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Accueil du site > Tribune Libre > Le député et fils de Bourvil, Dominique Raimbourg, fait entrer les lobbies (...)

Le député et fils de Bourvil, Dominique Raimbourg, fait entrer les lobbies libertariens à la Commission des Lois

La grande vadrouille du fils de Bourvil se rapproche davantage d'un cercle brun que rouge, le cerveau de ses réseaux de grandes gueules est un miroir à deux faces, et ne défend pas les bonnes causes, notre homme est un drôle de paroissien, sans doute le corniaud d'un groupe de misérables qui font fortune en traversant Paris, laissant un arrière goût du jour le plus long sous capitainerie américaine.
 
Dominique Raimbourg, fils d'André Raimbourg, Bourvil, vient d'être nommé au poste très influent de Président de la Commission des lois.
 
Dominique Raimbourg, dont la presse n'a retenu qu'il n'était que le fils de notre Bourvil national, ce qui le rend évidemment aux yeux des Français, un personnage éminemment sympathique, a une part d'ombre dont personne ne parlera.
 
En effet, dénoncer ses réseaux reviendrait pour les autres hommes politiques à dénoncer les leurs.
 
Mais sans doute est-il amusant qu'une simple citoyenne mette cela à jour puisque tel est leur projet apparent : mettre le citoyen aux manettes, remettre en cause le fonctionnement de notre démocratie pour un projet de démocratie directe derrière lequel se cache en réalité, toute une machinerie libertarienne d'ascendance américaine et de financement international.
 
Vous ne connaissez sans doute pas Cyril Lage et son lobby Parlement et Citoyens, pas plus que son cabinet de lobbyistes que vous n'avez naturellement pas élus et dont vous ignorez le programme.
 
Pourtant, il est le créateur d'une organisation qui s'est implantée directement au sein du Parlement et qui se veut transcourants.
 
Dominique Raimbourg est le membre du Parti Socialiste qui y a adhéré, le lobby compte des députés de tous les bords, Dominique Raimbourg et Marion Maréchal Le Pen participent du même projet, et il ne s'agit pas d'un commission parlementaire, mais bien d'un projet politique qui remet en cause la démocratie représentative sur laquelle notre Constitution s'est bâtie.
 
Historiquement, dans nos premières assemblées parlementaires, le débat est ancien et a été tranché pour des raisons qui tiennent à nos fondements.
 
C'est ainsi que la France a opté pour le système le plus unitaire, faisant de nos députés, les représentants de la Nation toute entière, quand les anglo saxons défendent une vision décentralisée de la société.
 
Or la seconde option éloigne en réalité les pouvoirs de décisions de la population.
 
Le cynisme de l'hyperdémocratie consiste à écarter le citoyen des décisions, le bas peuple étant considéré comme inapte à comprendre les projets et enjeux de gouvernance dont il se prendra pourtant les conséquences directement dans sa vie quotidienne.
 
Pour la galerie, se créeront des mouvement associatifs participatifs qui seront même encouragés pour donner l'illusion d'un contre- pouvoir.
 
Dans les faits, ils agiront comme lobbies, les mieux organisés et plus financés, s'imposeront.
 
Derrière ces décisions, l'on retrouve comme d'ordinaire, les grands magnats industrialo financiers, qui financent les think tanks, qui, de Fondapol (UMP), à Terra Nova (PS) en passant par l'IFRAP (extrême-droite), adhèrent au programme de Parlement et Citoyens.
 
 
Mais revenons à Cyril Lage, créateur de ce lobby.
 
C'est un des Spin Partners de Ecole de Guerre Economique, école privée libre fondée par le mao-révolutio-spontex Christian Harbulot très liée aux réseaux libertariens, et notamment à l'ancien thatchérien John Laughland, l'agent de Ron Paul en Europe et en Russie.
 
C'est Yvan Blot, membre du Club de l'Horloge et de l'Institut Pour la Démocratie et la Coopération de John Laughland, qui se charge de promouvoir le mouvement de Démocratie Directe.
 
Christian Harbulot intervient en tant que cadre formateur, au sein de l'UMP, ou du Front National, notamment.
 
Il est directeur associé de Spin Partners - Communication d'influence- et
directeur de l'École de guerre économique, spécialisée dans le lobbying.
 
 
Le mouvement international de Démocratie Directe émane directement des USA et s'est répandu en affirmant qu’Internet permettrait aux citoyens de peser si fortement sur les décisions publiques que leurs représentants seraient contraints, à terme, de changer la façon dont ils gouvernent.
 
 
 
Le media libertarien de Washington DC, Contrepoints, est dithyrambique :
 
 
 
Français, savez-vous ce que vivre en démocratie directe voudrait dire ? | Contrepoints
Le vrai changement, que l'actuel président avait promis et qu'il est incapable de mettre en œuvre, passe par une réforme des institutions fondées sur une subsidiarité ascendante, faisant appel à l’engagement de citoyens là où ils peuvent agir.
 
Tout comme leurs coreligionnaires et associés libéraux cons de Contribuables associés et de l'ex Club de l'Horloge :
 
 
La démocratie directe : une chance pour la France | Contribuables Associés
 
Yvan Blot
Contre les oligarchies, la prise de conscience et la mobilisation des citoyens doit pouvoir anticiper le tournant démocratique.
Une importation anglo américaine évidemment :
 
 
 
Direct Democracy Now
Unlike the current “Representative Democracy” where elected representatives make decisions regardless of the wishes of their constituencies, in Direct Democracy individuals vote on critical issues and their decisions are carried out by their elected representatives… Whether they like it or not
 
 
Une organisation et promotion en réseau :
 
 
 
Knight Foundation News Challenge - How might we improve the way citizens and governments...
opengov.newschallenge.org
Knight Foundation News Challenge is a global community that will draw on your optimism, inspiration, ideas and opinions to solve problems together for the collective social good. http://www.democratiedirecte.fr/
 
Démocratie Directe
Tout le monde en France croit vivre en démocratie. Et pourtant, aucun citoyen ne croit que son bulletin de vote va changer quelque chose. Le pouvoir réel est oligarchique, c’est-à-dire dans les mains d’un petit groupe d’hommes. Le parlement n’a plus guère de pouvoir : l’élu de la majorité doit voter… http://participedia.net/.../agir-pour-la-d-mocratie-directe
Agir pour la démocratie directe | Participedia
participedia.net
The association “Acting for direct democracy” has for aim to reform the Constitution of the French Republic to introduce at local, regional and national level, devices of direct democracy, especially, the referendum and the popular initiative. By this request, the association asks simply for the imp…
 
 
Il est vrai que ces lobbies peuvent agir en toute tranquillité.
 
 
Les medias comme Canal + sont partenaires du projet, c'est ainsi qu'Armel Le Coz, associé de Cyril Lage, peut y être présenté avec grand enthousiasme.
 
Les lobbies sont dans la place.
 
 
Et c'est ainsi que meurt la république, sous une pluie d'applaudissements ...

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41 réactions à cet article    


  • leypanou 3 février 2016 16:21

    L’auteur a une culture politique telle qu’en la lisant, on ne perd pas son temps, ce qui n’est pas le cas avec certains commentaires.


    • pierre 5 février 2016 20:32

      @leypanou
      comment pouvez vous juger de commentaires n’ayant pas été écrits ?


    • César Castique César Castique 3 février 2016 16:47

      « Français, savez-vous ce que vivre en démocratie directe voudrait dire ? »


      Regardez plutôt du côté de la Suisse. Là-bas, c’est du vécu, pas de la théorie...


      Et il tellement fréquent que le peuple vote mal que l’on comprend ceux qui craignent la démocratie directe.


      Il se pourrait bien que, le 28 février, une majorité de votants se prononcent en faveur de l’expulsion automatique de plusieurs catégories de délinquants étrangers, ainsi que de l’inscription dans la Constitution du principe suivant : «  Le mariage est l’union durable et réglementée par la loi d’un homme et d’une femme. »

      • orianeborja orianeborja 3 février 2016 17:32

        @César Castique

        Il est clair que le jour où l’on votera la baisse des impôts à main levée à Neuilly, la semaine des soixante-dix heures à Lyon, la messe obligatoire à Versailles, et la retraite à vie en Corse, la France aura fait un grand bond en avant ...


      • César Castique César Castique 4 février 2016 00:44

        @orianeborj



        « ...où l’on votera la baisse des impôts à main levée... »


        Vous, vous avez vaguement entendu parler de la Landsgemeinde, et vous n’y avez rien compris. C’est très germanique comme institution, et ce n’est pas « latinisable ».

      • julius 1ER 4 février 2016 10:09

        Regardez plutôt du côté de la Suisse. Là-bas, c’est du vécu, pas de la théorie...

        @César Castique

        sauf que en Suisse le taux de votants ou d’abstentions commence à s’apparenter au notre .... preuve en est que la démocratie en Suisse ne va pas si bien que çà !!!!

      • César Castique César Castique 4 février 2016 11:42

        @julius 1ER


        « ... preuve en est que la démocratie en Suisse ne va pas si bien que çà !!!! »


        J’ai bien étudié la question, c’est le cas depuis longtemps, et ça n’a jamais choqué personne.Ce n’est pas une question de démocratie qui va bien ou mal, c’est une question de désintérêt général pour la chose publique.


        Il faut dire dire que le mur contre mur apparent, comme il existe en France, y est inconnu. Ce qui prévaut, c’est le consensus. Les sept membres du gouvernement fédéral se répartissent comme suit, selon la formule magique - c’est son nom -établie en 1959 : 


        --- 2 UDC (extrême droite, grrrrr), 2 libéraux-radicaux (droite molle), 1 PDC (démocrate-chrétien) et 2 socialistes (plus à gauche que Flamby-Valls), et ils dirigent le pays sous le signe de la responsabilité collégiale


        Les élections sont, par conséquent, dépassionnées et donc assez peu mobilisatrices.Le statu quo convient à beaucoup de monde, et ça se comprend, le pays se porte bien : 


        --- chômage inférieur à 4 %, une dette souveraine à 33.8 % du PIB en 2013, l’obligation faite au gouvernement de présenter, et d’appliquer, un budget équilibré, un volume d’exportations par habitant, 4 x plus important qu’en France (40’000 $ contre 10’000).


        Dans un tel contexte, vous voulez changer quoi ?


        Des énergumènes -selon les critères helvétiques - ont bien tenté d’introduire un SMIC à... 3’300 € brut par mois.L’objet a été soumis au peuple, le 18 mai 2014. Alors qu’en France, on aurait sans doute enregistré une participation massive, en Suisse, elle n’a été que de 56.8 % - mais c’est peut-être tout de même record -, et l’objet a été rejeté par... 76.3 % des votants.


        Au lendemain do vote, voici ce qu’en disait Nicolas sur Dose, sur BFMtv : — Alors, on leur a posé la question, hier, sur le SMIC et les réponses sont incroyables, même des gens qui sont payés en-dessous de 3’300 euros, vous disent « Non, non, il ne faut pas de smic, ça va fragiliser les entreprises, et si on fragilise les entreprises, on aura du chômage... » Voilà les réponses qu’ils font. Sérieusement."


        Si j’en parle en assez bonne connaissance de cause, c’est que je suis tout cela de très près, car le cas susse, par rapport à le France, me fournit des éléments de comparaison très intéressants sur la réalité, l’influence et le rôle des identités nationales, dont des bourrins nous disent qu’elles sont en constatnte évolutuon, voire qu’elles changent tous les jours...


        Ces observations me permettent donc de dire que si l’abstention française s’inscrit dans un cadre d’incertitude et de mécontentement, en Suisse, ce serait plutôt dans le satisfaction et l’adhésion au statu quo.

      • orianeborja orianeborja 4 février 2016 12:37

        @César Castique

        La Suisse n’est pas un pays, c’est un paradis fiscal artificiel, ça ne vit que parce que ça attire les escrocs et autres salauds de la planète.

        Ce n’est pas généralisable à grande échelle et pas souhaitable non plus, ces pays sont des verrues de la démocratie en général.


      • révolté révolQé 4 février 2016 13:54

        @César Castique

        « Français, savez-vous ce que vivre en démocratie TOUT COURT voudrait dire ? »
        J’ai beaucoup aimé l’intro pleine de finesse et de référence à des films de l’artiste mais pour ce qui est du reste,
        TOUT ce que la politique touche ou qui touche à la politique est vérolé,lobbies ou pas lobbies c’est niqué dès le départ.
        Le dernier politicard « digne » de ce nom était P Bérégovoy,(étrangement suicidé) ouvrier de métier puis passé en politique,contrairement aux escrocs actuels(elles) qui sont tous(tes) avocats ou autres feignasseries,pas un(e) seul(e) ayant un ’’vrai’’ métier,juste là pour faire des milliards sur le dos des mougeons.


      • César Castique César Castique 4 février 2016 15:35

        @orianeborja

        « ...c’est un paradis fiscal artificiel, ça ne vit que parce que ça attire les escrocs et autres salauds de la planète. »


        C’est aussi un volume d’exportations par habitant quatre fois plus important que celui de la France :


        --- en 2014 : 342,562 mrds de $ / 8,2 mios d’hab, soit 41’776 $/hab, contre 698,849 mrds de $ / 66,2 mios d’hab*, soit 10’557 $/hab.


        Je m’interrogeais sur le sérieux global des affirmations que vous assénez avec l’imperturbabilité de ceux qui osent tout, vous m’avez fourni une réponse que je n’aurais pas osé espérer si prompte.


        Je ne sais pas pour qui vous vous prenez, mais n’est pas Henry Coston, Yann Moncomble ou Emmanuel Ratier qui veut...

      • orianeborja orianeborja 4 février 2016 18:04

        @César Castique

        Et pour cause, Ratier n’aurait jamais dénoncé les lobbies libertariens, tous ses petits camarades qui se forment directement à Washington DC, je suis la seule à avoir mis à jour tous ces réseaux.


      • César Castique César Castique 4 février 2016 20:03

        @orianeborja

        « ... je suis la seule à avoir mis à jour tous ces réseaux. »


        Et vous savez ce qu’« ils » attendent pour vous buter ? 

        Que vos enfants volent de leurs propres ailes ?

        On ne peut pas retenir l’hypothèse de la négligence...

      • Arnaud Bernier 4 février 2016 20:05

        @César Castique

        Bah on ne peur butter que ce qu’on peut circonvenir !


      • Alren Alren 5 février 2016 17:01

        @orianeborja

        Vous avez raison sur le recel de vol fiscal par la banque suisse.

        J’ajouterai deux éléments qui expliquent l’apparente prospérité d’une "Suisse au-dessus de tout soupçon" comme dirait Ziegler.

        La première est que la Suisse a été épargnée par les deux guerres mondiales qui ont dévasté et ruiné l’Europe. Et qu’au contraire, durant notamment la seconde, elle a servi de refuge à des capitaux notamment juifs qui n’ont pas été réclamés après la défaite nazie.

        La deuxième est plus subtile et tient au haut niveau de vie expliquée ci-dessus et à la francophonie d’une partie du pays. La Suisse francophone avec ses hauts salaires a attiré une main-d’œuvre de haute qualité venant du pays voisin et dans tout le pays on a pu instituer un enseignement de qualité. ce qui fait qu’aujourd’hui ce petit pays tient une place très honorable dans la recherche et l’application dans des domaines à forte valeurs ajoutées notamment dans le médicament.

        N’oublions pas non plus que les Suisses sont imprégnés de culture protestante qui impose moralement aux patrons de ne pas exploiter les travailleurs au-delà de l’acceptable.



        • HELIOS HELIOS 3 février 2016 21:47

          @orianeborja

          Bonsoir, bonsoir...


          D’abord la caresse... j’ai bien aimé votre discours, votre humour et même l’ensemble de votre billet.

          Puis, la critique.... pas très virulente néanmoins. Vous écrivez :

          ***** que la France a opté pour le système le plus unitaire, faisant de nos députés, les représentants de la Nation toute entière *****

          Vous êtes, comme moi, encore de l’ancienne école. Vous supposez qu’un député élu avec 51% va agir pour les 100% de sa circonscription ? erreur, lamentable erreur, il va agir seulement pour les 51% qui l’ont élu, et encore, tant que cela ne dérange pas ses petites affaires... c’est le système de parti, le mode de scrutin et diverses pratiques déviantes que nous avons qui entrainent cela et le manque de responsabilité de cette classe politique dont la majorité ne s’intéresse pas a l’intérêt général.

          Alors, votre démonstration devient hélas bancale. Dommage, j’aurai tant aimé y croire.
          Merci pour votre travail.

        • orianeborja orianeborja 4 février 2016 18:31

          @HELIOS

          Malgré tous les défauts qu’ils peuvent avoir, les députés de la nation sont contenus dans un cadre, heureusement il y a la France, nos principes, notre Etat et ses institutions, ce sont des garde-fous.


        • ENZOLIGARK 4 février 2016 06:11

          La frOnce et ses lois a geometrie variable ... , les prisonniers politiques corses incarceres loin de chez eux en savent quelques choses ... ! . ... Double peine pour leurs familles et amis ... . ... AFF ISS per Corsica * ...


          • chantecler chantecler 4 février 2016 06:43

            @ENZOLIGARK
            Oui, c’est bien triste ! Ces prisonniers politiques corses sont si gentils et manquent tellement de relations .
            Et puis la Corse c’est loin, c’est en dessous de la Guyane , quelque chose comme ça !


          • ENZOLIGARK 4 février 2016 07:29

            @chantecler ... , ... Mettez une cagoule [ sur votre фoto ] quand vous ecrivez  : " ... quelques choses comme ca  ! . ... AhAhAhAhAh ... . ... Corsica * + 1 .. . ... АФФ ИСС ...


          • orianeborja orianeborja 4 février 2016 18:44

            @ENZOLIGARK

            Sans la France, la Corse serait un territoire où on s’entretuerait.


          • ENZOLIGARK 5 février 2016 07:52

            @orianeborja ... , Aloha * , ... avec la frOnce l ’ Ile de Beaute * prend le chemin direct de l ’ Ile de Beton # ..... , avec la datcha de Cahuzac ( par exemple ou Nina Ricci ... ) , d ’ ailleurs tres surpris qu ’ elle soit encore en un seule morceau ... , mais cela reste aussi ............ du bonu« $ » pour la suite de l ’ histoire de ce peuple , de cette ile ma-gni-fi-que et de ce qui se prepare ... ! . ... Va y avoir du sport ( Music / video en VO criptee parfois by Silmarils ) . ... Amicizia , Bona Ghjurnata eccu *** ...


          • Spartacus Lequidam Spartacus 4 février 2016 08:43

            Exposer à charge la démocratie directe sans citer la Suisse ?

            Quasi unique démocratie directe décentralisée.

            En quoi le système Suisse serait inférieur au système centralisé Français ou se retrouvent les élites dans des entre soi et la société civile exclue ?

            Je crois qu’actuellement il se posent des questions sur la nomination d’une ex-présidente qui ne parle pas anglais au ministère des affaires étrangères, juste après avoir nommé une ministre du travail qui n’a jamais cotisé normalement dans un emploi du secteur privé....

            • orianeborja orianeborja 4 février 2016 12:50

              @Spartacus


              La Suisse n’est pas un pays, c’est un paradis fiscal artificiel, ça ne vit que parce que ça attire les escrocs et autres salauds de la planète.

              Ce n’est pas généralisable à grande échelle et pas souhaitable non plus, ces pays sont des verrues de la démocratie en général.

              Le modèle unitaire français est de loin le meilleur système de civilisation, celui que l’on souhaite pour sa descendance, même s’il est toujours perfectible et doit toujours contrecarrer les assauts du libéralisme anglo saxons, son communautarisme et inégalitarisme forcené.

              Quant au fait de ne pas parler anglais, je dirais que c’est un plus en matière d’affaires étrangères, notre ennemi étant l’impérialisme anglo saxon, géopolitiquement, on devrait refuser de parler cette langue.

              Et puis quoi, Copernic, Galilée n’ont pas eu besoin de faire le tour de la Terre pour savoir qu’elle était ronde, vos arguments n’en sont pas. 


            • Spartacus Lequidam Spartacus 4 février 2016 12:57

              @orianeborja

              Mais si la Suisse est un pays. 
              Le plus démocratique connu de la planète. Au nom de quoi le système ne serait pas généralisable.

              Le modèle français ? 
              Ou une caste se reproduit dans des entre soi ? 
              Ou des voleurs et des repris de justice se font réélire en permanence.

              C’est pas en France qu’on a le choix entre un noir, un acteur, un milliardaire ou un membre de la société civile...

              En France on a le droit entre un fonctionnaire de droite ou un fonctionnaire de gauche.

            • révolté révolQé 4 février 2016 14:00

              @Spartacus,

              + 1000 ... !!!!

              Et encore,ça c’est à l’époque où existait encore un semblant de droite et de gauche.


            • César Castique César Castique 4 février 2016 15:57

              @orianeborja



              « ...c’est un paradis fiscal artificiel, ça ne vit que parce que ça attire les escrocs et autres salauds de la planète. »


              C’est aussi un volume d’exportations par habitant quatre fois plus important que celui de la France :-


              — en 2014 : 342,562 mrds de $ / 8,2 mios d’hab, soit 41’776 $/hab, contre 698,849 mrds de $ / 66,2 mios d’hab*, soit 10’557 $/hab.


              C’est également, depuis sept ans, le premier pays du monde sur le plan de la compétitivité (France : 22e) et elle est également en tête du Global innovation index 2015, (France, 21e) comme elle l’était déjà en 2014.


              Je m’interrogeais sur le sérieux global des affirmations que vous assénez avec l’imperturbabilité de ceux qui osent tout, vous m’avez fourni une réponse que je n’aurais pas osé espérer si prompte.


              Je ne sais pas pour qui vous vous prenez, mais n’est pas Henry Coston, Yann Moncomble ou Emmanuel Ratier qui veut... Par rapport à ces véritables investigateurs,, je crains que vous ne soyez tout simplement bidon.

            • orianeborja orianeborja 4 février 2016 18:23

              @Spartacus

              Il est assez simple de comprendre que si la Suisse est riche de ses banques et des fonds qu’elle aspire en attirant les escrocs et salauds de la planète, ils ont beau être trop nombreux, ils ne suffiraient pas à l’échelle d’un grand pays.

              Du reste la démocratie suisse est du bluff, les grandes décisions ne sont pas du ressort du peuple, ce sont les banques qui gouvernent le pays, les Suisses sont achetés pour fermer leur gueule, s’ils avaient une moral, ils seraient pauvres.


              Les USA, quel modèle également ...

              Tous mes hommes politiques américains sont les guignols des lobbies.

              Et la France, ce n’est pas un président de la république -ça n’existe que depuis quelques années-, la France, c’est son Etat-nation, garant de notre unité, tout découle de ce principe.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 4 février 2016 19:10

              @orianeborja


              La banque ne représente que 8% du PIB dans ses comptes, c’est moitié moins que l’aviation, le luxe ou le vin en France.

               La Suisse est le pays le plus démocratique du monde et l’un des plus prospère du monde, dans les meilleurs niveaux de vie.

              Le référendum obligatoire ou facultatif en font de la Suisse est la démocratie la plus aboutie actuelle.

              Les USA le système est plus imparfait, mais les élus sont diversifiés.

              La France n’est pas démocratique. C’est l’un des dernier pays communiste qui s’ignore et la société civile est exclue de représentativité.

            • orianeborja orianeborja 4 février 2016 22:58

              @Spartacus

              Non, c’est 14 %, et les banques suisses gèrent plus de 20 000 milliards de dollars.

              Mais encore, le négoce mondial de matières premières s’opère essentiellement en Suisse, la suisse détient à elle seule 25 % des transactions mondiales des matières premières, spéculant sur toute, y compris et bien compris sur les matières alimentaires ...

              Ces positions attirent de plus des investissements et les capitaux dans les autres domaines.

              Quant à la démocratie directe, c’est le royaume des lobbies et de la manipulation.

              Cela n’a rien à voir avec le politique, une vision cohérente repose sur un programme cohérent, pas sur des coups à la petite semaine en fonction des intérêts particuliers du moment.

              Nous élisons des représentants nationaux sur un programme complet, votez des lois sur un seul sujet est un non-sens.

              Selon les travaux mêmes du ZDA (Centre Pour la Démocratie), l’utilisation effective des instruments de la démocratie directe sont le fait d’ associations de protection de l’environnement ou encore des groupes d’intérêts économiques qui rencontrent le plus de succès. 


            • César Castique César Castique 4 février 2016 23:46

              @orianeborja


              « .Quant à la démocratie directe, c’est le royaume des lobbies et de la manipulation. »


              Voir ci-dessous à 23:41


              « Nous élisons des représentants nationaux sur un programme complet.. »


              Et c’est la mise en oeuvre dudit programme complet qui explique, année après année, la stupéfiante popularité des gouvernement successifs.


              Par moment, on croit rêver smiley

            • orianeborja orianeborja 4 février 2016 23:09

              http://www.swissinfo.ch/democratiedirecte/groupes-d-int%C3%A9r%C3%AAts_le-pouvoir-des-lobbies-au-pays-de-heidi/36289444


              La Suisse possède un des systèmes démocratiques les plus développés au monde. Mais elle figure parmi les pays où l’influence des groupes d’intérêts est la moins réglementée. Une réalité propre à ternir l’image des liens entre milieux politiques et économiques.

              « C’est malheureusement comme ça. Il y a trop de parlementaires qui représentent presque uniquement des intérêts économiques spécifiques, au lieu de soutenir des valeurs ou l’intérêt commun. Certains sont prêts à donner leur voix pour n’importe quoi, à vendre leur grand-mère pour autant qu’ils reçoivent des voix en échange quand leurs intérêts sont en jeu » observe Andrea Caroni, jeune député du parti libéral-radical (droite), entré en 2011 à la Chambre du peuple.

              Le pouvoir économique des lobbies est bien présent au Parlement suisse. Chaque fois que les Chambres fédérales sont appelées à se prononcer sur des sujets qui touchent, par exemple, les banques, les assurances, les caisses maladie, l’énergie ou l’industrie chimique ou agro-alimentaire, les représentants de ces groupes d’intérêts se passent le micro pour défendre leur cause (encadré ci-contre).

              Pour Chiara Simoneschi-Cortesi, qui fut jusqu’en 2011 députée du parti démocrate-chrétien (centre), « une des choses les plus scandaleuses au Parlement, c’était de voir des collègues lire à la tribune des textes fournis par leur lobby, dont on avait parfois l’impression qu’ils ne les comprenaient même pas ».

              Et souvent, c’est la majorité de la population, sous-représentée au législatif - les consommateurs, les assurés, les patients - qui fait les frais de ces liens un peu trop étroits entre certains parlementaires et les milieux économiques.

              Parlement de milice

              Le Parlement suisse est formé de deux Chambres : le Conseil national, qui représente le peuple, compte 200 membre et le Conseil des Etats, qui représente les cantons, compte 46 membres.

              Généralement, les Chambres ne se réunissent que quatre fois par année, une par saison, en autant de sessions ordinaires de trois semaines chacune.

              Il s’agit d’un Parlement de milice, dans la mesure où ses membres peuvent exercer une activité professionnelle parallèlement à leurs activités politiques.

              De nombreux parlementaires sont étroitement liés au monde de l’économie : ils soutiennent les intérêts des entreprises pour lesquelles ils travaillent, ils font partie de plusieurs conseils d’administration ou ils sont eux-mêmes entrepreneurs.

              Depuis quelques années, députés et sénateurs doivent communiquer à la Chancellerie fédérale la liste de leurs relations d’intérêts externes. Mais les listes qu’ils fournissent ne sont pas contrôlées.

              L’influences des lobbies dans le système politique suisse est particulièrement évidente dans le secteur de l’assurance maladie. Pratiquement tous les membres des Commissions de la santé des deux Chambres sont liés à des caisses maladie, à l’industrie pharmaceutique, aux hôpitaux, aux associations de médecins ou aux organisations de patients.

              Les intérêts divergents représentés au Parlement dans ce domaine contribuent à bloquer depuis des années toute réforme en profondeur du système de l’assurance maladie, tandis que les primes que paient les assurés augmentent de manière galopante d’année en année.

              L’influence des lobbies a également ralenti l’élaboration de la loi sur les cartels et sur les importations parallèles, alors que les parlementaires ont régulièrement satisfait les demandes des banques, des assurance et des caisses de pension.

              En plus de faire pression pour faire adopter des lois favorables à leurs intérêts et éviter ce qui leur est contraire, les lobbies cherchent à influencer le parlement pour obtenir des subventions et des déductions fiscales.



              • César Castique César Castique 4 février 2016 23:41

                @orianeborja

                Ouais, c’est vachement intéressant, votre truc, mais c’est aussi vachement à côté de la plaque.

                Il n’y est nulle part question de la démocratie directe en action, et il n’est donc pas préciser que :

                --- lorsque 36 lobbies se sont dépensés pour faire entrer la Suisse dans l’espace économique européen (EEE), le peuple a dit NON par 50.3 % contre 49.7 %- et la Suisse n’est pas entrée dans l’EEE, (parce que, lobbies ou pas lobbies, ça marche aussi avec un écart de 24’000 voix sur 3’500’000 votants) ;

                --- lorsque 50 lobbies se sont engagés en faveur de l’ouverture de négociations en vue de l’entrée de la Suisse dans l’Union européenne, le peuple a dit NON par 74.9 % contre 24.1 % - et il n’y a pas eu d’ouverture de négociations –

                --- et lorsque 60 lobbies se sont mobilisés pour condamner le projet d’interdiction de la construction de minarets, le peuple a dit OUI par 65 % contre 35 % - et l’interdiction de construire des minarets a été inscrite dans la Constitution.

                P.S. - Je pourrais parler du vote français de 2005 sur le traité constitutionnel européen, je le mentionne simplement pour montrer que je n’ai pas oublié.


              • orianeborja orianeborja 5 février 2016 07:11

                @César Castique

                Ils sont encore plus libéraux que l’UE, et racistes, c’est tout.


              • ENZOLIGARK 5 février 2016 09:06

                @orianeborja ... , ... couleur3 . ch ... la seule ( ? ) radio ou l ’ on pouvait entendre en fin d ’ emission un des animateurs dire en direct ... : ... « Salut a tous , ... j ’ vais m ’ en rouler un Gros ... ! » . ... AhAhAhAhAh ... . ... Pass pass le oinj [ by NTM ] . ... ( Post detente 2 ) . ... АФФ ИСС ...


              • orianeborja orianeborja 5 février 2016 13:23

                @rocla+

                Quelle invasion ?

                D’une part la Suisse ne fonctionne qu’avec une bonne partie d’étrangers.

                D’autre part, les naissances sont-elles des invasions ?

                Il suffit de faire de ceux qui viennent des citoyens de ce pays, comme le fait la France, et le tour est joué.

                Evidemment, être Suisse n’est pas une nationalité, c’est un numéro de compte bancaire ...


              • César Castique César Castique 5 février 2016 16:11

                @orianeborja



                "
                D’une part la Suisse ne fonctionne qu’avec une bonne partie d’étrangers."

                S’il y a un pays où prévaut le principe d’« immigration choisie », c’est bien celui-là. Il applique, avec une certaine rigueur, la politique que le général De Gaulle préconisait en 1945 : 

                «  Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux (...) il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.) » directive au Garde des Sceaux, 12 juin 1945 (Cité par Plein Droit, n°29-30 Novembre 1995).

                "D’autre part, les naissances sont-elles des invasions ? Il suffit de faire de ceux qui viennent des citoyens de ce pays, comme le fait la France, et le tour est joué."

                Problème : le peuple - encore lui, cette sale bête ! - a, le 26.09.2004, refusé la naturalisation facilitée des immigrés de deuxième génération, par 56.8 % des voix, et celle des immigrés de... troisième génération par 51.6 %. Ça rigole vraiment pas avec le droit du sang, là-bas.

                Et ça me remet subitement en mémoire la fin du Camp des Saints, de Jean Raspail (page 408 de la première édition) :

                La Suisse « …mobilisa. Comme chaque fois qu’une guerre mondiale la cernait. Elle se donna un général. Elle ferma ses frontières. Et pis encore ! Elle expulsa le bistre de son territoire, ou tout au moins se mit-elle à le surveiller de si près qu’on cria à la reconstitution de ghettos et de camps de concentration (…) Les Nations Unies quittèrent évidemment la Suisse, avec tout leur vaniteux cortèges d’organismes humanitaires. A Genève, curieusement, l’on se surprit à mieux respirer. Inutile de dire que ce fut de courte durée. Quelques mois, même pas une année.

                « Car la Suisse elle aussi, était minée de l’intérieur. La bête y avait creusé toutes ses sapes, mais avec tant de précautions qu’elles furent plus longues à s’écrouler. Et la Suisse, par larges pans, s’oublia à trop penser. Sa chute fut plus décente. Le fameux bouclier de la neutralité impressionnait encore vaguement et l’on prit des gants pour sonner l’hallali. De l’intérieur et de l’extérieur les pressions se firent progressivement plus fortes. Le coup de Munich. Imparable. La Suisse dut négocier. Elle ne pouvait y échapper. Aujourd’hui elle a signé. » l’accord d’ouverture sans condition de ses frontières.

                On ne sait pas ce que firent les centaines de milliers de citoyens-soldats qui, à la fin de leurs obligations militaires, avaient conservé (encore une suisserie exemplaire) leur arme de service comme la loi les y autorisait.


              • orianeborja orianeborja 5 février 2016 18:05

                @César Castique

                De Gaulle était raciste, merci de le rappeler.

                Il n’est pas du tout ma tasse de thé.

                Beaucoup se trompe à son sujet sur les autres plans aussi.

                Il est l’instigateur avec Coudenhove Kalergi, de la Paneurope, qui est un projet mondialiste encore plus libéral que celui que nous connaissons.
                De Gaulle ne s’est servi de l’Etat que par pragmatisme, pour remettre sur pied de quoi vendre le tout au libéralisme.


              • orianeborja orianeborja 5 février 2016 18:06

                @orianeborja

                Beaucoup se trompent pardon.


              • César Castique César Castique 5 février 2016 18:39

                @orianeborja


                « De Gaulle était raciste, merci de le rappeler. »


                D’autres pensent qu’il voyait clair... Et bien avant les autres, et sur bien des points...


                « Il est l’instigateur avec Coudenhove Kalergi, de la Paneurope, qui est un projet mondialiste encore plus libéral que celui que nous connaissons... »


                Décidément, à qui se fier ? A part vous-même, vous verriez quelqu’un(e) à suggérer ? Sans, bien sûr, le (ou la) désigner aux sicaires de l’Empire...

              • pierre 5 février 2016 20:24

                @rocla+
                c’est à cela que l’on peut voire que vous n’êtes pas le rocla d’vant

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