comme vous, pour un donneur de leçon.


                                                              Au fait j’espère que vous avez pris soin de bien mentionner à vos enfants le monde que vous envisagez pour eux .... plus basé sur l’état du cac40 que sur leur bien être !


                                                              • l ecolo 4 octobre 2008 13:54

                                                                 à TerreMerAir qui a dit : « ah l’économie qui passe avant toute chose mais monsieur ceci est bien contradictoire ( encore une fois ) par rapport à vos propos recopié ci dessus ! »

                                                                Si vous passez, comme je l’ai fait, des années dans des pays pauvres, vous constaterez qu’une l’économie saine est essentielle pour garantir le bien être des populations.

                                                                Et une économie saine, ne nuit en rien à une démocratie, au contraire. 

                                                                 


                                                              • l ecolo 9 octobre 2008 13:03
                                                                 
                                                                à Romain Desbois qui a écrit : « Si les pro-nucléaires ne prenaient que des risques pour eux mêmes, pourquoi pas. Mais de fait ils imposent le risque à tous, les pros, les antis et ceux qui n’ont pas le droit à la parole (animaux, végétaux). »
                                                                 
                                                                Vous insinuez que le nucléaire comporterait des risques inacceptables sans préciser à quels problèmes précis vous pensez.
                                                                 
                                                                Dans une discussion loyale, il faut bannir les accusations floues ou indémontrables.
                                                                 
                                                                Je vous demande d’avoir l’obligeance de préciser vos dires.
                                                                 

                                                              • l ecolo 9 octobre 2008 13:05

                                                                 

                                                                à Romain Desbois qui a écrit : « Si les pro-nucléaires ne prenaient que des risques pour eux mêmes, pourquoi pas. Mais de fait ils imposent le risque à tous, les pros, les antis et ceux qui n’ont pas le droit à la parole (animaux, végétaux). »

                                                                 

                                                                Vous insinuez que le nucléaire comporterait des risques inacceptables sans préciser à quels problèmes précis vous pensez.

                                                                 

                                                                Dans une discussion loyale, il faut bannir les accusations floues ou indémontrables.

                                                                 

                                                                Je vous demande d’avoir l’obligeance de préciser vos dires.

                                                                 


                                                              • Romain Desbois 9 octobre 2008 00:25

                                                                Au demeurant se pose un problême démocratique.
                                                                Si les pro-nucléaires ne prenaient que des risques pour eux mêmes, pourquoi pas. Mais de fait ils imposent le risque à tous, les pros, les antis et ceux qui n’ont pas le droit à la parole (animaux, végétaux).
                                                                Le coup d’état permanent a bien été fait par les pro-nucléaires qui ont imposé leur choix pour des générations et générations (sans parler du coùt pour l’état français qui n’est pas loin d’équivaloir la dette)


                                                                • AnabolicDrive 1er mars 2009 19:17

                                                                  Les déchets nucléaires posent relativement peu de problèmes du fait de leur faible volume annuel (une centrale de 1000 mégawatts produit un volume de déchets nucléaire annuel qui équivait à un taxi londonien). De plus comme de nombreuses personnes l’ont fait remarquer la radioactivité des déchets décroit. Et on ne peut pas évaluer le risque radiologique en se comptentant de mesurer le nombre de désintégrations radioactives par secondes, il faut aussi connaitre l’énergie du rayonnement. Sans celà on ne peut tirer aucune conclusion. Donc quand vous voyez un prétendu expert faire des mesures sur un terrain vague aux infos méfiez vous...A mon avis les résultats qu’il mesure ne peuvent prêter à aucune conclusion tant qu’il ne mentionne pas l’énergie du rayonnement. De plus la radioactivité naturelle n’est pas un mythe. Intéressez vous au radon par exemple.
                                                                   :->

                                                                  Les véritables défauts de l’énergie nucléaire tiendraient plus à sa grande consommation d’eau (utilisé comme liquide de refroidissement), sa dépendance envers l’usine JSW qui est la seule usine à couler les lingots de 600 tonnes utilisés à la fabrication du coeur des réacteurs, la diminution progressive des ressources en uranium de plus en plus difficiles à extraires et on peut également citer le problème humain. C’est à dire que le service de nuit pose des problèmes de sécurité, ce qui ne devrait étonner personne à priori...l’homme étant fait pour dormir la nuit et étant sujet à la fatigue.
                                                                   smiley

                                                                  Voilà ce message ne visait personne en particulier, il est simplement fait pour ajouter quelques éléments d’information.


                                                                  • PELLEN PELLEN 3 mars 2009 10:30

                                                                    Tous ce que vous dites sur le risque radiologique est absolument vrai. Toutefois, je dois à nos lecteurs les mises au point suivantes sur vos autres considérations :


                                                                    Les véritables défauts de l’énergie nucléaire tiendraient plus à sa grande consommation d’eau (utilisé comme liquide de refroidissement)... Ceci est vrai pour toute centrale thermique, que son combustible soit du fuel, du charbon, du gaz ou de l’uranium... et le pays ne pourra pas, avant longtemps, se passer de centrales thermiques. Néanmoins, je vous accorde que ce point peut s’avérer être un facteur limitatif. C’est la raison pour laquelle la majorité des futurs EPR seront construits en bord de mer. 


                                                                    Sa dépendance envers l’usine JSW qui est la seule usine à couler les lingots de 600 tonnes utilisés à la fabrication du coeur des réacteurs... Y-a-t-il, en France, la place pour un deuxième forgeron de la taille d’un Jeumont Schneider, sachant que nous pouvons aussi acheter les cuves de réacteurs aux Japonais (ce qui est déjà arrivé) ? Je ne sais pas...


                                                                    La diminution progressive des ressources en uranium de plus en plus difficiles à extraire... Là, vous commettez l’erreur majeure que les antinucléaires s’emploient à entretenir méthodiquement dans l’esprit des Français. L’avenir du nucléaire n’est pas le REP actuel, ni même l’EPR, c’est le surgénérateur, quasi synonyme de réacteur de 4 ème génération : un instrument sur lequel la France avait 30 ans d’avance et que des politicards véreux ont sabordé sur l’autel de la "combination" électorale. Le combustible essentiel de la surgénération est l’uranium 238 - constituant à plus de 99 % de l’uranium naturel - et l’uranium appauvri en U235 (issu de l’enrichissement) très riche en U238 dont la France ne sait plus que faire. Ainsi, à partir d’une charge initiales d’une douzaine de tonnes de plutonium (produit par le parc REP actuel) l’uranium 238 de chaque surgénérateur (capable à son tour de fabriquer du plutonium) offre une autonomie énergétique considérable qui, à l’échelle d’un parc national comme le nôtre, peut se chiffrer en milliers d’années ; d’autant qu’un autre combustible, aujourd’hui inexploité, peut facilement relayer l’U238 : le thorium 232. Le tableau sera complet quand je vous aurai précisé que le surgénérateur brûle ses déchets les plus nocifs (actuellement conditionnés et stockés) : les actinides mineurs. 


                                                                    - On peut également citer le problème humain, c’est à dire que le service de nuit pose des problèmes de sécurité, ce qui ne devrait étonner personne à priori... l’homme étant fait pour dormir la nuit et étant sujet à la fatigue... Ici, vous surestimez largement un risque dont on sait depuis très longtemps se prémunir dans de nombreux domaines où le sort d’une collectivité est placée entre les mains de quelques personnes. Je suppose que vous faites confiance à l’équipage pilotant le long courrier, lorsque vous vous rendez (peut-être) en Australie, en extrême Orient ou sur le continent américain. Rassurez-vous, dans tous ces processus technologiques ultra-sophistiqués, l’interface homme-machine chargée des fonctions de sûreté est heureusement confiée à des automatismes qui ont depuis longtemps fait leurs preuves.

                                                                    L’auteur, André Pellen 


                                                                  • PELLEN PELLEN 30 mai 2009 08:41

                                                                     André Pellen informe ses lecteurs de la parution, le 28 mai 2009, de son dernier ouvrage, « La solidarité n’est qu’affaire de lucidité et de discipline sociales  », aux Éditions Edilivre Aparis (1).

                                                                     

                                                                    L’idée d’une civilisation planétaire cohérente – à défaut de fraternelle – demeure plus que jamais une vue de l’esprit. Même si d’aucuns veulent encore croire que les conséquences logiques de la crise actuelle sonnent le glas de l’ère prédatrice de l’économie mondiale, le caractère intrinsèque des conflits d’intérêts qui, depuis la nuit des temps, jalonnent l’histoire des sociétés animales de disettes et d’affrontements meurtriers n’est, une fois de plus, que trop souligné. Non seulement le vivant cognitif n’échappe pas à ce tropisme, mais rien n’indique qu’il soit un jour capable de juguler son puissant instinct d’appropriation au nom d’une idée supérieure de l’Humanité. N’en déplaise aux disciples de Vernadski, l’entendement humain s’accommode parfaitement d’une mentalité primaire de l’homo sapiens, immuable depuis l’origine de sa socialisation.

                                                                     

                                                                    Les héros de cette fresque contemporaine en tirent la conclusion que la garantie d’un niveau de vie élémentaire ne peut désormais plus reposer que sur la capacité des ressortissants nationaux à veiller eux-mêmes sur leur intérêt collectif, quitte à composer avec les préceptes politiques et les règles du jeu économique en vigueur. Ainsi, du choix sélectif des comportements grégaires à celui des biens de consommation, une intelligence sociale inédite découvre-t-elle le vrai périmètre d’un humanisme débarrassé de l’hypocrisie et de la démagogie du discours théologique. Elle révèle que la solidarité universelle est un leurre idéologique auquel la conscience ordinaire du concept caritatif reste indifférente. Elle a surtout fini par décomplexer ceux qui qualifient de funeste irresponsabilité le fait d’en appeler à la conscience de citoyen du Monde pour structurer une vie nationale.

                                                                     

                                                                    Plus que leurs enfants, les seniors d’aujourd’hui s’identifieront à ces deux existences emportées par la tourmente sociale, dont le caractère chaotique fut assez commun au siècle dernier. Les joies, chagrins et émotions intimes structurant leurs vies affectives n’en transcendent pas moins les générations, y compris cette exaltation toute historique, tirée de leur aventure, rapidement muée en une poignante désillusion.

                                                                    Fidèle à la vérité établie des faits, la relation d’un des évènements ayant inspiré cette fiction ne craint pas d’y décliner l’identité réelle des protagonistes ; celle des responsables du sabordage du surgénérateur Superphénix, victime sacrificielle de la conquête du pouvoir, en 1997. Témoin de son temps, parmi les moins austères, le roman reste le plus sûr moyen de faire mieux connaître cette trahison préméditée de l’intérêt national, au plan économique comme au plan écologique.

                                                                     

                                                                    (1)  Accessible dès maintenant sur le site des Éditions Edilivre, au lien http://www.edilivre.com/doc/12002

                                                                    Disponible dans 45 jours auprès des partenaires traditionnels – Amazon, Alapage… – et sur le réseau DILICOM des libraires. 

                                                                     


                                                                    • PELLEN PELLEN 30 mai 2009 08:48

                                                                      André Pellen informe ses lecteurs de la parution, le 28 mai 2009, de son dernier ouvrage, « La solidarité n’est qu’affaire de lucidité et de discipline sociales  », aux Éditions Edilivre Aparis (1).

                                                                       

                                                                      L’idée d’une civilisation planétaire cohérente – à défaut de fraternelle – demeure plus que jamais une vue de l’esprit. Même si d’aucuns veulent encore croire que les conséquences logiques de la crise actuelle sonnent le glas de l’ère prédatrice de l’économie mondiale, le caractère intrinsèque des conflits d’intérêts qui, depuis la nuit des temps, jalonnent l’histoire des sociétés animales de disettes et d’affrontements meurtriers n’est, une fois de plus, que trop souligné. Non seulement le vivant cognitif n’échappe pas à ce tropisme, mais rien n’indique qu’il soit un jour capable de juguler son puissant instinct d’appropriation au nom d’une idée supérieure de l’Humanité. N’en déplaise aux disciples de Vernadski, l’entendement humain s’accommode parfaitement d’une mentalité primaire de l’homo sapiens, immuable depuis l’origine de sa socialisation.

                                                                       

                                                                      Les héros de cette fresque contemporaine en tirent la conclusion que la garantie d’un niveau de vie élémentaire ne peut désormais plus reposer que sur la capacité des ressortissants nationaux à veiller eux-mêmes sur leur intérêt collectif, quitte à composer avec les préceptes politiques et les règles du jeu économique en vigueur. Ainsi, du choix sélectif des comportements grégaires à celui des biens de consommation, une intelligence sociale inédite découvre-t-elle le vrai périmètre d’un humanisme débarrassé de l’hypocrisie et de la démagogie du discours théologique. Elle révèle que la solidarité universelle est un leurre idéologique auquel la conscience ordinaire du concept caritatif reste indifférente. Elle a surtout fini par décomplexer ceux qui qualifient de funeste irresponsabilité le fait d’en appeler à la conscience de citoyen du Monde pour structurer une vie nationale.

                                                                       

                                                                      Plus que leurs enfants, les seniors d’aujourd’hui s’identifieront à ces deux existences emportées par la tourmente sociale, dont le caractère chaotique fut assez commun au siècle dernier. Les joies, chagrins et émotions intimes structurant leurs vies affectives n’en transcendent pas moins les générations, y compris cette exaltation toute historique, tirée de leur aventure, rapidement muée en une poignante désillusion.

                                                                      Fidèle à la vérité établie des faits, la relation d’un des évènements ayant inspiré cette fiction ne craint pas d’y décliner l’identité réelle des protagonistes ; celle des responsables du sabordage du surgénérateur Superphénix, victime sacrificielle de la conquête du pouvoir, en 1997. Témoin de son temps, parmi les moins austères, le roman reste le plus sûr moyen de faire mieux connaître cette trahison préméditée de l’intérêt national, au plan économique comme au plan écologique.

                                                                       

                                                                      (1)  Accessible dès maintenant sur le site des Éditions Edilivre, au lien http://www.edilivre.com/doc/12002

                                                                      Disponible dans 45 jours auprès des partenaires traditionnels – Amazon, Alapage… – et sur le réseau DILICOM des libraires. 

                                                                       


                                                                      • PELLEN PELLEN 30 mai 2009 15:45

                                                                        &#171;&nbsp;La solidarité n’est qu’affaire de lucidité et de discipline sociales  », le livre d’une brûlante actualité, que l’auteur de cet article vient de publier, prolonge opportunément le débat. Le fait qu’André Pellen s’exprime régulièrement sur Agoravox - Naturavox est d’ailleurs explicitement mentionnées en quatrième de couverture de l’ouvrage.

                                                                         

                                                                        L’idée d’une civilisation planétaire cohérente – à défaut de fraternelle – demeure plus que jamais une vue de l’esprit. Même si d’aucuns veulent encore croire que les conséquences logiques de la crise actuelle sonnent le glas de l’ère prédatrice de l’économie mondiale, le caractère intrinsèque des conflits d’intérêts qui, depuis la nuit des temps, jalonnent l’histoire des sociétés animales de disettes et d’affrontements meurtriers n’est, une fois de plus, que trop souligné. Non seulement le vivant cognitif n’échappe pas à ce tropisme, mais rien n’indique qu’il soit un jour capable de juguler son puissant instinct d’appropriation au nom d’une idée supérieure de l’Humanité. N’en déplaise aux disciples de Vernadski, l’entendement humain s’accommode parfaitement d’une mentalité primaire de l’homo sapiens, immuable depuis l’origine de sa socialisation.

                                                                         

                                                                        Les héros de cette fresque contemporaine en tirent la conclusion que la garantie d’un niveau de vie élémentaire ne peut désormais plus reposer que sur la capacité des ressortissants nationaux à veiller eux-mêmes sur leur intérêt collectif, quitte à composer avec les préceptes politiques et les règles du jeu économique en vigueur. Ainsi, du choix sélectif des comportements grégaires à celui des biens de consommation, une intelligence sociale inédite découvre-t-elle le vrai périmètre d’un humanisme débarrassé de l’hypocrisie et de la démagogie du discours théologique. Elle révèle que la solidarité universelle est un leurre idéologique auquel la conscience ordinaire du concept caritatif reste indifférente. Elle a surtout fini par décomplexer ceux qui qualifient de funeste irresponsabilité le fait d’en appeler à la conscience de citoyen du Monde pour structurer une vie nationale.

                                                                         

                                                                        Plus que leurs enfants, les seniors d’aujourd’hui s’identifieront à ces deux existences emportées par la tourmente sociale, dont le caractère chaotique fut assez commun au siècle dernier. Les joies, chagrins et émotions intimes structurant leurs vies affectives n’en transcendent pas moins les générations, y compris cette exaltation toute historique, tirée de leur aventure, rapidement muée en une poignante désillusion.

                                                                        Fidèle à la vérité établie des faits, la relation d’un des évènements ayant inspiré cette fiction ne craint pas d’y décliner l’identité réelle des protagonistes ; celle des responsables du sabordage du surgénérateur Superphénix, victime sacrificielle de la conquête du pouvoir, en 1997. Témoin de son temps, parmi les moins austères, le roman reste le plus sûr moyen de faire mieux connaître cette trahison préméditée de l’intérêt national, au plan économique comme au plan écologique.

                                                                         

                                                                        André PELLEN


                                                                        • PELLEN PELLEN 30 mai 2009 16:01

                                                                           André Pellen informe ses lecteurs de la parution de son dernier ouvrage, « La solidarité n’est qu’affaire de lucidité et de discipline sociales  », aux Éditions Edilivre Aparis (1).

                                                                           

                                                                          L’idée d’une civilisation planétaire cohérente – à défaut de fraternelle – demeure plus que jamais une vue de l’esprit. Même si d’aucuns veulent encore croire que les conséquences logiques de la crise actuelle sonnent le glas de l’ère prédatrice de l’économie mondiale, le caractère intrinsèque des conflits d’intérêts qui, depuis la nuit des temps, jalonnent l’histoire des sociétés animales de disettes et d’affrontements meurtriers n’est, une fois de plus, que trop souligné. Non seulement le vivant cognitif n’échappe pas à ce tropisme, mais rien n’indique qu’il soit un jour capable de juguler son puissant instinct d’appropriation au nom d’une idée supérieure de l’Humanité. N’en déplaise aux disciples de Vernadski, l’entendement humain s’accommode parfaitement d’une mentalité primaire de l’homo sapiens, immuable depuis l’origine de sa socialisation.

                                                                           

                                                                          Les héros de cette fresque contemporaine en tirent la conclusion que la garantie d’un niveau de vie élémentaire ne peut désormais plus reposer que sur la capacité des ressortissants nationaux à veiller eux-mêmes sur leur intérêt collectif, quitte à composer avec les préceptes politiques et les règles du jeu économique en vigueur. Ainsi, du choix sélectif des comportements grégaires à celui des biens de consommation, une intelligence sociale inédite découvre-t-elle le vrai périmètre d’un humanisme débarrassé de l’hypocrisie et de la démagogie du discours théologique. Elle révèle que la solidarité universelle est un leurre idéologique auquel la conscience ordinaire du concept caritatif reste indifférente. Elle a surtout fini par décomplexer ceux qui qualifient de funeste irresponsabilité le fait d’en appeler à la conscience de citoyen du Monde pour structurer une vie nationale.

                                                                           

                                                                          Plus que leurs enfants, les seniors d’aujourd’hui s’identifieront à ces deux existences emportées par la tourmente sociale, dont le caractère chaotique fut assez commun au siècle dernier. Les joies, chagrins et émotions intimes structurant leurs vies affectives n’en transcendent pas moins les générations, y compris cette exaltation toute historique, tirée de leur aventure, rapidement muée en une poignante désillusion.

                                                                          Fidèle à la vérité établie des faits, la relation d’un des évènements ayant inspiré cette fiction ne craint pas d’y décliner l’identité réelle des protagonistes ; celle des responsables du sabordage du surgénérateur Superphénix, victime sacrificielle de la conquête du pouvoir, en 1997. Témoin de son temps, parmi les moins austères, le roman reste le plus sûr moyen de faire mieux connaître cette trahison préméditée de l’intérêt national, au plan économique comme au plan écologique.

                                                                           

                                                                          (1)  Accessible dès maintenant sur le site des Éditions Edilivre, au lien http://www.edilivre.com/doc/12002

                                                                          Disponible dans 45 jours auprès des partenaires traditionnels – Amazon, Alapage… – et sur le réseau DILICOM des libraires. 

                                                                           

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès